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  • Près de 80% des Français sont inquiets concernant la laïcité, révèle un sondage

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    Le nombre de Français inquiets pour la laïcité en France a augmenté de 20% depuis 2005, huit personnes sur dix estimant qu’elle est aujourd’hui menacée, selon un sondage Ifop.

    Huit Français sur dix jugent la laïcité aujourd’hui menacée en France, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, lequel montre une inquiétude partagée quelle que soit l’appartenance politique.

    D’après cette étude, 78% des personnes interrogées contre 22% pensent que la laïcité est menacée («tout à fait» pour 35%, «plutôt» pour 43%).

    La proportion est semblable à celle enregistrée en novembre 2015. En revanche, à la même question posée en 2005, seuls six Français sur dix (58%) jugeaient la laïcité menacée.

    L’inquiétude sur ce sujet est majoritaire quelle que soit la préférence partisane. Les sondés se déclarant proches du RN sont les plus inquiets (91%), devant les sympathisants de LR (85%), de LREM (79%), de LFI (68%) et du PS (64%).

    Les sondés sont également 80% (contre 20% d’un avis contraire) à penser que «la question de la laïcité se pose aujourd’hui différemment en France s’agissant de la religion musulmane». Ils sont encore 61% à penser que «l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française».

    À noter que ces deux questions ne sont pas posées dans les sondages concernant les autres religions.

    Interrogés sur les forces politiques les plus à même de lutter contre l’islamisme en France, les sondés citent en premier lieu le RN (37%), puis le gouvernement et la majorité LREM (20%), LR (15%), LFI (13%), EELV (9%) et enfin le PS (6%).

    Les Français interrogés sont très majoritairement favorables à l’interdiction des prières de rue (82%) et à l’interdiction du port de signes religieux (croix, voile, kippa, etc.) pour les usagers des services publics (75%), les accompagnants de sorties scolaires (73%) et les salariés du secteur privé (72%).

    Source: Sputnik

    Photo couverture: CC BY 2.0 / amrufm / Layar Tanchap Merdeka 68

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/27/pres-de-80-des-francais-sont-inquiets-concernant-la-laicite-revele-un-sondage/

  • Qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte

    Qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte

    Dans Valeurs Actuelles, l’abbé Danziec constate que la liberté d’expression n’est décidément pas une valeur de gauche…

    « Nous sommes gens à nous parler ». C’est par ces mots que Talleyrand invite à souper Fouché dans la pièce de théâtre éponyme de Jean-Claude Brisville. Le dialogue est brillant, le décor sublime et le duo – avouons-le – délicieux. A priori pourtant, rien ne laissait supposer que l’évêque défroqué et le duc d’Empire parvenu étaient faits pour converser. Ni l’ascendance, ni les trajectoires, ni les opinions politiques. Entre un Talleyrand, fin diplomate de haute noblesse et un Fouché, fils de négrier, modeste professeur de sciences devenu ministre de la Police, comment donc ces deux hommes ont-ils pu se trouver ? Sans doute parce qu’au-delà des intérêts personnels, l’un comme l’autre savait qu’une discussion autour d’un repas permettrait de faire avancer les destinées du pays, laissé exsangue après la défaite de Waterloo.

    De discussion, la philosophe Sylviane Agacinski, elle, en a été tout récemment privée par un ensemble composite de syndicat et d’associations aux noms évocateurs : “Solidaires étudiant·e·s Bordeaux”, “GRRR”, “Riposte trans”, “Mauvais Genre·s” ou encore “WakeUp !”. Alors que l’université Bordeaux-Montaigne proposait en effet à l’intellectuelle de rencontrer ses étudiants sur le thème « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique », la direction a estimé que, « face à des menaces violentes », elle ne pouvait « assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat vif mais respectueux ». Comble de l’ironie en terre bordelaise, quand on sait que l’humaniste Montaigne affirmait sans détour : « Quand on me contrarie, on éveille mon attention, non pas ma colère ; je m’avance vers celui qui me contredit, qui m’instruit. » Ainsi, à l’heure de l’évangile du vivre-ensemble et de l’apologie de l’ouverture à toutes les différences, la conjointe de Lionel Jospin, connue pour ses réserves sur la PMA pour toutes et son opposition à la GPA, n’a pas pu s’exprimer en raison de la pression d’une minorité active. Sylviane Agacinski à Bordeaux, Zemmour menacé par les élus du personnel du groupe Canal +, le Medef qui renonce à inviter Marion Maréchal à son université d’été, il semble que la bien-pensance, et la gauche de façon habituelle, se soient spécialisées dans le refus du dialogue. A l’inverse, tant au Cirque d’hiver en avril dernier avec Valeurs Actuelles ou à la Palmeraie lors de la Convention organisée par L’Incorrect, la droite n’hésite pas à convier contradicteurs et adversaires, tels Jacques Attali, Bruno Le Maire ou Raphaël Enthoven.

    Construire en se parlant. C’est ainsi, nous le savons, que naissent les civilisations. On édifie une cathédrale comme on édifie son prochain. Des pierres ciselées font corps avec des voûtes élancées jusqu’à dessiner avec les vitraux un spectacle fabuleux. Les discussions quant à elles, si elles savent s’articuler en des échanges plaisants, animés par la bienveillance, enrichis par l’expérience, habités par le bon sens, sont en mesure de participer puissamment à la construction d’un esprit critique. A ne pas confondre avec « l’esprit de critique ». Le premier est signe de vitalité intellectuelle, il atteste d’une volonté de confronter son savoir, ses connaissances, ses principes avec ceux qui seraient différents. Il permet d’approfondir son raisonnement, d’équilibrer son propos ou d’étoffer ses arguments. Il remet en question sans tout remettre en cause. Il offre le goût de la nuance. A l’opposé, « l’esprit de critique » témoigne d’un déficit intellectuel. On jette l’anathème, on pousse des cris d’orfraies, on voue aux gémonies pour mieux s’affranchir de débattre.

    L’Histoire nous le montre, et les éducateurs lucides le savent bien : qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte. La question du mariage pour tous, qui pouvait être l’occasion d’un grand débat sur le sujet de la famille, ne fut pas tant le théâtre d’une confrontation virile que celui d’une obstination législative radicale. Par la suite, la confiscation du débat électoral lors de la dernière campagne présidentielle de 2017 ne fit qu’alimenter la frustration d’un grand nombre. Et c’est fort justement que certains ont vu derrière la geste des Gilets Jaunes et la chaleur humaine qui s’est manifestée sur les ronds-points, une réponse inattendue à la grande solitude qu’expriment nos sociétés occidentales, laissées-pour-compte de la mondialisation et abandonnées aux périphéries. Beaucoup ont été non seulement privés d’écoute et de dialogues, mais aussi et surtout dépossédés des repères qui en sont les fruits.

    Tandis que le diable dénigre, caricature, médit, catégorise, enferme et calomnie, à l’inverse poser des questions, confronter ses idées demeure un signe de haute charité : et par la sollicitude qui s’y manifeste, et par l’élévation spirituelle qu’elle peut générer. A de fréquentes reprises, le procédé est utilisé par le Christ lui-même dans les évangiles : des apôtres dans la région de Césarée de Philippe jusqu’à Pilate sur les marches du prétoire en passant par les grands prêtres la nuit où Il fut livré, le Fils de Dieu interroge, consulte, oriente la réflexion de ses interlocuteurs par des questions et les accompagne avec bonté afin qu’ils jugent droitement.

    Saisir l’importance du dialogue comme moyen pour gagner en sérieux, voilà l’une des conditions pour un retour au réel. C’est rendre hommage à la raison humaine que de défendre ses convictions tout en étant ouvert au débat. C’est participer à son élévation en apportant la contradiction. Vivre en chrétien, c’est d’ailleurs accepter d’en devenir un signe.

    https://www.lesalonbeige.fr/qui-seme-labsence-de-dialogue-recolte-les-tenebres-de-la-revolte/

  • 3000 migrants arrivent chaque année à Montpellier, selon le maire de la ville

    Lengadoc Info – On sait désormais combien de migrants arrivent chaque année à Montpellier et c’est Philippe Saurel lui même qui l’a révélé il y a quelques jours à l’occasion du festival de cinéma méditerranéen Cinemed.

    3 000 migrants par an à Montpellier

    La 41e édition du Cinemed, qui a débuté le 18 octobre dernier et qui se terminait samedi 26 octobre aura au moins permis de connaître le nombre de migrants que la ville de Montpellier accueille chaque année.

    En effet, à l’occasion de ce festival, présidé cette année par le maire pro-migrants de Palerme, Leoluca Orlando (centre-gauche), le maire de Montpellier Philippe Saurel a été interrogé dimanche dernier par le journal Midi Libre sur la question de l’accueil des migrants dans sa ville. Celui-ci a alors reconnu que Montpellier recevait « environ 3 000 migrants par an ».

    Submersion migratoire en cours à Montpellier ?

    Le chiffre avancé par Philippe Saurel est particulièrement important si on le rapporte à l’évolution démographique de Montpellier. Selon l’INSEE, la population de la métropole de Montpellier (une trentaine de communes) a augmenté de 7 500 habitants par an entre 2011 et 2016.

    Selon les chiffres du dernier recensement, la ville de Montpellier comptait en 2015 une population immigrée (personne née à l’étranger, dont la nationalité d’origine est étrangère, et qui vit en France. Parmi les immigrés sont donc comptabilisés les étrangers et les personnes ayant acquis la nationalité française au cours de leur vie. Source INSEE) de 44 803 habitants soit 16,1 % de la population de la ville contre 9,2 % au niveau national.

    Article paru en premier sur Lengadoc-info

    https://www.tvlibertes.com/actus/3000-migrants-arrivent-chaque-annee-a-montpellier-selon-le-maire-de-la-ville

  • ANNE BRASSIÉ : LA PROPAGANDE IDÉOLOGIQUE DANS LE MONDE DE LA CULTURE.

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    Discours d’Anne Brassié, écrivain, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le samedi 12 octobre 2019 à Rungis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Nouvelle garde à vue pour le militant Cédric Herrou, interpellé à la frontière en compagnie de deux clandestins

    Selon une source policière au Figaro, l’agriculteur et militant pro-migrants Cédric Herrou a été interpellé ce matin à 9h30 à la frontière italienne par des CRS en compagnie de deux personnes présentées comme étant en situation irrégulière au péage de La Turbie (Alpes-Maritimes). Les trois hommes ont été remis à la Police aux frontières (PAF) des Alpes-Maritimes. Cédric Herrou aurait été arrêté pour le motif d’«aide à l’entrée et à la circulation de personnes en situation irrégulière». Les deux personnes qui l’accompagnaient feraient partie des compagnons d’Emmaüs Roya, la communauté paysanne créée par Cédric Herrou cet été.

    Cet agriculteur et militant anarchiste désormais célèbre avait fait abolir le “délit de solidarité” avant d’être relaxé d’un procès pour aide à l’immigration illégale.

    Sur Twitter, plusieurs élus de gauche, LFI et PCF ont dénoncé cette arrestation et demandé sa libération.
  • Et la démocratie, Monsieur le Président, c’est l’affaire de qui ?

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    La démocratie idéale revient à placer son sort entre les mains d’un pouvoir politique qui vous le rendra au centuple. C’est un pacte social que l’État doit respecter, faute de quoi une société tombe dans un désordre impossible à maîtriser.

    On est loin de cette confiance.

    La multitude des  – pompiers, policiers, magistrats, militantes de la cause des femmes, infirmières, agriculteurs, commerçants et autres – n’est que l’expression d’une France qui, laissée à elle-même, se plaint d’avoir été abandonnée mais semble en avoir pris acte et use de ces révoltes à répétition pour forcer les portes d’un pouvoir impuissant.

    Ces frondes qui reviennent presque quotidiennement battre les rivages de notre République révèlent le désarroi, voire l’indignation de citoyens qui ont perdu foi en la parole de l’État. Et qui en ont assez des antiennes du genre : c’était pire avant, on ne peut pas tout faire, il n’y a plus d’argent, il faut être patient…

    Si ce mouvement n’est pas arrêté par un pouvoir enfin remis face à ses responsabilités, on ira vers un désastre dont le terrorisme sanglant n’aura qu’à recueillir les débris.

    Morosité crépusculaire, pessimisme exagéré ? Je ne crois pas. À voir l’État si inefficace dans l’accomplissement de ses missions essentielles, à la fois sociales et régaliennes, on ne peut qu’éprouver de l’angoisse. Ce sentiment qu’on nous lâche, que nous sommes condamnés à tout faire nous-mêmes, est profondément déprimant. La crise trop longue des gilets jaunes a été la manifestation paroxystique et anticipée de la conscience de ce délaissement.

    Et à côté de cette dérive dont chacun peut constater les effets, il y a une France officielle qui, comme le village Potemkine, fait semblant d’occuper tout le terrain. Malgré sa bonne volonté, au mieux elle colmate les brèches, au pire elle les aggrave.

    Le constat résigné du président de la République – « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Dans les services publics, à l’école, c’est mon affaire, […], ce qui se passe dans l’espace public, ce n’est pas l’affaire de l’État ou du président de la République » – révèle sans fard que le pouvoir nous charge de l’essentiel puisque lui-même ne s’en estime plus digne. Je ne suis pas persuadé que cette indifférence qui cherche à se faire prendre pour de la sagesse ne soit pas, d’une certaine manière, à relier au scandale du .

    Le terrorisme intellectuel n’est évidemment pas de même intensité que celui, mortifère, de l’islamisme mais il fait couler dans les veines de notre société un poison délétère.

    Le scandale tient, par exemple, à l’impossibilité pour Sylviane Agacinski – remarquable philosophe invitée à l’université de Bordeaux Montaigne – de pouvoir faire sa conférence sur la PMA et la GPA à cause de menaces émanant d’un syndicat d’étudiants et d’associations sur la même ligne. Il aurait été intolérable que cette personnalité, dont la mesure, la finesse et l’intelligence sont éclatantes, vienne traiter de ces thèmes et dialoguer alors qu’elle est « une homophobe notoire » (sic !). Sylviane Agacinski qui offre, dans un univers où la pensée dominante est contraire à la sienne, une bienfaisante dissidence est ainsi empêchée, à cause de la lâcheté aussi des décisionnaires universitaires, de parler librement. Ce sont ces petits maîtres minoritaires qui imposent leur misérable police, leur odieuse dictature.

    Et on cède. Et on lâche !

    Je comprends que cette philosophe soit révulsée par ce « terrorisme intellectuel » que, pour la première fois, elle subit et qui, justement, l’effraie.

    Et pendant ce temps, le CSA avertit à tour de bras, semonce les radios et les télés, et on s’inquiète paraît-il de la présence médiatique de l’extrême droite ! C’est grotesque.

    Un danger imaginaire cache un étouffement trop réel. Mais contre celui-ci, non seulement on ne veut rien faire, mais on n’est pas loin de lui octroyer par principe une honorabilité.

    Triste République qui, d’abandons en scandales, perd la tête et nous indigne quand elle ne nous apitoie pas.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/et-la-democratie-monsieur-le-president-cest-laffaire-de-qui/

  • Voir en l’avortement un choix, c’est faire abstraction d’une réalité charnelle que l’on ne veut pas voir

    Voir en l’avortement un choix, c’est faire abstraction d’une réalité charnelle que l’on ne veut pas voir

    Alors que 6 propositions de loi élargissant les possibilités d’avorter et d’euthanasier ont été déposées en Belgique, plusieurs femmes (Isaure De Clerck, Marie Dekkers, Clothilde Desaint, Wivine Muret, Dominique Richter, Sonia Samaan, Agathe Thiercelin, Marie Van Houtte, Brigitte Van Wymeersch, et Isaure Villiers) signent et publient une tribune contre l’avortement :

    Ce mercredi débutaient à la Chambre des débats pour étendre le droit à l’avortement. L’un des textes qui seront examinés propose d’augmenter le délai légal d’une interruption volontaire de grossesse en le faisant passer de 12 à 18 semaines. Cette proposition nous interroge. En effet, existera-t-il jamais un cadre législatif qui sera jugé suffisant par les uns et les autres pour traiter de la question délicate de l’avortement ? À nous, femmes jeunes et moins jeunes, il nous semble que cette course effrénée pour supprimer une à une toutes les balises passe à côté du véritable enjeu.

    Lorsque l’on parle d’avortement, on ne parle pas de chiffres ou d’individus abstraits. Il est question de vies humaines, de leur infinie complexité ; il est question de notre condition charnelle d’êtres humains. Il s’agit de femmes qui ressentent dans leur chair une nouvelle vie qui se crée. La rhétorique désincarnée prononcée par les uns et les autres élude complètement cette réalité concrète, vécue dans notre corporéité intime. En se contentant de revendiquer des droits formels et symboliques, on éclipse de ce fait les souffrances des femmes qui avortent. Gravées dans le marbre des lois et non vécues comme telles dans nos corps, ces libertés théoriques appartiennent au registre de l’idéologie, déconnectées qu’elles sont de notre vécu.

    Aucune loi n’éludera le drame

    Voir en l’avortement un choix, supposer dans l’IVG une liberté, c’est faire abstraction de cette réalité charnelle que l’on ne veut pas voir ; c’est gommer les souffrances de toutes celles – et elles sont nombreuses, trop nombreuses – qui ont vécu l’avortement comme un drame, personnel et intime, comme un échec dont elles ne se sont jamais remises parce qu’il les a affectées dans leur chair et dans leur être-au-monde.

    Une autre femme l’a dit en d’autres temps, et nous le redisons encore : “L’avortement est toujours un drame, et restera toujours un drame(Discours de Simone Veil à l’Assemblée nationale, 26 novembre 1974), quel que soit le nombre de lois qui passeront, légalisation ou dépénalisation, délai de réflexion d’une semaine ou de 48 h, à 12 semaines ou à 18. Et c’est un drame parce qu’il est question de notre corps et de ce qui s’y joue, de la fécondité qu’il abrite, de la vie qu’il porte et à laquelle l’avortement mettra toujours un terme.

    Que l’être humain soit capable de surmonter les drames, c’est une évidence. Mais il portera en lui, pour le restant de ses jours, chaque drame qu’il a vécu, chaque tragédie qu’il a traversée, comme une cicatrice que les lois et les beaux discours sur la liberté des femmes n’effaceront jamais. Ces blessures dans notre être intime peuvent être prévenues et, quand elles sont là, soignées ; cela demande d’abord et avant tout un regard vrai posé sur elles, et une aide à la reconstruction de soi. Considérer l’avortement comme un “acte de santé publique” comme le fait Sylvie Lausberg, c’est nier la blessure qu’il représente, nier la souffrance des femmes qui le vivent, nier la vulnérabilité de la personne humaine.

    Où est-elle, la liberté ?

    En tant que femmes, nous hébergeons la vie en nous et nous la donnons au monde, et c’est une des choses les plus belles qu’il peut nous être donné de vivre. C’est précisément la raison pour laquelle nous ne pouvons tolérer que la question de l’avortement soit réduite à une revendication de nouveaux “droits”. Il ne suffit pas de marteler le mot “liberté” pour le rendre réel. La liberté ne se réduit pas à un choix, elle est toujours plus qu’un consentement : devoir choisir entre Charybde et Scylla n’est jamais un choix libre, mais bien plutôt la fin de toute liberté.

    Où est-elle, la liberté, lorsque nous ressentons en notre sein la douleur insoutenable, physique et morale, d’avoir perdu la vie qui en nous naissait ? De quel droit parlons-nous lorsqu’une femme avorte parce qu’elle n’a plus d’autre choix, parce qu’elle n’a plus les moyens ni la force d’élever seule un enfant dont le père, l’entourage ou la société ne veulent pas ? Une femme à bout de force qui ne se sent pas le courage d’assumer l’éducation d’un enfant n’est pas libre. Elle ne dispose pas d’un droit d’avorter, quoi qu’on en dise : elle n’a que sa détresse, et la vie qu’elle abrite en elle qui ne verra jamais le jour parce que ce monde n’est pas celui dont elle rêvait pour son enfant.

    Que l’on travaille sur des alternatives

    On ne peut légiférer sur un tel sujet qu’avec la plus extrême prudence.

    Que nos représentants s’interrogent d’abord sur la situation de ces femmes en détresse – car oui, elles sont en détresse même si l’on cherche à bannir ce mot du langage. Que nos politiques s’interrogent sur les raisons pour lesquelles elles ne peuvent garder cet enfant, sur la misère qui est la leur : misère sociale, misère économique, misère morale. Nous attendons de nos représentants qu’ils se préoccupent de cette misère avant toute chose, qu’ils prennent en compte la vulnérabilité des femmes et des hommes de ce pays. Quand nos politiques examineront-ils de véritables aides et alternatives pour les femmes qui ne souhaitent pas avorter mais qui y sont contraintes pour des raisons économiques, sociales ou culturelles ? Qu’ils s’interrogent, enfin, quant à leurs renoncements vis-à-vis des fragilisés de notre société.

    Proposer d’élargir le délai d’avortement de 12 à 18 semaines, c’est ouvrir un faux débat. Nous souhaitons plutôt des partis qu’ils mènent en leur sein une vraie réflexion, et qu’ils cherchent à éviter d’autres drames aux femmes qui les vivent. Les moyens de contraception n’ont jamais été aussi nombreux et accessibles : alors pourquoi le nombre d’avortements n’a-t-il jamais baissé ? Voilà une vraie question.

    On ne parle pas ici de quelques euros de plus ou de moins dans le portefeuille de la ménagère : on parle du corps humain et de la fécondité qu’il abrite. On parle d’une vie qui s’interrompt dans le sein des femmes : cela ne pourra jamais être simplement assimilé à “un acte de santé publique”.

    En tant que personnes humaines, enracinées dans un vécu fait de don et de fécondité, nous considérons que notre vraie liberté, la seule, c’est de pouvoir vivre dans cette condition charnelle notre intime et irréductible dignité d’êtres humains. Notre conviction intime, c’est qu’augmenter le délai légal d’avortement ne fera en rien grandir cette liberté.

    https://www.lesalonbeige.fr/voir-en-lavortement-un-choix-cest-faire-abstraction-dune-realite-charnelle-que-lon-ne-veut-pas-voir/

  • La polémique sur le voile masque la progresion de l’islamisme

    La polémique sur le voile masque la progresion de l’islamisme

    Pendant que les musulmans et autres dhimmis défendent le droit de porter le voile islamiste dans l’espace public, Zineb El Rhazoui, menacée de mort pour avoir osé défendre la laïcitédénonce la persécution musulmane en France :

    « ceux qui volent au secours de la hijabiste du Conseil régional se taisent sur ce que je vis. Un silence qui en dit long sur les dégâts de la terreur islamique sur l’inconscient collectif français ».

    Lundi soir en la basilique Saint-Epvre à Nancy, l’office a été perturbé par deux individus, dont l’un a crié : « Allah Akbar ».

    Très rapidement, une patrouille de la police municipale interpellait les deux hommes en état d’ébriété. Sur l’un d’eux était trouvé une matraque télescopique. Les deux suspects âgés de 26 et 32 ans ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pouvant relever du port d’arme et d’apologie du terrorisme.

    La petite provocation musulmane dans un conseil régional fait plus de bruit que tous les morts et blessés causés par l’islam en France, que la pression subie par ces femmes qui ne veulent pas se conformer à la charia en France, ou par ces provocations jusque dans les églises.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-polemique-sur-le-voile-masque-la-progresion-de-lislamisme/

  • Violences à Mantes-la-Jolie : appliquons la tolérance zéro !

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    Un communiqué de la Dissidence française :

    Avant-hier soir, les pompiers furent appelés pour intervenir sur un incendie de véhicule dans le quartier du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Pourtant escortés par des policiers, comme c’est devenu la norme dans un certain nombre de quartiers « sensibles », les pompiers sont alors tombés dans un guet-apens. Une centaine d’individus ont ainsi attaqué pompiers et policiers, usant de cocktails molotov, de caillassages et de tirs de mortiers. Après une heure d’affrontements, les policiers sont parvenus à rétablir un semblant d’ordre dans le quartier, mais sans réussir à interpeller un seul des assaillants.

    Ce nouvel épisode de violences contre les forces de l’ordre témoigne du climat d’ensauvagement et de sédition qui se développe dans un certain nombre de quartiers en France. C’est aussi le résultat de décennies de laxisme judiciaire et migratoire qui ont créé les conditions d’une véritable guerre civile en gestation, dont ces émeutes ne sont que les symptômes annonciateurs.

    Face à cette grave crise sécuritaire, seule la Dissidence Française propose l’instauration d’un plan d’urgence contre l’ensauvagement de la France à travers 6 mesures d’urgence à mettre en oeuvre immédiatement :

    1. Appliquer la tolérance zéro dans les banlieues, et mener une guerre totale contre la drogue, les dealers et les trafiquants ;
    2. Mettre un terme au laxisme judiciaire en rétablissant des peines planchers et supprimant l’automaticité des remises de peines ;
    3. Augmenter les moyens et les effectifs des forces de l’ordre ainsi que le nombre d’établissements pénitentiaires ;
    4. Expulser systématiquement les clandestins et les détenus étrangers ou binationaux, lutter contre le communautarisme islamiste  ;
    5. Instaurer la déchéance de nationalité pour les crimes et délits graves, notamment terroristes.
    6. Rétablir immédiatement et définitivement les contrôles aux frontières, stopper l’immigration et engager un processus de remigration.

    Pour la France et les Français d’abord ! 

    La Dissidence française cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/25/violences-a-mantes-la-jolie-appliquons-la-tolerance-zero-6185524.html