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lobby - Page 830

  • The Guardian titre sur une « montée du racisme » au Royaume-Uni, mettant en cause le Brexit

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    27/05/2019 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    71% des minorités ethniques auraient eu à faire face à de la discrimination raciale selon le journal anglais The Guardian. Dans l’article en question paru le lundi 20 mai 2019, ces statistiques sont comparées à celles de janvier 2016, et en ressort une hausse de 13%. De même, est reporté dans cet article une multiplication par deux des actes racistes en Angleterre depuis 2013. Fort de ces chiffres, le quotidien en tire une conclusion sans appel, titrant que le racisme était en hausse dans tout le pays depuis le vote du Brexit.

    Si en effet le référendum de départ de l’Union européenne du Royaume-Uni s’est déroulé en juin 2016, donc entre les deux études statistiques, le mettre en cause à partir de cette unique concordance peut sembler hâtif.

    À ce compte de nombreux événements majeurs s’étant déroulés entre ces deux dates de sondages pourraient être dénoncés comme cause de cette montée de la discrimination raciale. L’on pourrait citer la crise migratoire à laquelle l’Europe fait face, mais aussi les scandales de gangs de violeurs de Rotterham, dans lesquels l’origine ethnique des criminels avait engendré l’inaction des autorités.

    https://fr.novopress.info/

  • Pourquoi les Migrants (sic) ne vont-ils pas dans les pays arabes riches ? (article du 30/08/2018)

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    Il y a quelques jours, Ahmed Aboul Gheit, le président de la très officielle Ligue arabe1, était interviewé sur la chaîne chinoise Tian Wei. La journaliste posant au diplomate la question iconoclaste qui suit : « Pourquoi les pays arabes n’accueillent-il pas ces migrants ? ». Réponses pour le moins bluffantes. N’est-il pas plus que temps de réactiver la bonne règle de réciprocité qui (normalement) prévaut dans les relations internationales, dont la Ligue arabe & le Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCEAG)2.

    Tian Wei. Pourquoi ces migrants ne vont-ils pas chez vous ?

    S.E Ahmed Aboul Gheit. Parce que nous ne sommes pas une destination pour les migrants (destination country). Mais nous sommes ouverts.

    Tian Wei. Alors expliquez-nous, je vous prie, pourquoi ils ne veulent pas aller dans vos pays, tous ces migrants & réfugiés ?

    S.E Ahmed Aboul Gheit. C’est très simple : nous ne faisons pas d’exceptions avec ces gens.

    Lorsqu’ils franchissent nos frontières et demandent l’asile, la prochaine étape est qu’ils signent un document qui les oblige à respecter tous les droits et règles de nos pays, et qui précise qu’en cas de violation de cet accord, ils seront condamnés, avec une procédure accélérée, aux mêmes peines que la population locale (ce qui peut aller dans les cas graves jusqu’à la peine capitale) et seront renvoyés dans leur pays de provenance aussitôt leur peine terminée.

    Nous leur faisons signer également un accord stipulant que l’aide financière qu’ils touchent pour leur intégration dans nos pays doit être intégralement remboursée dans les deux ans, faute de quoi nous saisissons tous leurs biens et ils seront expulsés définitivement de nos pays.

    Si quelqu’un ne sait pas lire et écrire, il apposera au document son empreinte digitale. Il n’y a aucune excuse du genre : « je ne connaissais pas la culture locale », ce qui serait d’ailleurs peu crédible dans le cas des personnes arabes, et ce genre d’excuse n’est pas pris en compte.

    Tous ces arguments que je viens vous citer sont arrivés aux oreille de chaque migrant(sic), c’est pourquoi ils ne veulent pas demander d’asile dans les pays arabes.

    Tian Wei. Ne trouvez-vous pas radicale cette façon de procéder avec eux, M. Gheit ? L’Europe occidentale est bien plus souple avec eux !

    S.E Ahmed Aboul Gheit. Absolument pas ! Parce que si je devais chercher refuge et demander de l’aide un jour dans un autre pays, je trouverais un devoir absolu d’obéir à la lettre aux lois de ce pays, et que sinon je sois expulsable par n’importe quel moyen.

    L’Europe de l’Ouest finira par se réveiller et regarder la situation telle qu’elle est. Il faudrait que les dirigeants de l’Europe de l’Ouest soient envoyés à Doha au Qatar ou encore en Arabie Séoudite pour demander l’asile dans ces pays pour qu’ils expérimentent « sur leur propre peau » ce que je viens de dire. Là, ils se réveilleraient !

    Notes

    1 Ou plutôt la Jāmiʻah ad-Duwal al-ʻArabīyah (Ligue des États arabes).
    2 Il regroupe six pétromonarchies du Golfe Persique : Arabie Séoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis (ÉAU), Koweït, Oman et Qatar.

    https://voxnr.com/49675/pourquoi-les-migrants-sic-ne-vont-ils-pas-dans-les-pays-arabes-riches

  • Le Refuge invente des actes “homophobes”

    Le Refuge invente des actes “homophobes”

    Comme l’écrit Guillaume de Thieulloy

    le lobby LGBT, en dénonçant la prétendue « homophobie », ne s’oppose pas aux violences contre les personnes ; il veut interdire purement et simplement la critique de l’homosexualité et du lobby homosexualiste

    Avec le lobby LGBT, nous sommes à la fois dans l’excès et dans le mensonge. Ainsi, l’association LGBT Le Refuge dénonce régulièrement l’augmentation des actes homophobes, information reprise sans vérification par les médias.

    Or, lorsqu’il y a vérification… il s’avère que certains de ces actes homophobes sont… inventées par Le Refuge. Accusé d’homophobie, Cyril Hanouna ne s’était pas laissé faire, avait vérifié… et Le Refuge a du publiquement reconnaitre son mensonge. 

    La société de production de Cyril Hanouna avait porté plainte. L’association Le Refuge était certaine d’être condamnée. Elle a donc présenté ses excuses pour que la boite de production retire sa plainte. La boîte de production de l’animateur a retiré sa plainte pour diffamation.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-refuge-invente-des-actes-homophobes/

  • Le Cardinal Burke estime juste “de résister à l’immigration musulmane à grande échelle”

    Lors d’une conférence pro-vie et pro-famille à Rome, le 17 mai dernier, veille de la Marche pour la Vie en Italie, le cardinal Burke a exposé son point de vue sur l’immigration.

    « J’estime que le fait de résister à l’immigration musulmane à grande échelle, selon moi, est responsable », a déclaré le cardinal Burke, répondant à une question écrite.

    L’islam « se croit destiné à gouverner le monde », a-t-il déclaré. « Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste des fusées pour voir ce qui s’est passé en Europe », a déclaré le cardinal, citant les importantes populations immigrées musulmanes en France, en Allemagne et en Italie.

    Les commentaires du cardinal s’inscrivent dans un débat qui opposent les libéraux (comme le pape actuel) à la tradition catholique sur l’application des préceptes de l’Évangile en ce qui concerne les immigrés arrivant dans les pays occidentaux en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient.

    Début mai, le cardinal Konrad Krajewski, aumônier apostolique, a confié à un journaliste que le Vatican refuserait une bénédiction papale à Matteo Salvini, vice-Premier ministre italien, connu pour ses politiques d’immigration restrictives.

    Le cardinal Burke a déclaré que l’Église doit être généreuse envers « les individus qui ne sont pas capables de trouver un moyen de vivre dans leur propre pays », ce n’est pas le cas de nombreux migrants musulmans qui seraient selon lui « des opportunistes ».

    Répondant à la question écrite d’un participant à la conférence, le cardinal Burke a déclaré que l’abandon des normes morales traditionnelles par les nations chrétiennes était l’une des causes de l’afflux musulman en Europe. « Les musulmans ont déclaré qu’ils étaient aujourd’hui capables d’accomplir ce qu’ils ne pouvaient pas accomplir dans le passé avec des armements parce que les chrétiens ne sont plus prêts à défendre leur foi, ce qu’ils croient ; ils ne sont plus prêts à défendre la loi morale [doctrine chrétienne] », a dit le cardinal.

    Une autre raison du changement démographique, a déclaré le cardinal, est que « les chrétiens ne se reproduisent pas ».

    Dans ce contexte, les catholiques ont le devoir d’informer les immigrés sur « la culture en faillite » dans laquelle ils sont reçus. Dans la mesure du possible, les catholiques devraient même essayer de travailler avec eux « pour recouvrer la véritable culture », ce qui inclut une reconnaissance de la dignité de la vie, le respect de la moralité sexuelle et le culte de Dieu, a déclaré le cardinal. Au vu de ces considérations, limiter « une immigration musulmane à grande échelle est en fait, en ce qui me concerne, un exercice responsable de son patriotisme », a déclaré le cardinal Burke.

    En avril, le cardinal Burke a rédigé la préface d’un livre de l’historien italien Roberto de Mattei traitant de la résistance filiale au pape dans l’histoire de l’Église. « En cette période de crise spirituelle et morale la plus profonde, l’Église catholique a plus que jamais besoin de rappeler sa tradition sacrée, ininterrompue depuis l’époque des apôtres », a écrit le cardinal.

    Vous pouvez retrouver tous les articles d'actualité religieuse de MPI, augmentés d'une revue de presse au jour le jour sur le site medias-catholique.info

    https://www.medias-presse.info/le-cardinal-burke-estime-juste-de-resister-a-lmmigration-musulmane-a-grande-echelle/108841/

  • « Négationnistes du climat », le Guardian frappe fort !

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    Il y a quelques jours, Bruno Guillard pointait ici même la folle pétition d’une militante écologiste et ex-journaliste qui, après avoir montré son sectarisme face à Élisabeth Lévy, a exigé du CSA d’« agir contre les climato-sceptiques à la télévision ». Ce qui ne sera pas un gros travail, parce que des climato-sceptiques à la télévision, on ne peut pas dire que nous en soyons inondés, alors qu’ils ne sont pas difficiles à trouver. On finirait par croire que l’on essaye de nous manipuler.

    Et c’est ce que ne se cache pas de faire Katharine Viner, rédactrice en chef du Guardian, grand quotidien britannique (proche du parti travailliste). Elle a, en effet, enjoint à ses journalistes d’être plus « précis » dans leurs articles concernant le climat et l’environnement. On se souvient qu’après nous avoir longuement bassinés avec le réchauffement climatique, puis s’être aperçu qu’il n’y en avait aucun depuis vingt ans (alors que Chine et Indes dégazaient à tout va), les collapsologues préfèrent maintenant parler de changement climatique : presque une tautologie…

    Mais ce n’est pas assez pour Mme Viner, qui trouve le terme trop « passif et doux ». C’est de crise climatique (climate crisis) ou de démolition climatique (climate breakdown) que ses employés sont sommés de parler, avec un aveu de taille : « Nous voulons être sûrs que les termes utilisés sont scientifiquement précis. » Vous avez bien lu : ce ne sont pas les faits scientifiques qui doivent être précis, mais seulement les termes employés… Quant aux climato-sceptiques, la patronne du Guardian enfonce pour eux le point Godwin : on les appellera désormais « négationnistes du climat » ! L’envie de pénal chère à Philippe Muray n’est pas loin…

    « La perversion de la cité commence par la fraude des mots », avait prévenu Platon, mais ça marche : la jeune marionnette suédoise à nattes du lobby réchauffiste, reçue en grandes pompes par Emmanuel Macron (à chacun sa Leonarda !), commence à faire des émules dans son pays, où certains anciens consommateurs de kérosène sont atteints de « flygskam » (honte du vol). On a ainsi pu voir une famille suédoise atteinte de cette pathologie toute fière de préférer trois jours de train à trois heures d’avion, pour se rendre en vacances en Croatie, heureuse de « voyager autrement sans être obligée de détruire la planète pour autant ». Et à dos d’âne, ça n’aurait pas été plus écolo ?

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/negationnistes-du-climat-le-guardian-frappe-fort/

  • Boulogne-sur-Mer. Prison ferme pour deux hommes qui aidaient des migrants à traverser la Manche

    justice.jpgUn chef d’entreprise et un chauffeur de taxi ont été condamnés à des peines de prison ferme pour avoir aidé des migrants à traverser la Manche entre octobre et mars.
    Un vendeur de bateaux et un chauffeur de taxi ont été condamnés vendredi par le tribunal de Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, à des peines de 18 mois et un an de prison ferme, pour avoir aidé des migrants à traverser la Manche entre octobre et mars.
    L’enquête avait débuté en janvier, avec l’interpellation de quatre ressortissants iraniens et de deux chauffeurs de taxi sur la plage de Wimereux (Pas-de-Calais). Grâce à des témoignages, les enquêteurs avaient pu remonter jusqu’à la société Fluvialys, basée à Deûlémont (Nord).
    En mars, le même tribunal de Boulogne-sur-Mer avait condamné à des peines allant jusqu’à trois ans et demi de prison ferme cinq hommes reconnus coupables d’avoir aidé des migrants à entrer en Grande-Bretagne à bord de camions en rémunérant les chauffeurs.[...]
    En savoir plus sur ouest-france.fr

  • La “justice” française fait un nouveau pas en faveur de la vente d’enfants

    La “justice” française fait un nouveau en faveur de la vente d’enfants

    La gestation pour autrui est interdite en France mais le tribunal de grande instance de Nantes a reconnu jeudi la « mère d’intention » d’une enfant née à l’étranger de gestation pour autrui.

    L’enfant née d’une mère porteuse à Orlando (Floride) aux États-Unis obtient le droit d’être inscrite sur l’état civil français, avec le nom de son père biologique, citoyen américain, et celui de sa mère dite d’intention. Cette transcription intégrale marque un tournant dans la reconnaissance de la filiation maternelle des enfants nés de GPA. Jusqu’ici la jurisprudence s’en était tenue aux arrêts de la Cour de cassation estimant que l’acte de naissance ne pouvait être « retranscrit que partiellement à l’état civil français en ce qu’il désigne le père biologique, mais pas en ce qu’il désigne la mère d’intention. »

    https://www.lesalonbeige.fr/la-justice-francais-fait-un-nouveau-en-faveur-de-la-vente-denfants/

  • Rioufol voit dans la Marche Pour Le Climat une manipulation : «L’immigration est au cœur de la campagne or on veut inverser les priorités»

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    Ivan Rioufol (Le Figaro) : «L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration.
    Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités (…)
    Je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient.»
    – CNEWS, 24 mai 2019, 17h17

    « L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration. Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là, aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités et faire en sorte que sur ce sujet facile de l’écologie sur lequel il y a une clientèle jeune qui peut se mobiliser pour un oui ou pour un non, on a voulu faire en sorte de se sentir dans l’air du temps en flattant une opinion, mais cela me semble un artifice, bien sûr, parce qu’on sait très bien que le fait qu’il y ait beaucoup de jeunes comme ça qui défilent …
    D’abord, je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient, donc moi je prends beaucoup de distance avec cela.
    Mais en tout cas, il ne faut pas se plaindre qu’on n’ait pas parlé des problèmes d’Europe si à chaque fois qu’il y a un problème qui ait posé, ce soit un problème annexe, puisque le problème du réchauffement climatique est naturellement mondial, il n’est pas particulièrement européen, et il ne va pas se régler dans l’immédiat, or on fait en sorte de détourner les regards pour essayer de flatter une opinion qui n’est pas dominante et en plus qui ne vote pas, donc ça me paraît être un artifice. »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/rioufol-voit-dans-la-marche-pour-le.html

  • Europe : Orban contre Macron ou souverainistes contre globalistes

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    En vue des élections européennes de 2019 par Irnerio Seminatore

    L’émergence conservatrice en Europe et la politique des identités

    2513755567.jpgL’évolution de la conjoncture européenne en vue des élections parlementaires de 2019 résulte d’une opposition entre dirigeants européens et américains à propos des deux notions, du « peuple » et du « gouvernement », se présentant comme une opposition entre populistes et élitistes, ou encore entre « nationalistes » et « globalistes », « souverainistes illibéraux » (Orban, Salvini et autres) et « libéraux anti-démocratiques », tels Macron, Merkel et Sanchez.

    Cette opposition reprend la classification de Yascha Mounk, Professeur à Harvard, dans son essai, « Le peuple contre la Démocratie« , qui explique pourquoi le libéralisme et la démocratie sont aujourd’hui en plein divorce et pourquoi on assiste à la montée des populismes.

    La crise de la démocratie libérale s’explique, selon Mounk, par la conjonction de plusieurs tendances, la dérive technocratique du fait politique, dont le paroxisme est représenté par l’Union Européenne, la manipulation à grande échelle des médias et une immigration sans repères qui détruit les cohésions nationales.

    Ainsi l’atonie des démocraties exalte les nationalismes et les formes de « patriotisme inclusif », qui creusent un fossé entre deux conceptions du « peuple », celle défendue par Trump, Orban et les souverainistes européens, classifiés comme « illibéraux démocratiques » et celle des « libéraux anti- démocratiques »,pour qui les processus électoraux sont contournés par les bureaucraties, la magistrature (en particulier la Cour Suprême aux États-Unis) et les médias, dans le buts de disqualifier leurs adversaires et éviter les choix incertains des électeurs.

    Ce type de libéralisme permet d’atteindre des objectifs anti-populaires par des méthodes détournées.

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    Or, dans la phase actuelle, la politique est de retour en Europe, après une longue dépolitisation de celle-ci, témoignée par le livre de F. Fukuyama, qui vient de paraître aux États-Unis, au titre: « Identité: la demande de dignité et la politique du ressentiment« .

    Fukuyama nous expliquait en 1992, que « la fin de l’histoire » était la fin du débat politique, comme achèvement du débat entre projets antagonistes, libéralisme et socialisme, désormais sans objet.

    Au crépuscule de la guerre froide, il reprenait au fond la thèse de Jean Monnet du début de la construction européenne sur la « stratégie de substitution » de la politique pour atteindre l’objectif de l’unité européenne.

    Une stratégie qui s’est révélée une « stratégie d’occultation » des enjeux du processus unitaire et de lente dérive des nouveaux détenteurs du pouvoir, les »élites technocratiques », éloignées des demandes sociales et indifférentes, voire opposées au « peuple ».

    Pour Fukuyama l’approfondissement de sa thèse sur la démocratie libérale comme aboutissement du libéralisme économique, implique encore davantage aujourd’hui, après trente ans de globalisation, un choix identitaire et un image du modèle de société, conçue en termes individualistes, d’appartenance sexuelle, religieuse et ethnique.

    Le contre choc de la globalisation entraîne un besoin d’appartenance et une politique des identités, qui montrent très clairement les limites de la dépolitisation.

    Les identités de Fukuyama sont « inclusives », car elles réclament l’attachement des individus aux valeurs et institutions communes de l’Occident, à caractère universel.

    Face à l’essor des mouvements populistes, se réclamant d’appartenances nationales tenaces, les vieilles illusions des fonctionnalistes, pères théoriques des institutions européennes, tels Haas, Deutsch et autres, selon lesquelles la gestion conciliatrice des désaccords remplacerait les conflits politiques et l’efficacité des normes et de la structure normative se substitueraient aux oppositions d’intérêts nationaux, est remise radicalement en cause, à l’échelle européenne et internationale, par les crises récentes de l’Union.

    En effet, la fragilité de l’euro-zone, les politiques migratoires, les relations euro-américaines et euro- russes révèlent une liaison profonde, conceptuelle et stratégique, entre politique interne et politique étrangère.

    Elles révèlent l’existence de deux champs politiques, qui traversent les différences nationales et opposent deux conceptions de la démocratie et deux modèles de société, celle des « progressistes (autoproclamés) » et celle des souverainistes (vulgairement appelés populistes).

    « L‘illibéralisme » d’Orban contre le »le libéralisme anti-démocratique » de Macron

    Ainsi l’enjeu des élections européennes de mai 2019 implique une lecture appropriée des variables d’opinions, le rejet ou l’aquiescence pour la question migratoire, l’anti-mondialisme et le contrôle des frontières.

    Cet enjeu traduit politiquement une émergence conservatrice, qui fait du débat politique un choix passionnel, délivré de tout corset gestionnaire ou rationnel

    Ce même enjeu est susceptible de transformer les élections de 2019 en un référendum populaire sur l’immigration et le multi-culturalisme, car ce nouveau conservatisme, débarrassé du chantage humanitaire, a comme fondement l’insécurité, le terrorisme et le trafic de drogue, qui se sont installés partout sur le vieux continent.

    Il a pour raison d’être l’intérêt du peuple à demeurer lui même et pousse les dirigeants européens à promouvoir une politique de civilisation.Il n’est pas qui ne voit que le phénomène migratoire pose ouvertement la question de la transformation démographique du continent et, plus en profondeur, la survie de l’homme blanc,

    En perspective et par manque d’alternatives, l’instinct de conservation pourra mobiliser tôt ou tard les peuples européens vers un affrontement radical et vers la pente fatale de la guerre civile et de la révolte armée contre l’islam et le radicalisme islamique

    Ainsi autour de ces enjeux, le débat entre les deux camps, de « l’illibéralisme » ou de l’État illibéral à la Orban et du « libéralisme sans démocratie » à la Macron, creuse un fossé sociétal dans nos pays, détruit les fondements de la construction européenne et remet à l’ordre du jour le mot d’ordre de révolution ou d’insurrection.

    Il en résulte une définition de l’Europe qui, au delà du Brexit, n’a plus rien à voir avec le marché unique ou avec ses institutions sclérosées et désincarnées, mais avec des réalités vivantes, ayant une relation organique avec ses nations.

    Les élections parlementaires de 2019 constitueront non seulement un tournant, mais aussi une rupture avec soixante ans d’illusions européistes et mettront en cause le primat de la Cour européenne des droits de l’homme, censée ériger le droit et le gouvernement des juges au dessus de la politique.

    Ainsi le principe de l’équilibre des pouvoirs devra être redéfini et le rapport entre formes d’État et formes de régimes, revu dans la pratique, car mesuré aux impératifs d’une conjoncture inédite.

    Le fossé entre élites et peuple doit être ré-évalué à la mesure des pratiques des libertés et à l’ostracisation du discours des oppositions, classé « ad libitum » comme phobique ou haineux, ignorant les limites constitutionnelles du pouvoir et de l’État de droit classiques.

    Or la conception illibérale de l’État, dont s’est réclamé Orban en 2014, apparaît comme une alternative interne à l’équilibre traditionnel des pouvoirs et , à l’extérieur, comme une révision de la politique étrangère et donc comme la chance d’une « autre gouvernance » de l’Union, dont le pivot serait désormais la nation, seul juge du bien commun.

    Cette conception de » l’État non libéral, ne fait pas de l’idéologie l’élément central de l’organisation de de l’État, mais ne nie pas les valeurs fondamentales du libéralisme comme la liberté ».

    En conclusion « l’illibéralisme d’Orban »résulte d’une culture politique qui disqualifie, en son principe, la vision du libéralisme constitutionnel à base individualiste et fait du « demos » l’axe portant de toute politique du pouvoir.

    Le débat entre « souverainistes » et « progressistes » est une preuve de la prise de conscience collective de la gravité de la conjoncture et de l’urgence de trancher dans le vif et avec cohérence sur l’ensemble de ces questions vitales.

    En France le bonapartisme est la quintessence et la clef de compréhension de l’illibéralisme français, qui repose sur « le culte de l’État rationalisateur et la mise en scène du peuple un ».

    Orban réalise ainsi la synthèse politique de Poutine et de Carl Schmitt, une étrangeté constitutive entre « la verticale du pouvoir » du premier et du concept de souveraineté du second, qui s’exprime dans la nation et la tradition et guère dans l’individu.

    Cette synthèse fait tomber « un rideau du doute » entre les deux Europes, de l’Est et de l’Ouest, tout au long de la ligne du vieux « rideau de fer », allant désormais de Stettin à Varsovie, puis de Bratislava à Budapest et, in fine de Vienne à Rome.

    D’un côté nous avons le libre-échange sauvage, la morale libertine et une islamisation croissante de la société, sous protection normative de l’U.E et de certains États-membres, de l’autre les « illibéraux » de l’Est, qui se battent pour préserver l’héritage de l’Église et de la chrétienneté.

    L’espace passionnel de l’Europe centrale, avec, en fers de lance la Pologne et la Hongrie puise dans des « gisements mémoriels », riches en histoire, les sources d’un combat souverainiste et conservateur, qui oppose à l’Ouest deux résistances fortes, culturelles et politiques.

    Sur le plan culturel une résistance déclarée à toutes les doctrines aboutissant à la dissolution de la famille, de la morale et des mœurs traditionnelles (avortement et théorie du genre).

    Sur le plan politique, la remise en question du clivage droite-gauche, la limitation des contre- pouvoirs, affaiblissant l’autorité de l’exécutif et au plan général, la préservation des deux héritages, la tradition et l’histoire, qui protègent l’individu de la contrainte, quelle qu’en soit la source, l’État, la société ou l’Église; protection garantie par une Loi fondamentale à l’image de la Magna Carta en Grand Bretagne (1215), ou de la Constitution américaine de 1787.

    Cette opposition de conceptions, de principes et de mœurs, aiguisés par la mondialisation et la question migratoire, constitueront le terrain de combat et de conflit des élections européennes du mois de mai 2019 et feront de l’incertitude la reine de toutes les batailles, car elles seront un moment important pour la création d’un nouvel ordre en Europe et, indirectement, dans le monde.

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore est le Directeur de l'IERI (Institut européen de relations internationales). Professeur des Universités, Essayiste, spécialiste de l'Europe, il est très proche de Résistance républicaine quant à ses analyses sur l'islam.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/05/23/europe-orban-contre-macron-ou-souverainistes-contre-globalistes.html

  • Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Suite à son communiqué, Yasmine Benzelmat, conseillère régionale d’Ile de France, démissionnaire de Debout La France, a été interrogée dans L’Incorrect. Extrait :

    Vous vous interrogez sur la mise à l’écart de personnalités prometteuses telles Damien Lempereur et la capacité d’influence de Jean-Philippe Tanguy sur Nicolas Dupont-Aignan ainsi que sur la composition de la liste de Debout La France. Auriez-vous une idée de la raison de cette influence néfaste ? Jean-Philippe Tanguy  joue t-il aujourd’hui auprès de NDA le rôle que jouait Florian Philippot hier auprès de Marine Le Pen ?

    Je me pose la question de la raison de cette influence mais je n’ai toujours pas la réponse. Il doit peut-être détenir des informations ou disposer d’un moyen de pression le rendant incontournable. Aujourd’hui en tout cas, Debout La France roule pour Jean-Philippe Tanguy et pas l’inverse. De nombreuses personnalités de la liste s’avèrent très déçues par la façon dont se déroule la campagne. Toute la stratégie d’alliances lancée avec les Amoureux de la France a volé en éclat par la seule volonté de Jean-Philippe Tanguy d’être troisième de liste.

    J’étais très enthousiaste devant cette dynamique qui s’est crée au Cirque d’Hiver. Aujourd’hui, des gens extrêmement talentueux comme Emmanuelle Gave ou Jean-Frédéric Poisson ont été évincées de façon fallacieuse et cruelle.

    Cela, alors que la place de quatrième de liste de Madame Zimmerman n’est pas remise en cause par la vidéo compromettante où, alors candidate UMP en 2014, elle tente par un discours qu’elle déclame voilée dans une mosquée auprès de la communauté musulmane de Metz, de récupérer leurs votes en sa faveur contre la  promesse de construction d’une grande mosquée.

    Le parallèle entre Florian Philippot et JPT est plus compliqué à faire car le premier est évidemment bien plus talentueux que le second. Mais dans leur volonté hégémonique et l’emprise qu’ils ont eu sur leurs chefs, la comparaison peut se faire effectivement. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-philippe-tanguy-dispose-t-il-dun-moyen-de-pression-contre-nicolas-dupont-aignan/