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magouille et compagnie - Page 1070

  • La grande peur de la presse pour la rentrée de l’élève Macron

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    C’est un même gazouillis estival que la presse entonne, ces jours-ci, en faisant le point sur la situation politique, et que l’on pourrait résumer ainsi : « Attention, la rentrée pourrait être difficile pour Emmanuel Macron, mais… » Avec, évidemment, le sous-entendu – pas toujours sous-entendu, d’ailleurs – qu’un élève aussi doué pourrait déjouer ces pronostics avec lesquels ces journaux s’amusent à se (et vous) faire peur. Un automne maussade équivaudrait finalement à un exploit du héros.

    Une unanimité qui fait le pendant de l’aveuglement de cette même presse, qui, durant toute l’année 2018, et jusqu’à l’automne, n’avait rien vu venir. Effectivement, une révolte partie de radars et du 80 km/h sur les routes, cela ne pouvait pas apparaître sur leurs radars trop perfectionnés. Les nôtres, plus artisanaux, avaient pourtant prévu la révolte dès janvier 2018.

    Le Monde se fend donc d’un édito au doux frisson qui donne le la : « Le périlleux “temps II” du quinquennat » : « Sur le papier, cette rentrée politique se présente sous de meilleurs auspices qu’en 2018. Mais les fractures sociales et territoriales révélées par l’épisode des “gilets jaunes” sont loin d’être résorbées. » L’occasion d’énumérer surtout les « meilleurs auspices ».

    Les autres titres hésitent entre quatre, cinq ou six foyers de tension. BFM TV parle de « rentrée à risques »RTL détaille les « 5 chantiers sensibles »Le Parisien les « dossiers à risque de la rentrée de Macron »Atlantico vous donne presque la chair de poule avec un « avis de tempête »et « ces quatre pièges qui pourraient perturber la rentrée d’Emmanuel Macron » mais vous redonne de l’oxygène en parlant de la « botte secrète » du Président : « Il n’a pas d’opposition légitime et forte. » De quoi vous rendormir paisiblement dans votre hamac.

    Eh bien, non, c’est tout le contraire ! Cette phrase d’Édouard Husson a fait resurgir l’analyse d’un ami, fin connaisseur des affaires publiques : « Le drame de Macron, c’est justement l’absence d’opposition ! » Disloquer le jeu politique, transcender – en apparence – le clivage gauche-droite peut d’abord sembler un coup de maître, mais, la situation étant ce qu’elle est, n’avoir aucune opposition en face ouvre la voie à toutes les irruptions populaires, les plus inattendues, les plus violentes, les plus incontrôlables.

    Tiens, je vois que les pompiers ont ouvert le bal, en s’invitant à Biarritz, avant même le début du G7, devant la mairie, avec fumées, sirènes, banderoles, et en réclamant d’être entendus par le Président. Ah, si même les pompiers s’y mettent, eux qu’Emmanuel Macron rangeait, il y a deux jours, dans la catégorie des « héros » de notre temps, avec les soignants, les forces de l’ordre, les militaires, la rentrée pourrait être difficile pour le Président. Et l’année scolaire aussi.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/la-grande-peur-de-la-presse-pour-la-rentree-de-leleve-macron/

  • Grand remplacement en Europe : spirale infernale en Espagne

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudiél’emblématique cas de la Suèdepuisl’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autricheetl’espoir naissant en ItalieC’est au tour de l’Espagne d’être étudiée par Paul Tormenen. Face à l’afflux de migrants, la péninsule ibérique est dans une situation critique.
    Polémia

    Comme l’Italie, l’Espagne a longtemps été un pays d’émigration. A partir des années 1980, l’immigration a commencé à prendre de l’importance dans la péninsule ibérique. Les nouveaux arrivants venaient surtout d’Afrique du nord (Maroc), et dans une moindre mesure d’Europe de l’Est et d’Asie (1).

    Mais c’est surtout durant les années 1990 et 2000 que l’immigration a augmenté considérablement en Espagne, tant en flux qu’en nombre d’étrangers présents dans le pays. Le secteur des services, l’agriculture et dans une moindre mesure l’industrie ont recruté en quantité des travailleurs étrangers (2).

    Ces dernières années, hormis des baisses ponctuelles, les entrées illégales en Espagne d’africains via le Maroc et le détroit de Gibraltar sont en progression continue (3). L’Espagne devient la principale porte d’entrée à l’immigration illégale en Europe.

    La population de l’Espagne s’est transformée rapidement pendant les dernières décennies. Les raisons principales sont une natalité très faible, le départ du pays de nombreux espagnols et une immigration très importante et mal maîtrisée.

    Les entrées sur le territoire espagnol

    En termes de flux, les entrées d’étrangers ont augmenté dans les dernières décennies de façon considérable. Alors que près de 30 000 personnes arrivaient dans le pays en 1996 (4),ils étaient 643 000 à y entrer en 2018 (5). Le solde des entrées et des sorties d’étrangers est excédentaire depuis 2015. Sur la seule période 2015-2018, ce solde aboutit à la présence de 717 000 étrangers supplémentaires en Espagne (6).

    Le nombre d’étrangers présents dans le pays

    La progression du nombre d’étrangers présents dans le pays est impressionnante : alors qu’il était d’un demi-million en 1996, le nombre d’étrangers légalement présents dans le pays est passé à 2,8 millions en 2006. En 2018, l’Espagne comptait 6,3 millions de résidents étrangers (7).

    Les principales nationalités des étrangers sont par ordre d’importance roumaine (1 million), marocaine (786 000) et anglaise (330 000) (8). Dans la période 2009-2018, plus d’un million d’étrangers se sont vu attribuer la nationalité espagnole, dont 245 000 résidents originaires d’Afrique (9).

    Le nombre d’enfants de père ou de mère étranger dans le pays est en hausse constante depuis 2015. Un enfant sur six a au moins un parent étranger (10). En 2018, les bébés nés en Espagne de mères étrangères représentaient 20,6 % du total des naissances (11).Si certains ont pu y voir le succès de l’intégration des nouveaux arrivés, les chiffres n’évaluent pas l’ampleur des mariages « communautaires » avec des conjoints issus du pays d’origine du couple.

    Le nombre de clandestins dans le pays n’est pas clairement identifié. Des régularisations massives ont été organisées par les gouvernements socialistes dans les années 1990 et 2000. L’opération menée en 2005 a à elle seule concerné un demi-million de personnes (12). Les marocains en situation irrégulière en Espagne seraient au nombre de 250 000, ce qui, ajouté aux résidents légaux (786 000), en ferait la première communauté étrangère dans le pays (13).

    La religion musulmane est en progression importante en Espagne. Le nombre de musulmans est estimé à deux millions (sur une population totale de 46,7 millions), un chiffre qui a progressé de 300 000 de 2012 à 2017. Le pays comptait en 2017 1630 institutions et 1 562« communautés » islamiques.

    Les musulmans représentent plus de 10 % de la population dans les provinces de Girone, Lleida, Tarragone, Castellón, Murcia et Almería. La progression de la population musulmane entre 2012 et 2017 est particulièrement marquée à Guipúzcoa (+78 %), Huelva, Lugo et Almería (+35 %) (14).

    Un véritable grand remplacement ?

    L’Espagne a depuis de nombreuses années un nombre très important de chômeurs (3,3 millions en mars 2019) (15) et l’économie « souterraine » y est importante (16). En dépit d’une timide reprise ces dernières années, la crise financière de 2008 fait encore sentir ses effets.

    Paradoxe apparent : alors que les immigrés sont de plus en plus nombreux dans le pays, des espagnols quittent l’Espagne contraints de chercher un emploi à l’étranger. Ce phénomène est si important qu’en dépit d’une immigration plus que conséquente, le nombre de départs du pays a été pendant quelques années plus important que le nombre d’entrées. Cela a contribué, avec la chute de la natalité, à une baisse ponctuelle de la population (17).

    Le nombre de citoyens espagnols qui partent d’Espagne est dans la période récente (sauf en 2018) toujours supérieur au nombre de ceux qui reviennent au pays De 2010 à 2017, le solde migratoire des citoyens espagnols (entrées moins sorties) est négatif de 214 280 personnes. (18).

    Véritable phénomène de société par son ampleur, on a parlé d’une « génération sacrifiée » pour évoquer ces jeunes, souvent diplômés, sans perspectives d’emploi dans leur pays (19). Si les emplois moins qualifiés sont occupés de façon croissante par des immigrés, les emplois plus qualifiés sont rares.

    Cela a poussé, en particulier au début des années 2010, de nombreux espagnols à émigrer. Le recours à la main d’œuvre immigrée apparaît comme un moyen commode pour ne pas rendre attractives aux nationaux certaines professions, en augmentant les rémunérations et améliorant les conditions de travail.

    Face à une natalité en berne, l’immigration présentée comme une solution

    Le nombre de naissances ne fait que baisser en Espagne. L’indice de fécondité y est parmi le plus bas d’Europe (1,25). Le pays a ainsi connu en 2018 une baisse de sa population (20). Une partie de la classe politique et des milieux économiques estime que l’immigration est nécessaire pour assurer le développement du pays.

    La secrétaire d’Etat à l’immigration (socialiste) estimait en 2018 que l’arrivée de 270 000 immigrés par an jusqu’en 2050 était nécessaire pour satisfaire les besoins du marché du travail (21). Une position en conformité avec celle du Fond Monétaire International selon lequel l’Espagne a besoin de 5,5 millions d’immigrés d’ici 2050 (22). Un journal espagnol, El Pais, présentait en 2017 l’arrivée de migrants marocains comme « cruciale » pour « sauver » les région désertes en Espagne (23).

    Pourtant, de nombreux signaux attestent que l’immigration massive pour faire face à la baisse de la natalité et aux besoins du marché du travail n’est un choix ni rationnel, ni maîtrisé, ni altruiste.

    L’immigration illégale arrivant en Espagne est en pleine expansion

    Les autorités espagnoles peinent à assurer l’intégrité de leur territoire. Sur la seule année 2018, près de 64 000 clandestins – recensés – sont arrivés en Espagne (24). Un chiffre qui ne fait qu’augmenter et qui place l’Espagne au rang de premier pays d’arrivée des clandestins en Europe. Les assauts à la frontière à Ceuta, au nord du Maroc, sont parfois l’occasion de violences extrêmes contre les douaniers (jets d’acide, etc.), ce qui illustre la détermination de certains « migrants » (25).

    Le nombre de mineurs étrangers arrivant dans le pays explose littéralement : il a augmenté de 160% entre 2017 et 2018 et s’établit à 13 000 (26). Sur le territoire espagnol de Ceuta, le nombre de migrants mineurs, essentiellement marocains, a augmenté de… 448 % en 2018 par rapport à l’année précédente (27).

    Selon des sources policières citées par un journal espagnol, près de 50 000 personnes originaires d’Afrique sub-saharienne attendraient au Maroc le moment opportun pour franchir illégalement le détroit de Gibraltar (28).

    L’honneur sauvé de l’Europe ?

    Un journal français estimait récemment que « l’Espagne sauvait l’honneur de l’Europe » en laissant accoster les bateaux des O.N.G. chargés de clandestins (29). Cette vision idyllique fait l’impasse sur certaines réalités:

    • L’Espagne refuse 3 demandes d’asile sur 4, un taux de refus parmi les plus élevés d’Europe (30).
    • Les moyens administratifs pour traiter des demandes d‘asile de plus en plus nombreuses sont au bord de l’asphyxie. Plus de 102 000 demandeurs d’asile sont en attente d’une décision (31).
    • Les délais de traitement des demandes d’asile sont longs, les crédits insuffisants et les obstacles à l’accès à l’asile nombreux, selon la Commission espagnole d’aide aux réfugiés (32).

    Il en résulte que c’est vers les pays plus au nord, en France en particulier, que de nombreux clandestins se dirigent une fois arrivés en Espagne. Ils sont parfois selon certains journaux fortement incités à le faire, voire accompagnés par les autorités (33) ou encouragés par des « associatifs » (34).

    Dans la ville frontalière d’Irun, de nombreux migrants attendent le moment opportun pour passer la frontière clandestinement (35). Côté français, dans la seule ville de Bayonne, près d’une centaine de clandestins arriveraient chaque jour en provenance d’Espagne (36).

    Accueillir et intégrer ?

    L’immigration illégale devient une charge de plus en plus importante pour le budget de l’Etat espagnol. Le rétablissement en 2018 par le gouvernement socialiste de la couverture maladie des clandestins s’est traduit par une affiliation de 350 0000 personnes en une année (37).

    Le budget de l’Etat pour l’immigration est en augmentation continue et atteint 382 millions d’euros en 2019 (38). L’immigration illégale coûterait à elle seule 20 millions d’euros, un budget utilisé pour l’accueil des mineurs, les expulsions et les rétentions (39).

    En dépit des préconisations d’accueil fixées par le gouvernement et les institutions internationales (FMI, Commission européenne), les immigrés sont nombreux à ne pas avoir un emploi dans le pays et sont une charge nette pour le système social. L’Espagne compte ainsi près de 542 000 demandeurs d’emploi de nationalité étrangère (40).

    Les étrangers sont également sur-représentés dans la population carcérale en Espagne. Alors qu’ils représentent 9,8 % de la population du pays en 2017, 28 % de la population carcérale est composée d’étrangers. Les Marocains, les Colombiens et les Roumains figurent parmi les nationalités étrangères les plus représentées en prison (41).

    L’Espagne est confrontée depuis quelques années à une montée de l’islamisme radical. Les mosquées salafistes, ce courant rigoriste de l’islam qui prône la sécession du reste de la société, sont de plus en plus nombreuses (42). La Catalogne serait particulièrement concernée, avec un nombre de mosquées salafistes qui aurait doublé en dix ans pour atteindre 79 (43).

    A l’extrême de la radicalisation, une étude réalisée par un think tank espagnol, l’institut Elcano, aboutit au constat que l’Espagne s’est ces dernières années imposée comme un terreau de radicalisation djihadiste (44).

    Un début de sursaut ?

    Si l’Espagne n’a pour le moment, suite aux dernières élections en avril 2019, qu’un gouvernement de transition, les quelques timides mesures prises par le gouvernement précédent (socialiste) pour contenir l’immigration ne font pas illusion et ne cachent pas une volonté délibérée d’ouvrir largement les frontières.

    On peut mentionner parmi les mesures affichées l’élévation de la hauteur des clôtures frontalières à Ceuta (45), le versement de 26 millions au gouvernement marocain pour contrôler ses frontières à Ceuta et Melilla (46) et la lutte contre les départs illégaux dans les pays africains (47).

    Les prochaines semaines nous montreront l’orientation politique du gouvernement issu des élections législatives organisées en avril dernier. L’irruption du mouvement Vox dans la vie politique espagnole, qui affiche clairement des positions en faveur de la natalité des espagnols, du renvoi des clandestins et de la limitation drastique de l’immigration, marque la fin d’un pseudo consensus dans le pays.

    Un consensus qui est train de s’écrouler face à la réalité de la société. En Espagne comme ailleurs, les discours hors sol des institutions supranationales et d’une classe politique auto proclamée « progressiste », qui négligent les populations locales et leurs cultures, ont de plus en plus de mal à être acceptés.

    Paul Tormenen 18/08/2019

    Merci à Pier Noël

    (1) « L’immigration en Espagne (1996-2006) : logique de marché et « institutionnalisation ». Travail et Emploi. L. Cachon. Septembre 2008.

    (2)« L’immigration étrangère en Espagne ». R. CrespoUbero. Migrance 21. 2012.

    (3) « Immigration illégale vers l’UE : les faits donnent encore raison au V4 en 2018, mais tous ne veulent pas l’admettre ». Visegrad Post. 25 avril 2019.

    (4) « Spain : frome migration to immigration ». Banco de España. 2015.

    (5) « Flujo migratorio en España de 2010 a 2018 ». Es statistica.

    (6) « Saldo migratorio de extranjeros en España de 2010 a 2018 ». Es statistica.

    (7) « Inmigración en España: una nueva fase de llegadas ». Real Instituto Elcano. 5 mars 2019.

    (8) « Extranjeros registrados en España a 31 de diciembre 2018 ». Ministerio de trabajo, migraciones y seguridad social. Février 2019.

    (9) « Concesiones de nacionalidad española por residencia. Principales series ». 12 avril 2019.

    (10) « España se mezcla ». Publico. 6 avril 2019.

    (11) « Espagne : chute de 40% des naissances depuis 2008 ». Le Figaro. 19 juin 2019.

    (12) « Les immigrés sans-papiers, peut-on briser le cercle de l’irrégularité ? ». Population Europe.

    (13) « Un quart de millions de marocains en situation irrégulière ». Le Desk. 16 juin 2018.

    (14) « El Islam sigue creciendo entre los españoles: la población musulmana, en seis gráficos ». El Confidencial. 21 août 2018.

    (15) « Espagne: très légère hausse du nombre de chômeurs en février ». Le Figaro. 4 avril 2019.

    (16) « L’économie souterraine représente 12% du PIB français ». La Tribune. 27 février 2019.

    (17) « España pasa de la inmigración a la emigración en cincoaños de crisis ». El salmon contra corriente. 22 avril 2015.

    (18)« Saldo migratorio de españoles de 2010 a 2018 ». Es statistica.

    (19)« Jeunes, diplômés, la “génération perdue” d’une Espagne en crise ». L’Express. 28 mai 2013.

    (20) « Espagne: pourquoi la fécondité est au plus bas depuis vingt ans ». Le Figaro. 20 juin 2019.

    (21) « Quién es el inmigrante en España? Una radiografía del “otro” ». El Pais. 27 mars 2019.

    (22) « La Seguridad Social necesita más de cincomillones de inmigrantes ». El Mundo. 13 août 2018.

    (23) « Inmigrantes para salvar la España que se muere ». El Pais. 3 avril 2017.

    (24) « Le gouvernement espagnol durcit sa position sur l’immigration clandestine ». Le Monde. 26 avril 2019.

    (25) « Frontière forcée à Ceuta : des violences en mode light dans les médias français ». OJIM. 31 août 2018.

    (26) « Plus de 13 000 jeunes migrants non accompagnés enregistrés en Espagne ». Euronews. 2 août 2019.

    (27) « À Sebta, le nombre de migrants mineurs a explosé de 446 % en 2018 ». Telquel. 21 janvier 2019.

    (28) « Alarma por los más de 50.000 subsaharianos que esperan en Marruecos para cruzar a España ». El Mundo. 27 juillet 2018.

    (29) « Accueil des migrants : intox et infox , sur « l’Espagne qui a sauvé l’honneur de l’Europe ». OJIM. 29 janvier 2019.

    (30) « España rechazatres de cada cuatro solicitudes de asilo ». El Pais. 13 février 2019.

    (31) « La Oficina de Asilo acumula más de 100.000 solicitudes por resolver ». El Pais. 18 juin 2019.

    (32) « España recibió solo el 1% de las solicitudes de asilo de la UE en 2016 ».El Diario es.16 juin 2017.

    (33) « Bus ins Glück ». Welt. 30 janvier 2019.

    (34) « La France face à une nouvelle crise migratoire ». Le Figaro. 22 octobre 2018.

    (35) « Espagne : les migrants affluent à Irun, point d’entrée en France ». Le Point. 10 août 2018.

    (36) « Bayonne : près de 100 migrants arrivent chaque jour d’Espagne ! ». La République des pyrénées. 24 octobre 2018.

    (37) « 350.000 extranjeros sin residencia en España se beneficiaron de la ‘sanidad universal’ en solamente un año ». El Toro. 1er août 2019.

    (38) « La Secretaría de Estado de Migraciones contará con un presupuesto de 481,24 millones de euros ». Communiqué du Ministère du travail, des migrations et de la sécurité sociale. 17 janvier 2019.

    (39) « La inmigración ilegal le cuesta a España más de 20 millones de euros al año ». ABC Espana. 26 juin 2018.

    (40) « Demandantes de empleo. Extranjeros ». Ministère du travail, des migrations et de la sécurité sociale

    (41) « Inmigraciónmasiva y delincuencia en España: esto es lo que dicen las estadísticasoficiales ». Contandoestralas. 13 novembre 2018.

    (42) « Les anti-islam Pegida s’exportent en Espagne ». Le Figaro. 14 janvier 2015.

    (43) « Le laxisme coupable des gouvernements catalans et espagnols ». Observatoire de l’islamisation. 22 août 2017.

    (44) «Yihadismo et yihadistas en España ». El Instituto Cano. 2018.

    (45) « Migration : l’Espagne va augmenter la hauteur des clôtures frontalières à Ceuta ». RTBF. 23 février 2019.

    (46) « L’Espagne va verser 26 millions d’euros au Maroc pour renforcer le contrôle des frontières ». Yabiladi. 4 juillet 2019.

    (47) « Policías españoles frenan la entrada de inmigrantes por la ruta de Agadez ». El Mundo. 12 août 2019.

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/20/grand-remplacement-en-europe-spirale-infernale-en-espagne/

  • Biarritz livré à la canaille mondialiste et à la canaille gauchiste...

    42502678.10.jpgL'avis de Jean-François Touzé

    Biarrots et Biarrotes, estivants et touristes, il ne vous reste que quelques jours pour fuir la ville ou préparer le barricadement de vos maisons et stocker des vivres.

    Samedi, il sera trop tard. Biarritz, déclarée ville ouverte, sera investie par les colonnes de l'Internationale libéraliste et du planétarisme financier.

    L'autre internationale, celle de la crapule gauchiste, anarchiste et altermondialiste sera là elle aussi, groupée autour de ses hordes dévastatrices.

    Pensez à vos familles.

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  • Après Trump, c'est Poutine qui "recadre" Emmanuel ! Son ego en prend un coup; c'est plus grave pour l'image de la France...

    Hier c'était Donald qui s'était fendu d'un tweet très sec : "je sais qu'Emmanuel veut bien faire, mais personne ne parle au nom des Etats-Unis" (c'était au sujet de l'Iran).

    Aujourd'hui, le deuxième "pan sur le bec" vient de Vladimir, à Brégançon, en réponse à une pique macronienne mal venue sur les droits de l'homme en Russie : "je rappelle qu'en France, il y a eu 11 morts et 2 000 blessés lors du mouvement des Gilets Jaunes"

    Que Macron se fasse moucher par la terre entière, cela nous est bien égal.

    Le drame est pour la France, et pour son image de marque dans le monde (comme on dit dans le jargon), et, là, c'est beaucoup plus dommageable... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bêtises sans frontières

    Par Jarente de Senac

    37177832.jpgDeux ministres, Jacqueline Gourault (photo) – Cohésion des territoires – et Didier Guillaume – Agriculture – ont assisté à une corrida goyesque en Arles quand les associations de défense des animaux leur sont tombées sur le râble. Dont la fondation Brigitte Bardot. On aime bien Brigitte, mais son combat devient dérisoire quand elle se trompe de cible. A en croire tous ces sicaires, il faudrait arrêter de bouffer de la viande pour cause de maltraitance et autres niaiseries du même ordre. Faut-il rappeler que l’homme est carnivore et que vaches, cochons, poulets, ect., sont voués par nature à la casserole. Que l’on s’insurge contre l’abattement rituel est compréhensible.  Mais ce n’est pas pour autant que l’on rendra l’homme herbivore. Tout ce qui est excessif est vain à l’image de ces barjots adeptes du véganisme. On se marre d’autant plus qu’après avoir bouffé du sanglier comme notre père à tous, Obélix, l’homme finit par bouffer les pissenlits par la racine !

    1421359200.jpgLa presse britannique ne manque jamais de se rappeler au bon souvenir de la bêtise. Elle vient de s’en prendre au prince Harry et à sa négresse de meuf pour avoir eu recours à des avions privés pour partir en vacances. Mais ce couple, aussi « bling bling » que princier, objet de toutes les filatures malsaines des médias britanniques aurait bien du mal à n’emprunter que les transports démocratiques. Quand Harry défend la planète, il est comme son père, Charles, dans son rôle. On voit mal en quoi cela l’empêcherait de prendre l’avion comme nombre de ses sujets. Qu’il veuille préserver sa vie privée et sa tranquillité, quoi de plus légitime. A moins de vouloir l’obliger à se déplacer en patinette ou en patin à roulettes ! Cela vaut, évidemment, pour toute la famille !

    3987982230.jpgToute la presse s’est extasiée sur le cas de Greta Thunberg, une handicapée de 16 ans, atteinte d’un trouble de l’attention, qui a interpellé la terre entière sur le réchauffement climatique. Cause pour laquelle il y aurait beaucoup à dire en termes d’arnaque. Mais magnifique opération de marketing – sa mère est chanteuse d’opéra, son père acteur. Or, il se trouve que la belle, qui a été trimballé de tribune en tribune – du Parlement anglais au Palais Bourbon entre autres -, est promise à une nouvelle destination, l’ONU à New York, qu’elle doit rallier depuis l’Angleterre sur un voilier. Tout ce Barnum étant sponsorisé par Monaco, BMW et une banque suisse qui a des accointances dans les paradis fiscaux. Le rafiot est skippé par Pierre Casighari, le fils cadet de Caroline de Monaco. Si c’est pas marketing, tout ça… Or, rappelle les esprits malveillants, un billet d’avion eut été nettement moins polluant que les nuisances engendrées par ledit rafiot. Notamment les cinq personnes chargées de le rapatrier en Europe. Et qui, eux, ont gagné New York en avion. On n’arrête pas de se marrer, je vous dis.

    3988171547.jpgEnfin, on ne saurait passer sous silence l’arnaque que représentent les navires affrétés par les ONG pour aller recueillir leur maigre butin de migrants au large de la Libye, eu égard à l’ampleur des phénomènes migratoires. Et,  comme par hasard, d’aller déverser tous ces bougres sur l’île italienne de Lampedusa. Sauver des migrants sur des barcasses de fortune n’a aucun sens et relève tout à la fois d’une opération politique et d’un crime contre l’humanité. Car aider des gens à se déraciner et à se déculturer est un crime. Ces bateaux devraient être arraisonnés ou détruits et les ONG en question interdites. On a pour preuve de nos dires, la centaine de migrants recueillis récemment par l’ONG espagnole Proactiva (non ce n’est pas un yaourt !) qui mouille au large de Lampedusa et qui vient de refuser l’offre du gouvernement espagnol de les accueillir au port l’Algésiras (sud de l’Espagne).

    Certes me direz-vous, combattre la bêtise relève de l’utopie… mais ça fait du bien, de temps en temps, de se lâcher afin de montrer qu’on n’est pas dupe.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/20/betises-sans-frontieres-6170892.html

  • Dégradation d'une permanence RN à Saint-Brieuc : « On attend les condamnations des pleurnicheurs habituels de LREM »

    Capture.jpgAprès la récente vague de dégradations de permanences LREM, des membres du RN ont dénoncé ce qu'ils estiment être de l'«indifférence» quand leur parti est visé par de tels actes de vandalisme. Dernière dégradation en date : Saint-Brieuc, en Bretagne.
    Plusieurs membres du Rassemblement national (RN) ont réagi ce 19 août à la dégradation d'une permanence de leur parti à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor. 
    Cette dernière aurait, selon les militants politiques, été vandalisée pour la sixième fois consécutive.
    Les inscriptions «FN caca», «antifa» ou encore «FI» («France insoumise») apparaissent cette fois sur le rideau métallique à l'entrée de la permanence, comme en témoigne une photographie publiée le 18 août par Gérard De Mellon, conseiller régional breton du RN. «La permanence du RN22 à St-Brieuc vandalisée pour la 6ème fois. On attend les condamnations des pleurnicheurs habituels de [la République en marche]», a-t-il commenté.
    «Nous attendons les condamnations des élus bretons de LREM qui sont venus pleurnicher, il y a quelques jours, dans les colonnes de la presse régionale largement ouvertes...», a tweeté le président du groupe RN au Conseil Régional de Bretagne, Gilles Pennelle. 
    «Où est passé le concert des pleureuses patentées qui poussent des youyous à chaque œuf pourri jeté sur une permanence LREM ? BFMTV, TF1, CNEWS, LCI, qu’attendez-vous pour y consacrer des heures d’antenne, s'est également interrogé Jean Messiha, membre du Bureau national du RN.
    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

  • Open Arms, une ONG humanitaire ? La bonne blague (pas bonne du tout, en fait...)

    En refusant l'offre d'accueil de l'Espagne, les militants d'Open Arms démontrent qu'ils ne sont pas dans une démarche humanitaire mais politique.
    En affrontant Matteo Salvini l'objectif est de faire plier celui qui refuse l'immigration imposée.

    Tiens bon, Mattéo !

    Forza, Salvini !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’affaire Yann Moix est révélatrice du pseudo-travail des journalistes et de l’entre-soi médiatique

    L’affaire Yann Moix est révélatrice du pseudo-travail des journalistes et de l’entre-soi médiatique

    Yann Moix accuse depuis des années ses parents de l’avoir maltraité. Il sort d’ailleurs un roman (pourquoi un roman d’ailleurs ?) dans lequel il relate les horreurs qu’il aurait subies. Tout le monde le croit sincère puisque personne ne dit le contraire… Estimant que cela est trop, son père révèle sa part de vérité et notamment que Yann Moix a été une sorte de Tanguy :

    “S’il avait vraiment été un enfant battu, qu’on ne l’avait jamais aimé sa mère et moi, croyez-vous qu’on lui aurait payé ses études jusqu’à Sciences Po ? Car Yann a un peu joué les Tanguy, vous savez… On a acheté un appartement à Paris pour qu’il loge le temps de ses études, on a payé son loyer et ses charges jusqu’à au moins ses 30 ans. À l’époque, ma femme et moi on ne partait pas en vacances, notamment pour pouvoir payer à nos deux fils des voyages d’études aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, Autriche ou Irlande… Aurait-on fait tout ça, s’il n’y avait pas d’amour (?)”

    Mais la réflexion la plus intéressante est au sujet des journalistes qui n’ont visiblement jamais pris la peine de contacter ses parents ou proches pour savoir si Yann Moix n’affabulerait pas :

    “Depuis peut-être cinq ans que Yann a commencé à livrer publiquement sa version de l’histoire familiale, seuls deux médias se sont donnés la peine de nous contacter, nous, ses parents. Il y a cette journaliste de l’émission Sept à Huit, sur TF1, et vous, La Rep. Vous êtes les seuls. Je me demande comment travaillent les autres rédactions pour ne pas se dire, peut-être devrait-on aussi leur donner la parole.”

    Très révélateur de cette caste médiatique qui se protège mutuellement en permanence…

    https://www.lesalonbeige.fr/laffaire-yann-moix-est-revelatrice-du-pseudo-travail-des-journalistes-et-de-la-protection-de-lentre-soi/

  • La proximité entre Macron et Sarkozy sert les intérêts du premier et l’égo du deuxième

    La proximité entre Macron et Sarkozy sert les intérêts du premier et l’égo du deuxième

    Analyse fine de Philippe Bilger :

    Cette complicité est rentable pour l’habile Macron qui exploite le point faible de Sarkozy: sa vanité (…)

    Ce rapprochement est trop systématique pour ne pas susciter tout de même, du côté de la droite, une incompréhension, pire une hostilité parce qu’elle ne pouvait pas imaginer que Nicolas Sarkozy, quoique défait à deux reprises, irait si loin dans une ambiguïté préjudiciable à son camp (…) Rachida Dati a mis en garde Nicolas Sarkozy :“Vous pensez qu’il vous aime mais il vous neutralise” (Le Monde). Propos très fin. Il est facile en effet de percevoir combien cette familiarité est rentable pour le président. Il voit ainsi validée, sur un plan personnel, sa volonté d’effacer l’identité autonome des LR en laissant accroire que LREM leur ouvrira grand les bras, parce que rien au fond ne les distinguerait. D’autant plus que le processus a déjà commencé -on n’a pu que constater les effets délétères de l’absence de soutien explicite de Nicolas Sarkozy lors des élections européennes- et qu’Emmanuel Macron a l’ambition de le voir se poursuivre pour que toute aspiration à une opposition conservatrice soit balayée (…)

    Nicolas Sarkozy vit comme des blessures sa défaite de 2012, sa mise au rancart lors de la primaire de la droite et du centre, les procédures judiciaires qui le visent et dont l’une a entraîné son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris. Ces brèches dans le bloc de réussite et d’intégrité qu’il a toujours prétendu constituer n’ont pas été compensées, consolées, à l’évidence, par le statut de “parrain” de la droite et de “sage” qui lui est accolé et qui ne lui va pas comme un gant.

    Ce qui se déroule entre Emmanuel Macron et lui, quels que soient les indéniables risques politiques, est une opportunité unique de satisfaire une certaine vanité. Après avoir dû quitter le pouvoir, si proche de lui encore! Courtisé, flatté, particulièrement soigné en certaines circonstances intimes et familiales par le président, il jouit d’une posture qui cible son point faible : on fait comme s’il était encore nécessaire, irremplaçable. Et quelle volupté narcissique de se voir promu conseilleur en n’étant plus le payeur !

    https://www.lesalonbeige.fr/la-proximite-entre-macron-et-sarkozy-sert-les-interets-du-premier-et-lego-du-deuxieme/

  • Hidalgo a ruiné Paris

     
    Hidalgo a ruiné Paris
    En 2014, le programme du parti socialiste pour la mairie de Paris s’intitulait « Paris qui ose » et annonçait donc clairement la couleur : le mandat d’Anne Hidalgo serait placé sous le signe de l’audace, budgétaire notamment.
    Cinq ans plus tard, le constat est sans appel : la mairie a effectivement osé, l’audace fut au rendez-vous et Paris est en ruine. C’est à la faveur d’une récente étude de l’IFRAP que les plus naïfs d’entre nous (dont, il semble, la presse francophone fait largement partie) découvriront l’ampleur des dégâts. Pour ceux qui lisent ces colonnes en revanche, la surprise sera fort modérée. D’une part, il est maintenant de notoriété publique que différents projets se sont soldés par des fiascos et des ratages mémorables, entraînant de lourdes pertes pour le contribuable parisien (est-il besoin de revenir en détail sur Autolib, Velib et les manifestations aussi festives que déficitaires que la mairie de Paris enchaîne dans un tourbillon de flonflons coûteux ?).
    D’autre part, les choix culturels et sociétaux de cette même mairie amènent de façon visible et rapide la capitale française à découvrir des plaies qu’on croyait disparues depuis longtemps : poubelles pleines, insécurité galopante, rats grouillants et autres nuisibles, parasites divers et variés, la liste des problèmes que la mairie semble décidée à traiter par dessus la jambe continue de grossir à mesure que le temps passe.
    Dans ce contexte, l’étude de l’IFRAP constitue surtout une confirmation de ce qu’on savait déjà, et permet de brosser un tableau complet là où chacun des points précédents ne constitue qu’une touche d’un désastreux ensemble plus vaste. C’est ainsi qu’on prend la mesure de l’accroissement de la dette sous le mandat d’Anne Hidalgo.  Si cette dernière s’évaluait à 507€ par habitant en 2001 pour atteindre 1636€ par habitant en 2013 (soit 94€ par habitant et par an sur cette période), elle atteint maintenant 2835€ par habitant en 2018, après avoir subi une augmentation annuelle de 239€ par habitant. 
    Pas de doute : les boosters à dette ont été utilisés par l’équipe de la mairie de Paris qui n’ont donc lésiné sur aucune dépense… Malheureusement, cet accroissement des dépenses et de la dette de la mairie de Paris, qui atteint maintenant la coquette somme de 5,7 milliards d’euros, ne se traduisent absolument pas en une capitale plus propre, plus facile à vivre pour les Parisiens, plus agréable à visiter pour les touristes et globalement plus sûre pour ceux qui y vivent ou y travaillent.
    En fait, c’est même parfaitement l’inverse.
    C’est l’explosion du nombre de chantiers, qui rendent la vie impossible aux piétons, cyclistes, motards, automobilistes, chauffeurs de bus et autres trottinetteurs métrosexuels. On compte ainsi plus de 7000 chantiers ouverts dans la capitale, et si une part d’entre eux sont des travaux de ravalement de façade ou d’autres dépendants de tiers, 3219 dépendent d’opérateurs de réseau (gaz, électricité, infrastructure de communication) et 643 relèvent de la Ville de Paris.
    La lutte contre les nuisibles (notamment les rats) ne semble guère porter ses fruits : les riverains des parcs inondent internet de vidéos pas toujours amusantes où des groupes de rongeurs s’égayent joyeusement à la recherche de nourriture ; sur la promenade Barbès-Chapelle-Stalingrad, les rats grouillent. Il faut dire que ces charmants mammifères sont largement aidés par d’autres qui produisent un nombre assez phénoménal de détritus alimentaires, et d’autres encore qui « oublient » de les ramasser : entre la diminution des effectifs affectés à la propreté, l’absentéisme qui mine les rangs des éboueurs et une gestion de plus en plus discutable des services, l’état sanitaire de la capitale française est catastrophique, au point que les touristes ne manquent pas de le remarquer
    Quant à la sécurité, elle n’est plus qu’un vaste souvenir pour les habitants de certains quartiers maintenant à peu près laissés à l’abandon des forces publiques. Les camps de fortune, véritable cloaques à ciel ouvert pour lesquels tant la mairie de Paris que chacune des mairies d’arrondissement semblent complètement dépassés, recueillent aussi bien les immigrants que la pire des racailles, les zones où règnent des faunes interlopes qui profitent de méchants trottoirs trop étroits pour harceler les habitants ou pratiquer le trafic de drogues en toute impunité. En quelques années, Paris est devenue une ville plus dangereuse qu’elle ne l’était avant : cambriolages en hausse fulgurante, hausse des vols, vols avec violence
    Si l’on y ajoute les choix idéologiques de faire une guerre constante aux automobilistes (par exemple en fermant les voies sur berge, ce qui a provoqué une hausse de la pollution), force est de constater que ces 5,7 milliards d’euros de dette semblent s’être évaporés avant d’avoir irrigué les services compétents pour résoudre tous ces problèmes
    Mais où est donc parti l’argent ? C’est là que les travaux de l’IFRAP éclairent la situation : il apparaît que pour la seule année 2018, les dépenses de la Ville atteignent la coquette somme de 9,4 milliards d’euros, dont 7,8 milliards de dépenses de fonctionnement (en hausse de 35% depuis 2010). Or, les plus importants coûts de fonctionnement sont les charges du personnel ce qui est logique puisqu’en l’espace de 20 ans, le nombre d’agents employés par la ville est passé de 40.300 à 52.000, pendant que la population, elle, diminue depuis le début des années 2010, permettant à Paris de compter un agent pour 43 habitants. 
    Par comparaison, Rome n’en compte qu’un pour 95 et Londres 1 pour 107. À ce constat effarant s’ajoute celui des primes, avantages et indemnités qui ont augmenté de 7% entre 2007 et 2015.
    En somme, la mairie de Paris emploie beaucoup trop d’agents aux avantages trop importants et les indemnise de façon trop large, pendant que le service rendu diminue de façon affolante en quantité et en qualité.
    De façon intéressante, l’étude de l’IFRAP estime qu’une partie de ces problèmes de gestion provient d’une dilution des compétences et des responsabilités dans le millefeuille administratif municipal, départemental, régional et national. On ne peut pas leur donner tort tant il est réputé que les guerres picrocholines agitent régulièrement ces différentes administrations pour savoir qui évitera avec le plus de brio de faire un travail pourtant de sa compétence. La solution préconisée par le think-tank spécialisé sur la recherche et l’efficacité des politiques publiques est intéressante puisqu’elle consiste, in fine, à supprimer purement et simplement la mairie de Paris en s’inspirant de l’organisation territoriale du Grand Londres…
    On le comprend, une telle révolution ne risque pas d’arriver, d’autant plus qu’approchent les élections municipales : compte-tenu de la brochettes de semi-habiles qui se présentent en face d’Anne Hidalgo, aussi pourri soit son bilan, il lui reste une chance non négligeable de reprendre la queue du Mickey pour refaire un tour gratuit. Autrement dit, Anne Hidalgo a ruiné Paris et va fort probablement continuer à le faire.
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