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magouille et compagnie - Page 1010

  • Conflit dans le gouvernement américain : à qui la faute ?

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    Dans leur tentative de « remettre en place » la Russie et de la présenter sous un mauvais jour, les États-Unis ne font qu'aggraver leur propre situation, ce sont finalement eux qui ont l'air stupide.

    L’Amérique continue d’insister : La Russie intervient dans leurs affaires. Et malgré l’absence de preuves et l’échec complet de l’enquête de Mueller, les autorités américaines ne peuvent accepter le fait qu’un nombre croissant de pays commencent à reconnaître la Russie et manifestent leur volonté de coopérer avec elle. Les voix se font davantage entendre au sujet de la levée des sanctions, qui n'ont jamais eu vraiment de sens et qui ont au final perdu leur objectif initial, tout en causant de graves dommages économiques aux pays qui les ont introduites.
    L'un des derniers exemples de comportement totalement irresponsable est la comparution de témoins de l'ex-conseiller du président des États-Unis dans l'affaire de la destitution de ce dernier, de Russie, Fiona Hill, et de l'employé de l'ambassade américaine à Kiev, David Holmes.
    Mme Hill a décidé de « faire tapis » et a déclaré que tous les ennuis du gouvernement des États-Unis étaient la faute de la Fédération de Russie. Selon sa version, l’empoisonnement de Skripals, l’avion « MH17 » abattu en Ukraine, ainsi que la version concernant l’ingérence de l’Ukraine dans les élections américaines, est l’œuvre du Kremlin. En outre, elle a déclaré avoir des preuves pour toutes ses déclarations, mais elles sont « malheureusement classées ».
    Il est difficile d’imaginer que quelqu'un puisse croire aux propos de Mme Fiona, mais le monde est plus complexe qu'il n'y paraît, son discours a donc été immédiatement repris par les plus grands médias mondiaux et une vague d'articles antirusses a balayé Internet.
    Entre autre, le New York Times, le plus important vecteur d'influence parmi la population anglophone a publié le 22 novembre un article intitulé « Accusations d'intervention ukrainienne ? Il s'agit d'une opération russe, selon les services de renseignement américains ".
    « Moscou a mené une opération pluriannuelle pour accuser l'Ukraine de sa propre ingérence dans les élections de 2016. Les républicains ont utilisé des sujets similaires pour défendre le président Trump dans le processus de sa destitution », lit-on dans le paragraphe d'introduction de l'article. "Selon des responsables américains, le président russe Vladimir Poutine a présenté au cours des années de fausses théories sur l'ingérence ukrainienne."

    Un deuxième journal d’importance aux États-Unis, Bloomberg News, a publié un article basé sur les commentaires de Fiona Hill, ce que la Maison Blanche elle-même a nié. Selon les commentaires de la Maison Blanche sur le discours de Mme Hill, ils estiment que « les témoins actuels se fondent principalement sur leurs propres hypothèses et opinions. Les deux témoins, comme les autres, ne disposent d'aucune information personnelle ou directe sur les raisons pour lesquelles les États-Unis ont temporairement retardé l'assistance. "

    De toute évidence, Bloomberg a recueilli une vague d'accusations visant la Russie et a publié son propre article, dans lequel il est écrit que "le but de la Russie est de délégitimer la fonction de président elle-même, et pas seulement le président actuel". Cette nouvelle s’est par la suite propagée sur des sites plus modestes, tels que Boing Boing.

    Le 24 novembre, CBS News a publié des informations sur « l'intervention des services de renseignement russes lors des élections américaines de 2016 », accusant 12 Russes d'avoir piraté les ordinateurs du Parti démocrate, volé des informations compromettantes et les avait distribuées de manière sélective pour décrédibiliser les candidats.

    Ces publications ne devraient pas être aussi pressées dans leurs conclusions, car avec les propos du sénateur républicain John Kennedy, dans lesquels il n’exclut pas que la partie ukrainienne soit responsable du piratage du serveur du Comité national du parti démocrate des États-Unis à la veille des élections américaines de 2016, tout pourrait basculer.
    Lorsqu'on lui a demandé qui se trouvait derrière ce piratage, Kennedy a répondu : « Je ne sais pas. Et tu ne sais pas. Et aucun de nous ne le sait. »

    A la déclaration du journaliste selon laquelle les services de renseignements américains accusent la Russie de ce qui s'est passé, le sénateur a répondu : « C’est vrai. Mais ça pourrait aussi être l'Ukraine. Les responsables américains sont tellement divisés qu’ils ne peuvent pas déterminer qui est responsable de leurs propres problèmes. »

    Le représentant Lee Zeldin, membre de la Chambre des représentants du Congrès, a déclaré que des responsables ukrainiens étaient intervenus lors de l'élection présidentielle américaine de 2016 et avaient causé d'importants dégâts dans la campagne électorale de Donald Trump.

    "Il ne fait aucun doute que des Ukrainiens sont intervenus dans les élections de 2016", a déclaré Zeldin.
    Il ajoute que des représentants de Kiev se sont aussi engagés à discréditer Paul Manafort, en diffusant des informations sur sa présence sur les listes de ce que l'on appelle : « La comptabilité noire du Parti des régions ». En outre, l’Ukraine serait liée à l’apparition d’un faux dossier sur la « collecte de terre » russe contre Trump.

    Tous ces faits irréfutables, selon les responsables américains, n’ont toujours pas été prouvés. Cependant, cela influe la confrontation politique américaine en interne. Peu importe que cela soit prouvé ou non. L'essentiel est d'être le premier à blâmer la Russie avoir un « argument choc ».

    Il est regrettable que la lutte des démocrates avec les républicains ait été déplacée au-delà des États-Unis et que les Européens et les Russes en souffrent. Alors qu'il été possible d'établir une coopération dans de nombreux domaines, les autorités américaines ont choisi la voie du discrédit et du conflit. Tout cela ne fait que nuire à la situation mondiale globale. Il est terrible d'imaginer ce que la prochaine élection présidentielle apportera aux États-Unis, avec des candidats à la présidence du parti démocrate dans une rhétorique guerrière et russophobe exacerbée.

    Source : Conflit dans le gouvernement americain

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/conflit-dans-le-gouvernement-219519

  • Macron ou le triomphe de la destructrice pensée néolibérale

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    Par Johann Chapoutot*

    Macron a une signification historique réelle : il est l’artisan zélé du néolibéralisme dont il veut assumer la règne en France. Sa « révolution » est l’introduction d’un programme néolibéral trop longtemps retardé. ( …) Le moment néolibéral fut inauguré en 1979, avec la victoire de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, puis celle de Reagan aux Etats-Unis en 1981. Après la tentative chiraquienne, celle de 1986, et malgré les accommodements de la «gauche» dite «de gouvernement», la France a du retard ! La logique purement comptable et rentable n’a été introduite à l’hôpital qu’en 1995, avec la tarification à l’acte, puis en 2002, avec les «indicateurs de performance» dans la police, grâce à Sarkozy, avant d’arriver à l’université en 2007, avec Pécresse. L’«efficacité» peut désormais être évaluée – en burn out, en blessures à vif et en morts. Education, santé, police : la «pensée complexe» du génie du Touquet sape et détruit ces trois piliers de la nation. Avec les drames que nous vivons, cette «pensée» apparaît pour ce qu’elle est : bête et méchante.

     (*) Historien, professeur d’histoire à la Sorbonne

    Libé 28/11/2019

  • Foutez-moi tout ça dehors !

    Platon traitait, il y a plus de 2.000 ans, dans La République, de ses réserves sur la notion de démocratie.
    Il analysait avec une lucidité toujours d’actualité son inévitable glissement vers l’anarchie, une anarchie que seul un régime tyrannique pourrait, avec tous ses excès, remettre en ordre.
    Nous n’en sommes pas loin…
    La décadence de la civilisation, la médiocrité et la corruption des élites, tout est en place pour ce scénario.
    Un scénario que nos responsables politiques savent écrire, en prenant allègrement le peuple pour des imbéciles.
    C’est Juan Branco qui a mis au jour de jeu de rôle d’un cynisme effroyable.
    Certes, les observateurs aguerris de la vie politique ne seront pas surpris de l’échange en question. Cela fait bien longtemps que l’on peut aisément comprendre la connivence du pouvoir (qu’il soit de centre gauche ou de centre droit depuis plus de trente ans) avec l’extrême gauche.
    Mitterrand, en son temps, avait lui aussi su traiter avec les communistes.
    Mais là… Là…
    Entendre une discussion enregistrée en 2016 entre François Ruffin endossant le rôle de contestataire soutenant les ouvriers d’Ecopla avec le ministre de l’Économie et futur candidat Macron pour orchestrer leur rivalité sur le thème de la fermeture d’usines et du chômage…
    On y parle avec froideur d’épisodes de communication, comme dans un scénario, ce qui n’est finalement pas étonnant puisque tous deux ont une passion commune pour le cinéma et le théâtre.
    « Si on réfléchit stratégie, que vous soyez vivement interpellé par les salariés d’Ecopla, ça fera un épisode, ensuite, que vous y répondiez en disant moi je suis prêt à me déplacer sur place, bah, ça fait un deuxième épisode », lance Ruffin.
    « Un : on échange sur le dossier ; deux : on vous tient au courant des avancées ; trois : vous m’interpellez publiquement ; quatre : dans la foulée, on cale ensemble une date de déplacement avant le 5 octobre et on voit comment on la communique ensemble », renchérit Macron.
    « Et je pense qu’on sort d’ici en n’étant pas contents. »
    « En disant vous avez fait part de vos… »
    « De tout ça », conclut l’Insoumis.
    Ce machiavélisme leur a plutôt bien réussi puisqu’ils ont été élus respectivement député et président de la République.
    Une illustration parmi tant d’autres du jeu de notre système politico-médiatique.
    Une communication où l’on traite « les épisodes » à la petite semaine, en dépit de l’intérêt général, sans aucune vision à long terme pour la nation et son peuple réduits à écouter les consignes de la bien-pensance pour voter comme il se doit.
    Il fut un jour de 10 novembre 1799 (18 brumaire) où Murat entra dans la salle de l’Orangerie sous les ordres de Napoléon.
    Suivis de ses fidèles grenadiers, il ouvrit la porte avec fracas sous les regards apeurés des députés devant les baïonnettes.
    Les plus pressés commençaient déjà à sortir par les fenêtres quand le héros d’Aboukir déclama alors avec autorité : « Foutez-moi tout ça dehors ! »
    Axel Vontargier

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/foutez-moi-tout-ca-dehors.html

  • Répression, mutilation… Le témoignage d’une battante

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    Camille Galic dans Présent

    Le 8 décembre 2018, Fiorina, jolie fille et brillante étudiante amiénoise en philosophie qui venait de rencontrer le grand amour, était éborgnée par un tir de LDB qui lui emporta la moitié du visage, dont les os furent « brisés en dizaines de morceaux » et les nerfs sensitifs atteints. Un an de désarroi et d’espoirs souvent déçus. Si la reconstruction de sa face est assez satisfaisante « entre les sept plaques, les vis, la grille » qui la structurent désormais, la victime devra finalement être énuclée et, la conjonctive s’étant à plusieurs reprises déchirée, le remplacement de l’œil n’est toujours pas définitif malgré maintes tentatives. Un an de souffrances morales et surtout physiques que même la morphine ne parvient pas à calmer, avec impossibilité de se risquer au soleil (la canicule estivale fut pour elle un enfer) ou dans l’eau. Un an perdu pour ses études, un an d’attente fiévreuse. Imagine-t-on la détresse, la révolte d’une jeune femme ainsi frappée à l’aube de sa vie adulte ?

    Et pourtant, publié sous le superbe titre Tir à vue, le témoignage qu’elle a dicté à son fiancé n’a rien de geignard ni de misérabiliste. En grande partie parce que ce fiancé, justement, n’a cessé de l’assister et de l’accompagner dans ses multiples « excursions » hospitalières, souvent au détriment de ses propres études. Mais aussi parce que Fiorina est une battante, convaincue que « là où il a une volonté, il y a un chemin », si bien que son courage a séduit bien au-delà des Gilets jaunes d’abord rencontrés « sur les ronds-points de la Somme », en réaction au pacte de Marrakech, qui « va amener toujours plus de migrants », et parce que son avenir, elle « veut le vivre dignement »  d’où sa décision d’aller manifester ce 8 décembre 2018, pour la première fois et bien sûr la dernière, sur les Champs-Elysées.

    Si Aude Lancelin, ancienne du Nouvel Obs passée au Média de Mélenchon, dont elle a depuis été congédiée, a été la seule à gauche à lui manifester de la sympathie, elle a reçu l’aide morale et financière de l’association Solidarité pour tous animée par Anne-Laure Blanc depuis les Manifs pour tous, cependant que Jordan Bardella, Alain de Benoist et surtout Jean-Yves Le Gallou s’employaient à faire connaître son cas. 

    Tir à vue - La répression selon Macron, par Fiorina Lignier. Ed. Via Romana, 246 pages, 19 euros.

    Lire la suite dans Présent 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Voile, communautarisme, immigration : la présidentielle 2022 en ligne de mire ?

    Le professeur de droit Christophe Boutin analyse la situation migratoire en France et la stratégie d’Emmanuel Macron sur cette question en vue de sa potentielle réélection en 2022.

    De ce que les polémiques concernant les réponses présidentielle et gouvernementale à l’immigration se multiplient, certains n’hésitent pas à imaginer que nous serions déjà dans la précampagne des élections présidentielles de 2022, où l’on nous annonce comme quasi-inévitable un nouvel affrontement au second tour entre Marine Le Pen et l’actuel locataire de l’Élysée. Outre que les prévisions à si long terme doivent toujours être prises avec infiniment de précautions, ce serait oublier, d’abord, que le président doit faire face à une visibilité accrue de l’immigration, avec des interactions entre des questions différentes, et qu’il peut aussi faire des choix politiques résultant d’échéances électorales plus proches. Le premier point de cette visibilité accrue de l’immigration relève en effet de l’impact des obligations vestimentaires que s’imposent certains fidèles de la religion musulmane, et qui, quoi qu’en aient des commentateurs qui n’hésitent pas à convoquer pour cela l’image des vestales de la Grèce antique ou celle des nonnes de nos couvents, ne relèvent pas des pratiques usuelles dans notre aire culturelle – et moins encore de nos jours. On sait que depuis quelques années la France tente de réglementer ces pratiques, se lançant dans un jeu du chat et de la souris dans lequel l’État est nécessairement perdant lorsque les provocations de ceux qui entendent braver les normes reçoivent un large soutien médiatique et politique.

    Au nom de la lutte contre l’islamophobie, ce mot que tentent d’imposer les courants islamistes les plus directement politiques, qu’il s’agisse de ceux qui sont proches des Frères musulmans ou de ceux soutenus par des États wahhabites, il s’agit, d’une part, d’imposer une législation sur le blasphème et, d’autre part, de pouvoir en finir avec des mesures restrictives. Mais à raison de l’importance de la population musulmane présente sur le territoire français, cette revendication rend plus visible, en même temps que plus conflictuelle, la question de l’immigration. D’une part, parce que cette dernière n’est clairement plus pensée en termes d’intégration des migrants à une communauté culturelle leur préexistant, mais bien comme devant faire coexister sur le même territoire des groupes communautaires différents ; d’autre part parce qu’il ne s’agit pas ici de quelques dizaines de bouddhistes en robes safran, vus alors avec amusement, mais de groupes devenus territorialement majoritaires dans certaines zones.

    Cet aspect de contrôle territorial lié à une immigration rendue plus visible par l’appartenance religieuse l’est tout autant si l’on évoque la violence qui sévit dans ce que l’on nomme par euphémisation les «quartiers difficiles». Cette dernière aboutit on le sait à l’interdiction d’action des services publics de l’État – services de sécurité, bien sûr, mais aussi pompiers, ambulances ou médecins –, dans des zones passées sous le contrôle effectif de groupes de délinquants dans lesquels la proportion de personnes issues de l’immigration semble plus élevé que la moyenne nationale – même si l’interdiction de statistiques ethniques peut laisser planer un doute.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Et maintenant Latécoère. La France veut encore abandonner un de ses fleurons à l’Etranger

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    Par Charles du Geai

    L’adage est bien connu  : quand la naïveté est permanente, elle ressemble à s’y méprendre à de la trahison. L’attentisme du gouvernement et des services de sécurité français devant les velléités américaines de rachat de Latécoère est au moins un abandon en rase campagne sinon une capitulation sans avoir combattu.

    Histoire d’un crime géopolitique.

    Quand un fond d’investissement américain spécialisé dans les nouvelles technologies de pointe cherche à détenir le principal d’une entreprise française essentielle à la souveraineté nationale, la raison commande de lui fermer les portes du marché français. Searchlight Capital Partners (SCP)  est entré massivement au capital de Latécoère en avril 2019, obtenant plus d’un quart des droits de vote de la structure. 

    La holding n’allait pas s’arrêter en si bon chemin et a prévenu de sa volonté de porter une OPA sur Latécoère en juin dernier. Elle détiendrait alors les trois quarts des droits de vote de l’entreprise. Liberté capitaliste répondront certains. C’est douteux quand on sait que l’aimable fondateur de SCP n’est autre qu’Oliver Haarmann, ancien partenaire majeur de KKR, dont l’un des principaux décideurs et David Patreus, ancien directeur…de la CIA  ! KKR avait d’ailleurs déjà réussi un énorme coup contre les entreprises françaises en se portant acquéreur de Morpho, filiale de l’entreprise Safran, spécialisée dans l’identification biométrique ou dans le secteur de l’électronique de défense d’Airbus. Autant allouer directement les impôts des Français et les concours financiers gouvernementaux dans la Recherche et Développement au Pentagone  !

    Latécoère, au cœur de la souveraineté numérique.

    Emmanuel Macron et Bruno Le Maire répondront certainement qu’il en va là de la concurrence commerciale normale dans l’économie de marché. Un peu comme le président de la République vient de l’affirmer à Amiens. Toutefois, ils ne tromperont personne. Latécoère développe actuellement la technologie qui devrait remplacer la WiFi d’ici quelques années notamment en matière de protection des données et des réseaux…intéressant pour la souveraineté numérique, n’est-ce pas  ?  La LiFi (Light Fidelity) emploie en effet des savoirs photoniques pour augmenter par 160 la rapidité de la WIFi, réduire les ondes et rendre la bande passante gratuite et moins facilement espionnable.

    Comment penser que la France puisse maintenir une autonomie stratégique internationale si elle abandonne une firme qui travaille pêle-mêle  : au système d’inter-connexion de ses satellites, à la sécurité des réseaux d’Airbus, au Rafale ou à l’avion de transport de troupes militaires Airbus A400 M  ? Oncle Sam sera ravi d’avoir les détails de ces technologies clefs en main.

    Demeure une question  : pourquoi aucune campagne de presse n’est organisée pour faire connaître ce danger aux Français  ? Comment expliquer qu’aucune parole politique ne soit mobilisée afin de défendre ce fleuron national  ? L’Action Française appelle tous les patriotes à la mobilisation pour dévoiler ce nouveau scandale industriel.

    Charles du Geai, rédacteur-en-chef Le bien commun

    https://www.actionfrancaise.net/2019/11/23/et-maintenant-latecoere/

  • Matteo Salvini tire sur des migrants et ne fait aucune victime

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    Armé d’un revolver, Matteo Salvini tire sur des migrants. L’un d’entre eux, plié en deux, semble avoir été touché. Le drame est là dans toute son horreur. L’artiste italien Salvatore Scuotto, auteur de cette sculpture, n’y est pas allé de main morte. D’un côté, des assassins, de l’autre des victimes. Tant de nouveauté dans le message épate le bobo rebelle en quête de causes qui ne l’engagent à rien.

    Souci du détail : l’ex-ministre italien tient dans sa main gauche un chapelet orné d’une croix. Le pape François, qui ne cesse de vanter l’accueil des migrants, se décarcasse en pure perte. Les cathos sont des salauds aux yeux du bon samaritain sans frontières.

    Dans son effort d’étalage de clichés, le modeleur n’a pas oublié de représenter les migrants, dépenaillés, décharnés, comme tout droit sortis d’un champ de coton du XIXe siècle. Des Soudanais en jeans et tee-shirt avec smartphones rivés sur l’oreille n’auraient produit aucun effet sur la clientèle. Sans doute victime d’un coup de fatigue, l’artiste engagé à omis de placer un fouet à la ceinture de Salvini. La boulette.

    Cette « œuvre », qui mériterait d’être en pâte à sel tant son simplisme est navrant, pourrait s’intituler « Voyage dans la tête d’un gauchiste ». Le cerveau des « Welcome Refugees » tout entier disséqué. Des migrants assimilés aux esclaves de l’Amérique de 1810, un Blanc odieux bénéficiant d’un droit de vie ou de mort sur eux. À la sortie de l’expo, des voitures à cheval sont-elles mises à la disposition des visiteurs afin que le choc avec la réalité ne soit pas trop violent ?

    L’Amérique du XIXe siècle et l’Allemagne des années 30 sont les deux dadas du bien-pensant. Du progressisme comme s’il en pleuvait, mais saupoudré d’épouvantails vieillots laissant à penser que nous vivons des heures merveilleuses. À ce sujet, le hululement du gauchiste, les soirs de pleine lune, est glaçant : « Plus jamais çâââââ… Plus jamais çâââââ… » Les mères de famille rentrent les enfants.

    Mais rassurons-nous sur le sort du migrant visé par Salvini. Au canon de l’arme qu’il tient en main pend un panneau game over. Ouf ! C’était pour de faux. Mais pourquoi le pauvre esclave des champs de coton semble-t-il hurler de douleur ? Il feint ? Il simule ? Eh bien, bravo, Monsieur Scuotto, pour le message. Vous répondrez de votre œuvre odieusement raciste devant les tribunaux !

    Jany Leroy

    https://www.bvoltaire.fr/matteo-salvini-tire-sur-des-migrants-et-ne-fait-aucune-victime/

  • Les femmes des cités, oubliées des féministes, par Ivan Rioufol

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    Qui sont les conjoints meurtriers ? Qui sont les violeurs ? Qui sont les harceleurs ? L’homme blanc!, répondent les néo-féministes, prêtes à tirer à vue. On se souvient de l’accusation sans appel de l’une d’entre elles, Caroline de Hass, dans L’Obs (14 février 2018) : “Un homme sur deux ou trois est un agresseur“. Cette militante avait tweeté le 7 janvier 2016, après une série de viols et de violences sexuelles commis contre des femmes lors de la soirée du Nouvel An par de jeunes maghrébins, à Cologne et dans d’autres villes allemandes : “Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée de migrants : allez déverser votre merde ailleurs“.

    Caroline de Haas est de ces “féministes” qui ont participé à la “manifestation de la honte” du 10 janvier à Paris, organisée par des mouvements islamistes et d’extrême gauche, notamment en soutien aux femmes voilées. C’est elle également qui a co-organisé la Marche contre les violences sexistes et sexuelles, qui a réuni près de 40.000 personnes à Paris, samedi. Un succès incontestable. Toutefois, il n’y a aucune audace à dénoncer un “patriarcat” dans une société conquise depuis longtemps par le féminisme, au point d’avoir rendu l’homme inutile dans la procréation entre lesbiennes. L’écart de salaires dans certaines professions reste le seul reliquat d’une inégalité qui doit être corrigée. Mais rien n’est plus facile que de se contenter de dénoncer le prédateur occidental et hétérosexuel, dont Harvey Weinstein, Jeffrey Epstein, Roman Polanski seraient les symboles.

    Si les féministes ont un vrai combat à mener, il est auprès des femmes des cités. Elles sont soumises au machisme et au sexisme d’une culture qui n’a aucune raison d’être épargnée des critiques communes. Le courage serait de manifester en Seine-Saint-Denis, par exemple. Quand Caroline de Haas, Laurence De Cock, Clémentine Autain ou Rokhaya Diallo se joignent aux islamistes, elles cautionnent une idéologie qui reconnait aux hommes la prééminence sur les femmes (sourate II-228), autorise le mari à frapper son épouse (sourate IV-34), permet la polygamie, ferme les yeux sur les excisions, les mariages forcés, etc. En 2014, l’actrice Julie Gayet, compagne de François Hollande et participante à la Marche de samedi, avait apporté son concours à un clip de Lisa Azuelos dénonçant les mariages forcés de petites filles.

    Mais, afin de ne pas stigmatiser les minorités maghrébines, africaines ou asiatiques qui pratiquent ces usages, la scène avait été transposée dans l’univers d’une famille parisienne de la grande bourgeoisie catholique… Samedi, des femmes ont été éjectées du cortège pour avoir rappelé la réalité des agressions sexuelles, qui ne se résument pas au procès récurrent du mâle blanc. Défendre la femme est une nécessité et il y a des salauds dans tous les milieux. Mais observer les “féministes” baisser les yeux devant l’islam rétrograde laisse voir leur trahison.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/216147/les-femmes-des-cites-oubliees-des-feministes-par-ivan-rioufol/

  • Femmes et familles : grands perdants de la réforme des retraites

    Femmes et familles : grands perdants de la réforme des retraites

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    L’étude de l’Institut de la Protection Sociale rendue publique ce matin révèle la catastrophe du projet du gouvernement pour les familles qui doit impérativement revoir sa copie. Pour La Manif Pour Tous, il faut au contraire soutenir la famille et encourager les familles nombreuses : ce sont bien les enfants des générations à venir qui assureront les retraites de demain.

    « Sans enfant aujourd’hui, pas de retraite demain ». Cette formule résume parfaitement le principe de nos retraites par répartition et la solidarité qui la fonde. Ce sont les cotisations des actifs qui permettent le versement des pensions des retraités. L’avenir de notre système de retraite repose donc sur les actifs de demain qui sont les enfants d’aujourd’hui. Les familles, et en particulier les familles nombreuses, jouent un rôle social majeur pour l’ensemble de la société. C’est précisément ce qui justifie certaines mesures comme l’équivalence du nombre de trimestres par enfant (8) et la majoration de pension de 10% pour les deux parents à partir du 3e enfant, le seuil de renouvellement des générations étant de 2,1 enfants par famille.

    Pourquoi le gouvernement veut-il supprimer ces mesures et les remplacer par d’autres, moins avantageuses et accessible dès le 1er enfant ? C’est un véritable contre-sens économique et social. Au lieu d’envoyer un signal fort en direction des familles pour souligner leur contribution à la durabilité de notre système de retraite et de notre modèle social, le gouvernement envisage de porter un nouveau coup aux familles. Le plafonnement et la fiscalisation de la majoration de pension pour ceux qui ont élevé 3 enfants ou plus, la baisse du quotient familial et la fin de l’universalité des allocations familiales sous le quinquennat de François Hollande étaient déjà injustes. A revenus égaux, la différence de traitement fiscal entre un foyer avec ou sans enfant est en train de disparaitre. La société ne reconnaît plus les efforts des parents et l’apport des familles nombreuses. Elle omet aussi le fait que les familles sont moins en mesure que les autres d’épargner pour tenter de compléter elles-mêmes leur retraite. C’est une injustice intolérable.

    Concrètement, l’étude de l’Institut de la Protection Sociale fait froid dans le dos. Dans une famille où les deux parents ont un salaire annuel de 15.000 euros et 120 trimestres de cotisations, la perte serait de près de 1000 euros par an (944 €). Elle serait de plus de 2500 € avec un salaire annuel de 40.000 euros pour chaque parent.

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, souligne :

    « Au lieu de détruire la famille au niveau anthropologique avec le projet de loi de bioéthique et au niveau économique avec le projet de réforme des retraites, le gouvernement ferait mieux de soutenir les familles avec une politique ambitieuse. Il doit revoir sa copie de fond en comble pour ne pas pénaliser une nouvelle fois les familles, et donc, demain, l’ensemble de la société. C’est notre avenir en commun qui se dessine aujourd’hui, ce que nous ne manquerons pas de souligner auprès de nos concitoyens sur les centaines de piquets de mobilisation qui seront installés partout en France le week-end prochain, les samedi et dimanche 30 novembre-1er décembre ».

    https://www.lesalonbeige.fr/femmes-et-familles-grands-perdants-de-la-reforme-des-retraites/

  • Hommage à la France des sans-grade : celle qui n’intéresse pas BHL et les autres…

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    Ils sont nombreux, ceux qui n’ont pas droit aux pétitions et aux tribunes, aux communiqués et aux soutiens artistiques, à l’honneur d’un article dans Le Monde ou à la solidarité dans Mediapart !

    Ils sont nombreux, ceux dont on ne parle jamais parce qu’ils n’ont pas les infortunes rentables.

    Il y a une France ordinaire, pas seulement celle des gilets jaunes, qui, jour après jour, est victime de délits, de crimes, de transgressions de toutes sortes. Une France modeste, parfois même misérable. Des femmes, des hommes, de tous âges et de toutes conditions, qui sont violés, volés, cambriolés, frappés, agressés, dépouillés. Il y a des commerçants qui n’en peuvent plus et finissent par ne plus compter le nombre de fois où ils ont été attaqués et spoliés. Avant, tragiquement, parfois, de se révolter et d’user d’une légitime défense qui ne les empêchera pas, confrontés à certains juges, d’être incarcérés.

    Il y a une France banale, discrète, qu’aucun signe particulier ne distingue.

    Ce n’est pas l’antisémitisme ou le racisme qui ont été le ressort du crime. Donc, on n’en a pas, ou peu, parlé.

    Ce n’est pas un féminicide et Muriel Robin s’en désintéresse.

    Il n’y a pas eu de film sur les violences et elles n’ont pas été commises dans les cités. Le président de la République n’a pas été « bouleversé » et n’en a eu cure.

    Le terrorisme islamiste n’a pas tué et l’effroi collectif, les bougies, les défilés et les discours solennels sont donc inutiles.

    L’honorable Durand, l’estimable Abdallah et le touriste Pei ont, chacun à leur tour, connu ce qu’il a été convenu d’appeler la douce France. Les deux premiers sauront que ce pays n’est plus le même et le dernier rejoindra la Chine, étrangement heureux d’être le citoyen d’une nation où il y a moins de libertés mais plus de sécurité.

    La police n’est célébrée qu’au lendemain des attentats et on la laisse au quotidien, avec une gestion de l’ordre souvent erratique, faire comme elle peut. Hors de question, évidemment, de pouvoir lire ou entendre une grande voix pour venir à son secours sur le plan démocratique.

    Il y a une France tristement usuelle, aux travaux et aux jours sans éclat, qui a peur, qui craint pour ses biens, son intégrité, sa vie, qui tente le moins mal possible d’assumer sa condition, mais quand elle est atteinte, blessée, souillée, même torturée, j’ai beau tendre l’oreille et consulter les médias, il n’y a rien qui vienne déplorer ce qu’elle subit. Pas d’acteur, aucun chanteur, pas le moindre BHL, encore moins le plus petit Plenel, évidemment pas Mélenchon ni Taubira. Juste Marine Le Pen, mais on a décidé que cela ajoutait à l’ignominie du crime !

    Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes.

    À tous ceux qui n’auront jamais droit, dans leur malheur créé par une malfaisance aux multiples visages, à la considération symbolique et à la compassion de ceux qui ont l’indignation et la médiatisation fragmentaires, orientées, hémiplégiques.

    Je n’aime pas la minorité française de la lumière qui tient pour rien ou oublie la majorité de l’ombre.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/hommage-a-la-france-des-sans-grades-celle-qui-ninteresse-pas-bhl-et-les-autres/