Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples et La Nouvelle guerre des mondes ♦ L’oligarchie ne cesse d’invoquer à tout propos ses « valeurs », mais c’est pour museler la souveraineté des peuples occidentaux et détruire la démocratie. Le politologue américain Faared Zakaria l’a d’ailleurs théorisé dans un article célèbre de la revue Foreign Affairs[1], dans lequel il affirme que le libéralisme doit désormais l’emporter sur la démocratie.
Mais on sait bien aujourd’hui ce que cache ce libéralisme : non pas la liberté, mais son contraire orwellien. C’est-à-dire : la loi de l’argent, le pouvoir sans limite de l’oligarchie, la domination des grandes entreprises mondiales sur les États, la dictature des minorités, le nihilisme et la destruction de l’humanité de l’homme.
Quatre essais, un même questionnement
Ce n’est donc pas fortuit si un certain nombre d’essais, dont on recommandera vivement la lecture, relancent aujourd’hui la réflexion sur la question des valeurs et du nihilisme :