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magouille et compagnie - Page 1262

  • Gilets jaunes : la nouvelle donne

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    Le camp des gazelles a fait entendre sa voix. « C dans l’air » réunissait, ce lundi soir, Brice Teinturier, Soazig Quéméner, Éric Fotorino et Christian Saint—Palais autour des « images glaçantes » de ce week-end. Le titre de l’émission était : « Dans le piège de la haine ». Configuration parfaite de l’aveuglement de la bien-pensance avec la grande découverte d’un climat de violence dans notre société. Rappel des faits : une voiture de police caillassée à Lyon par des casseurs avec, à son bord, une policière terrorisée. L’exfiltration, de la manifestation, d’Ingrid Levavasseur. Alain Finkielkraut honteusement insulté dans la rue. Qu’était devenue l’image d’Épinal des gilets jaunes ? Comme on était loin du pouvoir d’achat, face à l’antisémitisme et à la détestation de tout pouvoir. Face à ces rues et ces réseaux sociaux où on se lâche ignominieusement !

    C’est un fait : le mouvement des gilets jaunes aurait dégénéré. Avec le vent, le monde intellectuel a retourné sa veste. « S’il faut choisir, je ne balance pas. Je veux être peuple », disait déjà La Bruyère. Mais pas n’importe lequel : un peuple policé. Ingrid Levavasseur, à qui on avait offert la politique sur un plateau télé, est désavouée par les siens. Elle qui se croyait pourtant déjà en haut de la liste !

    Ensuite, considération sur le climat délétère de notre République. Monsieur Teinturier s’étonna que la société ne réagît pas collectivement à des horreurs comme l’affaire Halimi. Évidence exprimée par Tocqueville que « le peuple des sociétés démocratiques est devenu indifférent à tout sauf à ses intérêts privés ». (Et quand un peuple exprime son opinion sur laquelle on s’assied ?) Décidément, on déteste les effets dont on chérit les causes. N’en déplaise à ceux qui se bouchent le nez, ce qui se passe reflète la France : celle du « pouvoir », aux manettes et au micro, qui fait débat pendant que les autres défilent après avoir « fait rond-point ».

    La table où l’on cause dans un sens puis dans l’autre. Dehors, les pigeons devenus des loups, avec tout plein de plumes qui volent. Sans oublier les sourciers qui reniflent des relents nauséabonds. Mais pas grand-chose sur l’homme, connu des services publics pour sa rhétorique islamiste, qui éructe sa haine, ni sur la forme nouvelle, prise chez nous, par cette haine depuis quelques années déjà. Qu’y a-t-il donc eu, ce week-end, que nous ne connaissions, de visible dans la rue ?

    Si des inégalités criantes engendrent une colère aveugle dont profitent certains venus de territoires perdus, des enjeux politiques s’invitent sur notre sol qui lui sont étrangers. Vouloir faire une nouvelle loi (une de plus) pour distinguer antisémitisme et sionisme comme on dénonce le sexisme, le racisme et « les phobies » montre un aveuglement ou un désarroi politiques qui ne datent pas d’hier. Le vivre ensemble est un néologisme pernicieux pour cacher une impuissance politique. On ne défilera donc pas « tous ensemble, tous ensemble ! » place de la République ? Quel désaveu du vivre ensemble ! Ce n’est pas Alain Finkielkraut qui me contredira. Inutile de ressortir des relents du temps passé.

    Marie-Hélène Verdier

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-la-nouvelle-donne/

  • Ce régime a en réserve des capacités de destruction inépuisables

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    Deux drapeaux dans cette manif Gilets jaunes : français et breton 

    « Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques ». Victor Hugo, Booz endormi  

    La France se retrouve soudainement effrayée des violences qui la déchirent.

    Et des fractures qui précipitent son éclatement. Comme si la répétition des mêmes phénomènes  depuis des années, si leur aggravation constante et si la persistance et l’extension de leurs causes ne rendaient pas prévisible, inéluctable même, le point de délabrement national où nous en sommes rendus. Les politiciens, les politologues, les journalistes, les intellectuels, les élites vraies ou fausses, tout ce monde nous fait aujourd'hui le coup de l’angoisse ou, parfois, de la panique. Et pourtant ! La découverte ou la surprise ne sont vraiment pas de mise. 

    Un vieil adage tiré de l'écriture sainte et devenu fort banal, rebattu, même, caractérise exactement la situation. Il invite à en identifier les causes, les responsabilités. « Qui veut semer le vent récolte la tempête ». Tout y est, tout est dit.  

    Ils sont nombreux - quasi unanimes - ceux qui, ces jours-ci, versent des  torrents de larmes, des larmes de crocodile, sur les violences de ces derniers mois mais aussi sur les fractures plurielles et profondes de la société française, sur son éclatement en apparence irréversible au point que l'existence même de ladite société devient incertaine, sur sa révolte,  son incohérence, son irrespect, son inculture, etc. Mais les divers pleureurs devraient plutôt faire leur examen de conscience s'ils ont eu ou ont quelques parcelles de pouvoir politique, médiatique, judiciaire ou intellectuel, car de cette situation qu'ils déplorent ils portent les responsabilisés. 

    Faut-il encore dresser la liste des causes ? Des erreurs commises par idéologie, esprit politicien, orgueil, lâcheté, inculture, ambition, intérêt, soumission ? De l'immigration africaine ou orientale chiffrable en millions aux diverses dispositions prises pour disloquer les familles, y dissoudre toute autorité ; de la négation des races, des sexes, de toute forme d'appartenance historique ou naturelle à la dictature des minorités, sexuelles, raciales, ethniques ou religieuses ; de la culpabilisation de la France accusée tantôt de crime contre l'humanité (la colonisation) tantôt de soumission au nazisme (les années noires, la peste brune, l'histoire qui bégaye) à la négation sans nuance de la culture française censée ne pas exister ; d'un libre-échangisme dogmatique qui a désertifié le territoire national, ruiné la France périphérique,  tué l'agriculture française et des pans entiers de notre industrie, avec pour résultat une masse de chômeurs et de pauvres incompressible en l'état de la politique des gouvernements successifs ; du désastre éducationnel à l'univers clos des cités et zones de non-droit, tout a été fait, tenté, imaginé, organisé, mis en place, ou accepté par la loi et par l'action publique pour déconstruire l'unité de la communauté nationale. Et sa souveraineté … 

    Des sommets de l'État, des hauts lieux d'où lesélites surplombent la société, les stratagèmes destructeurs, les lois mortifères, les comportements délétères ont été sans bornes. Les cerveaux ont regorgé d’idées. A cet égard, les réserves semblaient des fontaines publiques

    Le peuple français sera-t-il capable un jour d’accomplir une métanoia salvifique, d’exiger une politique radicalement autre ? Se trouvera-t-il quelqu’un pour diriger cette révolution contre-révolution ou alterrévolution ? Nous l’ignorons. 

    Mais de grâce, qu'on nous épargne maintenant les pleurs et les grincements de dent.

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Des experts de l’ONU dénoncent des restrictions graves aux droits des manifestants « gilets jaunes »

    Des experts de l’ONU dénoncent des restrictions graves aux droits des manifestants « gilets jaunes »

    C’est sur le site de l’ONU… Je pose ça là :

    Le droit de manifester en France a été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des « gilets jaunes » et les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés, selon un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies.

    « Depuis le début du mouvement de contestation en novembre 2018, nous avons reçu des allégations graves d’usage excessif de la force. Plus de 1.700 personnes auraient été blessées à la suite des manifestations dans tout le pays», ont déclaré ces experts dans un communiqué de presse.

    Ce groupe d’experts comprend Seong-Phil Hong, Président-Rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire, Michel Forst, Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, et Clément Nyaletsossi Voule, Rapporteur spécial sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association.

    Selon eux, « les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites ‘non-létales’ telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense ou flashballs ».

    « Garantir l’ordre public et la sécurité dans le cadre de mesures de gestion de foule ou d’encadrement des manifestations implique la nécessité de respecter et de protéger les manifestants qui se rendent pacifiquement à une manifestation pour s’exprimer », ont souligné les experts.

    « Nous sommes conscients du fait que certaines manifestations sont devenues violentes et ont entrainé des débordements, mais nous craignons que la réponse disproportionnée à ces excès puisse dissuader la population de continuer à exercer ses libertés fondamentales. Il est très inquiétant de constater qu’après des semaines de manifestations, les restrictions et tactiques de gestion des rassemblements et du recours à la force ne se sont pas améliorées », ont-ils ajouté.

    De plus, les experts ont exprimé leurs vives préoccupations quant à une proposition de loi visant prétendument à prévenir les violences lors de manifestations et à sanctionner leurs auteurs, dont certaines dispositions ne seraient, selon eux, pas conformes avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la France est partie.

    « La proposition d’interdiction administrative de manifester, l’établissement de mesures de contrôle supplémentaire et l’imposition de lourdes sanctions constituent de sévères restrictions à la liberté de manifester. Ces dispositions pourraient être appliquées de manière arbitraire et conduire à des dérives extrêmement graves », ont souligné les experts.

    Ils ont encouragé « la France à repenser ses politiques en matière de maintien de l’ordre et encourageons les autorités françaises à ouvrir des voies de dialogue afin d’atténuer le niveau de tension et de reconnaître le rôle important et légitime que les mouvements sociaux jouent dans la gouvernance ».

    https://www.lesalonbeige.fr/des-experts-de-lonu-denoncent-des-restrictions-graves-aux-droits-des-manifestants-gilets-jaunes/

  • Elle court, elle court, la bête immonde… Quand Agnès Buzyn accuse Marine Le Pen de néonazisme !

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    La haine islamiste contre Alain Finkielkraut, déclenchée par quelques fanatiques déguisés en gilets jaunes, a des répercussions politiques inattendues. Dès dimanche, sur le plateau de LCI, un ministre du gouvernement Macron-Philippe s’est déchaîné contre… non pas contre ceux qui rêvent d’islamiser la France mais contre… Marine Le Pen.

    Et ce ministre n’est autre que celui des Solidarités et de la Santé, Mme Agnès Buzyn, hématologue de profession et, par la grâce d’Emmanuel Macron, persona grata de la République. Pour les solidarités, Mme Buzyn repassera car son attaque frontale ad hominem qui n’a duré que quelques secondes aura été d’une rare violence.

    En cause, le tweet que la présidente du Rassemblement national a adressé à Alain Finkielkraut quelques minutes après les faits de la rue Campagne-Première dans des termes qui ne peuvent prêter à confusion. Un acte qu’elle a résumé par deux adjectifs : « détestable et choquant ». Eh bien, ce sont ces deux adjectifs qui ont choqué Mme Buzyn au point de la faire disjoncter sans sourciller. « Je ne suis jamais d’accord avec Marine Le Pen parce qu’elle joue un double jeu, elle joue sur l’ambiguïté, elle mange à tous les râteliers. Elle est contre l’antisémitisme, mais elle a plein de néonazis dans son entourage, et dès qu’elle peut aller en Autriche ou à Bruxelles avec tous les néonazis d’extrême droite d’Europe et du monde entier, elle y court. » Fermez le ban.

    Le sang de Marine Le Pen n’a fait qu’un tour et ses doigts ont aussitôt frappé sur les touches de son portable cette réponse : « Ces propos sont infâmes et Agnès Buzyn en répondra devant la Justice. » Rajoutant cette phrase très politique, en référence, notamment à la crise des gilets jaunes : « Ce gouvernement est de plus en plus indigne, en plus d’être totalement incompétent. »

    Voilà donc le RN accusé d’être le parti du néonazisme revu et corrigé par le XXIe siècle et par les fantasmes d’un gouvernement de plus en plus aux abois. Car porter une telle accusation, qui ne trompera que bien peu d’électeurs, est effectivement très grave lorsqu’elle émane d’un ministre. Alain Finkielkraut ne s’y est pas trompé car, dès dimanche, il a lui même affirmé que le RN n’avait plus rien à voir avec le parti de Jean-Marie Le Pen, mais tout va être fait pour combattre le RN avant les élections européennes. Le parti de Marine Le Pen doit s’attendre au pire.

    En attendant, le trésorier du RN, Wallerand de Saint-Just, a indiqué au journal Le Parisien que la plainte sera déposée pour « injure ». « Dire ce qu’a dit Mme Buzyn, c’est juridiquement et intellectuellement une injure publique. On n’est pas dans la diffamation car il n’y a pas d’imputation d’un fait précis. »

    Elle court, elle court la bête immonde, chère aux fantasmes de Mme Buzyn. Elle court, la campagne électorale des européennes qui a, d’ores et déjà, commencé. Mme Buzyn ne ferait-elle pas mieux d’arrêter la désertification hospitalière de nos campagnes !

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/elle-court-elle-court-la-bete-immonde-quand-agnes-buzyn-accuse-marine-le-pen-de-neonazisme/

  • I-Média n°238 – Les plus beaux mensonges médiatiques de l’année récompensés !

     

    La Xe cérémonie des Bobards d’Or

    Ce lundi, au Théâtre du Gymnase à Paris, avait lieu la cérémonie des Bobards d’Or qui récompense chaque année les meilleurs mensonges des journalistes ! Nous découvrirons ensemble le riche palmarès de cette 10e édition.

    Zapping

    Les femmes djihadistes partis rejoindre l’Etat islamique souhaitent désormais retourner en France sans rien modifier de leur approche rigoriste de la religion musulmane.
    Les actes antisémites ne risquent donc pas de baisser de si tôt…

    Les Gilets Jaunes, une révolte antisémite ?

    Alain Finkielkraut a été pris à partie verbalement par quelques excités islamistes lors de l’acte 14 des Gilets Jaunes. Pour de nombreux journalistes et commentateurs, le mouvement des Gilets Jaunes est une révolte possiblement antisémite.

    Tweets

    Après Hapsatou Sy qui quitte Salut les Terriens, Eric Zemmour a réussi à faire démissionner Yacine Bellatar de LCI. Un pouvoir salué par certains internautes moqueurs.

    Antisémitisme : émoi médiatique, emballement pénal

    Alors que des actes possiblement antisémites se multiplient depuis quelques jours, Emmanuel Macron a annoncé lors du dîner du CRIF que la censure serait renforcée sur les réseaux sociaux. Inquiétant.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n238-les-plus-beaux-mensonges-mediatiques-de-lannee-recompenses

  • Zemmour : « Le rassemblement contre l'antisémitisme à Paris est une mascarade »

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    Pour qui s'intéresse à la vraie politique, ce passage d'Éric Zemmour sur LCI, mardi dernier, mérite d'être suivi en entier (25').

    Donc, selon Lafautearousseau à regarder, écouter, absolument.

    Bonne écoute ! LFAR  

    logo_lci.pngLa rédaction de LCI 

    INVITE POLITIQUE - Eric Zemmour était l'invité de Christophe Jakubyszyn ce mardi sur LCI. L'éditorialiste a expliqué d'où venait, selon lui, la vague d'actes antisémites que connait actuellement la France et a donné son sentiment sur la grande mobilisation contre l'antisémitisme prévue ce mardi.

    Concernant la grande manifestation contre l'antisémitisme qui doit se dérouler partout en France, ce mardi 19 février, il n'y va pas par quatre chemins : "c'est une mascarade", dit-il. "Cette manifestation est une mascarade car les organisateurs sont des pompiers pyromanes (...) Ceux qui l'organisent sont responsables de deux manières : ne pas endiguer l'immigration de masse qui en est le terreau, et nous avoir expliqué que l'islam est une religion de paix et d'amour", analyse l'éditorialiste qui indique qu'il ne sera pas dans la rue, ce mardi, "avec des gens que j'estime être responsable de tout ce qui arrive". D'ailleurs, la présence d'Edouard Philippe au rassemblement parisien ne semble pas lui plaire : "je préférerais qu'il travaille sur l'immigration". 

    Car pour lui, l'antisémitisme que connaît la France actuellement est la conséquence de "l'immigration de masse". "Cette immigration est le terreau de l'antisémitisme. Il n'y a plus d'enfants juifs dans les écoles de Seine-Saint-Denis. Ce n'est pas dans les écoles publiques du XVIe arrondissement !", dit-il. Selon lui, "il y a une alliance entre l'extrême gauche qui cherche des troupes avec les jeunes musulmans de banlieue contre le capitalisme, et les frères musulmans  qui cherchent des alliés pour islamiser la France et abattre juifs et chrétiens. Il y a une stratégie des frères musulmans de colonisation pour dominer le pays". 

    Puis d'évoquer les églises profanées : "on parle des actes antisémites, on devrait aussi parler des églises profanées tous les jours. Ça vient d'où, ça ? J'aimerais bien qu'on le sache ! Pourquoi on souille, massacre, détruit les églises ? Qui a tué des juifs ? Qui a tué le père Hamel ? Ce sont les mêmes".

    Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ambigus ?

    Estime-t-il qu'il y a de l’ambiguïté dans les positions de Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sur ce sujet ? "Chez Marine Le Pen, il y a une histoire de l'antisémitisme maurrassien, des pseudo bons mots et des fréquentations de son père, même si autour de lui il y avait des résistants et des collabos. Elle a toujours essayé de montrer qu'elle n'est plus dans cette lignée-là", dit-il. 

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, Eric Zemmour estime que le patron de la France Insoumise est "pris entre deux eaux". "La culture révolutionnaire et son environnement, comme Danièle Obono, proche des milieux islamo-gauchistes. Elle a du mal à dire "Vive la france"". Et de faire ce constat très personnel : "on voit bien que l'islamo-gauchisme bouffe la France Insoumise". 

    Au sujet de la loi sur l'antisionisme que la majorité souhaite porter, Eric Zemmour estime que dans cette affaire, "on traite les conséquences et jamais les causes"."C'est toujours la même chose (...) On peut critiquer Israël. On peut être juif et ne pas être sioniste... Vous en avez un devant vous. Ces lois essayent de verrouiller les comportements et la liberté de parole, j'y suis hostile, fortement. Je pense qu'il faut traiter ça par la raison et le débat", explique le polémiste.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/02/21/z-6130466.html

  • Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée – Journal du 22 février 2019

     
    Gilets Jaunes, acte 15 : s’inscrire dans la durée

    Quinzième semaine de mobilisation pour les Gilets Jaunes ! En dépit d’une actualité délicate, des dizaines de milliers de Français devraient retourner dans la rue pour faire valoir leur mécontentement face à l’exécutif.

    L’agriculture à la croisée des chemins

    La 56ème édition du Salon de l’Agriculture ouvre ses portes samedi. L’occasion pour les agriculteurs de retisser un lien de confiance avec les Français alors que le monde paysan continue de s’interroger sur son devenir.

    Jeux Vidéo : la locomotive culturelle

    Avec un nouveau record de vente en 2018, le secteur du jeu vidéo n’en finit d’atteindre des sommets. Une performance qui le place loin devant la littérature ou encore la musique.

    L’actualité en bref

  • 14 milliards d’euros de fraude sociale, « souvent obtenue grâce à de faux documents d’identités étrangers »



     pour Fdesouche
    C’est un sujet dont on parle peu et qui fait débat au Sénat: plusieurs hauts fonctionnaires s’alarment de la fraude sociale à la sécurité sociale qui s’élèverait à 14 milliards d’euros.
    Certains n’hésitent pas à parler de manquement de la part de l’Etat ! 
    Un sénateur du Val d’Oise (95) a fait un petit test: […]
    http://by-jipp.blogspot.com/

  • Dîner du CRIF : le Président aveugle

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    Le hasard faisant bien les choses, le dîner du CRIF avait lieu trois jours après l’attaque subie par Alain Finkielkraut. Une occasion que notre Président a saisie pour fonder son discours sur l’antisémitisme dont il constata que « depuis plusieurs années, et la situation s’est encore aggravée ces dernières semaines, notre pays – comme d’ailleurs l’ensemble de l’Europe et la quasi-totalité des démocraties occidentales – est confronté à une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale ».

    Il aurait pu préciser que, conjointement à ces actes, ceux touchant la religion catholique avaient pris une tournure suffisamment ahurissante pour qu’Alain Finkielkraut s’en soit lui-même offusqué. Mais son auditoire aurait peut-être trouvé cette piqûre de rappel curieuse et inappropriée en ce lieu.

    Emmanuel Macron a donc sauté sur l’occasion pour se refaire une santé auprès de cette communauté qui ne l’a pas toujours soutenu. Après avoir rappelé que des Français étaient encore assassinés parce qu’ils sont juifs, que des actes antisémites n’ont jamais cessé, il en est venu à évoquer le cas d’un « fils de déportés juifs polonais qui aime la France, sa langue, au point de devenir membre de l’Académie française, soit insulté par une foule haineuse ». Une foule haineuse, c’est ainsi qu’il avait désigné les gilets jaunes, mais ce samedi-là, il n’a pas voulu voir qui prononçait ces mots de haine à l’adresse du philosophe. Aveuglé, sans doute, par la peur d’avoir à désigner les vrais coupables. Pourtant, il avoue que, depuis des années, rien n’a été fait pour faire face à l’inacceptable. « Le temps est donc venu des actes tranchants, concrets », a-t-il promis aux invités du CRIF.

    Alors, Emmanuel Macron souligne que, derrière l’antisionisme, se cache l’antisémitisme. « À côté de l’antisémitisme traditionnel se déploie un antisémitisme fondé sur un islam radical. » Il était temps qu’il le reconnaisse : « Oui, cette idéologie gangrène certains de nos quartiers. C’est à une reconquête républicaine de ces territoires que nous devons nous atteler. » Mais que fera-t-il de concret puisque, visiblement, sa police est plus attachée à combattre les gilets jaunes qu’à vider les banlieues de ce fléau ?

    Car ce que le Président a annoncé de concret, ce n’est pas la dissolution conjointe des écoles coraniques ou des antifas ou des Black Blocs et autres groupuscules d’extrême gauche, avec celle de trois associations d’extrême droite qu’il a désignées comme nourrissant la haine et promouvant la discrimination ou appelant à l’action violente. Ainsi Bastion social, Blood & Honour Hexagone et Combat 18 « pour commencer » disparaîtront, sur ordre du ministère de l’Intérieur. Des noms dont on a rarement entendu parler, mais passons.

    Les promesses du Président au cours de ce long, très long discours, ont été multiples. Et resteront probablement, hélas, de douces promesses, car si les paroles sont faciles à prononcer, les actes – en dehors de ces dissolutions – seront bien difficiles à se concrétiser. « Nommer, poursuivre, punir, mais bien entendu, enfin, aussi, éduquer. » Éduquer qui et comment ? Là encore, Macron ne nomme personne en particulier, tout en précisant que dans « ces quartiers gangrenés par l’islamisme radical, évoquer la Shoah est parfois devenu impossible ». Mais il a trouvé la solution miracle : « Un audit de tous les établissements marqués par le phénomène de déscolarisation des enfants de confession juive. »

    Il oublie simplement d’ouvrir les yeux de ces 29 % de musulmans qui pensent que la charia doit être au-dessus de la loi française (Le Figaro, 18 septembre 2016). Sa très mauvaise idée d’un islam de France devrait avoir un seul but : réviser le Coran et l’ensemble des versets qui appellent au meurtre ou à la damnation de tous ceux qui ne sont pas les fidèles de Mahomet.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/diner-du-crif-le-president-aveugle/

  • Illégitime

    corde-300x200.jpgEmmanuel Macron était hier soir au très décrié dîner du Crif comme de nombreux membres du gouvernement et de la classe politique, à l’exception de représentants du  RN et de LFI. Dans son discours, le président de la république  a dit avoir demandé « au ministre de l’Intérieur d’engager des procédures visant à dissoudre des associations ou groupements qui par leur comportement nourrissent la haine, promeuvent la discrimination ou appellent à l’action violente. » Il a notamment  cité le cas  du Bastion Social, dont les antifas et l’ensemble de l’extrême gauche réclamaient violemment la dissolution depuis plusieurs mois. Au nombre des autres annonces, M. Macron a précisé que Laëtitia Avia (LREM) allait déposer une proposition de loi pour lutter contre la haine sur internet « dès le mois de mai », et le lancement par le gouvernement d’un « audit des établissements scolaires touchés par la déscolarisation des enfants de confession juive »… dans les quartiers à forte population musulmane, ce qu’il n’a pas précisé. Le chef de l’Etat était, il y a encore quelques jours, défavorable à toute pénalisation de l’antisionisme, comme cela était  proposée notamment par le député LREM Sylvain Maillard. Mais il  a semblé moins catégorique hier soir. Comme le rapporte encore Le Figaro, et comme le lui avait expressément demandé  le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, «  La France (…) avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah (IHRA) (qui intègre l’antisionisme, NDLR), a-t-il dit, martelant que l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme ». Soit la reprise de la formule qui fut la sienne lors  75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv en juillet 2017.

    Le président de la république a affirmé que nous assistons à «  une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. » « À nouveau, depuis plusieurs années, l’antisémitisme tue en France ». Il s’est cependant bien gardé d’évoquer, nous l’avons dit, même de manière allusive, les conséquences désastreuses pour la France  de la folle politique migratoire imposée aux Français depuis quarante ans…avec le plein accord et les encouragements du CrifManuel Valls sur la même longueur d’onde que M.  Macron, revenu spécialement de Barcelone pour assister au raout  du Crif,  ne disait pas autre chose ce matin sur RTL. Tout juste a-t-il ajouté qu’il aurait fallu interdire des manifestations de Gilets jaunes : «  Il fallait frapper fort et dur dès le début. Oui, il aurait fallu interdire des manifestations », « la foule n’a pas toujours raison ».

    Non la raison est bien sûr du côté de cette Caste et de ses phares de la pensée. Il est bien difficile d’établir des différences de fond entre la  gauche et la droite européistes, c’est pourquoi une Marlène Schiappa est toujours utile à agiter pour persuader le bobos, les minorités,  que la nouvelle gauche macroniste  est sur les questions sociétales plus avancée sur le chemin du progrès et du bien que M. Wauquiez ou Mme Pécresse. La secrétaire d’État chargé du droit des femmes s’est employée dans les colonnes de Valeurs actuelles, puis sur RTL  à  amalgamer, tout en s’en défendant mollement en même temps, islamistes et défenseurs de la famille. «  Il y a des slogans de la Manif pour tous qui sont lancés dans les banlieues »  a-t-elle affirmé, « les slogans et l’agressivité de la Manif pour tous ont nourri la recrudescence de violences homophobes: +64% l’année dernière. » « Je ne mets pas sur le même plan la Manif pour tous et les terroristes islamistes, mais je souligne l’existence d’une convergence idéologique. »

    Dans la même veine, Mme Schiappa , évoquant une « une explosion des actes antisémites, mais aussi homophobes » , affirme qu’il existe « une alliance entre les gens d’extrême droite et les islamistes qui s’unissent de fait dans ce combat », « de nouvelles alliances contre le droit des femmes entre groupes identitaires, d’extrême droite, et d’autre part les intégristes religieux. Ils se retrouvent dans leur lutte contre le droit des femmes à disposer de leur corps. » En tenant ce genre de propos provocateurs avec l’accord ou sous la dictée des communicants de l’Elysée, Marlène Schiappa se conforme au rôle d’écran de fumée et de chiffon rouge qui lui est assigné au sein du gouvernement.Pendant qu’on parle de ses dernières énormités, voire de l’affaire Benalla, reléve Bruno Gollnisch,   on ne parle pas de sujets autrement plus graves, du chômage, de la désindustrialisation, des abandons de souveraineté, des trahisons en cascade de l’intérêt national.

    Exemple parmi d’autres, mais particulièrement emblématique, Pierre Jovanovic évoquait la semaine dernière sur TVL le cas de la liquidation de l’imprimerie Arjowiggins de Jouy-sur-Morin ( Seine-et-Marne), en dépit des fausses promesses de Bruno Lemaire 240 salariés se retrouvent  sur le carreau. Une imprimerie pourtant héritière d’un savoir-faire vieux de plus de quatre siècles, qui fabriquait les billets de banque de plusieurs états étrangers mais aussi et surtout, domaine hautement sensible et stratégique, nos cartes grises et nos passeports, dont l’impression sera désormais assurée à l’étranger. Une imprimerie, relevait aussi M. Jovanovic, qui était aussi, demain, en capacité d’imprimer nos nouveaux francs si telle était la décision d’une majorité des électeurs français, ou,  en cas d’implosion, de disparition de l’euro, ce qui n’est pas une hypothèse totalement farfelue…

    La question qui se pose, et qu’énonce clairement Marion Maréchal dans un éditorial publié sur le site de l’ISSEP, est bien celle « d’un pouvoir devenu totalement illégitime », illégitimité dont la conséquence réside dans la crise politique illustrée par le mouvement des Gilets Jaunes.  « Nous avons aujourd’hui le président le plus mal élu de la Vème République, une majorité parlementaire obtenue avec moins de 50% de participation. Nos députés sont moins représentatifs que nos conseillers régionaux élus en 2015 ! L’abstention atteint des records. Ce déficit de représentativité n’est pas nouveau mais atteint son apogée sous la Macronie. » « Le régime et la pratique institutionnelle de la Ve République des années 2000, poursuit-elle, ont favorisé un régime hybride que nous pourrions qualifier d’oligarchie dissimulée. Le jeu électoral a permis la sur-représentation de certains groupes sociaux dans les assemblées, organisé l’alternance des partis traditionnels, marginalisé de grands partis d’opposition, effacé le vote blanc. Si l’on ajoute à cela le décalage entre les programmes de campagne et les actions menées au gouvernement, ce système a assuré la continuité idéologique d’un pouvoir qui pour changer de visage ne changeait jamais de doctrine. » 

    Une « démocratie hypocrite » mais aussi sans scrupules : récupérations communautaires, mensonges, amalgames malsains, grotesques leçons de morale et de maintien, soumission au parti de l’étranger… Ce gouvernement ne recule devant rien pour tenter de sauver le soldat Macron. Mais même avec l’aide des réseaux puissants qui l’ont amené au pouvoir, comment pourra-t-il appliquer la feuille de route bruxelloise jusqu’en 2022, quand bien même la technostructure euromondialiste resterait aux manettes après les élections européennes ? Certes, si la liste LREM /MoDem  se hisse en tète dans les urnes en mai prochain, cette victoire symbolique lui donnera une bouffée d’oxygène. Elle n’effacera pas pour autant  ce constat factuel qui veut qu’une très large majorité de Français est profondément hostile non seulement à  la  personne de M. Macron, mais surtout et c’est le plus important , aux orientations idéologiques  qui sont les siennes.  

    https://gollnisch.com/2019/02/21/illegitime/