
À la nuit tombée, ce 3 novembre, dans les locaux de l’Union syndicale Solidaires, non loin de la place de la République (Paris Xe), quelques militants tiennent un « meeting contre le racisme et pour l’égalité ». Dans ce petit local, à l’entrée délabrée, des affiches syndicales appelant à la grève accueillent le visiteur. Une poignée de militants écoute des membres du collectif et Danielle Simonnet, députée LFI, demander des papiers, des logements et même la libre circulation pour tous. Et dénoncent des « rafles » commises par l’État à l'encontre des migrants. À l’initiative de cette réunion, relayée par tout ce que Paris compte de groupuscules trotskistes, indigénistes et antiracistes, se trouve La Chapelle debout. Ce collectif, soutenu par des associations largement subventionnées par l’État, se sert des migrants dans son œuvre de déconstruction. BV a mené l'enquête.