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magouille et compagnie - Page 1122

  • Après ces dialogues sur l’Europe, y a-t-il encore un européiste ?

    Après ces dialogues sur l’Europe, y a-t-il encore un européiste ?

    Hier soir, dans un Cirque d’hiver à Paris plein, les Eveilleurs d’Espérance et Valeurs Actuelles ont organisé une série de débats sur l’Europe.

    Le premier a opposé François-Xavier Bellamy à Jacques Attali, l’auteur des nomades contre celui de la demeure.

    François-Xavier Bellamy a déclaré :

    “L’Europe est d ‘abord une civilisation, un héritage, une histoire et un élan”. “L’Europe c’est d’abord le petit miracle de la démocratie athénienne, l’esprit latin, et l’histoire du christianisme qui développe la notion de la dignité humaine“. “L’Europe c’est cette civilisation malade de l’oubli d’elle même”. “Que l’Europe retrouve qui elle est, le sens de sa civilisation, voici ce dont nous devons nous rappeler”.

    Jacques Attali a répondu :

    “C’est l’islam qui a fait survivre la pensée grecque.” [sic : il s’agit bien sûr des chrétiens d’Orient] “L’Europe va de l’Angleterre à la Russie. C’est une grande erreur de na pas être capable d’arrimer la Russie à l’Europe. Nous sommes un lieu d’héritage et de défense de la démocratie. Or nous voyons la menace de tout se défaire avec le nationalisme et le populisme.” “Si le nationalisme et le populisme, l’emportent, nous aurons la guerre!” “La solidité de l’Europe réclame l’ouverture au monde. Il ne s’agit pas de faire l’apologie du nomadisme mais de faire le constat de son existence. La sédentarité est une exception dans l’histoire de l’humanité.” “Je ne pense pas qu’il faille être des voyageurs sans bagage. Mais se rappeler ce proverbe : quand tu voyages pense à la maison ; quand tu es à la maison, pense au voyage.” “Il faut penser l’Europe comme un idéal politique. Il faut un gouvernement politique de l’Europe.”

    Ce à quoi Bellamy a rétorqué :

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  • Conférence de presse : Macron parle pour ne rien dire et joue les prolongations

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    À 18 h 04, Emmanuel Macron, devant trois cents journalistes, s’assied à son bureau, placé sur une estrade. Pour une fois, il arrive presque à l’heure. Son discours préliminaire doit durer, selon son entourage, une vingtaine de minutes. Ensuite, place aux questions. Mais le temps passe. Et quand, au bout de 56 minutes, il achève son exposé, on s’aperçoit qu’il n’a pratiquement rien dit qu’on ne savait déjà et qu’après de longues semaines de « grand débat », il joue les prolongations.

    Notre Président commence par expliquer ce qu’il a appris de ce « grand débat » : sur l’injustice fiscale, territoriale, sociale, sur l’absence de confiance envers les élites, le sentiment d’abandon et le manque de considération qu’éprouvent beaucoup de Français. Il a beaucoup réfléchi. A-t-il fait fausse route ? Non, répond-il, catégoriquement. À bien des égards, les « fondamentaux » de son action étaient justes : ils doivent être poursuivis, fortifiés, accélérés. Regardez, les résultats commencent à venir ! Il faut juste placer « l’homme » un peu plus « au cœur de notre projet », retrouver davantage « la maîtrise de notre destin » par le projet national et européen. Il faut aussi demander à chacun « le meilleur de lui-même » et cultiver « l’art d’être Français ». Que c’est beau ! Mais encore ?

    Il passe en revue, avec un débit toujours aussi rapide, comme s’il avait peur de ne pas pouvoir tout dire, ce que l’on sait déjà. Il veut réhabiliter les « élus » de la République, notamment les maires, il veut défendre « la démocratie représentative », qui est essentielle, instaurer une « part significative » de proportionnelle, limiter le nombre de mandats dans le temps. Bref, tout ce qu’il y avait dans la réforme constitutionnelle, qu’il n’a pu faire adopter. Le vote obligatoire ou le vote blanc, ce n’est pas la bonne solution. Il faut savoir choisir, même si c’est « le moindre mal ». Il pense à lui, sans doute, dont le score à la présidentielle aurait été encore plus réduit si l’on avait compté le vote blanc. Il rejette aussi le référendum d’initiative citoyenne, mais on pourrait faciliter le référendum d’initiative partagée.

    On a le droit, ensuite, à une série de propos, toujours vagues, sur la nécessité de changer le mode d’organisation de la République, sur la proximité des services publics, sur la réforme de la haute fonction publique, sur la gestion des carrières… Au passage, il justifie la suppression de l’ISF, annonce une baisse (imprécise) des impôts « pour ceux qui travaillent ». Mais les vraies inégalités ne sont pas fiscales, elles sont de naissance, d’origine : il faut corriger tout cela. Le gouvernement ne va pas manquer de boulot. Il va quand même rétablir, tout de suite, la réindexation des retraites de moins de 2.000 euros et les autres à partir de 2021. La dépendance ? Il faut définir une stratégie pour « le grand âge ». D’ailleurs, la réforme des retraites par points permettra plus de justice.

    Il revient, à la fin, qu’on attend avec impatience, sur « l’art d’être Français », sur la laïcité, sur la politique migratoire, demande d’être « intraitable » avec l’« islamisme politique » et le « communautarisme » : il veut rebâtir « un patriotisme inclusif » ! Ah, qu’en termes galants ces choses-là sont mises ! Si vous n’êtes pas convaincu de son amour de la France, après ces déclarations ! Il affirme même qu’il « se fiche de la prochaine élection [présidentielle] ». Il ne pense qu’à la réussite de son pays ! Ses partisans ont la larme à l’œil ou sont béats d’admiration. Les autres, plus nombreux, se disent qu’une fois de plus, il s’est moqué des Français.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/conference-de-presse-macron-parle-pour-ne-rien-dire-et-joue-les-prolongations/

  • Surveillance accrue du contenu Internet en vue des élections européennes

    A moins d’un mois des élections européennes, une commission du Parlement a publié un rapport sur les dites « fake news » ces supposées désinformations qui expliqueraient tout résultat électoral non conforme aux standards du progressisme actuel. Y sont particulièrement critiqués les réseaux sociaux Twitter et Facebook, ainsi que l’entreprise Google, accusée de ne pas suffisamment combattre ces fausses nouvelles.

    Quelles mesures seront prises ?

    La commission propose ainsi de restreindre ou de couper les revenus publicitaires des sites coupables de déguiser l’information. Ce mode de fonctionnement a aussitôt été mis en place par Facebook, qui a annoncé hier agir en ce sens, donnant également la possibilité à des vérificateurs de faire chuter la visibilité d’un contenu qu’ils jugent trompeur. Une page de Facebook a spécialement été créée pour détailler la série de mesures prises pour surveiller son contenu avant les élections européennes sur laquelle nous pouvons lire que « Dès qu’un vérificateur confirme qu’un article est effectivement porteur de fausses informations, nous modifions immédiatement son classement pour qu’il apparaisse plus bas dans les fils d’actualité. En moyenne, ceci permet de réduire de plus de 80% son nombre de vues. »

    Qui se chargera donc de vérifier ces données ?

    En France, le réseau social Facebook affirme travailler avec des sites eux-même régulièrement épinglés par les Bobards d’or pour la véridicité de leurs informations : 20 minutes, l’AFP, les Décodeurs du Monde, CheckNews de Libération, et les Observateurs de France 24 !

    Dans la même ligne, Twitter a lancé une option de signalement qui permet à ses utilisateurs de signaler tout contenu relayant des informations non avérées susceptibles d’influencer le résultat des élections européennes à venir.

    https://fr.novopress.info/214371/surveillance-accrue-du-contenu-internet-en-vue-des-elections-europeennes/

  • CASTANER ; LE SYNDROME DU « RIEN »

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    A-t-on remarqué comment les journalistes des plateaux de radio-télévision sont en permanence intéressés, curieux, soucieux, emplis d'empathie et même de sollicitude, pour Christophe Castaner ? Sa carrière, son avenir ? Sa « fragilisation » ? Son destin politique si cruellement remis en jeu d'un samedi sur l'autre ?

    Pauvre Castaner ! Victime malmenée ! Fusible éjectable à tout instant de la place Beauvau en fonction des prestations urbaines des derniers Gilets jaunes - Gilets jaunes résiduels  d'ultragauche, ceux-là - et des Black Blocs réunis. La famille !  

    Quelle est, du point de vue de l'intérêt national, l'importance réelle des fluctuations aléatoires du destin politique personnel de Christophe Castaner ? Que vaut le dit destin à cette aune, la seule qui tienne ? 

    L'intéressé présente tous les signes d'un narcissisme impénitent. Mais que pèse-il pour la France ? Nous serions tentés de dire : à peu près rien. Hilaire de Crémiers a brossé de Christophe Castaner un portrait réaliste et plutôt terrible dans un numéro récent de Politique magazine. Castaner, l'homme qui se flatte et se congratule tous les samedis que Dieu fait, de mobiliser de 60 à 85 000 policiers, gendarmes et militaires, au bord de l'épuisement physique et moral, sans autre succès que d'avoir plus ou moins contenu les manifestants et les casseurs-terroristes infiltrés parmi eux, dans une capitale en proie à la guérilla urbaine, chaque semaine. De la belle ouvrage !  

    Jusqu'à quand, d'ailleurs, continuera-t-on de la sorte ? Ira-t-on à ce train jusqu'en 2022 ? Jusqu'au terme du quinquennat ? La réflexion et plus encore l’action de Christophe Castaner semblent bien incapables d'aller jusqu'à envisager qu'une telle question puisse seulement être posée. Celle-là même que justement le dernier des Français se pose.

    Mobiliser, mettre en ordre de bataille son dispositif de maintien de l'ordre, l'annoncer sur les antennes, puis en rendre compte, content de soi : les fonctions de ministre de l'Intérieur façon Castaner semblent avoir été ainsi redéfinies. C'est à dire réduites à presque rien. Un Secrétaire d’Etat, par exemple Laurent Nuñez, y suffirait. Il y suffit d'ailleurs. Nuñez travaille. Castaner paraît. Il parle aux écrans. 

    Christophe Castaner à vrai dire pèse pour rien dans le continuum de la vie du pays. Il est le centre de pas grand-chose. Et à terme assez court, il n'est le centre de rien du tout. 

    Il est pourtant au cœur d'une sorte de bienveillance attentive du microcosme médiatique. Caste dont la vue est courte et le sentiment vulgaire. Attirance des semblables ?

    Que faut-il en conclure ? Tout simplement que ces gens-là, perclus jusqu'au bout des ongles d'esprit politicien, ne sont capables d'intérêt et de souci que pour ce qui est de peu d'importance. Ce qui est essentiel les indiffère. 

    Le mépris populaire instinctif qui les atteint n'a rien qui doive étonner.   

    Gérard POL - lafautearousseau

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/23/c-6145894.html

  • «Le président a fait le choix de ne pas annoncer le Grand Soir»

  • Alain Finkielkraut persona non grata à Sciences Po : jusqu’à quand laissera-t-on sévir l’ultra-gauche ?

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    « La venue d’Alain Finkielkraut à Sciences Po provoque des remous parmi les étudiants », titre 20 Minutes« Une conférence d’Alain Finkielkraut à Sciences Po fait polémique », annonce actu.orange.fr. Traduisons-les : une petite minorité de militants activistes d’ultra-gauche faisant la pluie et le beau temps à Sciences Po, comme à peu près dans toutes les universités de France d’ailleurs, a voulu par la force empêcher la tenue d’une conférence d’Alain Finkielkraut.

    S’en est suivi un jeu du chat et de la souris – Marianne parle de « chasse à l’homme » – dans les rues de Paris, conclu par une entrée sous escorte policière, indigne et humiliante pour le philosophe académicien de bientôt 70 ans.

    Les arguments de ces activistes autoproclamés « antiracistes » se résument à quelques invectives fourre-tout éculées : sexiste, raciste, xénophobe. Comme démonstration du talent rhétorique de Sciences Po, cela se pose là. Le moins que l’on puisse dire est que l’institution ne se couvre pas de gloire.

    La vérité est que cet accueil détestable n’est pas réservé à Alain Finkielkraut. L’ultra-gauche, à la faveur des réseaux sociaux, se déplace en meute à chaque fois que la conférence d’un intervenant étiqueté d’extrême droite, réac ou bien simplement conservateur est annoncée. Faute de pêche au gros, le menu fretin fera l’affaire. Si le public ne connaît pas le conférencier, un tract insultant, avec toujours les mêmes mots clés – sexiste, raciste, xénophobe, on l’a dit, et puis parfois homophobe et islamophobe en fonction des circonstances -, se charge de le mettre au parfum.

    Volée de moineaux agressifs comme dans le film d’Hitchcock, se rassemblant, sur injonction des réseaux sociaux, de ville en ville, ils investissent les lieux et éructent leur haine, accueillant par une haie de propos orduriers et de crachats un public qui n’en peut mais et avance en vitesse, dos courbé, sous les quolibets, jetant un regard apeuré sur le car de police (qui n’a sans doute pas que cela à faire…) garé un peu plus loin, espérant qu’en cas de pépin, celui-ci interviendra. Un homme des RG est là, les mains dans les poches, qui rassure les organisateurs et promet que cela ne devrait pas dégénérer. Le conférencier arrive enfin par une porte dérobée, encadré de flics, avec en bruit de fond les vociférations, comme s’il était un assassin, un bandit de grand chemin. A-t-il mérité ça ?

    Éric Zemmour, bien sûr, en a fait les frais, Robert Ménard aussi, qui a même été jeté à terre à Saint-André-de-Cubzac – dans ce cas, c’est toujours la légèreté des organisateurs qui n’ont pas su anticiper qui est implicitement mise en cause, et pas celle des autorités ni des fauteurs de troubles – mais aussi, hors de la sphère politique, de pacifiques membres d’Alliance VITA, de LMPT, etc., invités par de gentilles associations catholiques. J’en ai, moi-même, fait les frais au Mans et à Orléans. C’est ainsi que de braves paroissiens nonagénaires en escarpins et lodens verts, des chefs scouts et des institutrices proprettes se font injurier, traiter de putes, de salopes, de connards, etc., par des antifas en capuche noire, ressemblant à s’y méprendre à ceux qui cassent sur les Champs-Élysées, et taguant (comme c’est bizarre) les mêmes slogans sur les murs avoisinants…

    Il arrive souvent que la presse locale se fasse l’écho de cet événement, avec une partialité qui laisse imaginer de troublantes connivences idéologiques. La conférence elle-même ne l’intéresse pas, elle ne dira pas un mot du contenu ni des centaines de braves gens à l’intérieur, elle ne parlera que des vingt excités devant la porte, évoquant un « trouble à l’ordre public » suscité – mais bien sûr – par le conférencier lui-même.

    Qui osera taper du poing sur la table ? Qui démêlera enfin les mille fils qui tissent ces insupportables réseaux violents dont les ramifications se trouvent aussi bien dans des officines universitaires ayant pignon sur rue que dans les rangs des Black Blocs ravageant Paris tous les samedis ?

    Gabrielle Cluzel

    https://www.bvoltaire.fr/alain-finkielkraut-persona-non-grata-a-sciences-po-jusqua-quand-laissera-t-on-sevir-lultra-gauche/

  • CASTANER, UNE VRAIE FLÈCHE

    « Notre-Dame-de-Paris n’est pas une ‘cathédrale’, c’est notre commun, c’est notre rassemblement, c’est notre force, c’est notre histoire. »

    Ainsi la cathédrale presque millénaire de la capitale de la fille aînée de l’Église se trouva-t-elle, par la magie du verbe ministériel, transformée en « commun », en lieu de « rassemblement », en « monument historique ». Comme une salle des fêtes, un stade, un alignement mégalithique ou un kiosque à journaux.

    Et les statues de saints qui n’avaient pas été détruites par l’incendie se voilèrent la face, tandis que les gargouilles pleuraient silencieusement.

    Car cette parole officielle, bien qu’issue d’un cerveau chétif, n’était pas une erreur, un lapsus, une formulation malencontreuse. Elle était au contraire l’exacte expression du fond de la pensée – si l’on peut appeler ainsi une si pauvre chose – du chef de toutes le polices, qui est aussi censé être le ministre des cultes et qui, entre tous, est l’homme de confiance de notre président.

    « pas une cathédrale »

    Ce même homme n’avait-il pas déclaré, il y a quelques semaines, à propos de ces musulmans partis combattre la France sous le drapeau de l’État islamique, et pour justifier leur rapatriement : « D’abord ce sont des Français avant d’être des djihadistes » ?

    Bien que se rapportant à des sujets radicalement différents, le « pas une cathédrale » et le « d’abord des Français » signifient au fond exactement la même chose.

    Il signifie que le ministre de l’Intérieur – et, par nécessité, celui qui l’a nommé à ce poste – voudraient que la France soit un lieu vide, un pur contenant capable de contenir n’importe quoi. Que les individus qui se trouvent sur ce bout de terre y vivent et agissent ensemble sans rien partager d’autre que la pure volonté de vivre et d’agir ensemble.

    Surtout, surtout, que la France n’ait aucune qualité propre, aucun trait distinctif. Surtout, surtout, SURTOUT que nous ne soyons pas « avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Car sinon, comment, nous ouvririons nous à « l’autre » sans réserve ? Comment accueillerons-nous avec reconnaissance et ferveur toute la diversité du monde, la merveilleuse diversité des êtres humains qui sont tous les mêmes par-delà leurs différences ?

    Par conséquent, Notre-Dame n’est pas une cathédrale, pas un lieu de culte catholique, elle est un bâtiment dans lequel des gens peuvent se rassembler. N’importe quels gens, pour faire n’importe quoi. Elle un espace commun pour des gens qui n’ont rien en commun si ce n’est d’être dans ce lieu. Elle est de vieux murs qui attirent beaucoup de touristes.

    Par conséquent est Français celui qui possède une carte d’identité française, ni plus, ni moins. Est Français celui dont l’administration décrète qu’il est Français. Ce qu’il fait, ce qu’il pense, ce qu’il ressent au plus profond de lui-même ne saurait rentrer en ligne de compte. Qu’il haïsse la France, qu’il prenne les armes contre elle, qu’il essaye de la détruire, tout cela est sans importance. Tout cela ne compte pas. La France n’exige rien de ceux qu’elle accueille, et surtout pas leur loyauté inconditionnelle.

    « Amour ? Création ? Désir ? Étoile ? Qu’est cela ? » — Ainsi demande le dernier homme et il cligne de l’œil. » (Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra).

    Qu’est-ce qu’une cathédrale ? Qu’est-ce qu’un Français ? – Ainsi demandent Christophe Castaner et Emmanuel Macron et ils clignent de l’œil.  

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    Aristide Renou

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La bande d'inconséquents qui sert encore de gouvernement à ce qu'il reste de la France vient de prononcer la dissolution du Bastion social...

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    La réaction de Thomas Joly,

    Secrétaire général du Parti de la France 

    Le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir réglé cette question lors du Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril.

    Le 20 février dernier, lors du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) et au lendemain de la profanation de 96 tombes dans un cimetière juif alsacien, le chef de l’État s’était engagé à dissoudre trois associations d’extrême droite pour assouvir les pulsions de ses hôtes.

    Pendant ce temps, les groupes ultraviolents d'extrême-gauche et les organisations islamistes radicales ne sont pas inquiétées...

    2017 12 01 PUB SITE 2.jpghttp://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ce n’est pas l’ENA qu’il faut supprimer, c’est le copinage !

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    Emmanuel Macron confirmera-t-il, jeudi, la suppression de l’ENA ? Voilà qui ferait plaisir à tous ceux qui critiquent les « concours à la française ». Sans doute faut-il revoir le recrutement et la formation pour éviter de promouvoir le politiquement correct plutôt que les vrais talents. Mais nos prétendues « élites » dirigeantes sont moins le produit de cette école que celui du copinage. Ajoutez-y un peu de militantisme politique et une proximité avec la franc-maçonnerie : tous les ingrédients pour réussir une belle carrière sont réunis, eût-on peu de talents.

    Loin de nous l’idée de critiquer les jeunes qui prennent des responsabilités politiques ou associatives dans leur jeunesse. S’ils ne le font pas seulement par ambition, il leur en reste toujours quelque chose. Nathalie Loiseau a tort de présenter sa candidature, en 1984, aux élections étudiantes de Science Po Paris, sous l’étiquette de l’Union des étudiants de droite, issue du Groupe union défense (GUD), comme « une erreur d’il y a 35 ans », qui était sortie de sa mémoire. Elle aurait pu tirer gloire d’avoir eu une activité militante qui ne s’inscrive pas dans la bien-pensance de l’époque. D’autres l’ont fait avant elle, sans être marqués du sceau de l’infamie.

    Il est vrai que ce type d’engagement n’est pas le plus fréquent dans le monde socialo-macronien, puisqu’il faut bien l’appeler par son nom, même si une partie de la droite traditionnelle s’est ralliée à la politique économique de notre Président. Il n’y a pas si longtemps, pour faire une carrière à gauche, le chemin le plus sûr était d’avoir une responsabilité dans une organisation étudiante de gauche, avec une préférence pour l’UNEF ou SOS Racisme. Cette voie n’est pas abandonnée. Tenez ! Sibeth Ndiaye, qui est entrée récemment au gouvernement : elle a fait ses armes à l’UNEF et à la Mutuelle des étudiants, puis a adhéré au Parti socialiste, s’est occupée du service de presse de Claude Bartolone, d’Arnaud Montebourg, de son successeur Emmanuel Macron. Elle devient donc tout naturellement responsable presse et communication du candidat d’En Marche !, qu’elle suit à l’Élysée avant de devenir porte-parole du gouvernement.

    Mais cette voie, tout comme l’ENA, n’est plus obligatoire. Les Benjamin Griveaux, Ismaël Emelien, Stanislas Guerini, Adrien Taquet et bien d’autres encore, cette génération de loups aux dents longues, n’ont pas eu besoin de ce concours ni de l’UNEF pour réussir. À côté du syndicalisme ou de l’activité associative plus ou moins bénévole, le copinage est devenu un facteur important. Chacun jugera si ce mode de sélection est une garantie de compétence. L’ENA, telle qu’elle fonctionne actuellement, est peut-être une usine de clonage, mais le copinage est loin d’apporter les mêmes garanties de sérieux et de compétence. Ce mode de promotion n’est pas réservé à la gauche, mais la gauche s’y trouve comme un poisson dans l’eau.

    Ce n’est pas l’ENA qu’il faut supprimer, c’est le copinage. L’ENA peut être améliorée pour retrouver sa vocation première : former de grands serviteurs de l’État. Le copinage est le pire des systèmes : il puise dans un vivier uniforme, préférant souvent les plus serviles et les plus complaisants aux plus compétents.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/ce-nest-pas-lena-quil-faut-supprimer-cest-le-copinage/

  • JUAN BRANCO: "Macron a été élu par une mafia !"

    Condensé de son dernier passage chez Thinkerview illustré

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/23/juan-branco-macron-a-ete-elu-par-une-mafia-6145942.html