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magouille et compagnie - Page 1263

  • L’évolution autoritaire de la présidence Macron en 10 points

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Selon un récent sondage, Emmanuel Macron « inquiète » une proportion croissante de nos concitoyens : 62 %  exactement, soit 6 points de plus depuis juillet 2018[1]. Retour sur dix bonnes raisons, au moins, de s’inquiéter de l’évolution autoritaire de la présidence Macron.

    1er sujet d’inquiétude : la loi sur les fake news

    Emmanuel Macron a fait voter une loi contre les fake news[2] qui a officiellement pour objet la censure par un juge unique statuant en urgence, des informations qui seraient jugées fausses, en période électorale.

    Mais la notion d’information « fausse » reste très imprécise et ouvre la voie à la censure judiciaire des informations qui pourraient gêner le Pouvoir lorsqu’il se présentera devant les électeurs.

    La loi sur les fake news vise en réalité les médias alternatifs qui diffusent une information concurrente de celle des médias mainstream, lesquels voient justement leur crédibilité diminuer constamment dans l’opinion, à cause de leur évidente partialité.

    Et contrairement à ce que l’on entend dire parfois, cette loi sera appliquée sinon on ne voit pas pourquoi le président l’aurait initiée avec autant de constance.

    2e sujet d’inquiétude :  la surveillance numérique par la police de la pensée

    Le gouvernement a passé un accord avec Facebook[3] au terme duquel des « régulateurs » français assisteront le personnel de la plate-forme dans la répression des contenus dits « racistes, antisémites, homophobes ou sexistes ». Mais il faut rappeler que Facebook n’autorise pas « les critiques à l’égard des politiques d’immigration et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques »… Donc il s’agit de censurer ceux qui critiquent la folle politique d’immigration de l’Union européenne.

    Le gouvernement français soutient d’ailleurs  l’adoption du règlement européen  dit « censure terroriste » , écrit en collaboration avec Google et Facebook , qui vise à soumettre tous les hébergeurs à des obligations très strictes, notamment le retrait en une heure des contenus désignés par ….une autorité nationale. Donc par le gouvernement.

    Et il a signé le Pacte de Marrakech sur les migrations qui prévoit aussi la répression des médias qui critiqueront l’immigration .

    3e sujet d’inquiétude : le renforcement des pouvoirs de censure du CSA

    La loi sur les fake news prévoit un renforcement des pouvoirs de contrôle du CSA, pourtant déjà étendus, qui sera aussi chargé de la refonte de la loi de 1986 sur l’audiovisuel.

    Le nouveau président du CSA, nommé par Emmanuel Macron, n’a d’ailleurs pas caché son ambition d’étendre son « pouvoir de régulation » -et donc de censure- aux réseaux sociaux.

    La mise au pas du dernier espace de liberté est donc en marche !

    4e sujet d’inquiétude : la reprise en main  des médias mainstream

    Les médias mainstream ont fait l’élection d’Emmanuel Macron mais cela ne semble plus lui suffire. Car à l’occasion du mouvement des gilets jaunes et de l’affaire Benalla Emmanuel Macron leur a reproché de leur donner encore trop d’importance.

    Dans des propos rapportés par l’hebdomadaire Le Point[4], Emmanuel Macron affirme d’ailleurs que « le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité ».

    Ce qui revient à préconiser une sorte de nationalisation des médias pour s’assurer qu’ils diffusent une information conforme à ce que souhaite le pouvoir. En d’autres termes Emmanuel Macron veut le retour de l’ORTF à son profit!

    5e sujet d’inquiétude : l’affaire Benalla

    L’affaire Benalla, qui connaît d’incessants rebondissements depuis juillet 2018 malgré les multiples tentatives pour l’étouffer, a mis en lumière non seulement le comportement violent de certains collaborateurs de la présidence de la république mais surtout les curieuses protections dont ils semblent avoir  bénéficié au plus haut niveau de l’Etat et au sein des pouvoirs publics.

    Cette affaire inquiète, car elle démontre l’existence d’un véritable« Etat profond » français, parallèle aux institutions et agissant en toute impunité. Mais au service de qui ?

    6ème sujet d’inquiétude :  la violente répression policière et judicaire des Gilets jaunes

    Le mouvement populaire et social des Gilets Jaunes lancé en novembre 2018 a fait l’objet d’une répression policière et judiciaire sans équivalent dans notre pays depuis la guerre d’Algérie.

    Le ministre de l’Intérieur s’est comporté en outre comme s’il pouvait donner des directives (en réclamant «des réponses judiciaires sévères» )à l’autorité judiciaire , en violation de la séparation des pouvoirs comme l’a relevé un collectif d’avocats[5] , s’inquiétant par ailleurs de nombreuses anomalies de procédure vis à vis des Gilets Jaunes interpellés.

    Une sévérité qui tranche avec le traitement habituellement réservé aux racailles de banlieues, aux casseurs d’extrême-gauche ou aux délinquants multirécidivistes.

    Pourquoi , sinon pour  intimider la France périphérique ?

    7e sujet d’inquiétude : les restrictions au droit de manifester

    Avec le mouvement des gilets jaunes les forces de police et de gendarmerie , à rebours de ce qui se pratiquait auparavant, se sont efforcées de bloquer les manifestations plutôt que d’assurer leur sécurité : notamment par l’usage de gaz lacrymogènes , de canons à eau, par le « nassage » des manifestants ou par la mise en œuvre d’interpellations préventives[6]. Et à l’occasion des déplacements présidentiels dans le cadre du « Grand Débat » les forces de police ont notamment menacé d’amendes illégales les porteurs de gilets jaunes.

    Le gouvernement vient au surplus de faire voter une nouvelle loi dite « anti-casseurs », liberticide, qui prévoit notamment de donner aux préfet -agent public nommé par le gouvernement- le pouvoir d’interdire de manifestation certaines personnes et l’établissement d’un fichage politique des manifestants.

    Veut-on dissuader de manifester contre Emmanuel Macron ?

    8e sujet d’inquiétude :  la diabolisation officielle des opposants

    La diabolisation des opposants au Système était jusqu’alors avant tout effectuée par les médias de propagande. Désormais Emmanuel Macron et ses ministres n’hésitent plus à s’en charger eux-mêmes.

    De plus en plus souvent ils affirment que les opposants à la politique libérale/libertaire et européiste qu’ils conduisent, diffusent des fausses nouvelles, qu’ils sont complotistes ou qu’ils sont manipulés par l’étranger. Emmanuel Macron a d’ailleurs significativement affirmé à propos du Brexit, qu’il s’agissait d’un « référendum qui a été manipulé, manipulé de l’extérieur »[7], mais il tient des propos comparables vis-à-vis des gilets jaunes.

    Et alors que la répression policière a fait de très nombreux blessés parmi les gilets jaunes , Emmanuel Macron et ses ministres n’ont eu aucun mot de commisération à leur égard. Au contraire ils n’ont vu en eux qu’une « foule haineuse [8]» , la peste brune ou des factieux qui veulent renverser la république.

    Tandis qu’à l’Assemblée nationale, les incidents contre l’opposition parlementaire sont désormais courants.

    De proche en proche toute critique d’Emmanuel Macron et de sa politique se trouve assimilée non pas à une opinion mais à un délitou à une folie complotiste ; ce qui traduit un inquiétant refus du débat démocratique.

    9e sujet d’inquiétude : le projet d’organiser un référendum dans la suite du grand débat national, le même jour que les élections européennes

    Le « grand débat national » donne déjà une piètre idée de la façon dont le président de la république conçoit la consultation des Français : un long monologue présidentiel, des questions cadrées par avance et un public sélectionné pour ne pas déplaire au pouvoir.

    Mais si le projet d’organiser un référendum dans la suite du grand débat national, le même jour que les élections européennes,devait se confirmer, il conduirait en réalité à priver le peuple français d’un débat sur l’Union Européenne, au moment même où elle est de plus en plus contestée en Europe.

    Officiellement ce projet de référendum serait destiné à mettre un terme à la crise des Gilets Jaunes .

    Mais ne s’agit-il pas aussi d’empêcher à tout prix une remise en cause de la ligne mondialiste et atlantiste de l’Europe de Bruxelles, qu’impose la Davocratie et que soutien Emmanuel Macron ?

    10e sujet d’inquiétude : le mépris ostensible du peuple français

    Malgré les conseils de ses communicants, Emmanuel Macron ne peut s’empêcher de critiquer les Français et notamment ceux de la France périphérique. Et donc d’exprimer un arrogant mépris de classe, alors même que les sondages montrent que deux Français sur trois au moins ,ont une mauvaise opinion du président de la république et de sa politique.

    Car, à la différence de la racaille de banlieue qui « quelles que soient ses bêtises, parce que bien souvent, parce que c’est un enfant de la République, il n’a pas choisi l’endroit où il est né, et il n’a pas eu la chance de ne pas en faire »[9], les Français ne trouvent jamais grâce à ses yeux.

    Mais ce mépris de classe cache aussi celui ,plus inquiétant , de la démocratie , entendue comme la souveraineté du peuple.

    De plus en plus de soutiens à Emmanuel Macron cherchent d’ailleurs à relativiser le principe de la souveraineté populaire. Tel Bernard-Henry Lévy affirmant : « Mais arrêtons de sacraliser le peuple. En Europe, le peuple ne doit pas être le seul souverain! »[10].

    Emmanuel Macron lui-même n’a-t-il pas déclaré que « toutes les paroles ne se valent pas »[11] et que « toujours j’écouterai,  j’expliquerai,  je respecterai, mais toujours à la fin je ferai »[12] ?

    Emmanuel Macron n’a manifestement nullement l’intention d’infléchir sa politique, quelle que soit l’ampleur du désaveu populaire et il ne s’en cache pas !

    Nos concitoyens ont donc de bonnes raisons de s’inquiéter !

    Michel Geoffroy 11/02/2019

    [1] Sondage Ifop Opinion Fiducial, Cnews, Sud Radio  des 29 et 30 janvier 2019

    [2] Le 10 octobre 2018

    [3] Annoncé le 12 novembre 2018 lors du forum sur la gouvernance d’internet

    [4] Le Point du 3 février 2019

    [5] Tribune du 2 février 2019 sur le site de France info

    [6] La ministre de la justice a reconnu le recours aux interpellations préventives de gilets jaunes sur  BFM TV du 7 décembre 2018

    [7] Le 15 janvier 2019 devant des maires de l’Eure

    [8] Vœux du 31 décembre 2018

    [9] Macron à Saint Martin le 1er octobre 2018

    [10] Interview au  Temps  du 23 janvier 2019

    [11] Le 3 janvier 2018 lors de ses vœux à la presse

    [12] Vœux du 31 décembre 2017

    https://www.polemia.com/evolution-autoritaire-presidence-macron-10-points/

  • Un « rapport Benalla » qui accable l’Elysée au-delà de l’imaginable, par Franck Deletraz

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    « Dysfonctionnements majeurs » au sommet de l’Etat, « imprudence de la présidence», « mensonges sous serment »… Après plus de six mois de travaux ponctués par de multiples rebondissements, pas moins de 34 auditions fleuves, et aussi quelques tentatives d’intimidation à peine voilées en provenance de l’Elysée, la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla a enfin rendu mercredi son rapport. Un rapport accablant bien sûr pour l’ancien « gorille » de Macron, incarcéré depuis mardi soir, mais plus encore pour la présidence et son entourage le plus proche, dont les innombrables « défaillances » font froid dans le dos.

    De nouveaux éléments « encore plus graves »

    Ouvrant dans la matinée la séance devant la commission des lois du Sénat, le président de la commission Philippe Bas, entouré des deux rapporteurs Jean-Pierre Sueur (PS) et Muriel Jourda (LR), a d’emblée annoncé la couleur. En effet, a-t-il averti, « les nouveaux éléments que nous avons découverts sont encore plus graves que ceux que nous avons signalés au début de nos travaux » ! Une annonce qui valait d’abord pour le principal mis en cause, Alexandre Benalla, dont la commission a vivement dénoncé les nombreuses « réponses mensongères faites sous serment ». Des parjures à la pelle qui ont poussé logiquement Philippe Bas à demander à Gérard Larcher de saisir le parquet pour « faux témoignage » de l’ancien chargé de mission sur le « périmètre de ses fonctions à l’Elysée », « son rôle dans le dispositif de sécurité du chef de l’Etat », et sur l’utilisation de ses passeports diplomatiques.

    Une accumulation de « dysfonctionnements majeurs »

    Mais plus grave encore, aux yeux de la commission, la participation de Benalla, alors qu’il était en fonction à l’Elysée, à ce fameux contrat de protection conclu entre la société privée Mars et des représentants de l’oligarque russe Makhmudov. Une affaire dans laquelle, a affirmé Bas, « la sécurité du président […] a été affectée », et qui met directement en cause trois des plus hauts collaborateurs du chef de l’Etat (le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, le directeur de cabinet, Patrick Strzoda, et le chef du groupe de sécurité de la présidence, le général Lionel Lavergne) qui se voient reprocher « un certain nombre d’omissions, d’incohérences et de contradictions ». Trois proches de l’exécutif donc, pour lesquels les commissaires ont aussi demandé au bureau du Sénat de saisir la justice pour d’éventuels « faux témoignages ».

    Reste le point commun le plus inquiétant de toutes ces affaires : cette accumulation incroyable de « dysfonctionnements majeurs » au sommet de l’Etat, allant de la « liberté et des pouvoirs excessifs laissés à un collaborateur inexpérimenté » à « l’imprudence de l’Elysée », en passant par « l’incompréhensible indulgence » des supérieurs de Benalla, la « remontée d’informations défaillante » au sein de l’institution policière et de l’exécutif ou encore le « manque de diligence regrettable des autorités compétentes » pour s’assurer du retrait effectif des prérogatives de Benalla après son licenciement.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 21 février 2019

    https://fr.novopress.info/

  • LIGUE DU LOL, PARENT 1, PARENT 2 : LA CHASSE À L'HOMME BLANC "CISGENRE"

  • La Manif Pour Tous va porter plainte pour diffamation publique devant la Cour de Justice de la République

    La Manif Pour Tous va porter plainte pour diffamation publique devant la Cour de Justice de la République

    Suite aux propos de la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa dans un entretien à Valeurs actuelles sur “l’existence d’une convergence idéologique” entre la Manif Pour Tous et “les terroristes islamistes”, et en l’absence d’excuses, La Manif Pour Tous réagit :

    Ces propos scandaleux sont une insulte gravissime aux millions de Français mobilisés depuis 2012 pour témoigner pacifiquement de leur attachement à la famille, premier lieu de solidarité et refuge pour les plus vulnérables. Ces propos sont également une insulte aux victimes du terrorisme islamiste dont ils relativisent la souffrance. Comment oser assimiler les assassins de Charlie Hebdo du Bataclan, de Nice, de Saint-Etienne-du-Rouvray, de Strasbourg… à des manifestants pacifistes.

    Dès avoir pris connaissance de ces propos, La Manif Pour Tous a demandé des excuses à Marlène Schiappa. Pensant qu’il s’agissait d’un dérapage, La Manif Pour Tous s’attendait à un geste d’apaisement rapide de la part de la Secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes. Loin de s’excuser, Marlène Schiappa a fait le choix d’assumer et de réitérer ses propos devant des caméras.

    Depuis 24 heures, l’émotion légitime et le tollé suscité par ces propos sont unanimes. Tous bords confondus, proches ou non de La Manif Pour Tous, de très nombreux responsables politiques, observateurs de la vie publique, éditorialistes et intellectuels ont dénoncé l’amalgame réalisé par  Marlène Schiappa, qualifié de « dérapage intolérable », de « faute » ou encore d’ « ignoble » par Alain Finkielkraut.

    La Manif Pour Tous ne peut se résoudre à laisser sans suite ces propos qui ont heurté des millions de Français. C‘est pourquoi, elle a décidé de porter plainte demain, vendredi 22 février, pour diffamation publique devant la Cour de Justice de la République, juridiction compétente puisque les propos ont été tenus par Marlène Schiappa dans l’exercice de ses responsabilités de Secrétaire d’Etat.

    Les caricatures et les violences verbales n’ont pas leur place dans le débat public. Trop, c‘est trop ! La Manif Pour Tous, et les millions de Français choqués par cette banalisation du terrorisme islamiste et de ses trop nombreuses victimes, attendent toujours les excuses de Marlène Schiappa.

    Parallèlement, vous pouvez signer notre lettre ouverte à Edouard Philippe.

    Il y a également un appel à la démission de Marlène Schiappa, là.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-manif-pour-tous-va-porter-plainte-pour-diffamation-publique-devant-la-cour-de-justice-de-la-republique/

  • Antisémitisme : des gens ont nommé l’islamisme, ils ont été insultés et trainés dans la boue

    Antisémitisme : des gens ont nommé l’islamisme, ils ont été insultés et trainés dans la boue
     
    Vidéo intégrée
    Tancrède ن@Tancrede_Crptrs

    "C'est faux de dire que l'antisémitisme issu de l'islamisme n'a pas été nommé.
    Des gens l'ont nommé, ils ont été insultés et trainés dans la boue." - Charlotte d'Ornellas
    Et certains s'indignent de l'antisémitisme alors qu'ils continuent la complaisance envers l'islamisme ... 

    589 personnes parlent à ce sujet
  • Russie : Vladimir Poutine seul contre tous – Journal du jeudi 21 février 2019

     

    Russie : Vladimir Poutine seul contre tous

    Un an après sa réélection haut la main, le président russe, Vladimir Poutine affronte une nouvelle vague de critiques. Face aux provocations, le pensionnaire du Kremlin prépare la riposte.

    Venezuela, un conflit qui peut durer

    Nicolas Maduro tient bon face à l’ingérence humanitaire américaine. Alors que Donald Trump a menacé les militaires vénézuéliens fidèles au président élu, ceux-ci ont maintenu leur position… cette nouvelle opération de déstabilisation de Washington en Amérique du sud pourrait finalement s’avérer plus périlleuse que prévue.

    Compteur Linky : quand Enedis monnaie vos données

    Mardi, 120 personnes se sont rendues au tribunal de Paris pour dénoncer l’usage des compteurs intelligents Linky par Enedis. En plus des doutes sur l’impact sanitaire de ces installations, la filiale indépendante d’EDF envisagerait de faire du commerce avec les données récoltées par les compteurs.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/russie-vladimir-poutine-seul-contre-tous-journal-du-jeudi-21-fevrier-2019

  • Bobards d’or 2018 : et si le père du fact-checking, c’était Jean-Yves Le Gallou ?

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    Elisabeth Guillaume Boulevard Voltaire cliquez ici

    Le papa de Décodex, Checknews, AFP Factuel, finalement, c’est lui. Même si ses enfants, bien ingrats, peinent sans doute à reconnaître cette paternité spirituelle. Il est le premier chasseur de « fake news », et ce, depuis dix ans. À l’époque, on parlait le franchouillard et non le globish. On appelait ça, bêtement, des bobards.

    Surtout, si ces fact-checkers institutionnels, grands donneurs de leçons devant l’éternel, comme tous les gens gonflés d’importance, sont drôles comme un sermon de pasteur calviniste, papa Jean-Yves Le Gallou a choisi l’arme de la dérision parce que l’esprit français, c’est cela : grave sur le fond, léger dans la forme. Et cet esprit séduit au-delà des frontières et même de l’Atlantique, puisque les Américains ont repris la formule. Le 17 janvier 2018, c’est Donald Trump lui-même – parce que là-bas, on voit toujours grand – qui a annoncé le nom des lauréats des Fake News Awards.

    Pour cette 10e cérémonie française des Bobards d’or qui avait lieu mardi, à Paris, au théâtre du Gymnase, il n’y avait pas Emmanuel Macron – quelle déception – mais abondance de candidats, du fait d’un contexte bien particulier, tant international que national : les populistes et les gilets jaunes rendent productifs et fébriles les addictifs.

    Comme pour l’Eurovision ou Miss France, le public, en plus du jury – composé, cette année, de figures de la presse alternative comme Martial Bild ou de gilets jaunes – peut aussi voter, agitant son carton orange pour le bobard qui l’a fait le plus marrer. Ou pleurer. De l’ogre Trump mangeur (ou presque) de petits enfants au vrai-faux tueur de tigre (in fine ressuscité) Vladimir Poutine, de l’expert daltonien de plateau télé au bricoleur du dimanche de statistiques, il n’y avait qu’à faire son marché. Le choix était même cornélien.

    On pourrait reprocher aux Bobards d’or de ne s’attaquer qu’à la presse dite « mainstream » – il arrive, bien sûr, à d’autres médias moins politiquement corrects de faire des erreurs d’appréciation ou de s’emballer pour une version des faits biaisée. Mais il y a, à cela, une raison : cette presse « mainstream » est considérée urbi et orbi comme LA vérité. Elle mérite bien, une fois par an, une petite leçon d’humilité.

    Cette année, le winner is… la boulette de Boulouque, comme l’a appelée le Monsieur Loyal de la soirée, ou le bobard picard, dans la catégorie « gilets jaunes ». La confusion – sur le ton très docte du sachant, c’est ce qui en donne toute la saveur – faite par Sylvain Boulouque, entre le drapeau fleurdelisé de Picardie et une banderole d’ultra-droite. Il paraît que « l’historien, spécialiste des mouvements sociaux », qui a décidément besoin de changer de lunettes, a récidivé il y a quelques jours, pensant, à tort, reconnaître un agresseur d’Alain Finkielkraut, et forçant donc TF1 à rectifier le lendemain. Pas certain, néanmoins, que Mister Bobard accepte de ceindre le diadème et recevoir son trophée des mains de Jean-Yves Le Gallou en lui faisant un bisou. Une seule modeste leçon journalistique de tout cela, quand on ne sait pas, mieux vaut se taire, car le silence est comme le bobard : d’or.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/21/bobards-d-or-2018-et-si-le-pere-du-fact-checking-c-etait-jea-6130430.html

  • Islamisme : très peu de mosquées salafistes ont été réellement fermées en France

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    Les Républicains dénoncent l’inaction des autorités face à l’islamisme. Laurent Wauquiez affirme que seules sept mosquées salafistes ont été fermées par le gouvernement, sur une centaine recensées (mais en réalité les chiffres sont bien plus importants…).

    Des chiffres qui sont confirmés. Le ministère de l’intérieur recense en effet un peu plus de cent mosquées tenues par un imam salafiste. Et seules sept d’entre elles ont été fermées depuis octobre 2017, c’est à dire depuis l’adoption de la loi qui a mis fin à l’état d’urgence et qui autorise à fermer les lieux de culte en cas d’appel à la haine.

    Mais qu’est-ce qui explique que ces dernières soient encore en activité ? Déjà parce que le salafisme n’est pas interdit. Il s’agit d’un courant religieux certes intégriste, mais pas illégal. Pour fermer une mosquée, il faut établir que l’imam a tenu des propos punis par la loi, des appels au jihad ou un discours haineux. C’est loin d’être toujours le cas. Sans ces éléments, une fermeture de mosquée est jugée abusive et peut être annulée en justice.

  • Grand Débat, grand enfumage

    Et si le Grand Débat, c’était la dernière astuce de l’élite pour se maintenir au pouvoir ? Débattre, c’est laisser les gens se défouler verbalement pur mieux les ignorer. Une technique « absolument moderne »…    

    Quand Macron s'est exprimé pour la première fois devant une grande salle, c'était trop sincère pour être vrai. L'homme enfermé depuis plusieurs mois dans le bunker élyséen comptait ainsi retrouver sa virginité de candidat à la présidentielle. Son habileté de Jupiter, c'est d'avoir pu renouer avec cette campagne électorale qui l'avait fait élire. Habilement, le Grand débat lui permet de changer de costume. De troquer celui de Président contesté contre celui du candidat moins corseté. Macron, comme beaucoup de politiciens, n'est pas terrible dans la routine politique. Comme Sarkozy ou Hollande, il perd son aura entre les conseils des ministres et les sommets internationaux. Mais s'il gouverne mal, il se défend bien. Le président de la République s'est transformé en candidat En Marche. Il entame ainsi la deuxième campagne présidentielle, non à la fin du mandat, mais à ses débuts (un drôle d'effet du quinquennat). Au fond, le Grand Débat national, c'est une réserve inépuisable de temps de parole pour un Président devenu clairement inaudible. Un atout pour exercer à nouveau sa séduction. La solution inespérée pour intervenir plus souvent et dans de meilleures conditions. Macron a au moins compris une chose dans cette crise à la différence des Gilets jaunes, il a un visage. Ce qui lui permet de se mettre seul en scène face à des interlocuteurs qui ne tiennent que parce qu'ils jouent « collectifs » et qui ne pourront que disparaître si des têtes émergent (ce que comporte précisément le risque d'une liste « Gilets jaunes » aux européennes). On ne s'en étonnera pas c'est en faisant du théâtre qu'il est tombé amoureux de Brigitte. Macron a compris qu'il excellait quand il jouait son propre rôle. On comprend mieux pourquoi l'amazone Schiappa est prête à discuter avec Hanouna. Les ministres se ruent à la suite du chef de l'État le théâtre vous dis-je ! Certes Edouard Philippe s'est fait huer. Mais au fond, ça fait partie du théâtre.

    Requiem pour la démocratie

    On place le Grand débat sous les fonts baptismaux de la démocratie, mais on oublie quand même quelque chose dans l'histoire contemporaine de notre pays, il n'y a jamais eu justement, de « Grand Débat ». On s'est écharpé sur la séparation des Églises et de l'État, sur tel contrat de travail (CIP ou CPE). On a discuté de la pertinence de telle constitution, de tel traité (Maastricht ou la Constitution européenne) ou de telle loi (de Devaquet à Taubira).   On s'est toujours battu sur une question particulière, comme on sait bien le faire entre Français. En revanche, dans les annales de l'histoire politique du pays, on n'a jamais discuté de tout. Les discussions ont eu beau avoir de l'intensité elles n'ont jamais été un grand déballage. La seule fois où on le fit, ce fut sous la Révolution. Avec le résultat que l’on connaît. Les cahiers de doléances mirent en branle un mouvement qui sapa les fondements d'une société encore traditionnelle. Est-ce vraiment ce à quoi Macron aspire ? Peut-être.

    Le Grand débat continue à participer à l'incertitude de la crise. On discute de tout, et en même temps, on ne décide de rien c'est le contraire du RIC des Gilets jaunes.

    Le problème de ce Grand Débat National, c'est qu'il nie la décision politique, qui est pourtant le propre de la démocratie. Il faut être un peu benêt pour croire que ce sont ces discussions animées et des réflexions couchées sur papier qui vont changer les choses.

    Il s'agit en fait de conserver l'ordre établi, en donnant au citoyen l'illusion de la participation, parce que l'on s'est contenté de lui demander son avis. De plus, et voilà un signe qui ne trompe pas : en plein débat, les projets de loi gouvernementaux sont discutés sans vraie concertation en amont : Les ministres n'ont pas changé quand ils lancent tel texte dans les assemblées. La machine législative ne s'est pas corrigée d'un iota. Quant au traité d'Aix-la-Chapelle, il est signé sans même que l'on ait songé à en avertir le bon peuple.

    Le Grand Débat national permet de masquer les dérives autoritaires du macronisme, en imposant les sujets autorisés et en écartant les sujets interdits. On parlera de la transition écologique et des impôts. Pas de la baisse des dépenses publiques ou du coût de l'immigration. Depuis le Grand Débat, je me mets à méditer la fameuse phrase du Guépard « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Dormez tranquilles le Deep state garde la main.

    François Hoffman monde&vie 8 février 2019

  • "C'est ignoble !": La grosse colère de Finkielkraut contre Schiappa qui a comparé la Manif Pour Tous aux terroristes islamistes

    Colère de Finkielkraut contre Schiappa qui a comparé la Manif Pour Tous aux terroristes islamistes.
    «C'est ignoble ! Ils auraient voulu que mes agresseurs soient La Manif Pour Tous (...) La gauche bien-pensante rêve de mettre [La Manif Pour Tous] dans un même bloc que ceux qui sont contre les juifs»
    Source: - Europe 1, 20 février 2019 (YouTube)