Marion Maréchal a lancé un message clair à Greta Thunberg: le monopole du progressisme sur l’écologie, c’est terminé. Mais la construction d’un « conservatisme vert » peine à émerger, analyse l’essayiste Grégory Roose.
L’immigration et l’écologie sont les deux défis majeurs que le monde occidental devra relever au cours du XXIe siècle. Lors de la National Conservatism Conference, les 3 et 4 février à Rome, Marion Maréchal a-t-elle amorcé l’idée d’un nouveau «Club de Rome» en annonçant son engagement pour une écologie conservatrice, amorcé lors de la Convention de la droite ?
Dans un discours où elle s’adresse au pantin verdâtre Greta Thunberg, Marion Maréchal donne clairement le ton : le monopole de l’idéologie progressiste sur l’écologie est terminé. Mais si l’écologie est un combat «naturel» des conservateurs, la construction d’un « conservatisme vert » peine à émerger.