
Le 11 janvier dernier, le maire de Callac cédait à la pression de l’opposition et abandonnait le projet d’accueil des familles de migrants au sein de son village. Dix jours plus tard, c’est une autre commune costarmoricaine qui prenait le relais, le maire de Corlay ayant annoncé en grande pompe, le 22 janvier dernier, qu'il s’apprêtait à accueillir cinq familles de migrants, venues de Syrie, du Congo et de Centrafrique. Si, du côté de Callac, les habitants ont eu le temps de réagir pour contrer le projet, il n’en va pas de même pour les Corlaysiens, placés devant le fait accompli dès le lendemain de l’annonce. En effet, le 23 janvier, la première famille de migrants prenait ses quartiers dans cette commune d’à peine plus de 900 âmes.