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magouille et compagnie - Page 1059

  • Réforme des retraites : le tournant du quinquennat Macron ?

    La grève massive dans les transports parisiens marque le début du premier bras de fer du gouvernement avec les syndicats dans le cadre de sa réforme des retraites. Pour parvenir à ses fins et mettre à plat les avantages exorbitants de la RATP, la majorité dispose d’une étroite fenêtre de tir et devra composer avec l’arrivée des élections municipales.

    Paris bloqué

    L’immense majorité des lignes de métro ainsi que des RER ne fonctionnent pas ce vendredi. La grève annoncée sème une petite pagaille dans la capitale. Comme pour la canicule, la disproportion entre la panique des franciliens et les difficultés rencontrées montre l’absence totale de résilience de nombreux français ou habitants du pays.

    Quoiqu’il en soit, la grève a un peu bouleversé le quotidien de millions de personnes et paralysé une partie de l’activité économique même si, télétravail et développement numérique oblige, ce genre de mouvement est moins nuisible qu’il y a quelques années.
    Les raisons de la mobilisation de la RATP ? L’harmonisation des régimes de retraite voulue par le gouvernement, un nouveau système que le premier ministre Edouard Philippe veut « universel », ce qui en réalité veut plutôt dire « équitable », puisque tous les travailleurs ou presque seraient logés à la même enseigne.

    Une mise à plat pour plus de justice sociale ?

    Une mise à plat des systèmes de retraites qui agace les corporations privilégiées et leurs syndicats mais qui dans le principe permettrait de favoriser une certaine justice sociale. Le travailleur manutentionnaire, le carreleur et le commerçant, dont la tâche est bien souvent autrement plus fatigante que celle de l’employé de la RATP, n’aurait ainsi plus à payer les petits avantages d’une minorité.

    Le régime de retraite de la RATP a d’ailleurs été pointé du doigt à de nombreuses reprises par la Cour des comptes… dans cette structure, 42.000 salariés peuvent partir à la retraite à 57 ans et même 52 pour le personnel roulant et celui en souterrain. En 2017 l’âge de départ à la retraite à la RATP était en moyenne de 56 ans environ contre 63 dans le privé et 61 dans le public…

    En plus de cet avantage non négligeable, les pensions à la RATP sont bien coquettes, ainsi les retraités de 2017 ont une pension brute moyenne de 3 705 euros contre 2206 pour un fonctionnaire d’Etat.

    Des avantages tout à fait appréciables pour les agents RATP payés par… les contribuables français, c’est-à-dire par vous ! Notamment par les jeunes générations qui n’ont aucune assurance de toucher un jour une retraite et qui n’ont pas nécessairement envie de régler l’ardoise de baby boomer en uniforme vert…

    Cette première journée de mobilisation a donc tout du round d’observation pour le gouvernement qui a indiqué sa feuille de route calendaire jeudi au CESE. L’épreuve de force sera cruciale pour le gouvernement Philippe et pourrait même constituer un tournant dans le quinquennat Macron. Une mission pas facile alors qu’un sondage indiquait récemment que plus de 70 % des français pensent que le Premier ministre n’est pas à même de mener une bonne réforme.

    Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir

    https://www.tvlibertes.com/actus/reforme-des-retraites-le-tournant-du-quinquennat-macron

  • Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite

    Le «Monsieur Retraite» du gouvernement cumule son salaire avec plusieurs pensions... de retraite
    Jean-Paul Delevoye, le 10 septembre 2019, à Paris (image d'illutration).
    Alors qu'il est en charge d'offrir des pistes au gouvernement sur la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye bénéficie en plus de son salaire de différentes pensions de retraite.
    Une méthode qui n'est pourtant pas illégale.                      
    Dans son édition du 10 septembre, la publication numérique La Lettre A révèle que depuis son entrée au gouvernement, le 3 septembre dernier, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, bénéficie, en plus de son salaire, de plusieurs pensions de retraite.
    L’ancien ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l’Etat et de l’Aménagement du territoire sous Jacques Chirac percevra sa retraite du régime général en plus de celle d’ancien élu local.
    Néanmoins, celui qui a été député et sénateur, actuellement engagé dans une réforme des retraites de grande ampleur, ne touchera aucune des deux pensions auxquelles il aurait le droit en tant qu’ancien parlementaire.
    Celles-ci seront, comme le prévoit la loi, suspendues pendant toute la durée de son passage au gouvernement.
    En effet, les règlements des deux institutions ne permettent pas de les agréger à un salaire de ministre.                   
    En tant que ministre délégué auprès de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, Jean-Paul Delevoye touchera un salaire brut mensuel de 10 135 euros auxquels s’ajouteront donc ces quelques émoluments. La pratique n’a rien d’illégal puisque, comme le rappelle La Lettre A, cette possibilité de double rémunération, cumulant salaire et pension de retraite, n’est pas encadrée légalement.
    L'ancien président de l’Association des maires de France, qui exerçait en dehors du gouvernement, avait dans un premier temps renoncé à bénéficier de ces sommes.
    Lorsqu’il avait été nommé haut-commissaire à la réforme des retraites, en septembre 2017, il avait choisi de déduire ses pensions de retraites de sa rémunération individuelle.
    Il lui aura fallu deux ans pour changer d’avis.
    «En tant que ministre, sa rémunération est indexée à celles des autres membres du gouvernement, et arrêtée par décret», explique son cabinet auprès de La Lettre A.
    «Sa mission étant par essence temporaire, il ne voulait pas abandonner définitivement ses droits», confirme son entourage.
    RT France

  • Google accusé de revendre les informations confidentielles de ses utilisateurs

    Google Fisc

    12/09/2019 – INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Google est accusé de récolter des informations à l’insu de ses utilisateurs pour ensuite les revendre aux annonceurs, a révélé jeudi dernier le Financial Times. Une enquête a été ouverte en Irlande, pays où siège le géant du web.

    Techniquement, Google utiliserait un mouchard à travers un lien internet invisible qui donnerait à l’annonceur un accès immédiat et illimité à tout l’historique de navigation de l’utilisateur. La méthode est si rapide que l’utilisateur ne peut pas s’en rendre compte. Selon le Financial Times, en plus de constituer une très grave infraction au règlement, cette pratique donnerait un avantage considérable au géant californien sur ses concurrents.

  • 1500 personnes à Lyon rassemblées contre l’extension de la PMA

    1500 personnes à Lyon rassemblées contre l’extension de la PMA
  • Fraude : il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants

    Fraude : il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants

    Le député Nathalie Goulet (UDI) vient de rendre un pré-rapport et des propositions pour mieux lutter contre la fraude sociale. Elle est interrogée dans Valeurs Actuelles :

    […] Le profil des fraudeurs est assez diversifié. Il y a des gens qui déclarent avoir 70 enfants ! Mais aussi et surtout, beaucoup qui utilisent la porosité de nos services sociaux. Je pense notamment aux cas de personnes qui ouvrent une entreprise éphémère avec un faible capital social, embauchent des dizaines de salariés avant de mettre tout le monde au chômage et de déposer le bilan. Si c’est réalisé dans le seul objectif de bénéficier de prestations sociales, il s’agit d’une organisation frauduleuse ! […]

    Revenons sur la fraude des étrangers, vous préconisez de mieux surveiller les prestations sociales versées à l’étranger…qui est concerné ?

    Les Français vivant à l’étranger, principalement. La question qui se pose après 80 auditions : on a constaté des versements de prestation sur des comptes qui atteignent des plafonds avant d’être versés à l’étranger. On demande qu’avant de partir à l’étranger, l’argent transite sur des comptes français. […]

    Votre pré-rapport souligne quelques chiffres effarants…

    Oui, il y a notamment une très grande différence entre le nombre de personnes inscrites au Répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP) et le nombre de bénéficiaire de prestations sociales. 110 millions de personnes y sont inscrites et parmi elles, 84,2 millions sont réputées “en vie”… Rappelons que le pays compte… 67 millions d’habitants ! Le même répertoire compte 3,1 millions de personnes âgées de plus de cent ans “en vie” alors que l’Insee en comptait 21 000 en 2016 ! […]

    https://www.lesalonbeige.fr/fraude-il-y-a-des-gens-qui-declarent-avoir-70-enfants/

  • Décodeur d’Alliance Vita sur le projet de loi bioéthique 2019

    Décodeur d’Alliance Vita sur le projet de loi bioéthique 2019

    Document très intéressant, à lire ici. Extrait :

    […] Les premières lois de bioéthique ont été votées en 1994 puis révisées en 2004 et 2011. Conformément à la loi de 2011, cette révision a été précédée par une consultation citoyenne. Organisés par le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE), des Etats généraux se sont tenus de janvier à avril 2018 et ont fait l’objet d’un rapport. Le Conseil d’Etat, le CCNE, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), une mission d’information parlementaire sur la révision de la loi, ont procédé à des auditions et rendu des rapports (l’ensemble des liens vers ces rapports est disponible en annexe du présent décodeur).

    Le chiffre

    310 000 embryons humains sont conçus en éprouvette chaque année : 52% sont détruits, 22% congelés, 25% immédiatement utilisés pour des tentatives d’implantation dans l’utérus.

    18 650 enfants naissent chaque année par FIV, soit 6 % du total des embryons conçus.

    Après les 4 tentatives de fécondation in vitro remboursées par la Sécurité sociale, la moitié des couples restent sans enfant. Toutes méthodes confondues, le taux de succès des techniques d’AMP est de 17%. En moyenne, il aura fallu concevoir environ 17 embryons pour 1 naissance.

    Les principaux enjeux éthiques du projet de loi

    Le projet de loi bioéthique soulève des enjeux éthiques majeurs dans trois domaines principaux :

      1. l’accès aux techniques artificielles de procréation humaine,
      2. le développement de la recherche sur les embryons humains
      3. l’accroissement de la sélection anténatale.

    1 – Procréation assistée (Articles 1,2,3,4) 

    Quatre changements sont projetés :

      1. l’abandon du critère de l’infertilité pour l’accès à l’Assistance médicale à la procréation (AMP),
      2. le double don de gamètes,
      3. la levée de l’anonymat du don de gamètes,
      4. et, plus généralement, un bouleversement des règles de la filiation.

    […]

    2 – Dérégulation accrue des recherches sur l’embryon humain (articles 14,15,17) :

    De nouvelles digues qui prétendaient protéger l’embryon humain tombent : on pourrait

      1. le cultiver jusqu’à 14 jours,
      2. créer des embryons transgéniques, des gamètes artificiels et même des embryons chimères…
      3. La recherche à partir de cellules souches embryonnaires serait également dérégulée.

    Législation actuelle et mesures proposées 

    Le régime encadrant la recherche a évolué par étapes depuis la loi de 1994 qui posait son interdiction. Cette interdiction a été fragilisée par des dérogations croissantes en 2004 et en 2011, puis a été supprimée en 2013 sans vrai débat (ni les états généraux prévus par la loi). Les conditions de cette recherche ont aussi énormément évolué, l’impératif de « progrès thérapeutiques majeurs » de 2004 étant devenu de simples « finalités médicales » en 2013.

    […]

    3 – Intensification de la sélection prénatale (articles 19, 20, 21)

    Législation actuelle et mesures proposées 

    Le diagnostic prénatal (DPN) s’est intensifié depuis 30 ans. S’il a heureusement permis un meilleur suivi des grossesses pour accompagner la mère et l’enfant à naître, notamment par sa prise en charge précoce, parfois in utero et plus souvent à la naissance, il est régulièrement assorti de propositions d’interruption médicale de grossesse (IMG, plus de 7000 annuellement) en cas d’affection d’une particulière gravité. L’IMG peut intervenir légalement jusqu’à la veille de la naissance. Beaucoup s’alarment d’une nouvelle forme d’eugénisme en France, qui stigmatise particulièrement les personnes porteuses de trisomie : 96% des diagnostics de trisomie conduisent à une IMG. L’autorisation récente de nouveaux tests génétiques, dits non invasifs (DPNI), qui permettent par une simple prise de sang de la mère d’analyser le code génétique du fœtus, interroge sur de nouvelles pratiques qui peuvent conduire à un accroissement de la sélection prénatale. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/decodeur-dalliance-vita-sur-le-projet-de-loi-bioethique-2019/

  • Richard Ferrand s’accroche à son perchoir – Journal du 12 septembre 2019

    Richard Ferrand s’accroche à son perchoir

    Une vilaine affaire de prise illégale d’intérêt ressort le bout de son nez et le président de l’Assemblée Nationale, Richard Ferrand, mis en examen, semble sur la sellette ! Nouvelle affaire Rugy ou feu de paille ? L’intégrité des gouvernants semble en tout cas plus que jamais mise à mal.

    Le football : un sport heureux mais pas très gay ?

    Les supporters de football accusés d’homophobie. Depuis la reprise du championnat de france de football, de nombreux matchs ont été arrêtés après le déploiement de banderoles qualifiées d’homophobie par le gouvernement et la Ligue de football professionnel. Une véritable chasse aux sorcières est ouverte pour une nouvelle fois promouvoir une minorité.

    “Movie Money”, les faux billets font leur retour !

    La France championne d’Europe du faux billet ! La movie money, une monnaie fiduciaire qui tire son origine des tournages de film, a fait son apparition dans les commerces ! Une arnaque à l’ancienne qui fait son chemin !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/richard-ferrand-saccroche-a-son-perchoir-journal-du-12-septembre-2019

  • Contre Zemmour, un nouveau délit : « La délinquance de la pensée » (Présent)

    Présent – Le Monde du 10 septembre, sous la plume du dénommé Gérard Noiriel, lance un appel à la répression des « délinquants de la pensée » personnifiés par Eric Zemmour, présenté comme une sorte d’Edouard Drumont du XXIe siècle.

    Selon la définition classique, la délinquance est un ensemble d’infractions, de délits, commis sur une période et en un lieu donnés. Le mot même de délinquance a la même racine que le mot délit (du latin delictum) et suppose des fautes pénalement sanctionnables. Un quotidien comme Le Monde, qui ne se veut pas un brûlot gauchiste, le sait parfaitement.

    Or Le Monde du 10 septembre met en une l’accusation selon laquelle Eric Zemmour commettrait et légitimerait, par ses écrits et ses propos, « une forme de délinquance de la pensée ». Le Monde consacre en effet une page entière à démontrer que Zemmour serait notre nouvel Edouard Drumont. Le dénommé Noiriel – nous devrions plutôt écrire le procureur Noiriel –, à l’issue d’une laborieuse démonstration, présente Zemmour comme le nouveau chantre de l’antisémitisme, un doctrinaire de la haine « qui s’attaque aux musulmans […], aux femmes, aux homosexuels, aux universitaires, etc. ».

    Cette énorme tribune donnée à un universitaire communiste pour le moins controversé et à la pensée désormais très minoritaire, Dieu soit loué ! dans le paysage intellectuel français, est un signal. C’est un signal pour mettre sur Eric Zemmour et ses « suiveurs » le maximum de pression, c’est un signal pour inciter les réseaux sociaux et les médias à accentuer leur censure, c’est une piste en direction du gouvernement et des associations du prétendu antiracisme pour les pousser toujours plus loin dans la criminalisation de mots, de pensées, de concepts, un processus de type communiste en effet, à l’œuvre en France et ailleurs depuis les lois Gayssot et autres.

    Criminalisation de la pensée non conformiste

    Comme l’écrit à juste titre l’Agrif, « il y a aujourd’hui de la graine de Pol Pot culturel dans un Gérard Noiriel, l’idéologue de la répression de la “délinquance de la pensée”, idéologue du parfait racisme en sens contraire qu’est le soi-disant antiracisme ».

    Pour parler comme Noiriel, prenez les « grammaires » de Noiriel, c’est-à-dire les règles qui sous-tendent son discours totalitaire, remplacez les mots « identitaires » par « impérialistes » et vous aurez du Pol Pot dans le texte. Quant au prétendu « renversement de la rhétorique dominants/dominés » (Zemmour, les identitaires, les patriotes, se feraient passer pour des dominés, des victimes en puissance, alors qu’ils seraient en fait les dominants), l’appel du Monde et de Noiriel à la criminalisation et à la répression judiciaire de toute pensée non conformiste en est la démonstration contraire.

    Car si on suit bien Le Monde et Noiriel dans leur logique totalitaire, des expressions comme « grand remplacement », « parti de l’étranger », « islamo-gauchistes » doivent rejoindre d’urgence, « avant qu’il ne soit trop tard », le catalogue des formules pénalement sanctionnables, et déjà interdites de médias.

    Francis Bergeron pour Présent

    https://www.tvlibertes.com/actus/contre-zemmour-un-nouveau-delit-la-delinquance-de-la-pensee-present

  • Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, proche de Macron, mis en examen

    Macron avait dit vouloir incarner une « République irréprochable » et avait fait de l’exemplarité un de ses marqueurs de la campagne présidentielle. Mais depuis le début du quinquennat, plusieurs de ses proches ou de ses soutiens ont dû quitter leurs fonctions à la suite de démêlés judiciaires. Sylvie Goulard, François Bayrou et Marielle de Sarnez, avaient été contraints de sortir du gouvernement à cause de l’affaire des emplois présumés fictifs des assistants parlementaires du MoDem. En juillet, l’ex-ministre de l’écologie, François de Rugy, a dû démissionner pour une polémique provoquée notamment par des dîners fastueux.

    Dernier en date à faire la Une des quotidiens : Richard Ferrand, qui avait dû abandonner son poste de ministre en juin 2017 après l’ouverture de l’enquête sur les Mutuelles de Bretagne, mais avait été propulsé président de l’Assemblée nationale, vient d’être mis en examen, ce jeudi 12 septembre, à Lille pour « prise illégale d’intérêts » dans cette même affaire des Mutuelles. Il est soupçonné d’avoir favorisé sa compagne.

    Bien qu’Emmanuel Macron ait annoncé lui conserver « toute sa confiance », Richard Ferrand pourrait ne pas garder son portefeuille. D’ailleurs pour un gouvernement se disant vouloir appliquer la la jurisprudence « un ministre mis en examen doit démissionner », la démission de Ferrand devrait être automatique. Et est en effet demandée par de nombreux opposants politiques.

    Le quatrième personnage de l’État a cependant aussitôt annoncé, dans un communiqué, être « déterminé à poursuivre [sa] mission » à la tête de l’Assemblée, en affirmant vouloir « poursuivre sa défense » pour « obtenir un non-lieu ». « Il n’est pas question d’une démission car une instruction n’est en aucun cas une condamnation », a indiqué son entourage, en rappelant que l’enquête avait d’abord été classée sans suite par le parquet de Brest, en octobre 2017. Bref, on voilà un qui ne veut pas perdre son fauteuil ! Le même, qui lors de l’affaire Fillon écrivait sur Twitter :

    « Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d’un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale. »

    Bruno Jeudy
    @JeudyBruno

    Ce tweet de Richard Ferrand (exhumé par @GuillaumeDaret) au sujet de l'affaire Fillon risque de rattraper le president de l'Assemblee nationale apres sa mise en examen https://twitter.com/richardferrand/status/852938381365522434 

    Richard Ferrand
    @RichardFerrand

    Une droite voudrait que soit placé dans nos mairies et nos écoles le portrait d'un homme mis en examen, qui a perdu toute autorité morale.

    428 personnes parlent à ce sujet

    Ferrand a du oublier depuis ses leçons de morale politique…

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/richard-ferrand-president-de-lassemblee-nationale-proche-de-macron-mis-en-examen/112205/

  • Ligue de défense noire africaine : cette organisation raciste qui bénéficie d’une impunité ahurissante, par Franck Deletraz

    Il aura vraiment fallu que deux de ses militants agressent jeudi dernier le couple Balkany dans les rues de Levallois-Perret pour que de rares médias daignent enfin consacrer quelques lignes très vagues à la Ligue de défense noire africaine. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire sur cette organisation noire ouvertement raciste, qui lance régulièrement des appels aux meurtres contre les Blancs, mais a quand même pignon sur rue dans notre pays si tatillon avec « l’extrême droite ».

    Menaces de mort et actes d’intimidation

    Lundi, le nom de cette organisation a en effet été brièvement cité, sans plus de commentaires, par certains de nos médias, parce que deux de ses militants soupçonnés d’avoir agressé le couple Balkany devaient être jugés en comparution immédiate par le tribunal de Nanterre pour « menaces et actes d’intimidation » envers l’élu, et pour « menaces de mort » envers une gardienne d’immeuble qui s’était interposée. Une affaire qui remonte au 5 septembre, lorsque les deux hommes, dont l’un s’est avéré être le porte-parole de la LDNA, ont invectivé et insulté Balkany « tout au long du chemin menant à l’hôtel de ville » avant de le bousculer en l’attrapant par l’épaule. Interpellés et mis en garde à vue le jour même, les deux individus avaient été placés en détention provisoire samedi soir dans l’attente de leur procès lundi. Procès qui a finalement été renvoyé au 14 octobre. L’histoire, en revanche, ne dit pas si ces deux suprématistes noirs, passablement abrutis par leur idéologie raciste, s’en sont pris au couple Balkany parce qu’il est soupçonné de… « blanchiment à grande échelle ».

    « Commencez par tuer les Blancs »

    Quoi qu’il en soit, quand on sait à quel point les médias se montrent intarissables dès lors qu’une agression a été commise par des extrémistes de droite (ou prétendus tels), on peut s’étonner d’une telle discrétion s’agissant de la LDNA. Mais tout s’explique lorsque l’on étudie de plus près cette organisation ouvertement raciste, dont l’un des membres, lors d’une manifestation censée dénoncer « la xénophobie » vendredi dernier devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Paris, a ouvertement appelé à tuer « des Blancs, des Chinois et des Indiens » en Afrique du Sud, sous les applaudissements nourris des sympathisants et sans la moindre réaction des forces de l’ordre. En effet, s’est exclamé l’individu, « si vous voulez être xénophobe, d’accord. Commencez par tuer les Blancs, commencez par tuer les Chinois, commencez par tuer les Indiens. Ne tuez pas vos frères […], nous avons la même couleur [de peau] » ! On n’ose imaginer la réaction du gouvernement si un groupe de suprématistes blancs avait appelé dans les mêmes conditions à tuer des Noirs… Cela n’empêche pourtant pas ces gens de disposer aujourd’hui d’un site Internet dernier cri, accessible à tous, sur lesquels les curieux peuvent découvrir la prose consternante de ces suprématistes noirs, antisémites, racistes anti-Blancs, anti-Arabes, et anti-Asiatiques. Ni même d’une cagnotte Leetchi, qui a tout de même été suspendue pour vérification lundi, grâce au signalement effectué par un internaute.

    Et l’Etat, me direz-vous ? Connu pour sa promptitude à dissoudre les « groupuscules d’extrême droite », pour des raisons infiniment moins graves, celui-ci se montre curieusement absent et n’envisage pas à ce jour de dissolution de LDNA. Une absence totale de réaction qui scandalise à juste titre nombre de patriotes, dont l’Organisation de lutte contre le racisme anti-Blanc, qui a demandé « l’intervention immédiate de l’Etat pour faire cesser les activités de ce groupement de haine ». Ou encore Stop au racisme anti-Blanc, qui a mis en ligne une pétition réclamant la dissolution immédiate de ce « mouvement extrémiste appelant à la haine et au meurtre »

    https://fr.novopress.info/