
Quelque part en banlieue parisienne :
https://www.lesalonbeige.fr/pour-se-faire-entendre-du-sourd-qui-nous-gouverne-il-faut-se-mobiliser/
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Quelque part en banlieue parisienne :
https://www.lesalonbeige.fr/pour-se-faire-entendre-du-sourd-qui-nous-gouverne-il-faut-se-mobiliser/
En pleine rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), la présidente du Rassemblement national a vivement critiqué la gestion gouvernementale de la crise des "gilets jaunes".
"Les mutilations des manifestants de l'année dernière, tragiques faits d'armes de l'indigne Chritophe Castaner, restent une marque indélébile du quinquennat Macron", a-t-elle lancé.
La suppression totale de la taxe d’habitation crée un trou de 23 milliards qu’il sera difficile de combler. L’État a, dans un premier temps, sommé les communes de faire des économies, mais c’était impossible de s’en tenir là. En 2016, les impôts locaux ont rapporté 54,7 milliards aux structures communales, pour un budget total de 107 milliards d’euros. Aucune collectivité ne peut se priver de 25 % de ses revenus. Sans doute la suppression totale de la taxe d’habitation se placera-t-elle après les prochaines élections présidentielles pour que les futures décisions, nécessairement douloureuses, ne polluent pas la prochaine campagne. Le pouvoir s’est engagé à ne pas créer d’impôts nouveaux pour combler le trou et tiendra ses promesses lors de cette législature. Mais lors de la prochaine, tout est possible !
Pour l’instant, le scénario qui tient la corde serait de verser l’intégralité de la taxe foncière aux communes et de dédommager les départements qui en percevaient environ 15 milliards sur un total de 38,7 milliards : on leur concéderait une fraction de la TVA ; cette mesure n’enchante pas les présidents de conseils départementaux, car ils seront désormais incapables d’augmenter leurs revenus plus que l’inflation alors qu’ils ne sont pas gênés de le faire depuis dix ans. Or, le transfert de la taxe foncière ne sera pas suffisant pour équilibrer le budget des communes : il manquera encore 8 milliards au minimum. L’État n’augmentera pas ses dotations, car il devra compenser les 15 milliards de TVA dévolus aux départements ; il le fera en augmentant les impôts (peut-être la TVA, de 2 %, ou la CSG) et en retardant le retour à l’équilibre du budget. Les 8 milliards manquant dans les caisses des communes seront fatalement récupérés sur les propriétaires : la taxe foncière va sans doute flamber de 20 % en 4 ans, après avoir grimpé de 22 % entre 2012 et 2018.
Pour faire passer la pilule et nier que l’impôt foncier augmente de façon excessive, le gouvernement va, semble-t-il, utiliser un tour de passe-passe. La taxe foncière est basée sur une évaluation du potentiel de location du bien en tenant compte des WC, des salles de bains ou de la surface habitable. Les collectivités locales ne prennent qu’une partie de cette base (44 %, en moyenne). Cette base n’a pas évolué pour beaucoup de logements anciens depuis 1970. Il suffira de l’augmenter discrètement. Le pouvoir prétendra qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, mais juste la mise au pas de « fraudeurs » qui avaient effectué des travaux dans leur habitation sans les déclarer. Le mouvement est déjà enclenché (Le Figaro, 5/9/2019). 64.000 propriétaires ont vu leur base réévaluée au premier semestre 2019 (0,75 % d’entre eux) avec, pour beaucoup, une augmentation de 11 % de leur taxe foncière, et ceci, sans courrier de l’administration, sans visite d’un contrôleur. Ce manque de transparence donne l’impression d’une mesure arbitraire. S’attaquer à 1,5 % des propriétaires en 1 an peut sembler peu, mais en 2023, tout le monde sera réajusté. Pour finir, 4 milliards auront été ainsi récupérés.
Les 4 derniers milliards seront pris en augmentant le taux de perception sur la base réévaluée de 44 % à 48,5 %. On aura compensé la suppression de la taxe d’habitation en volant les propriétaires !
Saviez-vous, par exemple,
– qu’il y a un mélange alarmant entre le milieu des migrants criminels et les terroristes islamiques ?
– que le Bureau pour la protection de la Constitution ne peut pas contrôler de manière cohérente les organisations islamistes parce que la politique exige que l’AfD fasse l’objet d’une plus grande attention ?
– que la chancelière Angela Merkel courtise les loups gris nationalistes et islamistes (Frères musulmans turcs) ?
– que le gouvernement allemand coopère avec les antisémites musulmans ?
– que des milliers de criminels de guerre musulmans ont immigré en Allemagne en tant que réfugiés ?
– que tout débat sur l’islam est empêché par des campagnes de désinformation ciblées menées par les politiciens et les médias ?
– que les clans arabes criminels apparaissent comme une mafia musulmane en Allemagne ?
– que des hommes syriens et irakiens ayant l’expérience de la guerre ont depuis longtemps formé des clans criminels en Allemagne et sont actifs dans le crime organisé ?
– qu’il y a une infiltration ciblée des autorités de sécurité par les islamistes et les clans arabes ?
– que le ministère de l’Intérieur met en garde contre de graves troubles dans des publications secrètes ?
– que les observateurs parlent d’une « guerre civile moléculaire » contre la population indigène par les immigrants musulmans ?
Source : Kopp Verlag.
Traduction : Julien Martel.
http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/crimes-violences-et-terreur-comment.html
La chronique de Philippe Randa
Fatou Diome (ci-dessus) est une franco-sénégalaise, auteur d’une dizaine de livres que Le Monde décrit comme « piégée dans le désir d’Europe et ses mirages tragiques » et dont il présente son pamphlet Marianne porte plainte ! (paru en en 2017 chez Flammarion), comme un « véritable pamphlet contre les discours identitaires, racistes, sexistes et islamophobes » !
Toutefois, dans un entretien publié en ce mois d’août, celle-ci précise sa pensée. Une pensée pour le moins inhabituelle dans les colonnes de ce quotidien.
Ainsi, sur sa couleur de peau qui n’est « n’est ni une tare ni une compétence » ou sur la France, « cette France brillante, je l’ai bien trouvée, mais on n’arrête pas de la trahir ! Il faut toujours s’y référer, la rappeler aux mémoires courtes »…
Quand le journaliste l’interroge sur les discriminations frappant les Africains dans notre pays, Fatou Diome lui rétorque : « Vous savez, au Sénégal, un jeune né en province aura moins de chance de réussir que celui issu d’une famille aisée de la capitale. La différence, c’est qu’en France, cette inégalité se trouve aggravée par la couleur. Ici, être noir est une épreuve et cela vous condamne à l’excellence. »
Quant à l’urgence de « la décolonisation de la pensée et des savoirs, porté par un certain nombre d’intellectuels africains et de la diaspora » qui semble fortement interpeller le journaliste, sa réponse est cinglante : « C’est une urgence pour ceux qui ne savent pas encore qu’ils sont libres. Je ne me considère pas colonisée, donc ce baratin ne m’intéresse pas. La rengaine sur la colonisation et l’esclavage est devenue un fonds de commerce (…) En sommes-nous encore à nous demander comment nous libérer de l’esclavage et de la colonisation ? Pendant ce temps où nous stagnons, les Européens envoient Philae dans l’espace… (…) Pourquoi se positionner toujours en fonction de l’Occident ? Il nous faut valoriser, consommer et, surtout, transformer nos produits sur place. C’est cela l’anticolonisation qui changera la vie des Africains. »
Et bien qu’elle soit sensée dénoncer les discours identitaires, elle n’en affirme pas moins que « la peur de vaciller au contact des autres ne peut vous atteindre quand vous êtes sûr de votre identité. »
S’il y en a un qui a vacillé, c’est peut-être ce malheureux journaliste du Monde…
EuroLibertés cliquez là
Le député LREM Pierre Cabaré, Vice-Président de la Délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, est donc poursuivi pour agression sexuelle.
Mediapart révèle :
les anciens collaborateurs du député de Toulouse Pierre Cabaré, visé par une plainte pour harcèlement et agression sexuels, avaient écrit à Richard Ferrand, Gilles Legendre et Stanislas Guérini pour dénoncer les agissements de leur employeur. Un courrier resté sans réponse.
Marlène Schiappa est restée sans voix.
Dans la série, faites ce que je dis mais pas ce que je fais, LREM est passée maître. Depuis l’affaire Benalla, nous savons que LREM est capable de tout, surtout du pire.
https://www.lesalonbeige.fr/lrem-a-beau-jeu-de-denoncer-les-violences-contre-les-femmes/
Vendredi matin, un individu a fait irruption dans une cantine scolaire de Marseille et blessé deux cantinières à l’arme blanche. L’homme, dont les propos étaient confus, aurait proféré “Allahou Akbar”.
Stéphane Ravier
Président du groupe RN au conseil municipal de Marseille
Sénateur des Bouches-du-Rhône (13)
Source: bvoltaire.fr
https://www.peupledefrance.com/2019/09/agression-couteau-ecole-marseille-stephane-ravier.html#more
La députée Carole Grandjean et la sénatrice Nathalie Goulet ont mené une mission parlementaire sur la fraude sociale. Elles ont présenté, ce mardi 3 septembre, leurs premières propositions pour lutter contre le phénomène grandissant : sur 450 milliards de prestations versées, la fraude est estimée entre 3 et 10 %.
Explications du magistrat Charles Prats au micro de Boulevard Voltaire.
Entre trois 3 et 10 % de fraude, soit jusqu’à 20 milliards d’euros de fraude annuelle rien que sur le périmètre de la CNAM. Cela confirme-t-il ce que vous redoutiez ?
Le principal scoop du rapport d’État rendu avant-hier était le nombre de numéros de Sécurité sociale. 84,2 millions de personnes réputées en vie, dont 3,1 millions de centenaires. Cela ne veut pas dire qu’il y a 84 millions de personnes qui touchent des prestations, mais cela signifie qu’il faut évidemment regarder ce qu’il se passe lorsqu’on a un écart de 17 millions de numéros de Sécurité sociale. Cela mérite tout de même qu’on vérifie.
Je rappelle qu’en 2013, un rapport conjoint de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale des affaires sociales avait détecté 7 millions de bénéficiaires supplémentaires par rapport aux personnes qui étaient censées être sur le territoire. Depuis, nous n’avons pas eu beaucoup de nouvelles sur ce qui a été entrepris pour vérifier ce point.
Aujourd’hui, on découvre qu’il y a de nouveau un « gap » entre les numéros de Sécurité sociale existants et le nombre de gens qui sont censés être sur le territoire. C’est très inquiétant.
Ce soir, sur Twitter, on vient de découvrir que des documents à en-tête de la Cour des comptes circulaient. Il semblerait que le chiffrage de 3 à 10 % de taux de fraude au niveau de l’assurance maladie émane de la Cour des comptes. Je ne sais pas si ce document est officiel ou provisoire. Mais les dépenses d’assurance maladie représentant 200 milliards d’euros par an, 3 à 10 % de fraude sur l’assurance maladie pourrait représenter jusqu’à 20 milliards de fraudes. C’est assez cohérent. Cela correspond au chiffrage qu’avait déjà fait un réseau anti-fraude européen de l’assurance maladie. Il chiffrait déjà la fraude de l’assurance maladie entre 5,5 et 7,3 % annuellement. On est dans les mêmes ordres de grandeur.
En 2010, 10,5 milliards de fraudes ont été estimés pour la France. Un an ou deux après, on était à 14 milliards, rien que pour la branche maladie.
Pour la Cour des comptes, on serait entre 6 et 20 milliards. Cela corrobore les chiffres qui ont été donnés par les parlementaires. Ils se font, d’ailleurs, très violemment agresser et de manière assez incompréhensible dans la presse et par les organismes sociaux. Ces derniers ont sorti des communiqués très violents contre les deux parlementaires qui sont missionnées par le gouvernement. C’est très étonnant. Je pense qu’elles doivent poursuivre leur travail.
Comment est-il possible que la Sécurité sociale enregistre 3 millions de centenaires en France ?
Cette histoire des 3,1 millions de centenaires, 1,5 million nés en France et 1,6 million nés à l’étranger, est très surprenante et inquiétante.
Cela peut s’expliquer pour les gens nés à l’étranger. Ils sont considérés comme décédés dans le registre national lorsqu’un acte de décès est transmis à l’INSEE ou à l’assurance vieillesse. Pour des personnes nées à l’étranger, on peut comprendre que l’acte de décès soit difficilement transmissible ou pas transmis du tout.
En revanche, pour les gens nés en France et qui, a priori, vivent en France, l’INSEE explique que la mise à jour est hebdomadaire. Il y a un tel différentiel que c’est assez incompréhensible !
À la suite de cette mission, les parlementaires doivent aller dans le répertoire national commun de la protection sociale pour faire des requêtes informatiques et voir combien de personnes de plus de cent ans perçoivent des prestations sociales. Cela permet de voir si cela correspond à la démographie ou s’il y a un vrai souci.
Ces requêtes devront être faites. Elles sont d’ailleurs prévues par le Code de la Sécurité sociale.
Très objectivement, je ne pense pas qu’un grand nombre de centenaires touchent des prestations. On est davantage en phase d’un problème de mise à jour du système. Cela est révélateur de la nécessité d’avoir un système moderne. Avoir 20 % des identités réputées en vie en supplément par rapport aux gens qui vivent en France, c’est juste pas possible !
La première partie de ce rapport s’appelle « Une politique en apparence active, aux résultats modestes et aux ressources fragmentées ». En termes très polis, cela veut dire « on ne sait pas vraiment ce qui s’y passe, rien n’est vraiment fait pour que cela change ». Comment la Sécurité sociale a-t-elle pu laisser passer cela ? Pourquoi ne fait-elle pas énormément d’efforts pour juguler ces fraudes ?
Je ne connais pas ce document de la Cour des comptes. J’ai simplement vu passer une photo. Les parlementaires ne me donnent pas leurs documents. J’ai été entendu par cette mission comme d’autres experts. Il se trouve que je connais un peu le sujet. C’est mon métier. Je lutte contre la fraude fiscale et sociale depuis 25 ans. Il faut attendre qu’il soit peut-être publié pour qu’on puisse l’analyser.
La Cour des comptes faisait un constat très alarmiste sur le niveau de la fraude en matière d’assurance maladie. On peut se dire que c’est peut-être la même chose dans les autres branches.
On dit depuis très longtemps que la fraude aux prestations sociales est massive.
Dès qu’on parle de lutter contre la fraude aux prestations sociales, la levée de boucliers médiatique et politique est impressionnante. Depuis 48 heures, nous sommes insultés et traînés dans la boue pour avoir simplement évoqué la possibilité de l’existence de fraudes aux prestations sociales.
Après avoir permis l’émergence d’une information alternative de qualité, Google est-il en train de la tuer ? Les mésaventures rencontrées par nos confrères de Breizh-Info semblent faire pencher la balance en faveur du “oui”.
NOVOpress 05/09/2019 – Créé en 2013, Breizh-Info est un site web d’actualités traitant “de l’information bretonne et internationale”. Fort de plusieurs centaines de milliers de visites mensuelles, réalisant un travail quotidien d’information de qualité, factuelle, sourcée, le site était jusqu’à il y a peu indexé dans Google Actualités, au même titre que Le Figaro, Le Télégramme ou Ouest-France. Cela n’est plus le cas depuis cet été.
Dans un appel à ses lecteurs paru ce jour, le média breton s’interroge sur les raisons qui ont poussé Google à le bâillonner : “Plusieurs techniciens de la société nous ont d’abord assuré qu’il s’agissait d’un souci technique. Un détail non corrigé en trois semaines ? Techniquement, Google nous a habitués à plus d’efficacité ! Selon toute probabilité, le déréférencement résulte en fait d’une campagne de pressions menée auprès de la société américaine afin de nous exclure de Google Actualités.”
Victime de son succès ?
Fort de son influence, Breizh-Info s’est créé de très forte inimitiés, certainement justifiées : une ligne éditoriale de droite assumée, très critique de l’immigration, dans un paysage médiatique breton ouvertement marqué à gauche ; et un lectorat conséquent, émiettant le monopole d’une PQR en difficulté, quand elle n’est pas sous perfusion…
Cela n’a pas échappé au “grand quotidien de référence” Le Monde qui, fort de ses millions de subventions, s’en est même pris à plusieurs reprises au média local breton, qualifié de “vrai faux site d’info” par “Les Décodeurs” (Breizh-Info n’a pourtant jamais publié de “fake news” contrairement à Ouest-France ou au Monde).
De là à penser que Google aurait cédé à une forme de pression idéologique, il n’y a qu’un pas, que n’hésitent pas à franchir les rédacteurs de Breizh-Info : “Jamais condamné, jamais poursuivi, bien informé, notre site est clairement victime d’une discrimination idéologique.”
Pot de terre (breton, donc solide) contre pot de fer “Google”
Quelles parades mettre en œuvre ? Comment un “petit” média breton pourrait-il forcer la main du géant américain ?
Les rédacteurs de Breizh-Info ont bien l’intention d’aller jusqu’au bout avec Google : en poursuivant leur travail irréprochable tout d’abord, qui leur permettra de justifier de leur présence dans Google News.
Ensuite, par la mise en lumière de cette situation, qui n’est pas vraiment au bénéfice de Google (ces grandes plateformes n’apprécient pas que soient publiquement exposés les cas censures qu’elles pratiquent, comme ce fut récemment le cas avec Facebook pour l’Observatoire du journalisme).
Enfin, par la recherche d’alternatives techniques à Google et aux réseaux sociaux : à ce titre, la newsletter, qui semblait passée de mode, semble l’ultime rempart à la censure arbitraire des GAFAM.
Pour aller plus loin, ne pas hésiter à consulter les dossiers et actualités de l’Observatoire du journalisme : ojim.fr
66 % : chez les numérologues du macronisme – il y aurait bien des cours de macronologie à Sciences Po, une astrologie macronienne centrée sur Jupiter alors pourquoi pas une numérologie macronienne ? -, c’est le chiffre magique. En 2017, Emmanuel Macron fut élu par 66 % des Français (mais seulement 44 % des inscrits. Tiens, et si, la prochaine fois, les Français décidaient que 44 % serait dorénavant le chiffre magique d’Emmanuel Macron, pour le second tour ?).
Deux ans et demi plus tard, le même 66 % fait un retour significatif : selon un sondage IFOP publié par Le Journal du dimanche, ce 1er septembre, seuls 34 % des Français déclarent faire confiance à l’exécutif pour réformer les retraites. Mais on retrouve ce même 66 % de Français pour souhaiter la suppression des régimes spéciaux et la création d’un régime universel, « au nom de l’égalité entre les cotisants ». Autrement dit, les Français sont bien d’accord sur le constat du gouvernement, mais sont très méfiants sur les mesures qu’il compte prendre et qui ont commencé à être révélées : le point, la durée de cotisation, l’âge pivot, les bonifications familiales, etc.
L’analyse du détail du sondage met en relief des clivages intéressants : les plus ouverts sont les 18-24 ans (50 %), les professions libérales et cadres supérieurs (49 %) et les sympathisants de La République en marche (90 %). Les plus méfiants sont les ouvriers (82 %), les proches du Rassemblement national (90 %) et les 35-49 ans (77 %). Si l’on résumait, la fracture se fait entre ceux que la réforme impactera peu (classes supérieures, retraités et très jeunes) et les autres, directement concernés, soit en tant que cotisants, soit en tant que futurs retraités. D’ailleurs, le clivage recoupe aussi celui de l’élection présidentielle et celui de la crise des gilets jaunes.
L’exécutif prendrait un gros risque en s’appuyant sur la France aisée et nullement concernée pour imposer à l’autre des efforts et des réductions de droits. Cela ne ferait qu’exacerber les frustrations et les rancœurs et remettrait le pays en état de révolte.