
Ce qui fonde désormais l’obéissance des Français, c’est la volonté du président.
C’était au début du mois de novembre. Alors que le deuxième confinement commençait, un jeune secrétaire d’État, le dénommé Gabriel Attal, commettait une grosse bourde en laissant entendre que le couvre-feu (l’interdiction de sortir entre 21 h et 6 h) serait également applicable en plus du nouveau confinement décidé fin octobre.



« Pilotage défaillant », « gestion chaotique », « manque d’anticipation » ou encore « lourdeurs bureaucratiques et administratives » : ceux qui, comme nous, s’attendaient à ce que la Commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée sur la gestion de la crise du COVID-19 rende des conclusions particulièrement accablantes pour l’Etat n’auront pas été déçus du voyage. En effet, voté mercredi par tous les députés à l’exception – ô surprise ! – de ceux du MoDem et de LREM, le rapport de 200 pages présenté par le député LR Eric Ciotti, au terme de six mois d’investigations et de 53 auditions, a comme qui dirait un goût de vitriol amplement justifié.
