magouille et compagnie - Page 1266
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LE PROCÈS DETTINGER – Les Reportages de Vincent Lapierre
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Pourquoi ne pas révéler l’identité de l’agresseur d’Alain Finkielkraut comme on l’a fait pour le boxeur ?
Mercredi 20 février, Christophe Dettinger, cet ancien boxeur champion de France poids lourds-légers en 2007 et 2008, devrait quitter sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis et recouvrer la liberté. Du moins en partie puisque, condamné à trente mois d’emprisonnement dont un an ferme sous le régime de la semi-liberté après avoir agressé deux gendarmes mobiles sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor à Paris, il devra revenir chaque soir en prison pour y dormir. Les médias, on s’en souvient, avaient fait grand bruit de cette affaire qui avait, par ailleurs, été traitée de manière exemplaire et expéditive par la Justice.
Cette rapidité et cette fermeté de l’institution judiciaire ne semblent, cependant, pas de mise pour toutes les agressions. C’est ainsi que la violente prise à partie du philosophe et écrivain Alain Finkielkraut par des manifestants lors de l’acte XIV des gilets jaunes ne connaîtra, manifestement, pas un épilogue aussi rapide. Il est vrai que les faits ne concernent « que » des violences verbales. Pourtant, bien que rapidement identifié par les services de police, l’auteur principal de ces injures, proche de la mouvance salafiste et connu des services de renseignement, n’a toujours pas vu son identité révélée au grand public, comme ce fut le cas pour l’infortuné boxeur.
Ce deux poids deux mesures, auquel ce gouvernement ne cesse d’avoir recours, cacherait-il, cette fois-ci, quelque chose d’indicible ? Pourquoi, dans un cas, livrer à la vindicte populaire un homme, certes coupable, mais père de famille et parfaitement intégré, et, dans l’autre, vouloir protéger un individu dont la radicalisation semblait en bonne voie. Par ailleurs, la présence de cette personne au milieu des gilets jaunes n’était-elle pas sujette à caution ? Autant de questions dont il n’est pas sûr que nous ayons un jour les réponses.
Mais d’ores et déjà, les contre-feux sont en place. C’est ainsi que, ce mardi, prenant prétexte des insultes dont monsieur Finkielkraut a fait l’objet, et pour lesquelles il ne déposera pas plainte, toute la classe politique, mis à part quelques pestiférés soigneusement écartés, manifestent contre le racisme et l’antisémitisme. Une fois de plus, le débat et les questionnements portés par les gilets jaunes sont déportés sur un autre terrain dans un vaste mouvement de diversion. Et, pour faire bonne mesure, nos plateaux de télévision s’interrogent sur la nécessité, ou pas, de faire de l’antisionisme une infraction à caractère raciste. Pendant ce temps-là, la France se meurt à petit feu de ses multiples fractures. Selon un récent sondage (Elabe, du 19 février), près d’un Français sur deux déclare avoir des fins de mois difficiles et être régulièrement à découvert bancaire (37 %). Et seulement un sur cinq avoir la possibilité d’épargner. Selon les catégories socio-professionnelles, de 40 % à 60 % des personnes interrogées ont déclaré, lors de cette enquête, avoir subi un net déclin financier en 2018. Mais, une fois encore, Macron et son gouvernement choisissent de s’en prendre aux effets mais ne proposent rien pour traiter les causes d’une crise majeure pour notre pays. Là où une majorité de Français parlent de précarité et de déclassement, on leur répond lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Là où les Français évoquent leur détresse face à une mondialisation qui les étouffe, on leur répond brutalité et répression.
Et personne, au plus niveau de l’État, ne semble comprendre que cette approche irresponsable ne fait que dresser davantage des pans entiers de la population les uns contre les autres. Dès lors, rien d’étonnant à ce que la violence, sous toutes ses formes, s’invite désormais chaque samedi en France.
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La France est le pays le plus taxé du monde : trop d’assistés, trop de députés, trop d’immigrés… 1ère partie
Paysan Savoyard sur Facebook
(janvier 2019)
Info : le pseudo du moment, Hubert Defrasses, tient toujours sur FB (sauf sur Le Monde, Libération, France-culture, 20 minutes, Le Parisien et l’Express, d’où je suis banni).
Sur l’invasion et sur la France envahie
L’armée française se bat dans des pays lointains qui ne nous concernent en rien…. Pendant ce temps, les frontières ouvertes à tout vent laissent entrer les envahisseurs par milliers chaque jour…
Bien consciente de son inutilité, l’armée s’ennuie et patrouille dans les marchés de Noël… Pendant ce temps les frontières sont ouvertes à tout vent…
(Les héros du Thalys reçoivent la nationalité) Occasion de rappeler que l’on donne la nationalité à 100.000 « français de papier » par an… Sans parler des 300.000 qui la reçoivent à la naissance, en vertu du soi-disant droit du sol…
Sur le Système mondialiste et immigrationniste, son projet, sa propagande, ses collabos, ses dissidents
La haine, c’est le Système qui l’a semée : en délocalisant les emplois ; en enrichissant les riches comme jamais ; en matraquant d’impôts la classe moyenne ; en organisant l’invasion migratoire de l’Europe…
Le Système… Qui ? Le CAC 40 et ses relais, politiciens, hauts fonctionnaires et journalistes… Quoi ? La politique mondialiste, immigrationniste et libérale-libertaire… Pourquoi ? La concentration du pouvoir et de la richesse au profit d’une minorité infime…
Les vrais extrémistes sont au pouvoir : ils ont délocalisé les emplois ; ils ont enrichi les riches comme jamais ; ils matraquent les Français moyens de taxes et d’impôts ; et ils organisent l’invasion migratoire de l’Europe…
La trahison de la classe dirigeante européenne, qui organise l’invasion de son propre continent, dépasse tout ce que l’Histoire avait jusqu’ici imaginé de pire…
Invasion.Trahison. Résignation
(une œuvre de Bansky volée au Bataclan) Quant au Bataclan c’était l’oeuvre du Système…
Certains, comme le Medef et le CAC 40, sont favorables à l’immigration parce qu’elle permet de casser les salaires. D’autres refusent de s’opposer à l’immigration par sensiblerie… Le résultat est identique…
La seule religion dont on a le droit de se moquer est la religion chrétienne… A juste titre d’ailleurs : les chrétiens sont tellement poires…
Bon, résumons. Les politiciens sont corrompus et nous trahissent. Les médias, vendus aux milliardaires, mentent et nous manipulent. De la bouffe aux couches-culottes, tout ce qu’ils nous vendent est empoisonné. Les immigrés arrivent par paquets de mille. Tout va bien…
Sur les politiciens, la sphère politico administrative, la gauche, la droite, la classe dominante
(vénezuela : l’élection de Maduro est illégitime) Et l’élection de Macron-Rothschild-Zupiter, fabriquée par Match et Closer, manipulée par les juges et financée en douce par le CAC 40, elle est légitime ?
Macron-Rothschild a tous les pouvoirs et aucun scrupules
(projet de loi anti casseurs) Macron-Rothschild, dur avec les faibles, faible avec les durs
Macron-Rothschild s’est entouré de plusieurs personnages tels que ce Ben Allah. L’une des façons pour lui de mépriser et de défier les Français moyens de souche…
Exemple de Fake news : « la grande majorité des politiciens sont honnêtes »
Exemple de Fake news : « L’immense majorité des immigrés veulent s’intégrer »
Exemple de Fake news : « les journalistes sont indépendants des milliardaires qui possèdent les journaux »
Exemple de Fake news : « L’immigration est une chance pour la France (E. Macron) »
Exemple de Fake news : Macron a financé sa campagne sans le soutien des banquiers…
Exemple de Fake news : « la classe dirigeante recherche l’intérêt général »
L’extrême-gauche se prétend opposée au Système et proche du peuple. Mais elle approuve l’immigration, décidée par le Système et que le peuple rejette massivement… Contradiction insurmontable…
La fausse droite mise sur la poursuite du jeu des vraies-fausses alternances, qui la mettra en bonne place pour gouverner la prochaine fois… et pour poursuivre ainsi à son tour la politique menée par le Système depuis plus de quatre décennies.
Les médias appartiennent aux milliardaires et racontent ce qui plaît aux milliardaires.
Aux ordres des milliardaires qui les emploient, les journalistes s’étonnent d’être haïs par les Français moyens de souche…
Les bourgeois de droite habitent rive droite, les bourgeois de gauche rive gauche
Les autorisations d’ouverture de grandes surfaces sont également l’occasion d’arroser les élus qui les accordent… La France, l’un des pays les plus corrompus d’Europe…
(rapport du sénat sur la cyberguerre) Assoupi sur son siège cramoisi, le sénateur cacochyme rêve de cyberguerre et d’objets connectés…
De Gaulle, icône surfaite… Il s’est tiré en 40 avec bobonne. Rebelote en 68 parce que quelques pavés volaient… Et c’est lui qui a engagé le processus d’immigration…
(Schiappa va animer le débat national dans une émission avec Hanouna) Cette spécialiste du porno est en tout cas experte en ébats…
Quand le résultat des quelques référendums qu’il organise le gêne, le Système s’assoit dessus…
Onfray ne sait plus où il habite. Il est athée et matérialiste mais reconnaît qu’une société ne peut exister durablement sans la dimension du sacré… Il est libertaire mais accuse Macron d’abîmer la fonction présidentielle…
(le député Son-Forget quitte la REM pour l’UDI) Chez Macron il se sentait un peu bridé
La fondation subventionnée « abbé machin » pleurniche sur les pauvres et veut en faire venir plein d’autres du monde entier…
Plus il y a de pauvres, plus il y a de subventions pour ces fondations et associations bidon…
Le droit se tord dans tous les sens, en fonction du rapport de forces du moment et des préjugés des juges….
Les hauts comités, hauts conseils et autres hautes autorités soi-disant indépendantes ; les multiples comités Théodule ; les pseudos associations para administratives ; le conseil économique et social ; l’inutile sénat ; les gâchis de la décentralisation et du mille-feuilles ; le trop grand nombre de députés, absentéistes qui plus est… : la France est un pays immensément corrompu…
À suivre
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Des « citoyens » payés pour participer au grand débat national ?
Les masques sont tombés.
Depuis un mois, les Français ont compris que le « grand débat national » n’était qu’une vaste opération de communication permettant au président de la République (En Marche) de s’offrir de longs monologues retransmis intégralement par les chaînes d’information.Les lieux, les séquences « émotion », les maires amis triés sur le volet : rien n’est laissé au hasard par Emmanuel Macron qui est à la fois l’acteur principal, le metteur en scène et le réalisateur de cette campagne électorale déguisée. Dernièrement, l’émission C Politique sur France 5 révélait le dessous des cartes avec le témoignage d’un apprenti chaudronnier du Creusot en marge d’une rencontre avec des jeunes en Saône-et-Loire : « Le Président sait déjà nos questions, quand on va les poser, tout est millimétré. »Macroniste d’inspiration, l’exécutif socialiste de la Région Bourgogne Franche-Comté va même plus loin dans l’enfumage. Lors de la commission permanente du 15 février, il a fait voter une délibération pour indemniser les citoyens participant à la journée citoyenne du 2 mars prochain dans la Nièvre et en Haute-Saône.Concrètement, les 100 heureux « volontaires » vont recevoir 70 euros et le remboursement de leurs frais de déplacement pour échanger quelques heures et rédiger un « avis citoyen » sur la question de la mobilité en milieu rural. Alors que le grand débat se voulait être un grand moment civique pour répondre à la crise sociale, la présidente PS du Conseil régional, Marie-Guite Dufay, décide de monnayer la participation et d’acheter ses intervenants.Comment seront sélectionnés ces « citoyens » ? Seront-ils rétribués sur présentation de la carte du PS ? Comment apprécier la liberté et la sincérité des participants alors qu’ils seront payés par la Région pour venir discuter ?Au-delà de ces interrogations légitimes, se pose la question de l’utilisation de l’argent public pour financer la démocratie participative.Le Rassemblement National de Bourgogne Franche-Comté dénonce cette indemnisation de la parole citoyenne qui instaure une discrimination de fait entre les acteurs rémunérés et tous les habitants sincères qui font vivre le débat de manière désintéressée dans les communes de Bourgogne Franche-Comté.Le Rassemblement National appelle les Bourguignons et les Francs-Comtois à participer massivement au seul grand débat concret, démocratique et gratuit : les élections européennes du 26 mai 2019 !Communiqué de presse de Julien OdoulSur le même thème lire aussi: -
Des prêtres et des moines sont insultés presque tous les jours, et qui en parle ?
De Véronique Lévy – la sœur de BHL, convertie au catholicisme – sur Facebook :
« Le parquet de Paris a ouvert une enquête, dimanche 17 février, pour injure publique “en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion” après les insultes antisémites dont a été victime le philosophe et écrivain, Alain Finkielkraut, samedi, en marge d’une mobilisation des gilets jaunes ». Dixit Le Monde. Mais des prêtres et des moines sont insultés, traités de pédophiles presque tous les jours, j’en ai été témoin, et qui en parle ? Qui s’en offusque ? Y aurait-il dans ce pays un double langage, une double justice? “L’infiltration antisémite” chez les gilets jaunes est une infiltration “anti sioniste” et elle est marginale : le soupçon d’une tête d’épingle dans l’immense population de ces manifestants. Il me semble que ce phénomène a été amplifié par tous les médias pour discréditer le mouvement qui perturbe depuis sa naissance, les rouages du système consumériste mondial… À cette menace planétaire, il fallait opposer une arme de destruction internationale : Sodoma traduit en vingt langues et relayé par tous les médias du monde. L’Église est la cible de toutes les profanations, de toutes les humiliations, de toutes les persécutions. Sanglantes ou insidieuses. De l’Orient à l’Occident et plus encore en Occident. Mais si les politiques se taisent, les pierres, elles, hurleront… celles de nos calvaires, de nos chapelles et de nos rues ! L’Église est le bouc émissaire des puissances politiques [et] financières mondiales… Pourquoi s’en étonner ? Sa vocation surnaturelle est le martyre. Signe de contradiction car Elle témoigne de l’Amour Qui est Vérité. Vie. La culture du néant, de l’indifférenciation et de la globalisation ne lui pardonnera jamais son combat pour la liberté de l’homme et pour sa dignité inaliénable car elle affirme qu’elle se reçoit par-delà la relativité de l’esprit des lois, de la Grâce : du Don et du Pardon. Les lobbies de la mort ne lui pardonneront jamais sa défense des plus petits d’entre nos frères; Car elle fait dérailler le système du maillage quadrillant l’absurde d’un monde s’érigeant en Réel et qui n’est qu’un mirage : le piège de Satan. Celui où interrompre une vie embryonnaire est un droit. Oui, les turpitudes de certains prélats sont amplifiées, et ciblées pour discréditer le combat pour la Vie, et l’irréductible joie de l’Évangile : la seule révolution qui rapatrie l’homme à sa Paternité originelle : l’Éternité.
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Procès Dettinger, la république des deux poids deux mesures
Imperceptiblement, mais sûrement, le gouvernement Macron est en train de prendre une vilaine tournure. Le pouvoir macronien est en passe de devenir le plus répressif de toute la Ve République, aussi bien au niveau de la répression physique qu’au niveau pénal.
Déjà, en trois mois de troubles, 8 400 personnes ont été interpellées, 7 500 placées en garde à vue, 1 800 ont été condamnées, 1 300 sont passées en comparutions immédiates, et 316 ont été placées sous mandat de dépôt. Beau tableau de chasse. Certes, nous sommes dans un Etat de droit, aime-t-on à nous rappeler, mais les nombreux mutilés à vie ne sont pas une affabulation.
Dernier exemple de la répression judiciaire particulièrement sévère qui frappe ceux qui demandent à vivre décemment dans leur pays, et exemple également de la collusion entre politique et judiciaire, la peine d’un an de prison ferme infligée à l’ex-boxeur Christophe Dettinger, qui devra également verser 2 000 et 3 000 euros à ses « victimes » casquées et harnachées.
Selon sa déclaration : « On s’est fait gazer à bout portant. Quand je relève la tête, je vois des matraques, plusieurs gendarmes qui frappent des Gilets jaunes, bam-bam-bam. En face de moi, il y a une dame au sol, un gendarme lui met un coup de pied, il a la matraque levée, c’est là que c’est parti. Quand je vois une injustice, j’y vais, je peux pas faire autrement. » Une déclaration qu’il a ainsi complétée : « En voulant empêcher une injustice, j’en ai créé une autre. Quand je me revois frapper ce gendarme, j’ai honte. Je regrette tous mes gestes. » Des regrets que ne semble pas partager l’une de ses victimes : « La première personne à qui je mets des coups de matraque, déclara-t-elle au tribunal, c’est M. Dettinger. Avant, j’avais seulement fait usage de la gazeuse à main. »
Ce qui n’a pas plu à nos dirigeants dans cette affaire, c’est son aspect symbolique : un homme seul et non armé, qui a perdu patience, et qui prend le dessus sur des professionnels de la répression. Voilà qui est inacceptable.
Ce qui est acceptable en revanche, ou du moins légèrement condamnable, c’est l’attaque autrement plus grave perpétrée le 18 mai 2016 quai de Valmy contre deux policiers par des membres de l’extrême gauche. Leur véhicule avait été incendié alors qu’ils étaient à bord, on avait tenté de les empêcher d’en sortir, et on les avait attaqués à la barre de fer quand ils y parvinrent. Cette attaque préméditée avec intention de tuer avait été perpétrée en bande, une bande dont faisait partie Antonin Bernanos, arrière-petit-fils de l’écrivain. Le militant avait été condamné en septembre 2017 à cinq ans de prison, dont deux avec sursis ; libéré un an plus tard, il a participé à plusieurs manifestations des Gilets jaunes dans les rangs des antifas, et a été interpellé pour violences le 19 janvier dernier.
Xavier Darc
Article paru dans Présent daté du 15 février 2019
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Éric Zemmour: « La Ligue du LOL ou Tartuffe chez les bien-pensants
CHRONIQUE - Les journalistes qui hier encore dénonçaient sans se lasser les « dérapages » des méchants et des « réacs » étaient aussi des adolescents vulgaires et paillards De l'excellent Zemmour. Lisez !.(Figaro Magazine du 15.02). LFAR
Il est toujours amusant de surprendre Monsieur le curé au bordel. Toujours réjouissant de révéler au grand jour l'hypocrisie de Tartuffe. Alors, quand on attrape la main dans le sac, ou plutôt la main dans le réseau, toute une bande de journalistes de Libération, des Inrocks, de Télérama, ou encore de Slate, et que l'on révèle leurs turpitudes sur le net au sein d'une stupide «Ligue du LOL»qui accumulait grivoiseries, blagues salaces, montages pornographiques, insultes, on ne peut s'empêcher d'en rire. Se moquer de ces donneurs de leçons de morale, de ceux qui hier encore dénonçaient sans se lasser les «dérapages» des méchants et des «porteurs de haine», des «réacs», des «homophobes», des «islamophobes», des «phallocrates», ou encore de «ceux qui faisaient le jeu du Front national». Ils avaient donc deux visages, nos censeurs, qui étaient aussi des adolescents vulgaires et paillards.
Philippe Muray avait dit en parlant d'eux qu'ils ne dérapaient jamais puisqu'ils étaient la glace. La glace a fondu et les a engloutis. On se souvient de Mehdi Meklat, du Bondy Blog , encensé par tous les bien-pensants de France Inter avant qu'on découvre les réflexions antisémites qu'il proférait sous un pseudonyme. L'élu Vert Denis Baupin s'affichait, lui, avec du rouge à lèvres au nom du féminisme avant d'être dénoncé par ses collègues de parti pour « harcèlement sexuel ».
Tartuffe est éternel. Tartuffe est plus que jamais notre contemporain. Les Tartuffe, au temps de Molière, se servaient des préceptes de la religion pour imposer leur pouvoir et assouvir leurs désirs. Raymond Aron nous a appris qu'il pouvait y avoir des religions séculières qui, tel le communisme, avaient la même logique et répondaient aux mêmes besoins psychologiques. Les anciens marxistes désillusionnés sont devenus antiracistes, féministes, adeptes sourcilleux de la théorie du genre. Une autre religion séculière, qui répond aux mêmes logiques totalitaires pour «changer l'homme» et l'imposer par la force.
Mais l'homme ne peut pas changer. L'homme a une face sombre et une face lumineuse. La virilité se construit par l'opposition au féminin, à la mère, et cette construction n'est pas toujours très distinguée. Il faut canaliser cette face sombre, la civiliser, l'encadrer. Mais si on veut l'éradiquer, elle explose ailleurs, avec d'autant plus de violence qu'elle a été niée. Au temps du communisme, en URSS, les Soviétiques se réunissaient à la cuisine, seul endroit où il n'y avait pas de micro, pour dire tout le mal qu'ils pensaient du régime. L'anonymat sur le net est la cuisine de notre régime totalitaire féministe et antiraciste. Les jeunes hommes peuvent retrouver une solidarité virile qui leur a été interdite dans leur adolescence, diabolisée qu'elle est par une société où règne la terreur féministe.
Déjà, les milices LGBT se ruent sur les malfaisants de la «Ligue du LOL». Mis à pied par leurs journaux, ils sont vilipendés et cloués au pilori. Comme dans les procès de Moscou, les coupables s'accusent et battent leur coulpe, au nom des grands principes qu'ils ont bafoués. Les procureurs d'hier sont devenus des victimes. La révolution mange toujours ses enfants.
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Alain Juppé, champion des mauvais buzz
Pendant trois jours, il a été en tête, champion du buzz. Quelle revanche pour ce mal-aimé, cet éternel second ! Mais dès qu’on regarde derrière les éloges plus ou moins sincères de ses derniers partisans ou de ses nouveaux adoptants (Richard Ferrand) et les « bons débarras » à peine voilés des LR de la génération Wauquiez (Aurélien Pradié), le bilan de ce buzz est assez accablant pour le maire de Bordeaux. En dehors des considérations politiques sur les renvois d’ascenseur entre Macronie et Juppéie, plusieurs réalités ont fait le buzz.
D’abord, en cette période où le grand débat a remis sur la table les cumuls de rémunérations des anciens Présidents qui siègent au Conseil constitutionnel, l’arrivée d’Alain Juppé, quittant un traitement de 3.694 euros bruts en tant que maire de Bordeaux (mais qui grimpait à 8.435 euros avec la présidence de Bordeaux Métropole) pour accéder à un 13.300 euros nets auquel il pourra ajouter ses multiples retraites, sans écrêtement ni limite, ne redore ni son blason ni celui du pouvoir. L’Obs a calculé qu’il devrait toucher plus de 23.000 euros mensuels. De quoi rivaliser avec son compagnon de route Jacques Toubon, dont les 30.000 euros ont été révélés le mois dernier.
Ensuite, bien des internautes sont revenus sur sa double condamnation, en première instance puis en appel, pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, beaucoup faisant remarquer que cela posait question pour siéger dans l’une des plus hautes juridictions françaises.
Justement, quand on se souvient du buzz qu’avait déjà suscité cette condamnation en appel et son retrait de la vie politique, très provisoire, on se rend compte que la carrière d’Alain Juppé a été une succession de mauvais buzz sanctionnant une série constante de sorties, de départs, de défaites. Passée la consécration de Matignon en 1995, il enchaîna :
– le naufrage du septennat de Jacques Chirac, avec son plan et son « droit dans mes bottes » qui déclencha le mouvement social de décembre 1995 et une paralysie du pays pendant un mois ;
– la dissolution ratée de juin 1997 ;
– la condamnation de 2004 ;
– sa défaite personnelle aux législatives de 2007 dans sa circonscription de Bordeaux centre et sa démission du gouvernement au bout d’un mois ;
– l’humiliation de la primaire en novembre 2016 ;
– ses hésitations et son incapacité à évincer François Fillon en mars 2017 après l’affaire Pénélope ;
– et, donc, couronnement de ces départs ou de ces renoncements aigris, cette entrée au Conseil constitutionnel.Qu’Alain Juppé déplore, aujourd’hui, un climat délétère s’explique peut-être aussi par une déception devant cette constance dans l’inaccomplissement.
Quant à ses 25 ans à Bordeaux, qui sont d’ordinaire placés dans l’autre plateau de la balance, l’arrêt sur image de cet hiver 2019, avec un centre-ville boboïsé assiégé par des milliers de gilets jaunes manifestant systématiquement devant le palais Rohan, le renvoie aussi à ses responsabilités de décideur local et national.
Les gilets jaunes n’ont pas chassé Emmanuel Macron de son palais. Mais, avec Juppé, ils ont eu un lot de consolation. Car cette fuite dorée est quand même une fuite. L’intéressé part satisfait. Avec un mot d’aigreur comme il se doit. Constant jusqu’au bout.
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Les journalistes sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs
Selon François Foucart :
[…] comment ne pas observer que les journalistes ne sont plus crédibles quand on sait que, se voulant militants pour la justice, rebelles et insolents, ils sont plus anarchistes de gauche qu’informateurs. La ligne politique suivie, naturellement parce qu’ils ont été ainsi formés et que c’est dans leur ADN, est celle de Libé, du Monde (voire de La Croix), ou encore du JT de France 2 (« Tiens, ils n’ont pas encore fait leur numéro quotidien anti-Trump… Ah si, le voilà ! »). « Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est empêcher les citoyens d’être informés », dit un récent communiqué syndical de journalistes. Encore faudrait-il que l’information ne soit pas hémiplégique, partisane, orientée, mais honnête. Pas neutre, mais ouverte et libre.
https://www.lesalonbeige.fr/les-journalistes-sont-plus-anarchistes-de-gauche-quinformateurs/
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Gilets Jaunes : Un acte 14 sur fond d’anniversaire
1) Gilets Jaunes : un acte 14 sur fond d’anniversaire
VO : Les Gilets Jaunes ont fêté leurs 3 mois d’existence avec de nouveaux rassemblements samedi et dimanche. Si la mobilisation est revue un peu à la baisse, les participants sont plus motivés que jamais, outrés par la propagande du gouvernement…
2) LBD 40 – GLI F4 : des armes dans le viseur
VO : Ces acronymes barbares n’étaient pas connus il y a encore quelques mois, les LDB 40 et les GLI F4 sont devenus les ennemis publics n°1 des Gilets Jaunes. Ces armes non létales utilisées par la police pour le maintien de l’ordre ont déjà fait des dizaines de blessés…
3) Syrie : l’Etat Islamique terrassé ?
VO : Fin de parcours pour l’Etat Islamique. La coalition internationale est sur le point de reprendre le dernier bastion du groupe terroriste en Syrie. Une victoire territoriale qui ne signifie pourtant pas la fin de Daesh.
4) L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-14-sur-fond-danniversaire