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magouille et compagnie - Page 1164

  • Greta Thunberg et la psychologie des foules

    Greta Thunberg et la psychologie des foules

    De Gregory Rosse dans Valeurs Actuelles :

    […] Tout, dans le phénomène “Greta Thunberg”, fait appel à l’émotion en faisant passer des messages négatifs. S’agit-il de susciter ou de contraindre ? De porter un message d’espoir ou de faire peur ? Ainsi la fantomatique Greta a-t-elle récité, lors de son intervention au Forum économique Mondial de Davos en janvier 2019, un message apocalyptique, formulé en ces termes : « Je ne veux pas de votre espoir, je veux que vous paniquiez, que vous ressentiez la peur que je ressens tous les jours et que vous agissiez. »

    Nos gouvernements ne profitent pas de cet « effet Greta » pour annoncer l’augmentation des budgets Recherche et développement ni de nouvelles mesures de protection de l’environnement aux effets bénéfiques pour le bien-être du contribuable. Déjà, de nouvelles idées de taxes écologiques, comme la surtaxe sur la consommation d’eau courante ou une écotaxe sur les déplacements en avion sur pointent le bout de leur nez. L’écologie punitive a trouvé son alibi ultime. Bientôt, une taxe sur l’air ?

    Cette jeune fille fragile, à peine âgée de seize ans et atteinte d’une forme d’autisme, est la première victime de cette mise en scène orchestrée par des parents irresponsables pour qui le combat idéologique prime sur la santé physique et mentale de leur enfant. Cette mascarade médiatique, nourrie à coup d’opérations marketing, décrédibilise, en définitive, le combat écologiste. Une enfant de 16 ans fragile et déscolarisée peut-elle prétendre, une fois l’effet de mode passé, s’inscrire dans la durée comme leader du monde post-industriel sans être téléguidée par des intérêts économiques supérieurs ? Le monde attendait un leader charismatique aussi légitime que compétent sur la question du changement climatique. On vient de lui servir un grand chaman de l’écolo-catastrophisme.

    Dans La psychologie des foules, Gustave Le Bon démontre leur irrationalité. Il prétend qu’« elles sont aussi incapables de volonté durable que de pensée », atteintes par un phénomène de contagion par lequel une idée dominante se répand facilement dans les esprits galvanisés par l’émotion commune. La pensée collective devient alors totalement subjective. Ainsi, une seule une idée simple, vague, absolue et présentée sous la forme d’une image impressionnante peut réussir à contaminer une foule qui tend à conférer une dimension mystérieuse et légendaire aux événements collectifs.

    La psychologie des foules les rend dépendantes d’un meneur que Gustave Le Bon décrit en ces termes : « Il s’agit d’une personne d’action, éloquente, dotée d’une foi inébranlable dans l’idéal répandu dans la foule, pour lequel il est prêt à tout sacrifier ; ses paroles sont perçues comme sacrées, ses ordres comme indiscutables, et elle est érigée en légende. »

    L’image ainsi façonnée de Greta Thunberg est un remarquable produit marketing. Un outil propulsé lors du forum économique mondiale de Davos, par le forum de Davos. Ce phénomène n’émane pas d’une manifestation spontanée, populaire, qui aurait échappé au contrôle politico-économique. Il est le produit d’une volonté économique, relayée par le politique. Un superbe instrument de manipulation des foules tel qu’imaginé par Gustave Le Bon.

    La magie de ce coup marketing consiste à faire croire au transfert de pouvoir de l’oligarchie vers les foules. Des gouvernants, des célébrités et même des scientifiques se comportent devant cette jeune fille comme groupies sexagénaires béates devant une idole prépubère, lui conférant un pouvoir que peu d’êtres humains peuvent se targuer de posséder à cet âge. Soumise à un phénomène planétaire de suggestion, abondamment relayé par les medias, la foule suit, nourrit, abonde, diffuse le phénomène, convaincue que Greta porte en elle les germes du changement et qu’elle la guidera vers des lendemains meilleurs. Mais l’objectif de cette opération menée par les tenants du capitalisme vert est de faire passer un message apocalyptique clair : si vous ne souhaitez pas vivre la fin du monde, suivez nos consignes climato-compatibles.

    La démocratie meurt. Nous entrons dans l’ère de l’ochlocratie dans laquelle les masses manipulables, provoquées, nourries et téléguidées par les grands médias, s’estiment légitimes à imposer une idéologie fondée sur la passion, la bien-pensance, l’irrationnel. Dans ce contexte, quiconque sortira du chemin dessiné par la doxa médiatico-politique risque de subir le tir nourri de ses gardiens zélés. […]

    Greta Thunberg est invitée mardi à l’Assemblée nationale par 162 parlementaires.

    https://www.lesalonbeige.fr/greta-thunberg-et-la-psychologie-des-foules/

  • Invasion migratoire : cet été, le bal des collabos

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    L’été et le 14 juillet sont propices aux bals populaires. Hélas, le bal des pompiers lors duquel vos grands-parents ont dansé ensemble pour la première fois a été remplacé par une forme moins sympathique en 2019 : un bal de la collaboration à l’invasion migratoire.

    Désormais, le but n’est plus de trouver l’amour, mais, pardonnez-moi l’expression, de laisser les immigrés du monde entier nous la mettre profond.

    Sous couvert de beaux sentiments, mais plus vraisemblablement par lâcheté ou par bêtise, et toujours par endoctrinement, lycéens, journalistes, politiciens et militants d’extrême gauche… tous veulent vous imposer la misère du monde… et vous jettent des anathèmes à tout va si vous osez exprimer un léger désaccord !

    Les plus optimistes rétorqueront que les pompiers sont encore parfois de la partie. D’accord, plus pour organiser la fête mais pour venir éteindre des incendies…

    Viol, assassinat, occupation, plainte et repêchage

    Les cas les plus symptomatiques sont certainement trois affaires liées aux clandestins et autres « réfugiés ».

    A Mont-de-Marsan, dans les Landes, Johanna Blanes, une jeune femme de 24 ans, a été violée et assassinée par un homme. Arrêté par la police, celui-ci est en fait un « réfugié » syrien de 32 ans déjà connu par la justice pour des faits de violence.

    Johanna Blanes, violée et assassinée par un réfugié syrien

    L’histoire a logiquement fait réagir, y compris Marine Le Pen. On pourrait s’imaginer que même ses détracteurs n’auraient rien trouvé à redire, ou, pour les plus dingues, simplement quelques accusations de récupération.  Mais l’un des syndicats lycéens de la ville va plus loin : il souhaite purement et simplement porter plainte contre la présidente du Rassemblement National pour « incitation à la haine » à cause de son tweet.

    Demander des comptes et condamner un criminel sera bientôt interdit s’il s’agit d’un extra-européen.

    Dans le genre « ennemis de l’intérieur », les militants de La France Insoumise ayant permis l’invasion du Panthéon sont bien placés. Plusieurs centaines d’Africains sans papiers ont en effet pénétré dans ce monument qui est devenu l’un des symboles de la République. L’opération est effectivement symbolique du mépris que ce régime inspire. Au-dessus des tombes, les envahisseurs du Panthéon dansaient, chantaient, criaient…

    Les CRS ont tant bien que mal essayé de jouer un peu de la matraque (et je ne leur reprocherai pas, au contraire !) mais chaque coup porté est repris et amplifié cent fois par les cocos et autres antifas.

    Une fois de plus, se défendre est devenu un crime de lèse-clandestin.

    Le troisième cas est celui de l’italienne Carole Rackete. Avec son allure de punk à chien en manque de kétamine, elle se prétend « capitaine » d’un bateau, le Sea Watch, qui va chercher les Africains au large de la Libye pour les larguer dans son propre pays. De quoi s’attirer l’antipathie de pas mal de concitoyens et de Matteo Salvini. Cette jeune collabo a même été décorée par la Ville de Paris et on se demande bien pourquoi .

    Les Algériens vous agacent, bande de fachos ?

    Breizh-Info vous a tenu au courant des graves incidents provoqués par les supporters algériens pour la Coupe d’Afrique des Nations. D’autres médias et journalistes préfèrent, eux, s’en prendre « aux fachos » et même jouer clairement aux collabos.

    C’est le cas du site d’informations 20 minutes, qui demande à ses lecteurs « à Paris, Alger, Dakar ou ailleurs » d’envoyer les plus belles photos de supporters prises pendant la compétition, confirmant implicitement que le grand remplacement est une réalité, en tous cas dans la capitale. Pour illustrer cela, ils nous montrent d’ailleurs un drapeau algérien flottant devant l’Arc de Triomphe.
    Houellebecq pourrait bien se mettre à écrire un nouvel opus à son livre Soumission !

    Si l’écrivain se motivait à lancer ce projet, il pourrait aussi parler de Pierre Ménès. De moins en moins pertinent lorsqu’il parle de football, le sport qu’il ne peut pas pratiquer (à moins de rester bien figé dans les cages) et qui lui permet d’être grassement payé depuis des années, il se la joue de plus en plus souvent analyste socio-politique.

    Après le quart de finale joué par l’Algérie, il félicitait la sélection maghrébine pour sa victoire et demandait via son compte Twitter aux supporters de ne pas provoquer d’incidents pour ne pas « donner d’arguments aux fachos ».
    Dans son esprit, l’objectif n’est donc pas tant de faire régner l’ordre public et la sécurité des Français que de faire en sorte que son discours gauchiste ne soit pas vu pour ce qu’il est : un leurre. La vérité est trop violente pour le privilégié qu’est Pierre Ménès.

    Les derniers des Mohicans ?

    Ces exemples vont ont énervé ? Mis en colère ? Choqué ?

    Félicitations ! Vous n’avez pas encore subi de lavage de cerveau ! Malheureusement, une grande partie de la société française a de son côté choisi de suivre le sinistre modèle testé à Evergreen (aux Etats-Unis) et dont BI vous parlait récemment.
    Ils n’ont pas compris que l’auto-flagellation ne leur apportera ni respect ni sécurité…et que nous pourrions bien le payer cher très rapidement.

    Je me permets pour conclure de rendre hommage à Johanna Blanes, victime de l’immigration et dont le nom ne sera répété avec émotion ni à la télévision, ni à l’Assemblée nationale, ni au Vatican. Priez pour elle si vous êtes Chrétien, le Pape François ne le fera pas.

    Tribune libre parue dans le média Breizh-Info 19/07/2019

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/invasion-migratoire-bal-collabos/

  • «Ça suffit !» : Salvini rappelle à l'ordre la France et l'Allemagne sur leur politique migratoire

    salvini.jpgLa France et l'Allemagne ne peuvent décider seules des politiques migratoires «en ignorant les demandes des pays les plus exposés» comme l'Italie et Malte, estime le ministre italien de l'Intérieur, dans un courrier adressé à Christophe Castaner.
    «Les choix faits seulement à Paris et à Berlin, ça suffit. L'Italie n'est plus disposée à accepter tous les immigrants qui arrivent en Europe», a déclaré le 21 juillet Matteo Salvini via un message sur Facebook qui accompagne le courrier adressé à son homologue français, Christophe Castaner.
    «La France et l'Allemagne ne peuvent pas décider de politiques migratoires en ignorant les demandes des pays les plus exposés comme nous et Malte», ajoute le ministre italien de l'Intérieur, et patron de la Lega (droite radicale) alors que l'Europe est toujours divisée sur la politique d'accueil des migrants.
    Réunis le 18 juillet à Helsinki, les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne ne sont pas parvenus à s'entendre sur un «mécanisme de solidarité» visant à mettre fin à l'errance des bateaux interdits de faire débarquer des migrants secourus en Méditerranée centrale.

    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com

    https://www.peupledefrance.com/2019/07/salvini-rappelle-lordre-france-allemagne-politique-migratoire.html

  • Chronique de la France algérienne

    Chronique de la France algérienne

    A quelques minutes de la finale de la coupe d’Afrique, un homme “de type maghrébin” a roué de coups un enseignant guinéen après l’avoir traité de “sale noir”. A Rouen.

    Mamoudou Barry, enseignant-chercheur guinéen de 31 ans, a été passé à tabac à Canteleu et a succombé à ses blessures. Âgé de 31 ans, marié et père d’une fille de 2 ans, le jeune chercheur aurait d’abord été pointé du doigt par son agresseur, à la hauteur d’un arrêt de bus, alors qu’il rentrait chez lui en voiture avec son épouse :

    ‘Vous les sales noirs, on va vous niquer ce soir’ ».

    Mamoudou Barry est alors descendu de sa voiture pour demander des explications à l’homme qui l’interpellait. Ce dernier l’aurait alors roué de coups. C’est au quatrième coup qu’il est tombé sur la nuque.

    A Paris, les Champs-Elysées ont été envahis :

    Des supporters algériens fêtent la victoire de leur équipe, en France, avec des masques de Ben Laden… :

    Lire la suite

  • Nadine Morano traitée de raciste pour avoir dit ce qu’elle pensait de Sibeth Ndiaye

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    Nadine Morano n’a pas la langue dans sa poche. C’est, d’une certaine façon, ce qui fait son charme et la distingue d’autres politiciens, dont les seules compétences sont de savoir manier la langue de bois. En 2015, avant les élections régionales, elle avait créé le scandale en déclarant : « Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. » Aujourd’hui, on lui reproche de s’en prendre aux origines de Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement.

    À l’origine, une petite phrase de Sibeth Ndiaye, qui avait déclaré, après la démission de François de Rugy : « Nous avons conscience que nos concitoyens ne mangent pas du homard tous les jours, bien souvent c’est plutôt des kebabs. » Ce qui a provoqué cette réaction de Nadine Morano : « Outrée mais habituée à entendre ses inepties débitées souvent en tenue de cirque. » Voilà qu’elle l’attaque aussi sur son style vestimentaire ! Il n’en fallait pas plus pour que la majorité se déchaîne contre le « racisme » supposé de la députée européenne et lui assène une volée de bois vert.

    Marlène Schiappa sort ses griffes pour défendre sa collègue du gouvernement : « Vive Sibeth Ndiaye, ses compétences, son panache, son parler-vrai, rôle modèle pour des milliers de filles ! »Gilles Le Gendre, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, menace l’impertinente : « Les propos ouvertement racistes de Nadine Morano sont indignes d’une responsable politique. Vous devez les retirer et présenter vos excuses, sous peine de poursuites. » Qu’elle se le tienne pour dit ! Mais la “langue de vipère” de répliquer : « Il ne faut rien dire parce qu’elle est noire, c’est ça ? Et supporter ses inepties répétées ! Elle représente la France et pas sa seule petite personne ! »

    Laissons à nos lecteurs le soin de prendre parti dans cette querelle. Ce que personne ne peut contester, c’est que Sibeth Ndiaye a vécu dans un milieu indépendantiste, comme elle l’atteste dans un entretien au magazine Elle : « Mon enfance s’est nourrie du récit de la lutte pour les indépendances à laquelle mes parents, étudiants venus des colonies, ont participé. » Elle a bénéficié de l’enseignement dispensé en France par les affreux « colonialistes », tout en militant à l’UNEF, la voie royale pour se lancer dans une carrière politique, puis au PS, où elle participa, avec Stanislas Guerini et Benjamin Griveaux, à la campagne avortée de Dominique Strauss-Kahn.

    Elle soutint, ensuite, Martine Aubry, fut chargée de mission « Presse et communication » au cabinet d’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, poste qu’elle conserva quand un certain Emmanuel Macron lui succéda. Et c’est ainsi que tout a commencé. Les mauvaises langues diront qu’elle est opportuniste. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’elle a de la suite dans les idées. Nous ne nous aventurerons pas, pour ne pas subir le même opprobre que Nadine Morano, à nous étonner qu’à peine naturalisée (elle le fut en 2016), elle connut cette ascension.

    Gérald Darmanin, dont le parcours politique n’est pas exempt de retournements de veste, a peut-être vu juste quand il commente : « Qu’est-ce qui gêne Nadine Morano ? Son style vestimentaire ou que Sibeth Ndiaye soit Française, et pire encore, Ministre de la République ? » Des goûts et des couleurs, on peut toujours discuter, mais il est des choix qui sont significatifs. Quant à son accession à des responsabilités gouvernementales, si tôt après sa naturalisation, elle peut légitimement surprendre, même si elle répond aux penchants multiculturels de notre Président. Qui se ressemble s’assemble.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/nadine-morano-traitee-de-raciste-pour-avoir-dit-ce-quelle-pensait-de-sibeth-ndiaye/

  • La niaiserie journalistique française

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    A propos, il reste quelques albums, Apocalypse Flamby d'Ignacecliquez là

    Lu sur Forum SI :

    CAN : L’ALGÉRIE GAGNE LA COUPE ET LA RÉPUBLIQUE HUMILIE LA NATION FRANÇAISE

    Le vendredi 19 juillet en fin de soirée, l'Algérie a gagné la Coupe d’Afrique des nations et des milliers de supporters algériens déchaînés ont immédiatement occupé les Champs-Elysées, de même qu’ils descendaient dans les rues d’autres grandes villes françaises, par exemple à Marseille.

    A l’heure où ces lignes sont écrites, soit le 20 juillet à 0 heure 10, aucun incident grave n’a encore été signalé. Mais le vrai problème n’est pas là. Il est que, alors que la République interdit aux Gilets jaunes, c’est-à-dire à des Français qui sont ici dans leur propre pays, de manifester sur les Champs-Elysées, elle laisse une population étrangère encercler l'Arc de triomphe, soi-disant pour « exprimer sa joie ».

    Tout ceci est scandaleusement immonde. Une fois de plus, la République montre à quel point elle déteste la France et les Français.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/20/la-niaiserie-journalistique-francaise-6165373.html

  • Jérôme Rivière (RN): « Le Parlement européen est un cénacle de combines et combinaisons entre amis ! »

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    L’entreprise allemande BMW sponsorise les institutions européennes en fournissant des véhicules à la présidence du Conseil de l’Europe.

    Au micro de Boulevard Voltaire, le député européen dénonce « l’entrisme des intérêts privés » au sein des instances de l’Union européenne.

    https://www.bvoltaire.fr/jerome-riviere-le-parlement-europeen-est-un-cenacle-de-combines-et-combinaisons-entre-amis/

  • Ni France des homards, ni France des kebabs… on a le droit ?

    Ce n’est pas rien, d’être porte-parole du gouvernement. On en est à la fois le miroir, l’émissaire, le traducteur, l’intermédiaire, l’avocat, l’identité. On porte cette parole du gouvernement respectueusement comme le Saint-Sacrement et sans la travestir.

    Si Sibeth N’Diaye est ce fidèle reflet, il y a de quoi s’interroger.

    Le premier langage, celui que l’interlocuteur perçoit tout d’abord, est celui du corps. Passons sur le piercing lingual, qu’elle « tient à conserver malgré ses fonctions de porte-parole du gouvernement », explique Gala (11 juillet 2019), parce qu’il « lui rappelle son engagement passé et le travail de terrain qu’elle effectuait pour convaincre les jeunes de se mobiliser, notamment après le coup de tonnerre du 21 avril 2002 », et qu’elle « avait entamé un tour de France avec l’UNEF entre les deux tours de la présidentielle, pour convaincre la jeunesse étudiante de se mobiliser contre le FN ». Quel rapport ? Mais admettons. Après tout, s’il ne l’empêche pas de s’exprimer – l’organe sur lequel il est posé étant quand même son outil de travail -, cela ne nous regarde pas.

    Passons sur ses tenues bigarrées diverses et variées. Les goûts et les couleurs, ma foi… et convenons que les costumes ajustés d’Emmanuel Macron ont remplacé les tenues tirebouchonnées de François Hollande sans que cela ne change d’un iota le mal-être des Français.

    Ses atours « très décontractés » – comme les décrit (toujours) Gala – du 14 juillet ont fait, en revanche, légitimement tousser. Son tee-shirt imprimé « Tous les garçons et les filles », refrain de Françoise Hardy, sera sans doute du meilleur effet sur la plage, mais aucun ministre n’aurait eu l’idée d’arriver accoutré de son pendant masculin, version Jacques Dutronc « Je suis un opportuniste, je retourne ma veste », même si c’est souvent vrai.

    Emmanuel Macron n’arborait ni tongs ni bermuda, les forces armées qui défilaient devant la tribune officielle dans leur costume chamarré auraient assez peu apprécié. La moindre des choses, pour un porte-parole, serait de se mettre modestement au diapason. Mais casser les codes est devenu le nouveau code. Et ses origines, qu’elle convoque à l’envi pour tétaniser ses détracteurs, ne sont pas le sujet. J’ai fait ma première communion au Sénégal, pays natal de Sibeth N’Diaye, et me différenciais, ce matin-là, à mon grand dam, des autres enfants par deux caractéristiques, les photos peuvent en témoigner : ma couleur de peau, à laquelle nul ne pouvait rien, et ma tenue que je reprochais in petto à ma mère… je portais robe à bretelles et sandales quand toutes les fillettes avaient les épaules couvertes et des socquettes bien tirées dans des chaussures fermées, ce qui, trouvais-je, me faisait ressembler par comparaison à une va-nu-pieds.

    Mais ce sont surtout ses mots du 17 juillet, pour commenter la démission du ministre de l’Écologie, qui ont déchaîné les passions sur les réseaux sociaux : « Tout le monde ne mange pas du homard, on mange plutôt du kebab. » Pour la porte-parole de l’Élysée, exit le jambon-beurre, la quiche lorraine, la salade parisienne, le petit salé, la galette bretonne, le gratin dauphinois et tutti quanti… le plat populaire français symbolique est désormais le kebab.

    En février 2017, Emmanuel Macron ironisait sur « les petits bourgeois », « les immobiles », ces empêcheurs de consommer en rond qui s’opposaient aux ouvertures le dimanche parce que, ce jour-là, « on reste chez soi à manger la blanquette de veau en famille ». Ce dont Emmanuel Macron rêvait, sa porte-parole Sibeth N’Diaye l’a fait : la France blanquette de veau n’est plus, écrasée entre la France des hauts lieux, celle des homards, et la France des banlieues, celle des kebabs. Avec le néant au milieu.

    Son piercing, suggère Gala, serait un porte-bonheur dans sa lutte contre l’extrême droite ? Si elle multiplie ce genre de déclarations, au vu des tombereaux d’indignation, c’est tout un champ de clous en rangs serrés qu’il va falloir planter avant les prochaines élections.

    Gabrielle Cluzel

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Têtes à Clash n°53 : Discrimination positive, quotas de boursiers

     

    Franck Tanguy reçoit François Bert, Serge Federbusch, Tarick Dali et Patrick Mignon. Ils débattent de la discrimination positive, de la démission du ministre d’Etat de l’écologie, François de Rugy, et de leurs recommandations culturelles pour l’été.

    https://www.tvlibertes.com/tetes-a-clash-n53-discrimination-positive-quotas-de-boursiers

  • Sur l'investiture d'Ursula von der Leyen

    6a00d8341c715453ef0240a4bcd6f7200b-320wi.jpgLa courte majorité, 383 voix, sur les 374 requis, contre 327, obtenue par Ursula von der Leyen pourrait bien, paradoxalement, constituer un atout entre les mains de la commission européenne.

    Depuis 15 ans, en effet, les deux présidents de l'exécutif européen, Cardoso, 413 pour, 251 contre en 2004, puis Juncker, 422 pour et 250 contre, avaient obtenu des scores très supérieurs, confortés par l'alliance entre le centre-droit et les sociaux-démocrates.

    Ils avaient été choisis par le Conseil des chefs d'États et de gouvernement en raison d'un effacement qu'ils n'ont démentis ni l'un ni l'autre. Tout le monde s'accommodait de ces deux médiocrités. Ils n'inquiétaient personne et géraient les affaires du Continent comme celles d'une bonne vieille épicerie déclinante.

    Au contraire, le choix de la ministre allemande de la Défense, résultait certes, essentiellement d'un compromis[1]. Les deux principaux partenaires : un Macron, démonétisé depuis 2017, affaiblie par la prestation contre-productive de sa candidate elle-même, Nathalie Loiseau, et une Merkel en fin de course, l'un comme l'autre contraints de revenir à l'entente franco-allemande, moteur et même but primordial de ce qu'on appelle construction européenne.

    Mais, désormais la Commission se trouvera acculée à combattre. Car, manifestement cela ne plaisait ni aux rogatons de l'extrême gauche, ni aux écologistes, ni aux socialistes. Le PSE, c'est-à-dire le cartel des 28 partis sociaux-démocrates assemblés dans le cadre du parlement de Strasbourg a beaucoup reculé entre 2014 et 2019. Ils sont passés de 24,8 % des voix et 191 eurodéputés à 154 sièges pour 20,5 % des suffrages.

    Sans doute cet affaissement se retrouve en symétrie avec l'affaiblissement des effectifs parlementaires du PPE. L'organisation chèvre-chou des anciens partis démocrates-chrétiens et des modérés, qui tiennent lieu de droite européenne, est passée de 274 élus en 2009, à 221 en 2014 et 182 en 2019. Toutefois de 23,8 % des voix il est passé à 24,2 %, ce qui lui permettait de briguer la présidence de la Commission, le traité de Lisbonne laissant une certaine latitude au conseil des États pour choisir un candidat en tenant compte du résultat des élections.

    Ainsi une candidate issue d'un bloc parlementaire de 182 députés a pu obtenir 383 voix en sa faveur.

    Bien entendu, le vote étant secret, on peut supputer toutes sortes de manigances et de manœuvres, y compris de ce qui constitue, désormais, la droite italienne, forte d'une énorme popularité parfaitement apte à agir en fonction de ses intérêts nationaux. Rappelons, à ceux qui l'ignoreraient, que le président du conseil qui dirigea notre chère "sœur latine" de 1922 à 1943 ne cachait pas, lui-même, que son programme était de "gouverner l'Italie", et sa doctrine "le fait". Et tout indique que le même pragmatisme a conduit ses disciples actuels à échanger leur vote contre la perspective d'un poste important pour leur pays dans le Collège des commissaires européens[2].

    Ce qui semble intéressant de souligner, pour l'avenir, c'est, au contraire la somme des réticences sournoises, des critiques feutrées, de rancœurs et des aigreurs manifestées contre le fait que la présidence de la Commission soit attribuée, pour la première fois depuis 52 ans à une citoyenne de l'État le plus peuplé et le plus fort contributeur. Tous les arguments "contre" ont été distillés, à dose non-létale dira-t-on, dans la presse parisienne. On aura entendu ou lu que cela contredisait la théorie du Spitzenkandidat, et par conséquent, que cela témoignait du mépris de l'assemblée démocratique, etc. On aura appris toutes les difficultés que, brillante ministre de la Famille, elle rencontra, nommée responsable des Armées, pour faire passer la hausse de l'effort de Défense dans un pays où l'antimilitarisme est devenu une sorte de dogme depuis 1945.

    Les Verts, l'extrême gauche et les socialistes, soutenus la majorité des rédacteurs de la presse parisienne, sont contre.

    C'est bon signe.

    Espérons que la nouvelle Commission aura vraiment le courage de combattre clairement les lubies des Verts, de l'extrême gauche et des socialistes. Car ces forces continuent à imposer en Europe leurs prétentions.  On devrait mesurer pourtant, de suffrage populaire en suffrage populaire, combien elles sont devenues, de plus en plus, minoritaires.

    D'autres chroniques sur le même sujet :

    • L'Insolent du 18 juillet "Retour sur le parlementarisme européen"
    • L'Insolent du 8 juillet "Quand la droite l'emporte dans un pays meurtri"
    • L'Insolent du 3 juillet "Europe : comprendre le compromis"
    • L'Insolent du 28 mai "Démocratie athénienne et gauche européenne"
    • L'Insolent du 27 mai "Victoire du dégagisme"
    • L'Insolent du 24 mai "Petit bilan de campagne"
    • L'Insolent du 18 mai "De l'Europe, de sa Défense, et de son Destin"
    • L'Insolent du 13 mai "Pinocchio en Europe"

    JG Malliarakis
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    Apostilles

    [1] cf. L'Insolent du 3 juillet : Europe comprendre le compromis
    [2] Notons qu'en juillet 1979 lorsque Simone Veil fut élue première présidente du parlement européen, elle l'avait emporté avec les voix du Mouvement social italien, couramment considéré comme néo-fasciste.

    https://www.insolent.fr/2019/07/sur-linvestiture-dursula-von-der-leyen.html