L'une des illustrations les plus saisissantes des dangers que recèlent les nouveaux programmes est fournie par l'histoire-géographie. Aperçus sur un naufrage accéléré.
« Du passé faisons table rase », chantaient les socialistes à l'époque où ils connaissaient encore les paroles de l'Internationale. La chanson a été réécrite aujourd'hui, c'est de l'identité nationale et des racines de la France qu'il faut faire table rase, au besoin en utilisant l'histoire nationale. À cet égard, les nouveaux programmes d'histoire et géographie pour 2016, préparés par le Conseil supérieur des programmes (CSP) mis en place par l'ex-ministre de l'Education, Vincent Peillon, s'inscrivent dans une funeste continuité.