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magouille et compagnie - Page 1165

  • L’ONU parle officiellement d’immigration de remplacement (Replacement Migration)

    L’ONU parle officiellement d’immigration de remplacement (Replacement Migration)

    Cela ne vous rappelle rien ? On attend avec impatience une réaction des médias dominants français qui nient le Grand remplacement :

    Replacement Migration: Is It a Solution to Declining and Ageing Populations?

    United Nations projections indicate that over the next 50 years, the populations of virtually all countries of Europe as well as Japan will face population decline and population ageing. The new challenges of declining and ageing populations will require comprehensive reassessments of many established policies and programmes, including those relating to international migration.

    Focusing on these two striking and critical population trends, the report considers replacement migration for eight low-fertility countries (France, Germany, Italy, Japan, Republic of Korea, Russian Federation, United Kingdom and United States) and two regions (Europe and the European Union). Replacement migration refers to the international migration that a country would need to offset population decline and population ageing resulting from low fertility and mortality rates.

    https://www.lesalonbeige.fr/lonu-parle-officiellement-dimmigration-de-remplacement-replacement-migration/

  • Les radars tourelles déjà en feu : Macron, Philippe et Castaner n’ont décidément rien compris !

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    Ici même, il y a quinze jours, Jean-Luc Tari vous informait de l’implantation des nouveaux radars tourelles, plus performants, plus sûrs, plus, plus… et terminait par la question que les concepteurs et les décideurs auraient dû se poser avant toute implantation : « Quelle sera la réaction des Gaulois réfractaires au changement ? »

    Certes Christophe Castaner avait donné aux préfets des consignes d’extrême discrétion pour cette opération de remise en état du parc de radars détruit aux deux tiers à l’occasion de la révolte des gilets jaunes, qui, faut-il le rappeler, partit de là.

    Un début de réponse vient d’être apporté par des Gaulois de…Savoie. Le Parisien, dans un article au titre éloquent (“Les «invincibles» radars tourelles déjà vandalisés“), rapporte qu’en une nuit, du 12 au 13 août, sur 6 nouveaux radars, l’un a été incendié et deux autres détruits avant même leur installation. Mais il n’y a pas que la Savoie à abriter d’irréductibles Gaulois : dans l’Aude, ce ne sont pas moins de huit radars tourelles sur 14 qui ont été dégradés ou incendiés ! Le Parisien ajoute sobrement que « partout en France, les actes de vandalisme se multiplient. Masse, essence, peinture… tout est bon pour neutraliser ces serial flasheurs. »

    Il y a un an jour pour jour, en plein cœur du mois d’août, j’indiquais ici même que les attaques contre les radars partout en France annonçaient une véritable révolte.

    Un an après la crise des gilets jaunes, les mêmes responsables, Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Christophe Castaner, sont toujours à leur poste et commettent les mêmes grossières erreurs. Au moment où il a de nouveau le feu à ses radars perchés, le Président Macron, tweete en anglais sur la forêt amazonienne : “Our house is burning“. N’a-t-il pas vu que ses “serial flasheurs are also burning in his own house” ? Mais peut-être faudrait-il qu’il se mette enfin à l’apprentissage intensif du gaulois pour la rentrée.

    Au fait, à ce stade d’aveuglement, de bêtise et d’imprudence dans la conduite d’un peuple et d’un pays en crise, vous diriez que ce sont des “serial” quoi, nos trois amis ?

    Dominique Monthus

    https://www.bvoltaire.fr/les-radars-tourelles-deja-en-feu-macron-philippe-et-castaner-nont-decidement-rien-compris/

  • Navire-taxi « Open Arms » : tout était bidon

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    Commentaire de Gates of Vienna :

    Nouveau bateau de « sauvetage des réfugiés », nouvelle arnaque

    Cette fois, c’est l’Open Arms, dont les propriétaires disent qu’il est rempli d’enfants désespérés et en mauvaise santé. Il s’avère que la situation désespérée est un mensonge, que des mineurs sont majeurs et que la mauvaise santé est un mensonge – une fake news sur toute la ligne.

    ******

    Article du Giornale di Sicilia, 18 août 2019

    N.d.t. : c’était donc avant que les migrants ne soient finalement autorisés à débarquer à Lampedusa pour être transférés vers les pays d’accueil.

    Open Arms, inspection à bord : « Aucune urgence ». Des migrants sautent à la mer.

    D’après ce que nous avons appris sur l’inspection de l’Open Arms ordonnée par le Procureur général d’Agrigente, il n’y avait aucun problème hygiénique ou sanitaire critique de nature à déclencher l’urgence. L’inspection a été effectuée hier [samedi] pour vérifier les conditions d’hygiène et de santé à bord du navire où se trouvaient 107 naufragés.

    Les migrants étaient entassés sur le pont du bateau, dormaient par terre sans matelas, se couvraient de draps et de nappes, et selon l’ONG ils étaient psychologiquement épuisés.

    Selon le rapport des médecins de Cismo (Centre italien d’étude des médecines orientales), il pourrait y avoir des cas de gale, mais pour l’instant, il n’y en a aucune confirmation officielle. Pour les 107 migrants qui sont encore à bord, c’est le 17ème jour sur ce navire encore bloqué au large de Lampedusa, en face de Cala Francese.

    Selon le rapport des médecins de Cismo (Centre italien d’étude des médecines orientales), il pourrait y avoir des cas de gale, mais pour l’instant, il n’y en a aucune confirmation officielle. Pour les 107 migrants qui sont encore à bord, c’est le 17ème jour sur ce navire encore bloqué au large de Lampedusa, en face de Cala Francese.

    Manifestement, la controverse se poursuit. « Des patients imaginaires, des mineurs imaginaires, des urgences sanitaires imaginaires… L’ONG Open Arms et ses complices atteignent le sommet du ridicule ; les Italiens sont bons mais pas idiots », a écrit Matteo Salvini sur Facebook.

    « Jour 17. Misérables. Misérables sont ceux qui prennent en otage 107 êtres humains « sans nom » et des bénévoles pour faire de la propagande xénophobe et raciste. Complices, tous ceux qui le permettent et qui plaisantent sur leur douleur », a répliqué l’ONG sur Twitter.

    Dix-neuf mineurs sur les 27 personnes débarquées de l’Open Arms seront transférés à Porto Empedocle par ferry. Les huit autres, qui ont admis être adultes après leur débarquement, resteront au « hotspot » de l’île et des contrôles médicaux seront effectués pour évaluer leur âge réel.

    « Nous ne pouvons plus contenir le désespoir. Nous ne pouvons plus expliquer. Il n’y a pas de mots. Vous êtes des lâches. #unportosicurosubito [un port sûr tout de suite] », a twitté pour sa part l’ONG espagnole Open Arms, avec une vidéo de quatre migrants qui ont essayé d’atteindre Lampedusa à la nage, après s’être jetés à l’eau avec des gilets de sauvetage. Trois sauveteurs les poursuivent et les ramènent à bord du bateau.

    Article original : Giornale di Sicilia (avec photos)

    Traduction anglaise : Gates of Vienna

    Traduction française Cenator pour LesObservateurs.ch

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/22/navire-taxi-open-arms-tout-etait-bidon/

  • Racisme anti-blanc : la réponse cinglante d’un policier au négationisme du député Aurélien Taché

    Le site internet du magazine Le Point vient de publier la tribune libre d’un policier. Celui-ci répond à Aurélien Taché, député LREM du Val-d’Oise et membre du pôle idée de ce parti, qui a diffusé un tweet la semaine dernière niant l’existence du racisme anti-blanc.

    Il faut se souvenir que c’est déjà ce député Taché qui s’était illustré en comparant le voile islamique à un simple serre-tête.

    Le policier qui a rédigé cette tribune publiée par Le Point précise qu’il n’est pas Français de souche.

    Sachez aussi que j’ai bien conscience qu’il est dangereux de s’attaquer à ce sujet. Toutefois, non seulement je suis policier et donc déjà catalogué comme facho par nos détracteurs, mais de plus, comme le prouve ce tweet, je pense que la lutte contre le racisme s’exprime trop fréquemment de manière hystérique et caricaturale. (…)

    J’en ai assez de voir beaucoup trop de nos concitoyens se rejeter cette crainte d’être assimilé comme raciste, telles une patate chaude ou une grenade. Assez de voir ce combat être utilisé comme un faux-semblant, d’autant plus quand le but est de ratisser large. Enfin, même si mon devoir de réserve m’oblige normalement à me taire, ce genre de posture influe beaucoup trop concrètement sur ma vie de citoyen et de policier, ces dernières années, pour que je me taise davantage. (…)

    C’est pourquoi j’en viens enfin à son allusion au « prétendu racisme anti-Blanc », qui pour moi trahi clairement tout le reste de son œuvre. Il est inadmissible de nier ce racisme au même titre que les autres. Je croise des victimes concrètes de ce fléau chaque jour. Il suffit d’aller visiter certains forums ou même certains réseaux sociaux pour vérifier l’ampleur du phénomène. Les Blancs y ont toutes sortes de surnoms. Ça va du petit Babtou au grand Babtou, quand ce n’est pas Gouffa, Kouffar ou simple mécréant. Cependant, généralement, la victime idéale y est tout simplement décrite comme le « céfran », facile à impressionner, facile à dévaliser, facile à humilier.

    Dans beaucoup de quartiers, le petit céfran est non seulement une proie facile, mais aussi une aubaine pour se faire valoir auprès des potes. Il est déjà tellement accablant, en tant que policier, de ne pas pouvoir freiner ce phénomène convenablement et il faudrait en plus, d’après monsieur Taché et d’autres grands esprits, que nous les laissions seuls à la cave. Au nom de quoi devrions-nous nier ces plaies saignantes ?

    Je suis désespéré à cette idée que l’on n’appelle plus un chat, un chat. Ces dissimulations de la vérité ou ces mensonges par omission, peu importe comment on les nomme, sont néfastes quoi que l’on dise. Je prétends même que cette politique décadente est en fait en grande partie responsable de ces amalgames dont notre société souffre. Le rejet de la vérité est un boomerang qui nous reviendra en pleine tronche à un moment ou à un autre. La véracité du terrain est indiscutable. Et non, monsieur Taché et consorts, vous n’arriverez pas à nous convaincre du contraire de ce que nos yeux voient.

    https://www.medias-presse.info/racisme-anti-blanc-la-reponse-cinglante-dun-policier-au-negationisme-du-depute-aurelien-tache/111578/

  • Macron : le nouveau discours de la méthode

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    « L’ambition transformatrice » du président de la République, selon Gilles Le Gendre, est intacte et prête à se développer dans les mois qui viennent. Entre retraites, impôts, bioéthique et écologie, le chantier, de fait, est annoncé multiple et important.

    En même temps que nul renoncement à « changer profondément la France » n’est à l’ordre du jour, Emmanuel Macron transmet le message aux Français qu’il va user, dans sa pratique du pouvoir, et pour servir sa volonté réformatrice, d’une autre méthode. Car il aurait tiré des enseignements des deux premières années de son mandat présidentiel.

    On peut considérer que, malgré son intelligence brillante et son sens tactique, après une première année globalement réussie avec deux réformes capitales votées sans frémir, il s’est abandonné ensuite à des dérives aussi bien personnelles que politiques qui, à l’évidence, ont fait douter de lui.

    Le favoritisme concernant Philippe Besson, l’interminable et délétère affaire Benalla, ses maladresses et sa condescendance au moins initiales dans l’appréhension de la crise pourtant si éclairante des gilets jaunes avant que ceux-ci ne lui offrent l’occasion salvatrice du grand débat national, ses saillies spontanées désobligeantes à chaque fois pour les Français, et contre le danger et l’impudence desquelles son épouse – un pouvoir à deux, lui dans la lumière, elle dans l’ombre (JDD) – l’a mis en garde, ses échecs européens, les limites d’une diplomatie de l’empathie ici et d’une brutalité antipopuliste là : autant de carences, de dysfonctionnements, de transgressions sur lesquels il fallait, en effet, réfléchir pour dorénavant les prévenir.

    Il ne faut pas oublier, non plus, que ce changement de méthode dont on perçoit bien la nature – plus d’urbanité et d’écoute démocratiques, moins d’arrogance, moins de « régalien » et plus de « républicain », une manière habile de satisfaire les citoyens tout en respectant son désir de rénovation, un investissement durable dans la forme et les modalités – ne sera pas mis en œuvre dans un milieu protégé, dans un climat serein. Même si je récuse la tentation pour le futur de « Levez-vous, orages désirés », il est possible que la rentrée, sur les plans politique et social, ne soit pas de tout repos.

    Plus profondément, un pouvoir qui décide d’aborder autrement les moyens de son action et de s’inventer d’autres outils sera forcément confronté à cette alternative qui ne cesse de pourrir notre vie démocratique : réformer à la hussarde ou accepter de tomber dans un immobilisme – chiraquien ou autre – baptisé sagesse. Le risque d’une pratique présidentielle et gouvernementale trop dure, trop peu consensuelle, ou molle au point de n’avoir pour ambition que de créer des consensus artificiels. On avance à bride abattue ou on remplace la politique par la morale. On sert la France ou on se fait applaudir.

    En ce qui concerne la première branche de l’alternative, la France a connu peu de traitements « à la hussarde ». Je songe aux deux premières années du premier mandat de François Mitterrand, au début du mandat de Nicolas Sarkozy et – j’y reviens – à la première année d’Emmanuel Macron. Avec lui, cela a été du « hussard soyeux » mais efficace, avec Mitterrand, du hussard idéologique mais vite dans l’impasse, avec Sarkozy, du hussard énergique, voire brutal mais trop vite attiédi et entravé par la crise.

    Cette approche que l’Histoire permet de relever n’est pas contradictoire avec une « ambition transformatrice », mais la difficulté sera de ne pas dénaturer celle-ci en adoptant une autre méthode. Au fond, comment entreprendre et concrétiser « à la hussarde » quand on aspire à caresser les Français dans le sens du poil, à les faire participer à l’élaboration des projets à venir, à recueillir leur avis et leur assentiment ? N’est-il pas inconcevable de prétendre sauvegarder le fond politique en modifiant la forme démocratique ? Ou ce changement ne serait que pure façade, simulacre et on feindrait d’écouter, pour la frime, sans s’arrêter un seul instant aux oppositions ?

    Double danger, donc, pour le Président avec ce nouveau discours de la méthode. Ou « l’ambition transformatrice » serait réduite à la portion congrue ou une terrible déception naîtrait de l’illusion d’une relation différente avec les Français.

    Je ne doute pas qu’Emmanuel Macron, avec 2022 en ligne de mire – et, pour l’instant, personne ne lui bouche cet horizon -, s’efforcera de combler ses inconditionnels, de faire taire les critiques, les sceptiques et de s’accommoder des irréductibles.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/macron-le-nouveau-discours-de-la-methode/

  • Toulouse : l’article du JDD qui vous dit tout (ou presque) sur l’explosion des trafics

     
    Le JDD est un journal extraordinaire : en une, le visage souriant de Brigitte Macron ; en pages intérieures, un article sur la situation de Toulouse, minée par les trafics de drogue et les règlements de comptes entre leaders du deal, qui ont hissé la Ville rose à la hauteur de Marseille, pour un triste record. La vitrine, et l’arrière-boutique.
    L’accroche de l’article est aussi sans fard : « À Toulouse, une génération de jeunes caïds met la ville à feu et à sang pour le contrôle des points de deal. Leur héros : Mohamed Merah. »
    Pour ceux qui ne connaissent pas encore Toulouse, vous saurez tout sur les quartiers tenus par ces Merah-racailles : Empalot, le Mirail, les Izards, etc. 
    Tout sur l’explosion de la demande, en cannabis, en héroïne et en coke, du fait de l’envolée démographique de la Ville rose et la présence d’une clientèle d’étudiants et de cadres « aisés » qui engraissent ces caïds : 50.000 €/jour pour les plus doués. 
    De quoi méditer, s’il est encore temps, sur l’argent et le bonheur…
    L’article pose quelques bonnes questions : 
    « Comment s’est ­installé ce sentiment d’impunité qui ­désormais les habite ? La faiblesse des effectifs de police à Toulouse, ville nettement sous-dotée par rapport à Bordeaux ou Marseille, faute de poids lourds politiques, n’explique pas tout. Les voyous du cru exploitent une autre faiblesse du dispositif, ces tensions persistantes entre une police confinée au centre-ville et une gendarmerie qui en gère le pourtour, en sus d’une vaste zone rurale ; malins, ils dealent d’un côté de la “frontière” et dorment de l’autre, chez les pandores. Mais il y a autre chose, que pointe ce policier qui les connaît bien : l’effet Merah. Plusieurs de ceux qui sont morts sous les balles (treize règlements de comptes en 2018, cinq depuis le mois de janvier) ont grandi dans la même cage d’escalier que Mohamed Merah. » 
    En pleine préparation des élections municipales, cela devrait peut-être inciter les Toulousains à se réveiller, à faire enfin le deuil des tranquilles années Baudis, un âge d’or révolu, et à se demander s’ils veulent continuer à laisser dériver leur ville avec une municipalité LR inconsistante qui ne rêve que de s’allier avec des LREM tout aussi mous sur ces questions.
    Mais, comme d’habitude avec ce genre d’articles, on est pris d’un doute, et d’une colère : il y a comme un ton fataliste sur l’air du « Oh, zut, on n’a rien vu venir ». 
    Mais si, dans le Sud-Ouest, à Toulouse et dans toutes les petites villes gangrenées par la métropole des trafics, ces bases arrières des gros caïds toulousains (Agen, Albi, Castres, Lavaur, Villeneuve-sur-Lot, etc.), bien sûr que si, on a vu venir ! 
    Et les trafics, et les voitures, et la radicalisation !
    Et le deal jusque sous nos fenêtres ! 
    Avec toute la délinquance afférente. Et on voit depuis des années !
    Le profil soigné de Brigitte Macron sur papier glacé ou en une ne suffit plus à mettre la poussière et la poudre sous le tapis.
    Un jour, il faudra bien éradiquer ces trafics, vu la violence et l’insécurité exponentielles qu’ils entraînent. 
    Il y faudra d’autres moyens que ceux de la police et de la Justice actuelles. 
    Et une vraie volonté politique.
    Et pour cela, on ne fera pas l’impasse sur la question de l’immigration, et sur la fermeture de certaines frontières, quand on lit le rôle que jouent à tous les niveaux ces dealers « blédards » dont parle l’article.
    Le JDD peut préparer d’autres unes pour les années qui viennent. 
    Dominique Monthus

  • Open Arms: Pour Eric Ciotti, Emmanuel Macron « trahit les Français » en acceptant les clandestins

    Open Arms.jpgÉric Ciotti refuse l’ouverture des ports français aux clandestins de l’Open Arms « aucun bateau ne doit accoster en France. Emmanuel Macron trahit les Français en acceptant que des clandestins soient répartis sur notre sol sans aucune concertation parlementaire et populaire. »
    L’équipage illégal de l’Open Arms a débarqué dans la nuit de mardi à mercredi sur l’île de Lampedusa avec, à son bord, plusieurs clandestins.
    Au nom de la France Emmanuel Macron, tout comme cinq autres pays européens, s’est engagé à les accueillir alors même que la crise migratoire frappe l’Europe depuis plusieurs années. Cette position de pseudo solidarité est irresponsable et trahit les Français qui refusent cette immigration massive pour laquelle ils n’ont jamais été consultés. C’est cette fausse générosité qui est à l’origine de tels drames alors que seule la fermeté peut être gage d’humanité. Le rôle des États est de sauver des vies mais pas de se faire les complices répétés et aveugles des passeurs.
    Un an après le chantage de l’Aquarius le problème reste entier : des clandestins sont accueillis en Europe alors que nos capacités d’intégration sont largement saturés et sans aucun consentement populaire et parlementaire. Je regrette que le projet de hotspots promis par Emmanuel Macron pour étudier les demandes d’asiles dans les pays d’origines soit toujours lettre morte.
    Les associations d’extrême gauche qui réclament que les maires des villes portuaires ouvrent leurs ports aux migrants font preuve d’une irresponsabilité confinant à l’inconscience. Les ports français ne doivent pas devenir de nouveaux Lampedusa. Je m’y refuse. Ce sont en priorité les ports d’Afrique du Nord qui doivent accueillir ces clandestins. Ceux qui se félicitent de l’arrivée en Europe de clandestins sont les complices des passeurs.
    Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.com 

  • Les malheurs de Greta (suite) : comment compenser ses grosses émissions ?

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    La vie est pleine de paradoxes. Tenez, prenons, par exemple, les empreintes. Des millions d’années qu’on court après. On en cherche, on les suit, on les trace, on les traque… bref, on en redemande. Ça a commencé à la sortie du jardin d’Éden, quand il a fallu suivre le serpent serpentant, puis on a reniflé les empreintes de l’ours et celles du tigre aux dents de sabre entre deux crottes de Sahelanthropus tchadensis. Puis sapiens a suivi Néandertal, qui pistait rudolfensis qui traçait ergaster

    L’empreinte, vous dis-je, a guidé les hommes. Elle leur a indiqué le chemin de la grotte où perpétuer l’espèce dans la chaleur du foyer magdalénien et s’adonner, sur le même, aux joies du barbecue primitif. Ah, la belle époque où l’on pouvait carboniser la viande sans mauvaise conscience…

    Aux ères glaciaires ont succédé les ères brûlantes qui annonçaient d’autres glaciations. Et puis… et puis, Dieu merci, empruntant à Boileau, nous dirons tous en chœur :

    « Enfin Greta vint, et, la première au monde,
    Fit sentir dans ses tresses une juste cadence,
    D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir,
    Et réduisit la pollution aux règles du devoir. »

    Résultat : l’empreinte est, aujourd’hui, maudite. Il n’en faut point, il n’en faut plus. Sus à l’empreinte !

    Il faut dire que, de trace objective, l’empreinte, aujourd’hui, s’est muée en un ennemi sournois : pour voir l’empreinte carbone, il faut lever le nez en l’air. Elle est volatile. Elle se sent. La trace est olfactivement insidieuse. Pouah !

    Voilà pourquoi notre Greta, refusant de monter dans un avion, vogue sur les flots poissonneux à bord du Malizia II, un « voilier de course zéro carbone » qui la conduit au sommet mondial de l’ONU, à New York. De là, elle ira au Canada, au Mexique et au Chili. Comment ? Nul ne le sait encore. Peut-être à dos de mulet… quoique, le pet de l’Equus asinus est sans doute aussi polluant que celui des ovins et des bovins. Nous verrons.

    Pour l’heure, la polémique, vous disais-je, tourne autour de l’empreinte, car si Greta ne crache rien à l’aller, sa petite balade va polluer grave au retour.

    C’est la porte-parole du skipper Boris Herrmann qui a vendu la mèche au TAZ, un journal berlinois : cinq personnes, plus lui, vont prendre l’avion pour New York afin de ramener le bateau à son port d’attache (Monaco). Six billets, donc. C’est plus que si papa et sa fillette avaient traversé l’Atlantique en avion, même en comptant l’ami cinéaste et la marraine écolo. Du côté des armateurs, on conteste : « Je pose tout et ne retiens rien, le compte n’y est pas », dit la porte-parole, arguant du fait que deux personnes sur les cinq résident à New York. Soit, mais il leur faudra alors rentrer chez elles… Et puis il y a aussi l’autre skipper, la tête semi-couronnée, Pierre Casiraghi, qui a « des obligations » et doit rentrer dare-dare. Un bal sur le Rocher, une soirée au Casino, le survol de la baie en hélicoptère pour ses clients VIP…

    Aucune importance, assure la dame : « Tous les vols de l’équipe sont compensés. » Compensés comment ? Mystère.

    La question demeure donc pour l’heure insoluble : comment compenser toutes ces grosses émissions ?

    « Je ne sais pas encore comment je vais rentrer à la maison », dit la gentille Greta.

    À la nage, peut-être, ou en pédalo ?

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/les-malheurs-de-greta-suite-comment-compenser-ses-grosses-emissions/

  • Plus urgent que les baleines à bosse : il faut sauver Greta Thunberg !

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    Humanistes de tout poil, écolos ou pas, unissez-vous : il faut sauver Greta Thunberg.
    Non qu’elle soit une espèce en voie de disparition. Non, c’est même une curiosité de la nature : depuis des mois, cette pure et chaste jeune fille se reproduit en masse. Tous les vendredis – mais ça devrait se ralentir avec les vacances scolaires –, on assiste à la génération spontanée des Greta.

    Enfin, « spontanée » n’est peut-être pas le bon mot…

    En effet, il apparaît depuis un moment qu’il n’y a pas grand-chose de spontané dans cet emballement autour de la gamine. Certes, la douce Greta a été visitée par le Saint-Esprit de la Nature, mais sa vie, depuis que la déesse Mère lui a parlé en songe, est un calvaire. En martyre de la cause écologique, elle est devenue la prophétesse qui, chaque vendredi depuis bientôt un an, prêche la Skolstrejk för klimatet, la grève hebdomadaire pour le climat. Autrement dit, le jour où tous les ados parvenus à l’acmé acnéique de la branchitude sèchent les cours avec la bénédiction de leurs parents.

    On devrait réfléchir à cette nouvelle version de la croisade des enfants. Il y a, d’ailleurs, bien des similitudes entre le Moyen Âge millénariste et notre XXIe siècle agité par des peurs tout aussi apocalyptiques…

    Mais revenons à Greta. Gentille bouille ronde, auréolée d’un « syndrome autistique d’Asperger » qui est à l’autisme de base ce que le miracle de Lourdes est au traitement antibiotique.

    Elle est pure, sincère, fragile… et affreusement manipulée par un entourage machiavélique, disent les mauvaises langues.

    Il est vrai qu’en creusant un peu dans les relations de papa et maman, on a découvert des trucs pas très écolos… Notamment le fameux Ingmar Rentzhog, petit génie des relations publiques et du capitalisme vert. En avril dernier, lors d’une plongée effectuée pour Causeur, au milieu de cette marée adolescente, Marc Reisinger a voulu interroger la sainte climatique. Il a découvert une jeune fille « craintive, mal à l’aise ». Au moment où il la questionnait, elle a retiré son bonnet. Comme s’il s’était agi d’un appel au secours, une femme s’est aussitôt approchée : « Hello, désolée, nous avons quelque chose à faire maintenant. Je dois l’emmener, merci… »

    Depuis un an, les récompenses ne cessent de pleuvoir sur cette gamine : nommée pour le prix Héros de l’environnement du WWF Suède, lauréate de la bourse d’études Fryshuset du jeune modèle de l’année, proposée en mars pour le prix Nobel de la paix, couronnée en avril par le prix Liberté (prix de la région Normandie), en mai l’université de Mons (Belgique) annonce qu’elle recevra l’insigne et le diplôme de docteur honoris causa lors de la séance solennelle de rentrée…

    Ne serait-ce pas un peu trop pour ses frêles épaules, se demandent certains ?

    C’est pour cette raison qu’une pétition vient d’être lancée par Gregory Roose, qui clame : « Ras-le-bol du phénomène “Greta Thunberg” ? Demandons sa protection par les Nations-Unies ! » Comme le rapporte Valeurs actuelles, Roose ne nie pas que la douce Greta soit habitée par des convictions sincères, mais il est plus circonspect sur l’entourage : « La jeune Suédoise de 16 ans a des convictions, c’est une certitude. Mais ses parents irresponsables laissent leur fille, atteinte d’une forme d’autisme, sécher les cours chaque vendredi et parcourir le monde pour “sauver le climat”, au détriment de sa santé physique et mentale », dit-il. Et si « la réussite marketing est indiscutable », on est fondé à se poser la question : « Qui s’interroge sur la souffrance que cette enfant, atteinte d’une forme d’autisme, peut endurer pour assurer le rôle d’égérie de l’écolo-catastrophisme voulu par d’autres ? »

    D’autant plus que, pour nous vendre l’histoire, on nous a expliqué qu’elle relevait d’une grave dépression causée par ses angoisses climatiques… Merci papa, merci maman…

    https://www.bvoltaire.fr/plus-urgent-que-les-baleines-a-bosses-il-faut-sauver-greta-thunberg/

  • La France s’enfonce lentement dans le chaos

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    • Le président Macron n’a jamais dit à ceux qui ont perdu un œil ou une main… qu’il regrette l’extrême brutalité dont a fait preuve la police. Il a par contre demandé au Parlement français d’adopter une loi qui abolit presque complètement le droit de manifester et la présomption d’innocence, et qui permet d’arrêter n’importe qui, n’importe où, même sans motif. La loi a été adoptée.
    • En juin, le Parlement français a adopté une autre loi qui punit sévèrement quiconque dit ou écrit quoi que ce soit qui puisse être considéré comme un “discours de haine”. La loi est si vague qu’un juriste américain, Jonathan Turley, s’est senti obligé de réagir. “La France”, a-t-il écrit, “est devenue l’une des plus grandes menaces internationales contre la liberté d’expression”.
    • La préoccupation principale de Macron et du gouvernement français ne semble pas être le risque d’émeutes, le mécontentement de la population, la disparition du christianisme, la désastreuse situation économique du pays, ou l’islamisation et ses conséquences. C’est plutôt le changement climatique.

    Le président Macron ne dit jamais à ceux qui ont perdu un œil ou une main… qu’il regrette l’extrême brutalité dont a fait preuve la police. Il a demandé au Parlement français d’adopter une loi qui abolit presque complètement le droit de manifester et la présomption d’innocence, et qui permet d’arrêter n’importe qui, n’importe où, même sans motif. La loi a été adoptée.

    Paris, Champs-Élysées. 14 juillet. Fête nationale. Juste avant que commence défilé militaire, le président Emmanuel Macron descend l’avenue dans une voiture officielle pour saluer la foule. Des milliers de personnes rassemblées le long de l’avenue crient ” Macron démission”, huent et lancent des insultes.

    À la fin du défilé, quelques dizaines de personnes lâchent des ballons jaunes dans le ciel et distribuent des tracts disant: “Les gilets jaunes ne sont pas morts.” La police les disperse rapidement et fermement.

    Quelques instants plus tard, des centaines d’anarchistes «Antifa» arrivent, jettent des barrières de sécurité sur la chaussée pour tenter d’ériger des barricades, allument des feux et détruisent les devantures de plusieurs magasins. La police a du mal à maîtriser la situation, mais en début de soirée, au bout de quelques heures, elle rétablit le calme.

    Quelques heures plus tard, des milliers de jeunes Arabes de banlieue se rassemblent près de l’Arc de Triomphe. Ils viennent pour “célébrer” à leur manière la victoire de l’équipe de football d’Algérie. Davantage de devantures de magasins sont brisées, et davantage de magasins sont pillés. Les drapeaux algériens sont partout.

    Des slogans se font entendre: “Vive l’Algérie”, “La France est à nous”, “A mort la France”. Des panneaux portant des noms de rue sont remplacés par des panneaux portant le nom d’Abd El Kader, le chef religieux et militaire qui s’est battu contre l’armée française au moment de la colonisation de l’Algérie. La police se limite à endiguer la violence aux fins qu’elle ne se propage pas.

    Vers minuit, trois responsables du mouvement “gilet jaune” apparaissent à la télévision: ils sortent d’un commissariat et disent à un journaliste qu’ils ont été arrêtés tôt ce matin-là et emprisonnés pour la journée. Leur avocat déclare qu’ils n’avaient rien fait de mal et qu’ils ont simplement été arrêtés “de manière préventive”.

    Il souligne qu’une loi votée en février 2019 permet à la police française d’arrêter toute personne soupçonnée de vouloir participer à une manifestation; aucune autorisation d’un juge n’est nécessaire pour cela, et aucun recours n’est possible.

    Vendredi 19 juillet, l’équipe de football d’Algérie gagne à nouveau. Des jeunes Arabes se rassemblent en nombre près de l’Arc de Triomphe pour “célébrer” la victoire à nouveau. Les dégâts sont encore plus importants que huit jours auparavant. Davantage de policiers sont présents; ils ne font presque rien.

    Le 12 juillet, deux jours avant le 14 juillet, plusieurs centaines de migrants clandestins entrent dans le Panthéon, le monument qui abrite les tombes de personnes qui ont joué un rôle majeur dans l’histoire de la France. Ils annoncent la naissance du mouvement des “Gilets noirs”.

    Ils exigent la “régularisation” de tous les immigrants clandestins présents sur le territoire français et la fourniture de logements pour chacun d’entre eux. La police est présente mais n’intervient pas. La plupart des manifestants s’en vont sans être inquiétés. Quelques personnes s’en prennent à la police et sont arrêtées.

    La France aujourd’hui est un pays à la dérive

    Les troubles et l’anarchie ne cessent de gagner du terrain. Le désordre fait désormais partie de la vie quotidienne. Les sondages montrent qu’une large majorité de la population rejette le président Macron, déteste son arrogance et ne lui pardonne pas son mépris pour les pauvres.

    La façon dont il a écrasé le mouvement des “gilets jaunes” sans avoir prêté la moindre attention aux demandes les plus modestes des manifestants, telles que la possibilité que soient organisés des référendums citoyen comme ceux qui existent en Suisse. Macron ne peut plus aller nulle part dans un lieu public sans risquer d’être confronté à un mouvement de colère.

    Les “gilets jaunes” ont quasiment cessé de manifester et ont baissé les bras: un trop grand nombre d’entre eux ont été mutilés ou blessés. Leur mécontentement, néanmoins, est toujours là. Est susceptible d’exploser à nouveau.

    La police française agit avec férocité face à des manifestants pacifiques, mais elle parvient difficilement à empêcher des groupes tels que les “Antifa” de provoquer des violences. En conséquence, à la fin de chaque manifestation, les “Antifa” agissent.

    La police française semble particulièrement prudente face aux jeunes Arabes et aux migrants clandestins. Elle a reçu des ordres à cette fin. Les policiers français savent que les jeunes Arabes et les migrants clandestins peuvent aisément provoquer des émeutes de grande ampleur.

    Il y a trois mois, à Grenoble, la police a poursuivi des jeunes Arabes qui avaient commis un délit et qui fuyaient sur une moto volée. Ils ont eu un accident au cours de leur fuite. Cinq jours de pillages ont suivi.

    Le président Macron a l’allure d’un dirigeant autoritaire face aux pauvres mécontents. Il n’a jamais dit à ceux qui ont perdu un œil ou une main, ou qui ont subi une lésion cérébrale irréversible qu’il regrette l’extrême brutalité dont a fait preuve la police. Il a par contre demandé au Parlement français d’adopter une loi qui abolit presque complètement le droit de manifester et la présomption d’innocence, et qui permet d’arrêter n’importe qui, n’importe où, même sans motif.

    La loi a été adoptée.

    En juin, le Parlement français a adopté une autre loi qui punit sévèrement quiconque dit ou écrit quoi que ce soit qui puisse être considéré comme un “discours de haine”. La loi est si vague qu’un juriste américain, Jonathan Turley, s’est senti obligé de réagir. “La France”, a-t-il écrit, “est devenue l’une des plus grandes menaces internationales contre la liberté d’expression”.

    Macron est beaucoup moins autoritaire lorsqu’il a affaire à des anarchistes violents. Lorsqu’il a affaire à de jeunes Arabes et à des immigrants clandestins, il fait preuve de faiblesse.

    Il sait ce que l’ancien Ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a dit en novembre 2018, lorsqu’il a démissionné du gouvernement:

    “Des communautés en France s’affrontent de plus en plus et ça devient très violent… Nous vivons côte à côte, je crains que demain nous ne vivions face à face”.

    Macron sait également ce que l’ancien Président François Hollande a déclaré après la fin de son mandat : “C’est ça qui est en train de se produire: la partition”.

    Macron sait que la partition de la France existe d’ores et déjà. Arabes et Africains, pour la plupart, vivent en France à l’écart du reste de la population dans des zones de non droit au sein desquelles la présence de non-Arabes et de non-Africains est de moins en moins acceptée.

    $Ils ne se définissent pas comme français, sauf lorsqu’ils disent que la France leur appartiendra bientôt. Des enquêtes montrent que nombre d’entre eux sont remplis d’un profond rejet de la France et de la civilisation occidentale. Un nombre croissant d’entre eux placent leur religion au-dessus de leur citoyenneté. Beaucoup sont radicalisés et prêts à se battre.

    Macron, lui, ne semble pas vouloir se battre. Il choisit l’apaisement. Il poursuit résolument ses projets d’institutionnalisation de l’islam en France. L’Association musulmane pour l’islam de France (AMIF) a été créée il y a trois mois. Une de ses branches s’occupera de l’expansion culturelle de l’islam et prendra en charge la lutte contre le “racisme anti-musulman”.

    Une autre branche sera responsable des programmes de formation des imams et de la construction de mosquées. Cet automne, un “Conseil des imams de France” sera mis en place. Les principaux dirigeants de l’AMIF sont (ou étaient jusqu’à une période récente) membres des Frères musulmans, un mouvement qualifié d’organisation terroriste en Égypte, à Bahreïn, en Syrie, en Russie, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis – mais pas en France.

    Macron connait les données démographiques. Elles montrent que la population musulmane en France augmentera considérablement dans les années à venir. (L’économiste Charles Gave a écrit récemment qu’en 2057, la France aura sans doute une majorité musulmane). Macron sait qu’il sera bientôt impossible à quiconque d’être élu président sans le vote des Musulmans. Il agit en conséquence.

    Il voit sans doute que le mécontentement qui a donné naissance au mouvement “gilet jaune” est toujours là. Il semble penser que la répression suffira pour empêcher tout soulèvement ultérieur. Il ne fait donc rien pour remédier aux causes du mécontentement.

    Le mouvement des “gilets jaunes” est né d’une révolte contre des taxes supplémentaires sur les carburants et contre des mesures gouvernementales excessives contre les automobilistes: limitations de vitesse abaissées à80 km/h sur la plupart des routes – accroissement du nombre de radars de contrôle de vitesse; forte augmentation du tarif des contraventions, complexification et augmentation du prix des contrôles techniques des véhicules.

    Les taxes françaises sur les carburants ont récemment augmenté à nouveau, et sont aujourd’hui les plusélevées d’Europe (70% du prix payé à la pompe). Les autres mesures prises contre les automobilistes sont toujours en vigueur et sont particulièrement lourdes pour les gens les plus pauvres. D’autant plus que ceux-ci ont été chassés des banlieues par les immigrants et doivent en conséquence vivre plus loin de leur lieu de travail.

    Macron n’a pris aucune décision qui soit à même de remédier à la situation économique désastreuse en France. Lors de son élection, les prélèvements obligatoires représentaient près de 50% du PIB. Les dépenses publiques représentaient 57% du PIB (le plus élevé des pays développés). La dette du pays était proche de 100% du PIB.

    Les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques sont aujourd’hui au même niveau et n’ont pas baissé. La dette du pays atteint désormais 100% du PIB. L’économie française ne crée pas d’emplois. La pauvreté reste très élevée: 14% de la population gagne moins de 855 euros par mois.

    Macron ne prête aucune attention à l’effondrement culturel croissant qui marque le pays. Le système éducatif se délite. Un pourcentage croissant d’élèves finissent leurs années de lycée sans savoir écrire une phrase grammaticalement correcte, ce qui rend largement incompréhensible ce qu’ils écrivent.

    Le christianisme est en voie de disparition. Une part croissante des Français non musulmans ne se définissent plus comme chrétiens. L’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris était officiellement un “accident“, mais Notre Dame n’a été que l’un des nombreux édifices religieux chrétiens du pays récemment ravagés.

    Chaque semaine, des églises subissent des actes de vandalisme – dans l’indifférence générale du public. Au cours du premier semestre de 2019, 22 églises ont été incendiées.

    La préoccupation principale de Macron et du gouvernement français ne semble pas être le risque d’émeutes, le mécontentement de la population, la disparition du christianisme, la situation économique désastreuse du pays, ou l’islamisation et ses conséquences.

    Elle est le “changement climatique”. Bien que la quantité d’émissions de dioxyde de carbone de la France soit infinitésimale (moins de 1% du total mondial), la priorité absolue de Macron est de lutter contre le “changement climatique induit par l’homme”.

    La Suédoise, Greta Thunberg, âgée de 16 ans, et néanmoins gourou de la “lutte pour le climat” en Europe – a récemment été invitée à l’Assemblée nationale française par des députés qui soutiennent Macron.

    Elle a prononcé un discours dans lequel elle a affirmé que la “destruction irréversible” de la planète s’enclencherait très bientôt. Elle a ajouté que les dirigeants politiques “ne sont pas assez matures” et ont besoin des leçons des enfants. Les députés qui soutiennent Macron ont applaudi chaleureusement.

    Elle a reçu un prix de la liberté, qui vient d’être créé, et qui sera remis chaque année à des personnes “qui se battent pour les valeurs de ceux qui ont débarqué en Normandie en 1944 pour libérer l’Europe”.

    Il est raisonnable de supposer qu’aucun de ceux qui ont débarqué en Normandie en 1944 ne pensait se battre pour “sauver le climat”. Macron et les parlementaires qui le soutiennent ne semblent pas se préoccuper de ce genre de détails.

    Macron et le gouvernement français semblent également ne pas s’inquiéter du fait que les Juifs – confrontés à la montée de l’antisémitisme et légitimement inquiets de décisions de justice imprégnées d’un esprit de soumission à un islam violent – continuent à fuir la France.

    Kobili Traoré, l’homme qui a assassiné Sarah Halimi en 2017 en scandant des sourates du Coran et en criant que les Juifs sont Sheitan (en arabe: “Satan”) a été déclaré non coupable. Traoré ayant fumé du cannabis avant le meurtre, les juges ont décidé qu’il n’était pas responsable de ses actes. Traoré sera sans doute bientôt libéré de prison. Que se passera-t-il s’il fume à nouveau du cannabis?

    Quelques semaines après le meurtre de Sarah Halimi, trois membres d’une famille juive ont été agressés, torturés et retenus en otages chez eux par un groupe de cinq hommes qui ont affirmé que “les Juifs ont de l’argent” et que “les Juifs doivent payer”. Ces hommes ont été arrêtés. Ils sont musulmans. Le juge qui les a mis en examen a annoncé que leurs actions n’étaient “pas antisémites”.

    Le 25 juillet 2019, l’équipe de football israélienne Maccabi Haifa devait participer à un match à Strasbourg, le gouvernement français a limité le nombre de supporters israéliens dans le stade à 600, pas un de plus.

    Un millier d’entre eux avaient acheté des billets d’avion pour venir en France assister au match. Le gouvernement français a également interdit la présence de drapeaux israéliens dans le stade, ou ailleursdans la ville.

    Néanmoins, au nom de la “liberté d’expression”, le ministère français de l’Intérieur a autorisé les manifestations anti-israéliennes devant le stade.

    Des drapeaux palestiniens et des banderoles portant la mention “Mort à Israël” étaient présents. La veille du match, dans un restaurant proche du stade, des Israéliens ont été violemment agressés.

    “Alors que les manifestations appelant à boycotter Israël sont autorisées au nom de la liberté d’expression, les autorités interdisent aux supporters du Maccabi Haïfa d’afficher notre drapeau national. Un deux poids deux mesures inacceptable”, a déclaré Aliza Ben Nun, ambassadrice d’Israël en France.

    Voici quelques jours, un avion rempli de Juifs français quittant la France est arrivé en Israël. D’autres Juifs français suivront. Le départ des Juifs vers Israël implique des sacrifices: certains agents immobiliers français profitent du souhait de nombreuses familles juives de partir, et achètent ou vendent des propriétés appartenant à des Juifs à un prix très inférieur à leur valeur marchande.

    Macron restera président jusqu’en mai 2022. Plusieurs dirigeants de partis de centre-gauche (Parti socialiste) et de centre-droit (Les républicains) ont rejoint La République en marche, le parti qu’il a créé il y a deux ans.

    Le parti socialiste et Les républicains se sont effondrés. Le principal adversaire de Macron en 2022 devrait être le même qu’en 2017: Marine Le Pen, présidente du mouvement populiste Rassemblement National.

    Bien que Macron soit largement impopulaire et détesté, il utilisera probablement les mêmes slogans qu’en 2017: il dire qu’il est le dernier rempart face au “fascisme” et au risque du “chaos”.

    Il a de fortes chances d’être réélu. Quiconque lit le programme politique du Rassemblement national peut voir que Marine Le Pen n’est pas fasciste. Quiconque examine la situation en France peut se demander si la France n’a pas déjà commencé à sombrer dans le chaos.

    La triste situation qui règne en France n’est pas si différente de celle de nombreux autres pays européens. Il y a quelques semaines, un cardinal africain, Robert Sarah, a publié un livre intitulé Le soir approche et déjà le jour baisse. ” À la racine de l’effondrement de l’Occident”, écrit-il, “il y a une crise culturelle et identitaire.

    “L’Occident ne sait plus qui il est, parce qu’il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l’a façonné, qui l’a constitué, tel qu’il a été et tel qu’il est. (…) Cette auto-asphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares. “

    C’est une description exacte de ce qui se passe en France – et en Europe.

    Source : Gatestone Institute

    https://www.alterinfo.ch/2019/08/21/la-france-senfonce-lentement-dans-le-chaos/