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  • Jean Messiha, à propos de la manif anti-Zemmour : « Des minutes de haine à l’état pur, d’injures racistes, antisémites… »

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    Une manifestation anti-Zemmour a été organisée samedi devant les locaux de CNews. Abdelaziz Chaambi, militant contre l’islamophobie et fiché, selon Valeurs actuelles, a tenu des propos particulièrement virulents à l’encontre du journaliste et essayiste : « Zemmour le virus islamophobe, Zemmour c’est un bâtard, excusez-moi le terme, engendré par un mariage incestueux entre les politiques et les médias ».

    Jean Messiha réagit au micro de Boulevard Voltaire à ces propos mais aussi à ceux du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Djebarri pour qui Marine Le Pen fantasme sur « une France gauloise, blanche et hétérosexuelle ».

    https://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-a-propos-de-la-manif-anti-zemmour-des-minutes-de-haine-a-letat-pure-dinjures-racistes-antisemites/

  • Politique-Eco n°235 avec Philippe Eymery – Les Hauts-de-France : la région laboratoire des mondialistes

    Les Hauts-de-France sont la région la plus pauvre de France. La conséquence de décennies de choix politiques désastreux tant au niveau local qu’à l’échelon national. Le président du groupe RN au Conseil régional, Philippe Eymery, évoque le cas des entreprises Ascoval et Whirlpool Amiens pour dénoncer le martyr de ces territoires, victimes de l’idéologie des marchands mondialistes et de leur relais politiques corrompus.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n235-avec-philippe-eymery-les-hauts-de-france-la-region-laboratoire-des-mondialistes

  • FRANÇAISE DES JEUX VERSUS PMA : CONTRE LE LIBERTARISME

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    Franck BULEUX

    Un an après, qu’est devenue la dynamique des Gilets jaunes du 17 novembre 2018 ?

    Fruit des réseaux sociaux, du spontanéisme apolitique, d’une espèce de révolte fiscale de ceux qui n’ont rien face aux élites, ce mouvement avait commencé, fort opportunément, en mettant en cause le système dirigeant incarné par Emmanuel Macron, élu par la conjonction des puissants, c’est-à-dire par celles et ceux qui estiment que la société leur apporte consumérisme économique et joie (s) sociétale (s). Une économie libérale dans une société de droits individuels illimités, double fondement de notre pouvoir actuel, qui doit nous apparaître comme l’élément structurant du système à combattre.

    Le libéral libertarisme est l’idéologie du système, une forme d’aile libérale du Parti démocrate américain, où il est de bon ton d’organiser le « laissez faire ».

    Illustrons cette politique par des actes, a priori sans lien. D’un côté, la vente des aéroports de Paris (ADP) et de la Française des jeux (FDJ) mêlés, d’un autre côté, à la PMA (procréation médicalement assistée) pour toutes, c’est-à-dire sans pères, illustrent bien la cohésion de cette politique : le libéralisme libertaire. Vendre des sociétés nationales qui fonctionnent bien au profit d’actionnaires et rendre les droits individuels supérieurs à toute notion d’intérêt général, c’est la double structure idéologique de notre Président.

    La politique menée est amorale. Vendre la FDJ, c’est laisser à l’entreprise privée le soin de gérer des jeux d’argent. Dans quelques années, il n’est pas très compliqué de penser qu’il y aura des dérives. Les jeux de hasard (sic) ne le restent pas souvent lorsqu’ils sont dans les mains de personnes peu scrupuleuses. Un vieux fond de moralisme, français notamment, a toujours condamné les jeux d’argent, à telle enseigne qu’il a fallu attendre la captivité du roi François 1eraprès la défaite de Pavie, pour que l’État se décide de créer une loterie nationale dans le but de payer l’exorbitante rançon imposée. Plus près de nous, après la Grande Guerre, l’association des Gueules cassées et la Fédération Maginot prenant en charge des anciens combattants furent les bénéficiaires de la Loterie nationale. Ces deux associations sont d’ailleurs toujours actionnaires de la FDJ, qui a succédé à la Loterie nationale. Avec la FDJ, l’État exerce une tutelle morale sur le monde des jeux d’argent, évitant la politique des bookmakers véreux torpillant les sports avec des paris truqués. Or, voilà que l’État macroniste, selon la logique libérale qui l’inspire, décide de privatiser, donc de vendre la FDJ.

    Nous ne doutons pas que des investisseurs seront intéressés mais ces investisseurs protégeront-ils les intérêts des anciens combattants et des blessés de guerre ?

    FDJ, ADP… L’État se désengage économiquement tout en s’engageant pleinement dans notre vie privée, en permettant la PMA pour toutes, PMA qui n’est, probablement, qu’une marche vers la gestation pour autrui (GPA). Une loi pour les époux Fogiel, en quelque sorte ? Il s’agit, ici, d’orienter notre futur, l’enfant sur catalogue, en fonction de critères imposés, bien entendu. On le voit clairement, l’État ne veut plus contrôler l’économie (la Seine-Saint-Denis, nouvelle « Californie » dixit Macron, s’auto-gère d’ailleurs via l’économie parallèle) mais se place clairement sur la case « vie privée ».

    Le pouvoir semble attendre ses limites économiques mais perçoit un intérêt à devenir un guide sociétal.

    C’est ce système, libéral-libertaire, contre lequel il faut s’opposer. Les Gilets jaunes n’ont été qu’un espace de furtivité médiatique limité au samedi et à des considérations liées au pouvoir d’achat.

    L’esprit « gilet jaune » ne peut se concevoir que s’il définit un ennemi principal, cette politique libérale-libertaire qui se conçoit sans la volonté populaire.

    Seules les notions de conservatisme (protéger ce qui est, par essence, de la tradition) et de populisme (comprendre les exigences du peuple) réunies peuvent lutter contre cet esprit progressiste, qui met en place un panurgisme systémique.

    Un an après, que reste-t-il d’un mouvement qui, en se focalisant sur l’attitude provocante d’un homme, en a oublié de s’en prendre à son idéologie.

    Que l’État s’occupe de la FDJ et non de la PMA, et pas l’inverse ! Mais l’inversion des valeurs semble être dans la nature du nouveau pigiste de Valeurs actuelles

    Source Métainfos.fr cliquez ici

  • Quelle est l’alternative au projet de transformation de notre pays en terre d’islam ?

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    La République ? Vous y croyez vraiment ? Comment le pourra-t-elle, dès lors qu’elle ne se donne comme objectif que de laïciser l’islam ?

    Sans doute obtiendra-t-elle la neutralité bienveillante d’une majorité de musulmans de France, mais elle sera impuissante devant l’hydre islamiste qui s’est donné comme objectif de nous conquérir au prix d’un combat mené à coups d’attentats. La minorité fondamentaliste qui représente 10 à 20 % des musulmans de France ne sera jamais « laïcisable ». Et la majorité silencieuse des laïcisés sera toujours susceptible de les rejoindre à un moment charnière de bascule. Ajoutons à cela l’argument démographique, le combat semblerait perdu d’avance si la France n’était, de toutes les nations de la terre, sans doute celle à laquelle notre Dieu chrétien a apporté la plus grande attention. Cette France « fille aînée de l’Église » !

    Sauf que les chrétiens sont en train d’abjurer, ou à tout le moins de renoncer à ce destin peu commun et exemplaire. Pourquoi ? Comment ? C’est la grande question des années écoulées depuis 1789…

    Il demeure que notre peuple est encore modelé par le christianisme.

    Mais le conformisme ambiant fait qu’il est devenu de règle de critiquer l’Église, de refuser ses dogmes, son intolérance supposée. Il suffit de participer à un dîner en ville où que ce soit, et même de lire les articles de l’excellent Boulevard Voltaire, pour rencontrer ces hommes et ces femmes qui vous assènent leurs jugements fruit d’un anticléricalisme ancien. Pour certains (ils sont une majorité), leurs modes de vie les ont éloignés des dogmes dont ils ne veulent plus, incapables de revenir en arrière et trop jaloux de leurs conquêtes sur le supposé obscurantisme du christianisme. D’autres, moins nombreux, se disent encore catholiques mais vivent en dehors d’une Église qu’ils ne fréquentent plus que de manière épisodique, irrégulière et sans aucun esprit sacrificiel ni sacramentel. Les derniers, enfin, sont simplement indifférents ou ignorants du christianisme.

    Imaginons pourtant, un instant, qu’une majorité de cette France encore catholique retourne à l’Église, qu’elle aille à la messe le dimanche, remplissant à nouveau ses églises, qu’elle retourne au confessionnal. Je sais, je rêve. Mais imaginons quand même…

    Ne serait-ce pas la seule alternative crédible à l’islam en conquête ? Ne serait-ce pas un électrochoc d’une puissance redoutable pour les musulmans qui nous méprisent parce que nous sommes devenus sans religion. La seule opposition qu’ils craignent, c’est celle de Jésus-Christ et ses saints. C’est, en même temps, la seule opposition pour laquelle ils auraient de la considération et du respect.

    Alors oui, je rêve, mais la France n’a-t-elle pas connu d’autres retournements dans son histoire ?

    Il suffirait que tout ce peuple piégé dans son conformisme moderniste comprenne que l’amour ne se réalise pleinement qu’autour du Christ vivant, présent dans ses sacrements, et que si son enseignement est exigeant il est également la seule voie de la paix véritable.

    Le blog de Bernard Hawadier : ICI.

    Bernard Hawadier

    https://www.bvoltaire.fr/quelle-est-lalternative-au-projet-de-transformation-de-notre-pays-en-terre-dislam/

  • AME : les Français pourraient ne plus avoir à financer chirurgie esthétique et cures thermales des migrants en situation irrégulière

    AME : ces soins qui pourraient être déremboursés

    Afin de lutter contre certains abus, le gouvernement souhaite retoucher l’Aide médicale d’État (AME) qui concerne aujourd’hui près de 300 000 sans-papiers. Si la ministre des Solidarités, Agnès Buzyn, a promis de ne pas toucher au panier de soins dont bénéficient les personnes en situation irrégulière, quelques modifications de l’Aide médicale d’État seront tout de même soumises au vote. Chirurgie esthétique, cures thermales, procréation médicalement assistée, lunettes, prothèses dentaires et auditives, ou encore médicaments à faible service médical rendu pourraient ne plus être accessibles aux sans-papiers. Le soin restera gratuit…

    […]

    Egora

    http://www.fdesouche.com/1289759-ame-les-francais-pourraient-ne-plus-avoir-a-financer-chirurgie-esthetique-et-cures-thermales-des-migrants-en-situation-irreguliere

  • Pour le ministre Djebbari (LREM) : « la France blanche n’a jamais existé dans l’Histoire »

    La négation du réel est poussée de plus en plus loin par les remplacistes et cosmopolites…

    Invité lors du « Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI » dimanche 3 novembre, le secrétaire d’Etat en charge des Transports Jean-Baptiste Djebbari dépeint la France de Marine Le Pen : une « France gauloise, blanche, hétérosexuelle si possible comme le disait Eric Zemmour. C’est une France qui n’a jamais existé dans l’histoire et elle construit cette utopie et elle dresse les gens les uns contre les autres, ça me paraît être totalement l’inverse de notre projet ».

    Trois remarques :
    ► Ce Djebbari soit ne connait strictement rien à l’histoire de France (ce qui est plausible pour un ministre républicain), soit nie le réel en mentant effrontément.
    Rarement un peuple (le peuple français, presque entièrement gaulois jusqu’à présent) a fait l’objet d’un tel mépris, d’une telle négation de son identité, de son existence.
    ► Djebbari avoue explicitement que le « projet » de son parti cosmopolite est « l’inverse » d’une « France gauloise, blanche, hétérosexuelle ».
    ► Djebbari se trompe quant à la vision de la France qu’a Marine Le Pen. Contrairement au Front national d’avant, la présidente du Rassemblement national ne cesse de dire qu’elle a une vision non ethnique (donc multiraciale) de la nation française.

    http://www.contre-info.com/pour-le-ministre-djebbari-lrem-la-france-blanche-na-jamais-existe-dans-lhistoire

  • Théorie du genre : aveux d’un “chercheur” universitaire canadien qui reconnaît avoir tout inventé de ses élucubrations qualifiées d’études…

    Des abus décapants sur la genèse des constructions sociologiques : il suffit de prendre pour acquis les élucubrations de quelqu’un pour qu’en les citant dans certains travaux les affirmations qu’ils contiennent deviennent vérités absolues alors qu’aucune analyse n’en a été faites!
    Le point relate l’affaire dans un gros dossier au titre fracassant:

    Théorie du genre : confessions d’un homme dangereux

    Un historien canadien, expert en « gender studies », avoue avoir falsifié les conclusions de ses recherches, au service de sa propre idéologie politique.

    “Selon les enquêtes sur les domaines de spécialisation menées en 2005 et 2007 par l’Association des historiens américains, les plus gros effectifs se comptaient dans l’histoire des femmes et du genre, suivis de près par l’histoire sociale, l’histoire culturelle et l’histoire raciale et sexuelle. Autant de domaines partageant avec moi une même vision du monde : que pratiquement toutes les identités ne sont qu’une construction sociale et que l’identité n’est qu’une question de pouvoir.

    …/…

    À l’époque, pas mal de gens n’étaient pas de mon avis. Toute personne – c’est-à-dire pratiquement tout le monde – n’ayant pas été exposée à ces théories à l’université avait bien du mal à croire que le sexe n’était globalement qu’une construction sociale, tant cela allait à l’encontre du sens commun. Mais, aujourd’hui, ma grande idée est partout. (sic!)

    …/…

    Aujourd’hui, j’aimerais faire mon mea culpa. Mais je ne me contenterai pas d’être désolé pour le rôle que j’ai pu jouer dans ce mouvement. Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains. J’ai avancé les mêmes arguments qu’eux et que je sais qu’ils sont faux.

    …/…

    La question du pouvoir alors, est-elle réellement omniprésente ? Peut-être. Et peut-être pas. Pour prouver que c’était le cas, je ne faisais que citer d’autres chercheurs qui en étaient persuadés. Et encore mieux s’ils étaient philosophes avec un nom français. Je me suis aussi beaucoup appuyé sur les travaux d’une sociologue australienne, DNW Conwell. Selon elle, la masculinité est avant tout une question de pouvoir – et permet d’affirmer la domination des hommes sur les femmes.

    Sauf que ses travaux ne permettent pas de le prouver. Tout ce qu’elle fait, comme je le faisais, c’est d’extrapoler à partir de petites études de cas. J’ai donc cité Connell. Et d’autres m’ont cité. Voici comment l’on « prouve » que le genre est une construction sociale et une question de pouvoir. Comment on peut prouver n’importe quoi et son contraire.

    …/…
    Mon raisonnement bancal et d’autres travaux universitaires exploitant une même pensée défectueuse sont aujourd’hui repris par des militants et des gouvernements pour imposer un nouveau code de conduite moral. Lorsque je prenais des verres avec d’autres étudiants et que nous bataillions tous pour la suprématie de nos ego, cela ne portait pas trop à conséquence. Mais les enjeux sont aujourd’hui tout autre. J’aimerais pouvoir dire que ce domaine d’études s’est amélioré – que les règles de la preuve et la validation par les pairs sont plus exigeantes. Sauf que, en réalité, l’acceptation aujourd’hui presque totale du socio-constructivisme dans certains cercles est bien davantage le fruit d’un changement démographique au sein du monde académique, avec des points de vue désormais encore plus hégémoniques qu’ils ne l’étaient à l’époque de mes études supérieures.”

    https://www.lepoint.fr/debats/theorie-du-genre-confessions-d-un-homme-dangereux-03-11-2019-2344979_2.php

    On ne peut pas être plus clair !
    On regrettera que cette introspection et cette sincérité n’aient pas encore atteint les universitaires français… Et pas seulement en ce qui concerne les domaines du “genre”…
    Claude  Timmerman
  • Pourquoi parle-t-on moins des migrants à la télévision ?

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    Pour mieux les faire rentrer douce.
    Quand j’étais jeune on nous disait que les immigrés allaient nous aider à construire notre économie, puis qu’ils rentreraient chez eux.
    Puis on nous a dit qu’il n’allaient pas rentrer chez eux mais s’intégrer et devenir des citoyens comme les autres.
    Puis ont nous a dit qu’il ne devraient surtout pas s’intégrer, que ce serait raciste d’exiger ça d’eux, mais que nous allions vivre ensemble dans un paradis multiculturel.
    Maintenant ce serait plutôt aux Européens de souche à s’intégrer…
    Quand un grand nombre d’Européens de souche habitent un quartier, on nous dit qu’il n’y a pas assez de diversité.
    La diversité n’est considérée comme accomplie que lorsque les derniers Européens ont quitté leur quartier.
    L’immigration de masse que nous connaissons ne fait qu’augmenter, quoiqu’en disent les chiffres. Ceci est vrai même quand des politiciens qui y sont opposés sont au pouvoir, comme aux États-Unis.
    Cette immigration de masse est raciste ; elle attise la haine entre des communautés, qui auparavant n’existait pas, et divise le pays.
    Les immigrés de deuxième et troisième génération qui veulent s’intégrer voire s’assimiler, sont toujours assimilés aux yeux des derniers arrivants.
    Le but de cette immigration est le changement de population ; il est d’empêcher les peuples européens d’avoir des états démocratiques et souverains (voir Der Praktischer Idealismus, livre projet du fondateur de l’UE).
    Il est aussi de priver les pays d’origine des ressources humaines nécessaires à leur reconstruction.
    Des pays comme le Canada importent massivement les personnes les plus diplômées.
    Dans l’ensemble l’immigration de masse sert à mettre les peuples à genoux, en les divisant et montant les uns contre les autres, afin de les soumettre à une dictature globale, sans que les populations concernées aient le droit de le savoir.
    Voilà pourquoi les médias n’en parlent pas.
    Emmanuel Brun d’Aubignosc pour Quora
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/pourquoi-parle-t-on-moins-des-migrants.html#more

  • Projet de loi relatif à la bioéthique. Quand la GPA s’invite par la fenêtre.

    Projet de loi relatif à la bioéthique. Quand la GPA s’invite par la fenêtre.

    Le débat concernant le projet de loi relatif à la bioéthique s’est tenu en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du 24 septembre pour s’achever par son adoption le 15 octobre par 359 voix contre 114.

    Une série de présentations issues de la lecture de toutes les séances consacrées à son examen vous est proposée avec comme objectifs  d’une part de faire ressortir une ambiance parlementaire, d’autre part de mieux comprendre quelques enjeux, en particulier associés à la PMA sans père.

    Vous sont successivement proposés ;

    1. Une introduction
    2. Le projet parental, ou l’enfant comme produit
    3. Le mensonge à tous les étages
    4. La foire aux incohérences
    5. Quand les mots n’ont plus de sens
    6. Respirons : un peu d’humain
    7. L’embryon, un « amas de cellules » ?
    8. Elargissement du DPI ou non ?
    9. Quand la GPA s’invite par la fenêtre

    Il s’agit là de l’épisode un peu médiatisé de l’adoption de l’amendement 1591 puis du vote de sa suppression en seconde délibération.

    Le 3 octobre, M.Touraine présente son amendement n°1591 :

    « Il est proche de celui de M. Mbaye. Je pense que nous sommes tous réunis par la nécessité de prendre en considération l’intérêt supérieur de l’enfant. Or l’intérêt d’un enfant est bien que ses parents soient reconnus comme tels.

    Cet amendement consacre et étend, par voie législative, la jurisprudence désormais constante du tribunal de grande instance de Paris. Celui-ci déclare en effet exécutoires les jugements étrangers par lesquels la filiation d’un enfant né par GPA a été établie, et regarde alors cette filiation comme une filiation adoptive.

    Laissons l’adoption aux enfants adoptés, et conférons la filiation classique aux enfants nés auprès de leurs parents.
    J’entends l’argumentation des membres de l’opposition qui font état de l’illégalité de la GPA. Ils ont raison : en France, la GPA est illégale. Mais elle ne l’est pas dans de nombreux pays et il n’est pas illégal pour des couples français d’y avoir recours à l’étranger.

    Surtout, les enfants ne sont pas responsables de leur mode de procréation : ils n’ont rien choisi et ne doivent pas être pénalisés. Ils doivent être reconnus comme les autres. Nous ne sommes plus au temps où l’on définissait des catégories d’enfants appelés « bâtards » qui n’avaient pas les mêmes droits que les enfants légitimes. ».

    L’amendement est adopté.

    Réaction de M.Patrick Hezel :

    « Ce soir, je suis très triste pour mon pays, car ce que je redoutais le plus pour ce débat est arrivé. Avec l’adoption de l’amendement no 1591 de M. Jean-Louis Touraine, vous venez de mettre délibérément le pied dans la porte de la légalisation de la GPA en France.

    Juridiquement, nous rendons automatique la transcription, en droit français, de l’acte d’état civil d’enfants nés d’une GPA à l’étranger. Cela équivaut à dire que certes la GPA n’est pas autorisée sur le sol français, mais que si on veut en pratiquer une, il n’y a aucun problème, il suffit d’aller à l’étranger.

    Jusqu’à présent, lorsqu’on évoquait la question de la GPA, le Gouvernement s’exclamait : « Fantasme de l’opposition ! Que nenni ! Il n’en est nullement question ! » Mais disons les choses clairement : avec l’adoption, ce soir, de l’amendement Touraine, nous créons un appel d’air »

    Mme Nicole Belloubet, garde des sceaux.

    Bien entendu, je suis en total désaccord avec ce que vient d’affirmer M. Hetzel. Avec Mme Agnès Buzyn, j’annonce que le Gouvernement demandera, en application de l’article 101 du règlement de l’Assemblée nationale, une seconde délibération sur l’amendement no 1591 relatif à la GPA.

    Mme Aurore Bergé

    Nous sommes heureux que le Gouvernement demande une seconde délibération. Je répète ici que notre groupe est opposé à la GPA, qu’il considère que la GPA éthique n’existe pas, et qu’il entend bien voter contre l’amendement lors de la seconde délibération.

    Le 10 octobre a lieu la seconde délibération demandée par le Gouvernement comme la Constitution lui en laisse la possibilité.  Le Garde des sceaux présente un amendement de suppression de l’article qui avait été créé par l’adoption de l’amendement 1591.

    Mme Nicole Belloubet, garde des sceaux.

    Je vais effectivement vous présenter un amendement de suppression de l’article 4 bis, qui a été créé par l’adoption d’un amendement en première délibération. Je fais observer, à titre liminaire, que l’article 4 bis est sans lien, même indirect, avec le texte en discussion. Comme le Gouvernement l’a dit à plusieurs reprises, le présent projet ne comporte et ne comportera aucune disposition relative à la GPA.

    L’article 4 bis est donc nécessairement, de mon point de vue, un cavalier législatif.

    Cet amendement présenté par Jean-Louis Touraine, pour lequel j’ai un clair respect (Exclamations sur les bancs du groupe LR) – je peux le redire sans aucune hésitation –, concerne uniquement la filiation des enfants nés d’une GPA ayant été établie sur le fondement d’un jugement. Il prévoit que ce jugement est assimilé, de plein droit – ce sont les mots clés –, à un jugement ayant, en droit français, les mêmes effets qu’un jugement d’adoption plénière. Concrètement, cela signifie que le procureur de la République, en l’espèce celui de Nantes, devra transcrire ledit jugement dans l’état civil français comme s’il s’agissait d’un jugement d’adoption.

    L’interdiction de la GPA dans notre pays ne lui sera absolument pas opposable. À partir de cet état de fait, quelles sont les raisons pour lesquelles je m’oppose à l’amendement qui a été adopté en première lecture ? Elles sont au nombre de trois.

    Première raison, les dispositions qui ont été adoptées ne résolvent qu’une partie des difficultés posées par les situations des enfants nés d’une GPA. C’est donc, d’une certaine manière, un système injuste qui est proposé…puisqu’il laisse de côté les enfants dont la filiation n’a pas été établie par un jugement, soit parce que l’État n’a rien prévu – cela peut arriver lorsque la GPA est simplement tolérée –, soit parce que l’État acceptant la GPA a prévu un autre système d’attribution de la filiation que le jugement. En toute hypothèse, le dispositif présenté n’est pas complet.

    Nous avons signé des engagements internationaux en matière d’adoption dont le principal objectif – qui est également un objectif de valeur constitutionnelle – est la protection des enfants. Ces conventions internationales, dont la France est partie, garantissent l’effectivité des contrôles et des vérifications qui sont opérés par les autorités centrales du pays de l’adoptant, donc de l’adopté.

    Ce qui fonde la nécessité d’un tel contrôle, celui du juge français en l’occurrence dans la procédure d’adoption, c’est l’intérêt de l’enfant. La prise en compte de celui-ci permet au juge de contrôler tant la rupture du lien entre l’enfant et la mère biologique que l’établissement du lien avec la famille qui veut l’accueillir. Or l’amendement de Jean-Louis Touraine interdit tout contrôle par le juge français autre qu’un contrôle formel sur le jugement étranger. Compte tenu de la rédaction proposée, on peut tout imaginer, par exemple des jugements de complaisance rendus dans certains pays qui seraient ipso facto intégrés directement dans le droit français. Je ne peux pas l’accepter.

    Enfin, dernière raison pour laquelle je m’y oppose, ces dispositions entrent en contradiction avec nos principes éthiques et juridiques qui interdisent la GPA. En effet, elles autorisent la reconnaissance de plein droit d’une filiation d’un enfant né d’une GPA dès lors que celle-ci aurait fait l’objet d’un encadrement juridique garanti par un jugement, encadrement dès lors supposé acceptable par l’auteur de l’amendement. On voit bien là le glissement qui pourrait s’opérer et qui nous mettrait en contradiction avec nos principes éthiques constamment réaffirmés dans notre droit de la filiation et de la bioéthique.

    On le voit bien, le fait de distinguer, dans la loi, une GPA qui serait considérée comme acceptable, parce que découlant d’un jugement, et une autre qui ne le serait pas, faute de jugement, fait peser des risques juridiques et ouvre une brèche dans la prohibition absolue de la GPA que nous avons posée.

    Pour toutes ces raisons, je vous demande de voter l’amendement de suppression déposé par le Gouvernement.

    Jean-Louis Touraine

    De quoi s’agit-il ? Ces enfants voient leur filiation reconnue dans le pays où ils naissent, ce qui établit des liens nécessaires et protecteurs avec leurs parents. Or, lorsque les enfants arrivent en France, leur mère n’est plus reconnue, celle-ci devant abandonner son statut et, éventuellement, entreprendre une procédure d’adoption

    Thibault Bazin.

    Je voterai cet amendement, qui tend à supprimer celui qu’ont défendu les députés de la majorité et qui visait à instaurer la transcription automatique de la filiation des enfants nés d’une GPA à l’étranger.

    Devons-nous faciliter les choses à ces parents, alors qu’ils ont, de leur plein gré, recouru à une pratique interdite en France ? Nous parlons ici de la marchandisation du corps de la femme.

    Ne soyons pas hypocrites, cet amendement du Gouvernement – j’espère qu’il sera adopté – n’est pas suffisant pour écarter définitivement la légalisation de la GPA. Nous sommes profondément préoccupés, car nous voyons ce à quoi M. Touraine, le rapporteur de la PMA sans père, veut nous amener : la facilitation de la location du ventre d’une femme pendant neuf mois, pour le moment à l’étranger, afin de répondre au fameux « projet parental », dont la toute-puissance peut justifier l’utilisation du corps d’autrui.

    S’agissant des enfants déjà nés d’une GPA, il faut bien sûr les accueillir, et un examen au cas par cas par la justice est possible, dans l’intérêt de l’enfant.

    Cela étant dit, évoquons les enfants qui ne sont pas encore nés. Quel monde souhaitons-nous pour demain ? Soyons clairs avec ceux qui réfléchissent actuellement à louer le corps d’une femme ! Voulons-nous les en dissuader ? Quelle effectivité et quelle portée donnons-nous à l’interdiction de la GPA ? Rien ne figure dans ce projet de loi pour mieux lutter contre cette pratique. Ce « en même temps » n’est pas éthique. Le message que vous adressez est le suivant : « Allez à l’étranger, nous faciliterons vos démarches à votre retour ! »

    Je déplore ce double discours : vous proclamez l’interdiction de la GPA et, en même temps, vous œuvrez pour faciliter les démarches post-GPA. Vous ne dites rien, ne prévoyez rien pour éviter la GPA à l’avenir. Or tel est le combat que nous devons mener. (Applaudissements sur les bancs du groupe LR.)

    Xavier Breton.

    Quelle est votre action au niveau international ? Le Président de la République avait affirmé que la France serait chef de file dans la marche vers une abolition universelle de la GPA. Qu’a fait le Gouvernement, concrètement ?

    Mme Emmanuelle Ménard.

    Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » C’est la question rhétorique que Pierre Bergé a posée dans un entretien accordé au Figaro en décembre 2012 ; une formule volontairement provocante, mais qui laisse présager la logique irréversible à l’œuvre dans l’ouverture d’un marché international de la gestation pour autrui.

    Le problème majeur de la gestation pour autrui est qu’elle aboutit à la création d’un marché de l’enfant. En témoignent évidemment ces catalogues permettant de choisir les particularités physiques de la mère qui portera l’enfant, comme ces usines à bébé qui se sont, par hasard, rappelées à notre bon souvenir au moment même où vous votiez la légalisation des conséquences de la GPA.

    Depuis le début de la discussion sur ce texte, vous avez juré vos grands dieux que la GPA est et resterait interdite en France ; qu’il n’en était nulle part question dans ce texte. Vous avez dénoncé nos fantasmes, notre mauvaise foi même.

    Et puis voilà : l’amendement no 1591 de M. Touraine a été présenté et voté ; la GPA a fait son entrée dans le projet de loi.

    La marchandisation du corps de la femme et celle de l’enfant s’invitent dans le débat. Pourquoi s’en étonner ? La GPA ne fait que développer la logique de la PMA. Sous prétexte d’égalité et de droit à avoir des enfants, on assiste au renversement de la logique de l’accueil de l’enfant dans une famille. L’enfant n’est plus reçu, il est produit.
    Madame la ministre, lorsque sera revendiquée devant la Cour européenne des droits de l’homme la légalisation d’une GPA en France sur le fondement du seul principe d’égalité, nous n’aurons même plus besoin de voter un texte de loi. La GPA entrera en France par le biais des tribunaux, tout simplement parce que son principe même est contenu dans les bases de votre projet de loi.

    Alors, je voterai bien évidemment l’amendement du Gouvernement, mais je crains malheureusement qu’il ne soit trop tard. Votre texte n’a décidément plus rien d’une loi de bioéthique.

    Philippe Gosselin

    M. Touraine, cohérent avec ses positions très libertaires, parle de « disparités régionales ». S’agit-il d’une façon pudique de désigner une sorte de forum shoppingou de dumping éthique ? En bon français, cela s’appelle une distorsion de concurrence ! Osons utiliser les termes du marché, lequel se frotte d’ores et déjà les mains.

    Tels seront en effet les arguments qui seront utilisés pour légaliser une GPA que l’on qualifiera, bien entendu, d’« éthique ».  L’amendement no 1591 restera comme le cheval de Troie de la GPA dans notre pays. Nos digues sont de sable, elles se fissurent déjà ; ce colmatage ne tiendra pas.

    L’amendement supprimant l’article 4bis qui avait été introduit à la faveur de l’amendement n°1591 a été adopté et donc, par voie de conséquence, l’amendement 1591 supprimé.

    https://www.lesalonbeige.fr/projet-de-loi-relatif-a-la-bioethique-quand-la-gpa-sinvite-par-la-fenetre/

  • Stéphane Ravier (RN) : « Le peuple historique de Marseille est remplacé parce qu’il y a un taux de natalité très important dans les quartiers nord et une immigration qui continue à déferler sur la ville »

    « Le peuple historique de Marseille s’en va et il est remplacé parce qu’il y a un taux de natalité très important dans les quartiers nord et une immigration qui continue à déferler sur la ville », déclare Stéphane Ravier (RN) évoquant même une hémorragie. Selon lui, les enfants nés dans les quartiers nord de « Français mais par le droit du sol, qu’il faudra réformer le moment venu« .

    La réalité différente des statistiques

    « Les statistiques du ministère de l’Intérieur sont une chose, la réalité de l’insécurité en est une autre. Si les règlements de comptes sont moins nombreux, le trafic de drogue est lui en train de miner la quasi totalité de la ville », selon Stéphane Ravier. La ville est « en péril parce que les moyens ne sont pas donnés« . Le plan de géolocalisation des points de deal est inutile parce qu’ils sont connus des policiers et des habitants. Ce qui manque ce sont « des policiers sur le terrain, des magistrats qui condamnent, des centres pénitentiaires qui incarcèrent et une police de l’air et des frontières qui expulsent« .

    Stéphane Ravier propose notamment de contrôler « ces fameux kebab » et « épiceries de nuit » qui servent à blanchir l’argent de la drogue et d’expulser des logements sociaux les parents de mineurs impliqués dans le trafic de drogue : « Il s’agit de responsabiliser pas de stigmatiser », affirme-t-il.

    FDS

    https://www.tvlibertes.com/actus/stephane-ravier-rn-le-peuple-historique-de-marseille-est-remplace-parce-quil-y-a-un-taux-de-natalite-tres-important-dans-les-quartiers-nord-et-une-immigration-qui-continue-a-deferl