Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 827

  • Sentinelles : Début de l’examen de la révision des lois de Bioéthique

    69780720_2913237218723015_4478039572617363456_o.jpg

    Ce mardi 24 septembre de 20 h 23 h 30, place du Palais-Bourbon

    Les Sentinelles sont debout depuis 2013 pour l’intérêt supérieur de l’enfant. Celui-ci est menacé par une nouvelle loi scélérate.

    Scélérate par son objet : en ouvrant la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes seules, elle réifie l’enfant et crée un droit à l’obtenir incompatible avec sa dignité intrinsèque, elle ouvre encore plus la voie à l’eugénisme et à la marchandisaton du corps

    Scélérate par les méthodes employées : faire fi d’un consensus hostile clairement exprimé lors des états généraux de la bioéthique tenus en 2018 et laisser le Conseil Consultatif National d’Ethique conclure en posant des recommandations incohérentes avec toutes les objections clairement identifiées ; voir un député devenu secrétaire de la commission ad hoc’ insulter les opposants lors de la mission parlementaire d’information et prétendre aspirer à un débat apaisé et serein ; invoquer la démocratie et imposer une lecture chronométrée ; ne jamais répondre aux questions et aux objections formulées. Est-il nécessaire de poursuivre la litanie ?

    Les Sentinelles ne peuvent s’y résoudre. Elles ont décidé de s’associer au collectif #MarchonsEnfants qui s’est constitué pour s’opposer à cette nouvelle dérive législative. Elles s’associent en outre aux divers collectifs « Appel des pères » et « Sentinelles des Pères » qui œuvrent et se rassemblent aussi dans quelques villes de provinces.

    Toutes les Sentinelles peuvent veiller où bon leur semble (mais face à un lieu de pouvoir) et quand elles le peuvent.

    Elle pourront veiller le mardi 24 septembre, à partir de 20:00 et toujours place du Palais-Bourbon.

    Le samedi 5 octobre, veille de la grande journée de mobilisation, les sentinelles se retrouveront Place Vendôme à partir de 20 h 00.
    Les amis de province qui rejoignent la capitale un peu avant la journée de grande mobilisation #MarchonsEnfants facebook seront bien sûr les bienvenus pour veiller sur le pavé parisien.

    Le mode opératoire reste inchangé : se tenir debout et silencieux, respecter un espacement suffisant entre chaque Sentinelle afin de ne pas constituer une manifestation, ne porter aucun signe distinctif, n’afficher ou ne crier aucun slogan, ne pas troubler l’ordre public, répondre avec bienveillance aux questions des passants.

    Vous êtes les bienvenus.

    Des Sentinelles de Paris

    2019 13 JNI 2.jpg

  • Après la CSG, le gouvernement voudrait continuer de dépouiller les seniors !

    man-3723548_960_720-845x475.jpg

    Un senior sur deux a subi l’augmentation de 1,9 % de la CSG (perte moyenne annuelle : 400 €), ne recevant en échange qu’un simple merci de la part d’Emmanuel Macron. Malgré ce mépris, selon les sondages qui valent ce qu’ils valent, nos aînés continuent de plébisciter le chef de l’État et lui permettront sans doute de triompher à nouveau de Marine Le Pen en 2022.

    Or, en l’espace de cinq jours, on vient d’apprendre que le pouvoir médite trois nouveaux mauvais coups envers les seniors. D’abord, on va supprimer l’exonération des charges pour les femmes de ménage, les jardiniers et les services à la personne employés par des personnes âgées de plus de 70 ans et non dépendantes. Le prétexte donné par l’inénarrable porte-parole du gouvernement Mme Ndiaye est risible : employer un jardinier serait abusif. Outre que cette remarque est contestable (faire entretenir son jardin à moindres frais alors qu’on est trop âgé pour le faire soi-même permet de maintenir les seniors chez eux le plus longtemps possible), il suffisait de retirer le jardinage de la liste des métiers dont les charges sont supprimées ! En fait, Mme Ndiaye a pris sciemment cet exemple pour faire passer la pilule auprès des 80 % de Français qui ne vivent pas en pavillon individuel et ne seront pas concernés.

    Quoi qu’il en soit, le coup porté par le pouvoir est terrible pour les finances de nos seniors. Nos aînés qui ne sont pas assez malades pour être assistés tous les jours, mais plus assez valides pour se passer d’aide, devront débourser au minimum trois euros de plus par heure de ménage. En estimant au plus juste à trois heures d’aide ménagère par semaine, un couple de personnes âgées perdra 470 euros par an ! Une nouvelle saignée dont ils auront du mal à se remettre. De plus, être déclaré dépendant par une administration tatillonne est tout sauf une formalité : il faut marcher avec difficulté, voire être incapable de se laver seul pour être reconnu dépendant.

    Outre cette attaque sur les charges, deux autres mesures odieuses sont en préparation : jusque-là, la grande majorité des personnes âgées propriétaires de leur logement et placées en EHPAD étaient exonérées de l’impôt sur les plus-values immobilières pour leur ancienne résidence principale, du moment qu’ils la vendaient dans les deux années qui suivaient leur départ. Ils ne le seront plus ! Or, l’entrée en EHPAD se fait souvent en catastrophe, soit parce qu’une place se libère, soit parce que l’état de la personne âgée s’est brusquement dégradé. Dans la plupart des cas, il est impossible de vendre le logement avant l’entrée en maison de retraite parce qu’il faut du temps pour trouver un acheteur solvable ou parce qu’il faut demander l’autorisation au juge des tutelles.

    Dernier mauvais coup : quand un PEA sera dénoué en rente, celle-ci ne sera plus défiscalisée. En plus de la CSG à 17,2 % qu’on payait dans tous les cas, le contribuable sera taxé au taux de l’impôt sur le revenu, donc le plus souvent à 14 %. Le pire est que le paiement en rente d’un PEA se base sur le capital et les plus-values réalisées. On sera donc taxé sur ses propres économies. Honteux !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/apres-la-csg-le-gouvernement-continue-de-depouiller-les-seniors/

  • Violences faites aux femmes. La démagogie législative : une comédie sinistre et dangereuse

    femme.jpg

    Par Xavier Eman

    Depuis maintenant de (trop) longues années, la mode est à l’inflation législative. Au fil du temps, des aléas de l’actualité et des soubresauts médiatiques, les nouveaux textes de lois circonstanciels et catégoriels s’accumulent, s’entassent les uns sur les autres, constituant peu à peu un gigantesque maquis juridique, aussi inextricable qu’étouffant.

    En effet, désormais, chaque groupe d’individus, chaque ensemble d’intérêts, chaque minorité, chaque église, chaque boutique, chaque lobby veut – et exige ! – sa propre petite loi personnelle de protection. Ainsi des homos, des Noirs, des juifs, des musulmans, des handicapés, des nains, des trans, des immigrés, des asexués, des myopes… Une soif de « législation » communautariste et infra-identitaires que les gouvernements successifs s’empressent d’épancher, soucieux de ne contrarier aucune composante, ni même micro-composante, de leur précieux cheptel électoral.

    Or, outre le fait que cette tendance est totalement contraire à l’esprit originel de ce qu’est la Loi – qui est un texte de portée générale visant à assurer le « Bien commun »  de l’ensemble de la population qui lui est soumise –, cette incontinence législative se révèle par-dessus le marché totalement inefficace et impuissante dans les faits.

    Ainsi, jamais il n’y a eu autant de textes répressifs en France et pourtant jamais le peuple français dans son ensemble et son incarnation qu’est le « Français moyen » n’ont été aussi peu et mal protégés dans leur vie quotidienne. Inquisition partout, sécurité nulle part.

    La soumission du législateur à l’émotion du moment, aux tumultes des faits divers et aux pressions des coteries les plus diverses ne produit au final qu’une interminable série de « lois-gadgets » parfaitement inutiles autant qu’inapplicables. On pourra penser ici à la loi visant prétendument le « harcèlement de rue » (comme si, avant elle, celui-ci était légal et autorisé…) ou le grotesque délire sarkozyste concernant « l’interdiction des regroupements dans les halls d’immeubles »…

    Aujourd’hui c’est au tour des « violences faites aux femmes » d’être le nouveau sujet choisi pour nourrir la frénésie législative.

    Il me semble pourtant qu’il est déjà interdit de tabasser ou de trucider les gens. Et ce qu’il s’agisse de son conjoint, son employé, son camarade de classe ou un quidam dans la rue. Cette loi immémoriale – et somme toute assez raisonnable –, l’État contemporain est incapable de la faire appliquer et respecter. C’est pourquoi, on voit assez mal par quel étonnant miracle il appliquerait plus efficacement des lois spécifiquement consacrées au « féminicide » et à la « violence conjugale ».

    Cet État, totalement incapable d’assurer la sécurité minimale de ses citoyens dans l’espace public, prétend aujourd’hui s’immiscer dans la sphère privée pour faire y régner – là par contre – une impitoyable « tolérance zéro »… C’est une démagogie qui serait risible si elle ne contenait des éléments supplémentaires de totalitarisme.

    L’arsenal juridique actuel est très largement suffisant pour régler l’ensemble des problèmes de violence qui touchent notre société et punir ceux qui méritent de l’être. Il pourrait même être très largement dégraissé. Ce qui manque, ce n’est pas un énième texte à vocation publicitaire – qui restera d’ailleurs lettre-morte – c’est le courage et la force politique d’appliquer le droit le plus simple et le plus basique, en s’attaquant aux vrais problèmes et aux vrais coupables. Tout le reste n’est qu’agitation médiatique et gesticulation dérisoire…

    Source : site Breizh info

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/24/violences-faites-aux-femmes-la-demagogie-legislative-une-com-6178005.html

  • Marine Le Pen : l’Etat va mentir à l’enfant

    La présidente du Rassemblement National était interrogée ce matin sur RTL à propos du projet de loi de bioéthique :

    Le sujet arrive cet après-midi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Les Sentinelles se rassembleront ce soir.

    https://www.lesalonbeige.fr/marine-le-pen-letat-va-mentir-a-lenfant/

     

  • Macron et l’immigration : une réappropriation du discours sécuritaire de droite afin de renforcer la politique migratoire

    gilets-jaunes-9253-p1-macron.jpg

     (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Lundi dernier, Emmanuel Macron a déclaré : « Les bourgeois n’ont pas de problème avec l’immigration. Ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec ». Jean-Marie Le Pen a qualifié de « grâce » ces propos du président de LREM. Les propos de Macron sont en apparence critiques envers l’immigration. Il est vrai que le phénomène migratoire commence à se voir, même pour les plus aveugles des Français. Mais Macron est-il vraiment contre l’immigration ?

    Quels sont ses véritables objectifs ?

    Dans son habitude de l’ « en-même-temps », vendredi dernier, Macron a été capable de pointer du doigt des conséquences négatives de l’immigration, tout en allant signer en Italie avec Giuseppe Comte un accord sur la répartition automatique des clandestins en Europe.

    En vérité, on voit bien que Macron adopte un discours sécuritaire non pas pour faire réduire l’immigration légale ou illégale, mais pour mettre en place un programme migratoire européen qui encadrera, protégera et multipliera les arrivées. De nombreux médias de réinformation ont abordé cet aspect macronien de l’immigration, comme le dernier épisode d’I-Média sur TV Libertés avec Jean-Yves Le Gallou.

    https://fr.novopress.info/215562/macron-et-limmigration-une-reappropriation-du-discours-securitaire-de-droite-afin-de-renforcer-la-politique-migratoire/

     
  • Greta Thunberg déraille à l'ONU et attaque la France en justice

    Greta Thunberg.JPGDans un long monologue, la jeune Suédoise s’en est prise violemment aux dirigeants mondiaux pour leur inaction contre le changement climatique. Avant d'annoncer une action en justice contre cinq pays.

    Elle est en colère, et elle l’a montré. Greta Thunberg était une des invitées des Nations unies ce mardi, rapporte Le Monde.
    La jeune Suédoise participait à un sommet sur l’urgence climatique et a eu droit de s'exprimer. Dès le début de sa prise de parole, elle a laissé ouvertement éclater sa colère. « Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan. […] Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses », dit-elle d’abord avec véhémence. « Les gens souffrent, les gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse et tout ce dont vous pouvez parler, c’est de l’argent et du conte de fées d’une croissance économique éternelle. Comment osez-vous ? », a-t-elle continué les larmes aux yeux devant un parterre de dirigeants.
    Quelques minutes après son intervention, Greta Thunberg a lancé une nouvelle offensive contre plusieurs pays, mais cette fois-ci sur le plan juridique, rapporte Le Figaro. Avec 16 autres jeunes, elle a déposé une plainte inédite contre cinq pays pollueurs : la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie.[...]
    En savoir plus sur valeursactuelles.com
  • De Nicolas Baverez dans Le Point : L’Allemagne, meilleure ennemie de l’Europe ?

    De Nicolas Baverez dans Le Point : L’Allemagne, meilleure ennemie de l’Europe ?

    Nicolas Baverez, éditorialiste au Point entre autres talents, dresse dans le numéro du 19 septembre 2019 un état à la fois structuré et instructif des orientations de la politique allemande.

    Rappelant que l’Allemagne s’est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale autour de la démocratie, de l’économie sociale de marché, de la garantie de sécurité américaine et de la construction européenne, N.Baverez fait ensuite la liste de ses oppositions systématiques à ses partenaires européens dans un monde qui change :

    • « Non au rééquilibrage de la politique économique de la zone euro», par refus d’une relance budgétaire. Et ses réserves accumulées grâce à ses excédents commerciaux sont investies en bons du Trésor américains et pas en Europe. Rappelons que, grosso modo, la France a un déficit annuel de sa balance commerciale de 50 milliards d’euros pendant que l’Allemagne a un excédent de 250 milliards d’euros ; cinq fois en valeur le déficit français ! Question annexe : comment dans ces conditions avoir une politique économique équilibrée entre les pays de la zone euro ?
    • « Non à l’assainissement des banques» : les banques allemandes seraient moins capitalisées que leurs concurrentes des pays de l’Ouest de l’Union européenne, représentant ainsi un risque systémique en cas de choc financier.
    • « Non à la révision des règles du grand marché et de la stratégie énergétique européenne», en refusant de changer les règles de la concurrence, avec sa stratégie nucléaire ayant abouti à un recours massif au charbon et sa volonté de protéger l’industrie automobile allemande. Sans parler d’une politique d’approvisionnement énergétique en lien (trop étroit ?) avec la Russie depuis la nomination de l’ancien chancelier allemand G.Schröder à la présidence d’un consortium germano-russe (Gazprom) en 2005, et qui est toujours à la fois à la tête d’une société d’actionnaires contrôlée par Gazprom et président du conseil d’administration de l’entreprise russe de pétrole Rosneft.
    • « Non à une politique européenne de l’immigration», avec les décisions unilatérales d’Angela Merkel (la même qui disait en octobre 2010 : « le multiculturalisme a échoué, absolument échoué. Nous nous sentons liés aux valeurs chrétiennes. Celui qui n’accepte pas cela n’a pas sa place ici ») dans un espace Schengen sans frontières et sa négociation avec la Turquie qui met les pays européens à la merci d’un chantage.
    • « Non au réinvestissement dans la défense et la sécurité» avec un budget militaire à peu près égal à celui de la France en valeur (35 à 40 milliards d’euros) et donc très inférieur en pourcentage du PIB (1,3% contre 1,8% ; les 28 membres de l’OTAN s’étant par ailleurs engagés en 2014 à y affecter 2% du PIB d’ici 2024). Mais le point peut-être le plus important encore dans le cadre d’une union européenne est la soumission des exportations de matériel militaire embarquant quelque équipement produit en Allemagne que ce soit à un veto toujours possible de la part du Bundestag. Ce qui refroidit légèrement les projets de développements communs.

    Voilà quelques défis à la hauteur d’une Europe qui voudrait enfin protéger et d’un Président de la République française. Pour ce dernier, il y faudra quelque talent au-delà de savoir faire des papouilles prolongées et parler de ce qu’il croit.

    https://www.lesalonbeige.fr/de-nicolas-baverez-dans-le-point-lallemagne-meilleure-ennemie-de-leurope/

  • Gestation sans père: la mobilisation doit être totale.

    unnamed.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé 

    En émettant samedi "des réserves" sur l'ouverture de la procréation médicale assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de lesbiennes, et en s'inquiétant "des conséquences possibles pour le développement de l'enfant", l'Académie de médecine assure, certes, un service minimum (le mot "réserves" relevant de la litote); pour autant, tout comme la mobilisation encore timide mais réelle de l'Eglise, cet avis éclairé apparaît comme une prise de position courageuse et bienvenue au moment où se mobilise l'ensemble des forces obscures de la décadence en faveur de ce projet contraire à tous les principes de l'humanisme européen, principes fondamentaux de notre vieille lignée.
    C'est aussi le moment où se prépare la grande manifestation du 6 octobre contre la gestation sans père qui doit mobiliser toutes les énergies. Faut-il le rappeler : la PMA doit être réservée aux couples homme/femme qui ne peuvent engendrer naturellement. Une famille c'est un père, une mère, des enfants. Point final.
    Après le mariage pour tous et avant la légalisation de la Gestation pour autrui (GPA) qui ne manquera pas d'être accordée dans la foulée au nom de l'égalité (faute de quoi, n'est ce pas, seuls les hommes homosexuels ne pourraient procréer... Scandale absolu aux yeux des progressistes.), la PMA pour toutes constitue une étape supplémentaire dans la déconstruction de notre civilisation traditionnellement basée sur le respect des valeurs héleno-chrétiennes et fondée sur le socle de l'ordre naturel.
    La destruction parfois brutale, souvent lente et progressive des piliers de force des édifices nationaux que furent les hiérarchies aristocratiques, militaires, étatiques, spirituelles et bien sûr familiales, correspondent, nous le savons, à une volonté et à un dessein nihilistes qui est la négation de tout ce à quoi nous croyons et qui fait le sens de notre combat.
    Le 6 octobre nous devrons être des centaines de milliers dans les rues de Paris.
  • Pour le président de SOS Racisme, le racisme anti-Blanc ne serait donc que de la rage…

    sopo.jpg

    Dominique Sopo, président de SOS Racisme, vient de donner une tribune dans Le Monde sur le racisme anti-Blanc. Le quotidien du soir met en exergue cette citation : « La notion de racisme anti-blanc est l’héritière de ces notions de racisme anti-français ou anti-chrétien. » Le ton est donné.

    Le postulat du président de SOS Racisme se résume dans cette phrase : « On notera cependant que l’hostilité que peuvent exprimer des Noirs ou des Arabes envers les populations perçues comme blanches est une rage ou une haine qui ne sont que rarement du racisme au sens propre du terme, car elles ne sont généralement pas sous-tendues par une idée de domination, difficilement pensable pour des groupes minorisés. »

    Or, donc, pour Dominique Sopo, le racisme anti-Blanc n’est pas du racisme mais une rage ou une haine…

    Avez-vous compris quelque chose ?

    Le béotien que je suis a pourtant toujours cru que la manifestation du racisme s’exprimait via la haine de l’autre et engendrait une rage face aux personnes haïes.

    Je dois revoir mes humanités car, sur ce coup, le sieur Sopo remet en question des années d’études, des lectures d’experts et des théories bien établies.

    Le président de SOS Racisme ose l’incroyable, la rage et la haine des Noirs et des Arabes qu’il défend ne sont pas du racisme, c’est hallucinant. Mais, pire, il justifie son assertion en arguant de ce que cette rage et cette haine ne sont pas sous-tendues par une idée de domination… impensable (toujours selon lui) pour des minorités.

    En vérité, on se demande si Dominique Sopo ne démontre pas, dans cette tribune, un racisme anti-Blanc et, sous le couvert de son association, s’il ne distille pas ses noires idées.

    D’accord, le concept de racisme anti-Blanc a été initié dans les années 80 par des leaders et des théoriciens de l’extrême droite. D’accord, les Blancs sont majoritaires en France. D’accord, la France a été impliquée dans l’esclavage et le commerce triangulaire. D’accord, la France a été colonisatrice. D’accord, la France a une relation particulière avec ses anciennes colonies mais, pour autant, est-ce qu’on peut faire une croix sur la haine et la rage des populations minoritaires face aux populations majoritaires ?

    Est-ce qu’on peut minorer le racisme des uns tout en brandissant le racisme des autres ?

    Ce que n’a pas compris Dominique Sopo, c’est qu’on ne peut pas dénoncer le racisme en faisant le choix de décerner une prime aux populations minoritaires. Ce bonus initie un biais malsain pour les uns et le malus, une posture arrogante pour les autres. Évoquer le racisme en circonscrivant ses conséquences, notamment sociales, sur les victimes, c’est se tromper de prisme quant aux impacts de ce mal sur le plan psychologique et physiologique.

    Monsieur Dominique Sopo, toutes les formes de discriminations doivent être dénoncées et combattues, le racisme n’a pas de couleur ni d’excuses, ses auteurs sont tous à mettre au même niveau.

    Il y a un seul racisme, et vous le savez, alors il est temps que SOS Racisme dénonce le racisme.

    https://www.bvoltaire.fr/pour-le-president-de-sos-racisme-le-racisme-anti-blanc-ne-serait-donc-que-de-la-rage/