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magouille et compagnie - Page 1123

  • Ils nous refont le coup des chiffres minorés

    Ils nous refont le coup des chiffres minorés

    Finalement la Préfecture de police a annoncé 42 000 manifestants hier à Paris, ce qui a fait réagir La Manif Pour Tous :

    Les équipes techniques de La Manif Pour Tous demandent à avoir accès aux vidéos de la préfecture de police sur l’ensemble des itinéraires de la manifestation « Marchons Enfants ! » L’estimation donnée ce soir par les autorités est manifestement déraisonnable et en contradiction avec les échanges opérationnels entre le poste de commandement de la manifestation et la Préfecture de Police.

    De fait, la tête de cortège est arrivée sur la place du 18 juin alors que la place de départ était encore saturée ! La Préfecture a demandé en catastrophe l’ouverture d’un itinéraire de délestage pour désengorger la place de départ…

    Occurrence, le cabinet soi-disant indépendant qui a comptabilisé 74500 participants à la Manifestation Marchons Ensemble est accusé de connivence avec La REM. Il appartient à
    Assael Adary, qui a prêté allégeance à Aurore Bergé pour ses combats politiques :

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  • Le combat ne fait que commencer

    Le combat ne fait que commencer

    En raison du nombre trop important de connexions, Le Salon beige est resté inaccessible une grande partie de l’après-midi. C’est un peu la rançon du succès. Vous pouvez retrouver une partie du direct sur cette page.

    Devant l’affluence et la saturation du cortège, les autorités ont demandé aux organisateurs d’ouvrir des itinéraires alternatifs et aux manifestants de se rendre par tous les moyens possibles sur la place du 18 juin 1940 (Montparnasse) où des responsables associatifs, des témoins et des experts se sont relayés sur un podium pour dénoncer les conséquences du projet de loi. C’est le cœur de Paris, du Sénat à Montparnasse en passant par Port Royal qui a été envahi par une foule très dense, pacifique et déterminée à faire entendre la voix de la raison et de la justice pour les droits des enfants.  

    La balle est désormais dans le camp d’Emmanuel Macron et du gouvernement. La Manif Pour Tous entend continuer, avec les associations partenaires du label « Marchons Enfants ! »,  à faire vivre cette mobilisation citoyenne massive. « Si le gouvernement s’entête et veut passer en force, il nous trouvera en travers de sa route » a déclaré Albéric Dumont, Vice-Président de La Manif Pour Tous. Il a aussi invité les manifestants à réserver dans leurs agendas les dimanches 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin. Ces dates seront confirmées et activées en fonction de l’attitude du gouvernement. « Le choix du gouvernement est simple : être à l’écoute des Français ou reproduire la méthode de François Hollande : mépriser les Français et diviser la société » résume Ludovine de La Rochère.

    Les équipes techniques de La Manif Pour Tous demandent à avoir accès aux vidéos de la préfecture de police sur l’ensemble des itinéraires de la manifestation « Marchons Enfants ! » L’estimation donnée ce soir par les autorités est manifestement déraisonnable et en contradiction avec les échanges opérationnels entre le poste de commandement de la manifestation et la Préfecture de Police.

    Même si elle déplait au gouvernement, l’enjeu de cette mobilisation mérite la vérité.

    Les Etats généraux de la bioéthique ont été bafouées par le gouvernement. Mépriser aujourd’hui les manifestants ne pourra que conduire à renforcer leur détermination et à amplifier la mobilisation dans la durée.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-combat-ne-fait-que-commencer/

  • CAF et immigration : “Vous entendez par social accueillir toute la misère du monde” (Valérie Laupies)

    Voici l’intervention de Valérie Laupies, candidate à la mairie de Tarascon, lors de la réunion du conseil municipal le 18 septembre dernier. Son intervention concernait la CAF et la politique sociale toute orientée en faveur de l’immigration.

  • Rouen : la quantité de produits chimiques brûlés lors de l’incendie revue à la hausse

    Une large partie du site de « Normandie Logistique », une entreprise située à côté de l’usine chimique de Lubrizol, a aussi été touchée par les flammes le 26 septembre. Plus de 4000 tonnes de produits Lubrizol (12 700 fûts) et 139 tonnes de produits Total y étaient entreposées. Alors, 5 000 tonnes ou le double ? la quantité exacte de produits partis en fumée reste inconnue alors que Lubrizol et Normandie Logistique se rejettent la responsabilité de l’origine de l’incendie catastrophique.

    En tout cas, en plus des 5 253 tonnes de produits de chez Lubrizol partis en fumée, la préfecture de Seine-Maritime a publié le 4 octobre une nouvelle liste de 9 050 tonnes de produits entreposés par l’entreprise voisine, partiellement touchée par l’incendie.

    Chez Normandie Logistique, on affirme toutefois qu’il n’y avait «pas de stockage de produits explosifs ou dangereux».

    RT News

    https://www.tvlibertes.com/actus/rouen-la-quantite-de-produits-chimiques-brules-lors-de-lincendie-revue-a-la-hausse

  • Watergate suite à l’attentat de la préfecture de police de Paris : la conférence de presse du parquet national antiterroriste est juste effroyable.

    castaner nunez lallement attentat préfecture de police de paris.png
     Tout le monde savait mais personne n’a rien fait.. Le syndicat France Police – Policiers en colère sort de son silence et livre un constat sans concession
    1. Le naufrage des services de renseignement a été rendu possible par deux facteurs :
    – La destruction du renseignement par l’absurde fusion Renseignements Généraux (RG) et Direction de la Surveillance du Territoire (DST) imposée par Nicolas Sarkozy à des fins politiciennes.
    – La police politique de la pensée unique qui interdit de soupçonner un converti de radicalisation et d’enquêter sur lui, faute de quoi l’on est immédiatement traité d’islamophobe.
    2. La politique en matière de renseignement conduite par l’ancien directeur de la DGSI et actuel n°2 du ministère de l’Intérieur, Monsieur Nunez, qui a orienté les missions des services secrets vers la lutte contre ses opposants politiques en tant que militant Lrem, à savoir les Gilets jaunes, au détriment de la lutte antiterroriste.
    3. L’obsession du gouvernement à ordonner systématiquement des enquêtes IGPN dès qu’une banale intervention de police critiquée nuit à ses intérêts politiques plutôt que de se concentrer sur les collègues présentant une réelle menace pour la société.
    4. Un système législatif très protecteur des personnes radicalisées qui rend particulièrement compliqué leur révocation de la fonction publique.
    5. Une hiérarchie médiocre, en dessous de tout, obsédée par les primes et les avancements, qui ne veut surtout pas faire de vague et produire du chiffre pour favoriser la carrière.
    Si les oppositions appellent à la démission de Christophe Castaner, il va de soit que sa démission ne réglera pas tout.
    Monsieur Nunez doit également faire sa valise.
    En outre, c’est toute l’organisation des renseignements qui doit être revue de fond en comble, à commencer par l’IGPN, transformée en arme de communication massive par la Macronie.
    On comprend mieux pourquoi le président Macron ne voulait plus être protégé par la police nationale mais plutôt par des gardes du corps privés à la sauce Benalla.
    Lorsque l’on voit le degré d’infiltration de nos services par des personnes radicalisées, l’affaire Riss en octobre 2018 en est la preuve, on s’aperçoit de l’ampleur du chantier..
    Michaël Harpon était notre frère d’arme, du moins le croyait-on.
    Aujourd’hui le syndicat France Police Policiers en colère ne demande pas de faire la chasse à nos collègues musulmans dans la police nationale mais uniquement de révoquer ceux qui sont en lien avec la mouvance radicale.

  • Terrorisme/Préfecture Paris : une "faille immense dans le système" pour le syndicat Unité SGP Police FO

    Des véhicules de polices garés près de la préfecture de police de Paris, après l'attaque au couteau qui s'est produite le 3 octobre 2019. 

    (Samedi matin, à 7 heures, sur France info)

    Attaque au couteau à la préfecture de police de Paris : une "faille immense dans le système" pour le syndicat Unité SGP Police FO

    Après l'agression au couteau à la préfecture de Paris qui a fait quatre morts plus l'assaillant, le parquet national antiterroriste s'est saisi de l'enquête. Invité de franceinfo, Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO a exigé des réponses.

    Le parquet national antiterroriste s'est saisi vendredi 4 octobre de l'enquête sur l'agression au couteau à la préfecture de police de Paris, qui a fait quatre morts jeudi, en plus de l'assaillant. Invité de franceinfo, Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO, dénonce une "faille immense dans le système". Il estime "qu'on a sous-évalué la menace" et "exige des réponses".

    Franceinfo : Quelle est votre réaction alors que le parquet national antiterroriste a annoncé se saisir de l'enquête ?

    Yves Lefebvre : Une profonde tristesse. On s'aperçoit qu'on a eu une faille immense dans le système, une faille criminelle, terroriste. Et aujourd'hui, la question à se poser c'est comment cela a-t-il pu arriver ? On va attendre de voir un peu plus loin dans l'enquête, mais aujourd'hui ça crée un climat encore plus anxiogène. On savait que la menace était particulièrement palpable depuis 2015, mais à l'intérieur on ne pensait pas que ça puisse nous arriver, même s'il y avait quelques cas de radicalisation signalés.

    Ce qui frappe encore plus, c'est que l'attaque vient de l'intérieur même de la préfecture de police...

    Manifestement il y a eu des loupés, mais des loupés qui sont peut-être compréhensibles. Il faut savoir pourquoi ça s'est passé pour que ça ne puisse pas se renouveler. Mais le problème qui se pose aussi, c'est la conversion [à l'islam] à un âge avancé de cette personne. Comment se fait-il que cela n'ait pas attiré l'attention de sa hiérarchie ? On a sous-évalué la menace, et pour cela j'exige des réponses, tant pour mes collègues que pour l'opinion publique.

    Le fait que l'assaillant travaillait à la direction du renseignement, cela vous inquiète ?

    Bien évidemment. L'enquête devra déterminer s'il a été en lien avec d'autres potentiels terroristes. Mais la problématique se pose aussi sur l'habilitation au secret défense. L'habilitation a une validité de sept années. Cela veut dire qu'un agent, s'il n'y a pas de signe détecté de changement de position, est habilité secret défense pour sept ans. Je considère qu'il faut revoir cette procédure. Il faut qu'on soit beaucoup plus vigilant sur un appareil comme celui du renseignement, qui a démontré toute son efficacité depuis le début de la menace terroriste.

    Rappelons que, peu après l'attaque, jeudi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait indiqué que cet employé atteint de surdité « n'avait jamais présenté de difficultés comportementales » ni « le moindre signe d'alerte ».

    Une incompétence de plus, une raison de plus pour demander à nouveau la DEMISSION de Christophe Castaner, le calamiteux ministre de l'Intérieur...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/05/terrorisme-prefecture-paris-d-enormes-failles-un-syndicalist-6180621.html#more

  • En attendant le krach, les banksters se gavent !

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    Pieter Kerstens

    Plus les mois passent et plus nombreuses sont les autorités financières qui mettent les gouvernements en garde contre une nouvelle crise qui sera bien plus dévastatrice que celle que nous avons connue en 2007/2008. Depuis janvier 2019, ce sont plus de 50.000 emplois qui ont été supprimés dans les banques européennes.

    Les médias et les politiciens nous parlent de « sauver la Planète » ou la forêt amazonienne, en ralliant la bannière du méchant petit troll nordique. Les mêmes monopolisent les antennes avec les dangers d’un Brexit, qui partage les actualités avec une guerre commerciale entre l’Asie et l’Occident, pimentée d’un risque de nouveau conflit au Moyen-Orient.

    Peu de choses en ce qui concerne les bourses surévaluées où l’économie réelle a cédé la place aux algorithmes et aux échanges à haute fréquence, capables de créer le chaos en quelques minutes, mais également d’enrichir en un clin d’œil les spéculateurs avides.

    Quelques rares esprits lucides, comme Nouriel Roubini, Georges Ugeux, Christine Lagarde, Charles Gave, Jean-Claude Trichet et certains autres tirent le signal d’alarme. Car il est faux de croire que les déficits des budgets successifs et la hausse des dettes publiques permettront la mise en œuvre des réformes structurelles indispensables à une bonne gestion des affaires.

    Pour ceux et celles qui en ont encore la possibilité et veulent se préparer à la pire crise financière en gestation, il y a lieu de réduire sa dépendance aux banques et à l’Euro. Comment ?

    • En possédant des espèces (de 3 à 6 mois) afin de couvrir ses dépenses courantes.
    • En convertissant son épargne en or (napoléons) ou en argent métal.
    • En se procurant diverses devises (telles que des francs suisses, des livres sterling, des couronnes norvégiennes ou des dollars)
    • Eventuellement en investissant dans l’économie réelle (immobilier, secteur alimentaire ou encore dans la production d’énergie).

    Les ennemis de l’Europe, les mondialistes, qui nous ont imposé le traité de Maastricht et qui rêvent d’un homo consuméris universel, nous traitent d’oiseaux de mauvais augure et tentent de convaincre les populations d’un risque zéro concernant les finances mondiales.

    Certes, certains secteurs d’activités ont permis une amélioration de notre niveau de vie ces dix dernières années, mais cela au prix de déficits des comptes publics, dont bien sûr nos enfants et petits-enfants vont hériter.

    Après 40 ans de gabegie, il est grand temps de tenir un langage de vérité et de restaurer des mesures de bon-sens. On ne peut pas éviter les problèmes en dépensant plus que l’on gagne. Et ce n’est pas non plus en matraquant les riches de taxes et d’impôts divers que l’on va aider les pauvres.

    Pour revenir à un équilibre sain des comptes publics, il faudra se serrer la ceinture, tout en travaillant plus et plus longtemps. Il y a 40 ans (avant Mitterrand) on pouvait travailler 40 heures/semaine et prendre sa retraite à 65 ans. Est-ce que les gens étaient plus malheureux pour cela ? Les élèves et les étudiants étaient-ils moins éduqués que maintenant ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/05/en-attendant-le-krach-les-banksters-se-gavent-6180746.html

  • Expliquez moi pourquoi?

    Donc, après qu’un joueur de poker ayant frayé avec le milieu marseillais a été nommé Ministre de l’Intérieur de la République française pour une raison qui échappe au cerveau normal et que personne n’a jamais comprise de façon rationnelle, après qu’il a passé des mois à gérer la crise des Gilets Jaunes n’importe comment, après qu’il a soufflé sur les braises en montant la police républicaine contre son propre peuple, après qu’il a cautionné en les niant les violences policières encouragées par un exécutif devenu fou, après qu’il n’a strictement rien fait pour améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre hormis les instrumentaliser au service d’une caste retranchée sur la préservation de ses intérêts, après qu’il a couvert la noyade de Steve à Nantes, après qu’il a menti délibérément sur la fausse attaque de la Pitié Salpêtrière, après qu’il a menti éhontément sur le profil prétendument nickel de l’agent islamiste à la Préfecture de Police où l’on apprend que des pressions ont été exercées sur certains policiers afin qu’ils dissimulent les infos au sujet des signalements de l’individu, Christophe Castaner est donc toujours Ministre de l’Intérieur ce samedi à 11h30.

  • Un fonds d’investissement qui prospère sur l’hébergement de migrants aux frais de l’Etat

    Selon le journal Marianne, une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a créé un fonds d’investissement afin d’acquérir plusieurs hôtels pour y héberger des migrants. La société promet à ses souscripteurs un copieux rendement, sans risque, car c’est l’Etat qui paie le prix des chambres !

    Le migrant, une valeur sure ?

    Toujours selon l’hebdomadaire de gauche, ce type de placement rapporterait 3,5 % par an avec une prise de risque moindre, car l’Etat garantit quasiment le rendement. Si cette proposition peut avoir des airs de plaisanterie, elle n’en est pas moins sérieuse.

    « Ampère Gestion, filiale immobilière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a créé en 2017 un fonds d’investissement baptisé Hémisphère. Souscrit par des investisseurs institutionnels (dont BNP Paribas Cardif et CNP Assurances), il a permis de lever 100 millions d’euros. Cette somme a financé le rachat de 59 hôtels F1, ex-enseigne low-cost du groupe Accor, et leur transformation en foyers d’accueil. Au dernier pointage, ces foyers accueillaient deux tiers de demandeurs d’asile et un tiers de personnes hébergées en urgence.

    (…) Un logement payé par l’Etat, à hauteur de 16 € par nuit et par personne. En rationalisant la gestion, confiée à Adoma (autre filiale de la CDC), Ampère arrive à servir aux actionnaires un rendement deux fois supérieur à celui de l’assurance vie en 2018 (1,8 % en moyenne). Ce généreux gestionnaire, qui étudie en ce moment le rachat d’autres structures d’hébergement, propose un investissement sur dix ans. Pour ceux qui en douteraient encore, voilà qui confirme l’évidence : la « crise » des migrants est structurelle et l’hébergement « en urgence » correspond en réalité à un besoin pérenne. »

    Source : Marianne / Photo : Fdesouche

    https://www.tvlibertes.com/actus/un-fonds-dinvestissement-qui-prospere-sur-lhebergement-de-migrants-aux-frais-de-letat

  • Rennes: le nombre de migrants explose : 40 000 nuits d’hôtel payées par l’État

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    Que va devenir le camp des 400 migrants installé dans le parc des Gayeulles de Rennes ? L’État s’occupera de leur prise en charge. Aux frais des contribuables, une fois de plus.

    La situation devient intenable dans la capitale de l’Ille-et-Vilaine.
    Nous évoquions le 3 septembre un nouvel arrêté préfectoral ajoutant 51 places pour les migrants au CPH (centre provisoire d’hébergement) géré par l’association spécialisée Coallia basée au 22, rue Bahon Rault à Rennes. En juillet dernier, la ville créait également un nouvel appel d’air migratoire en ouvrant le gymnase du Haut-Sancé pour 80 migrants.
    Mais il y a aussi le cas du parc des Gayeulles à gérer. Au cours d’une rencontre avec la presse ce même 3 septembre, la préfète de Bretagne et d’Ille-et-Vilaine Michèle Kirry a évoqué la situation de ce lieu où stationnent sous des tentes environ 400 migrants. Et pour l’heure, il n’est pas question de parler d’évacuation.
    Parc des Gayeulles : la préfète ne connaît pas les migrants
    Selon Michèle Kirry, c’est à la ville de Rennes, aux mains de Nathalie Appéré, de faire la demande pour cette évacuation car le terrain est municipal. Auquel cas, la préfète assure que l’État s’occupera de tous les demandeurs d’asile : « Personne ne veut, ne souhaite, pour le bien de ces personnes une installation durable dans ces conditions », a-t-elle déclaré.
    Par ailleurs, Michèle Kirry a rencontré le 30 août dernier les représentants des associations pro-migrants afin d’en savoir plus sur les demandeurs d’asile en question. « Qui sont les gens aux Gayeulles ? Je ne sais pas », reconnaît la préfète. Un comble pour quelqu’un censé être le garant de la cohérence de l’action de l’État dans la région.
    En face, les associations immigrationnistes, qui en demandent toujours plus et réclament « un logement pour tous » et l’ouverture de 120 logements supplémentaires, ont refusé d’en dire davantage : « Je demande à l’association 14/10, encore vendredi dernier : donnez-moi les listes. Mais elle refuse. » Un dialogue sans fin dont les issues sont finalement assez similaires : sous des tentes ou dans des logements, ces migrants ne sont pas près de quitter Rennes et la Bretagne.
    Ille-et-Vilaine : la pression migratoire explose !
    Enfin, ceux qui ont longtemps prétendu que la terre bretonne serait épargnée par l’immigration en sont dorénavant pour leurs frais : 
    « Il y a 27 % de migrants en plus en Bretagne par rapport à 2018 sur les 8 premiers mois de l’année », a précisé la préfète. Qui a également souligné que l’Ille-et-Vilaine est en première ligne face à cette pression migratoire puisque le département accueille 65 % des migrants en Bretagne administrative. Avec 1 422 demandes enregistrées au guichet unique de Rennes. Dans le même temps, le Morbihan en accueille 14 %, le Finistère 11,5 % et les Côtes-d’Armor 9,5 %.
    Face à cette confusion, comment faire la différence entre demandeurs d’asile et déboutés du droit d’asile ? À savoir que l’Ille-et-Vilaine dispose déjà de 1 579 places d’accueil pour les migrants. Un quota déjà considérable mais qui, face à l’importance du nombre d’arrivées, a été complété par quelques 40 894 nuitées d’hôtel depuis début janvier 2019. Michèle Kirry a toutefois oublié de rappeler que ces nuits d’hôtels sont payées par l’État…
    « La réalité c’est que la demande d’asile croît sans arrêt », confie enfin la préfète. Tout comme les coûts engendrés par cette politique migratoire aussi affolante qu’inefficace.
    Le Rassemblement national demande un moratoire
    Seul parti politique à l’heure actuelle à dénoncer cet état de fait imposé à la population, le Rassemblement national vient de réclamer un moratoire sur l’immigration. « Sur les huit premiers mois de l’année 2019, le nombre de demandes d’asile déposées en Bretagne a explosé : +27% par rapport à l’année 2018, principalement à Rennes ! Ces demandeurs d’asile proviennent en grande majorité d’Albanie et de Géorgie, des pays qui ne sont pourtant pas en guerre, pour « profiter du système de santé français », de l’aveu de la Préfète de Bretagne ! Alors que cela démontre le dévoiement du droit d’asile en nouvelle filière d’immigration économique, les services de l’Etat refusent d’appliquer la Loi et d’expulser ces migrants non-éligibles au droit d’asile. (Seuls 4% des déboutés du droit d’asile sont réellement expulsés du territoire !) Pis, l’Etat consacre des moyens considérables et croissants pour ces immigrés. Ainsi, le nombre de places d’hébergement pour le seul département d’Ille-et-Vilaine a été multiplié par deux en un an et près de 150 places supplémentaires vont ouvrir dans les prochaines semaines ! » explique Gilles Pennelle membre du bureau national du Rassemblement National et Président du groupe RN au Conseil régional de Bretagne , qui réclame dans la foulée un moratoire sur la question de l’immigration.
    Pour l’instant et malgré le poids électoral du premier parti d’opposition, le Gouvernement reste sourd à cette demande, alors qu’un débat se profile au Parlement, débat toutefois biaisé démocratiquement en raison de la non proportionnalité des représentations politiques à l’Assemblée nationale comme au Sénat.
    Arthur Keraudren pour breizh-info.com