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magouille et compagnie - Page 1375

  • Fiorina L. : « Je me sens encore plus gilet jaune ! Je ne peux pas imaginer que toutes ces personnes soient blessées pour rien… »

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    Fiorina L., 20 ans, a perdu un œil dans une manifestation des gilets jaunes, le 8 décembre dernier, après avoir reçu une grenade lacrymogène lancée par un policier.
    Elle raconte et analyse les faits au micro de Boulevard Voltaire.

    Comment allez-vous aujourd’hui ?

    Ça va de mieux en mieux. La fatigue est encore là, mais je me remets tout doucement.
    Pouvez-vous rappeler au lecteur de Boulevard Voltaire, les circonstances de votre blessure ?

    Nous étions en haut des Champs-Élysées aux alentours de 14h. C’était assez calme jusqu’au moment où les casseurs ont commencé à vandaliser une boutique de l’autre côté de l’avenue. Les policiers ont alors commencé à charger afin de laisser passer les pompiers pour éteindre le feu qui avait été déclenché par les casseurs.
    Nous étions une centaine de gilets jaunes à la gauche des policiers. C’était très calme de notre côté. Ils ont commencé à lancer des gaz lacrymogènes. Je n’ai plus trop de souvenirs, mais je me suis pris un tir tendu de grenade lacrymogène dans l’oeil gauche. À ce moment-là, je me suis complètement écroulée.

    Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

    Je ne suis pas en colère contre les policiers, mais un peu contre le policier qui a tiré volontairement.
    Ils se sont préparés pendant 5 min avant de charger. Ce n’était donc pas un tir décidé au dernier moment, dans l’urgence. J’estime que c’était volontaire et réfléchi.
    En revanche, contre la police en général, je ne suis pas en colère. Certes, un policier a peut-être mal fait son travail, mais son geste ne représente pas toute la police.
    Une cagnotte a été ouverte en ligne pour couvrir vos soins et vous permettre de continuer votre vie. Comment avez-vous accueilli cette initiative ?

    Au début, je n’ai pas trop réalisé. Cette initiative m’a surprise sur le moment. Je remercie vraiment tous les participants. Cela me touche profondément.
    Cette cagnotte m’a pour l’instant servi à régler les frais engendrés pour me rendre à l’hôpital en taxi et en ambulance. Les frais doivent être avancés avant d’être remboursés.
    Je suis vraiment très touchée par ces dons. Je pense faire un don grâce à cette cagnotte pour la recherche médicale.
    Après ce que vous avez vécu, vous sentez-vous encore gilet jaune ?
    Le combat continue-t-il encore ?

    Je me sens davantage gilet jaune qu’avant. Je suis aujourd’hui réellement concernée et indignée de voir tous ces blessés. Il faut continuer la lutte pacifiquement et ne pas baisser les bras. Je ne peux pas imaginer que toutes ces personnes soient blessées pour rien. Il faut vraiment continuer le combat tous ensemble.

    Vous avez malheureusement perdu un œil suite à ce tir de grenade lacrymogène.
    Aviez-vous conscience, en vous rendant à cette manifestation, que de telles violences pouvaient vous arriver ?

    C’était ma toute première manifestation. J’y avais pensé, mais pas à ce point-là. J’ai été étonnée. Je savais que lors des manifestations, il y avait toujours des dangers, mais je ne pensais pas à ce point là. Je ne m’attendais pas à perdre un œil, surtout venant de la police. Je partais quand même avec l’idée qu’il pouvait y avoir de la bagarre. J’ai été très surprise par la violence.

    http://www.bvoltaire.fr/fiorina-l-je-me-sens-encore-plus-gilet-jaune-je-ne-peux-pas-imaginer-que-toutes-ces-personnes-soient-blessees-pour-rien/

  • Shutdown : apocalypse politique à Washington !

    Aux États-Unis le gouvernement fédéral est à l’« arrêt » depuis environ quatre semaines. Comment cela va-t-il finir ?

    Par Philippe Lacoude, depuis les États-Unis.

    La fin du monde approche à grands pas alors que les fonctionnaires non payés meurent de faim pendant que la plèbe mange de la salade non contrôlée par le gouvernement à cause de l’abominable président Trump qui veut construire un mur inutile dont on sait depuis Joshua 6:1-27 qu’on pourrait le détruire d’un simple coup de trompette ! Heureusement, de vaillants Démocrates veillent encore et toujours à faire des économies budgétaires et cette dépense inutile ne passera pas !

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  • Gilets jaunes : les CRS ont bien reçu l'ordre de déployer des agents armés de fusils d'assaut HK G36

    1b3d4868f067a8cb18d85ccd8553a04e3f86acbd.jpgLe Canard enchaîné confirme que l'ordre de porter des fusils d'assaut et de «prééquiper un binôme observateur tireur» en cas de besoin a bel et bien été donné aux commandants des CRS avant l'acte 9 des Gilets jaunes, le 12 janvier dernier.
    Les images ont fait le tour des réseaux sociaux après l'acte 9 de la mobilisation des Gilets jaunes et soulevé nombre d'interrogations. 
    Des agents des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) équipés de fusils d'assauts semi-automatiques HK G36 ont été remarqués, notamment à Paris, en marge de la manifestation du 12 janvier à la fin de laquelle des heurts ont éclaté.

  • Traité d’Aix-la-Chapelle : un ministre allemand siègera au Conseil des ministres français au moins une fois par trimestre

    Ces derniers jours, un nouveau sujet politique embrase les débats : le traité d’Aix-la-Chapelle qu’Emmanuel Macron signera le 22 janvier. L’eurodéputé Bernard Monot (ex-FN, ayant rejoint Dupont-Aignan) avait mis en ligne une vidéo mettant en garde contre ce traité. La vidéo, abondamment reprise sur les réseaux sociaux, a fait l’objet d’un contre-feu : tous les médias du système ont décidé de s’emparer du sujet pour affirmer d’une voix unanime que les arguments avancés étaient faux. Et Bernard Monot a fini par retirer sa vidéo.
    Alors, qu’en est-il vraiment ? Comment se faire une opinion sans se faire berner par les médias du système ni tomber dans les pièges de propos excessifs qui circulent pour mieux discréditer toute critique intelligente de ce traité ?
    Essayons d’y voir plus clair au sujet de ce traité qui contient 28 articles.
    Ce traité a pour objectif de renforcer la convergence entre la France et l’Allemagne dans les domaines les plus variés : politique étrangère, défense, sécurité extérieure et intérieure, économie, industrie, commerce, politique sociale, fiscalité, usage et apprentissage des langues, exportation d’armement, diplomatie, lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, judiciaire, juridique, environnemental, climat, santé, politique énergétique, intelligence artificielle, transports, activités de renseignements, services de police, culture, enseignement, recherche et mobilité. 
    Le traité fait mention de la “création d’un Conseil franco-allemand de défense et de sécurité”, d’un “comité de coopération transfrontalière”, d’un “Forum pour l’avenir franco-allemand”, du “Conseil franco-allemand d’experts économiques” et d’une “unité commune en vue d’opérations de stabilisation dans des pays tiers”.
    Le traité évoque également la création d’un “Conseil des ministres franco-allemand” avec des “secrétaires généraux pour la coopération franco-allemande”. Le traité stipule à ce sujet :
    « Un membre du gouvernement d’un des deux États prend part, une fois par trimestre au moins et en alternance, au conseil des ministres de l’autre État. »
    En signant ce traité, le président Emmanuel Macron confirme vouloir aligner la France sur le modèle social allemand. Mais Emmanuel Macron et Angela Merkel, tous deux lauréats du Prix Charlemagne (qui comme son nom ne n’indique pas est un prix mondialiste) confirment surtout avancer ainsi vers le Nouvel Ordre Mondial.
    Voici le texte du traité :

    Traité entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération et l’intégration franco-allemandes 

    La République française et la République fédérale d’Allemagne,

    Reconnaissant le succès historique de la réconciliation entre les peuples français et allemand à laquelle le Traité du 22 janvier 1963 entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération franco-allemande a apporté une contribution exceptionnelle et dont est né un réseau sans précédent de relations bilatérales entre leurs sociétés civiles et leurs pouvoirs publics à tous les niveaux,

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  • LES DINDONS LIBÉRAUX QUI ONT COULÉ LA FRANCE

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  • Chassez le naturel, il revient au galop : la preuve par Macron

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    Le débat marathon avec les maires du département de l’Eure confirme, s’il en est besoin, qu’Emmanuel Macron n’est pas près de changer quoi que ce soit à sa façon de gouverner. Juste avant, il n’a pu s’empêcher de lancer, devant le conseil municipal de Gasny, un de ces mots dont il a le secret, qui ont le double effet de dévoiler sa nature et son sentiment à l’égard des Français qui ne lui sont pas affidés, c’est-à-dire presque tous : « Il y a des gens en situation de difficulté que l’on va davantage responsabiliser, parce qu’il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent. » Pour les dénigrer, il n’a pas son pareil. Après les « Gaulois réfractaires », le « pognon de dingue » et autres gentillesses, c’est ainsi qu’il compte, sans doute, se réconcilier avec le peuple.

    Après cette mise en bouche, le plat principal est servi dans un gymnase de Grand-Bourgtheroulde : il bat le record de durée pour une réunion publique, où quelques centaines de maires normands l’interrogent. Pendant plus de sept heures, les trois chaînes d’information en continu ont diffusé cette interminable séance de questions-réponses – de quoi vous donner une indigestion. Notre Président s’en est donné à cœur joie dans son exercice préféré : se mettre en vedette et enfumer les Français. Pas de risque de se voir contesté, les édiles restant le plus souvent courtois et les manifestants soigneusement tenus à distance.

    Tout se passe comme si la crise des gilets jaunes n’existait pas, n’avait jamais existé. Le monarque sans couronne (et, dans la conjoncture actuelle, sans légitimité) daigne écouter ses interlocuteurs, prend quelques notes, débite ses réponses, ne démord pas de ses certitudes. Il pousse même la démagogie jusqu’à dire qu’il aime les familles… Il consent à tenir compte des remarques, si ce sont des broutilles. Manifestement, l’orateur cherche à séduire par sa repartie et sa performance. À croire que l’objet de cette réunion n’est qu’un prétexte pour mettre en scène le one-man-show présidentiel avec, pour maître de cérémonie, Sébastien Lecornu, l’un des deux ministres chargés d’animer (impartialement, il va de soi) le grand débat national.

    Ce n’est pas en tenant des propos incongrus au sein d’un conseil municipal, ni en courant un marathon au milieu des maires qui ont du mal à le suivre, que Macron convaincra de sa volonté de changer. Il a beau chasser son naturel, il revient au galop, quand il ne le revendique pas : ainsi, il ne dément pas la petite phrase controversée où il assurait à un chômeur qu’il lui suffisait de traverser la rue pour trouver un travail. C’est vrai dans le quartier de l’Élysée, affirme-t-il ! Se mettre en vedette, feindre d’écouter, exhiber sa résistance physique et intellectuelle, prétendre donner la parole au peuple pour rester au pouvoir, c’est encore une façon de mépriser les autres, d’étaler son universalité, de justifier sa présence à la tête de l’État. C’est aussi une façon d’occulter sa responsabilité première dans la crise des gilets jaunes : une crise de la démocratie et du mode de gouvernement qui risque fort, à plus ou moins long terme, de l’emporter.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/chassez-le-naturel-il-revient-au-galop-la-preuve-par-macron/

  • Face aux éoliennes, Vervins résiste toujours

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Bonneteau fiscaliste

    6a00d8341c715453ef022ad3b0bd97200d-320wi.jpgTout le monde sait, sauf les magistrats de la Cour d'Appel de Paris,[1] que le bonneteau, ce jeu de dupes, proposé à la sauvette sur les marchés et dans les lieux publics, relève en fait sinon en droit strict, de l'escroquerie. Pratiquée depuis toujours en orient, attestée en France depuis le XIVe siècle, appelée en allemand Kümmelblättchen, cette tromperie se base sur le déplacement très rapide de l'enjeu, du billet de banque, d'un quelconque mistigri ou des cartes que l'on substitue l'une à l'autre.

    Dès septembre Darmanin annonçait son intention manipulatrice. Il pensait assortir sa marche vers l'impôt réputé indolore d'un “choc psychologique positif”[2].

    Reconnaissons au ci-devant maire de Tourcoing un don certain pour le boniment. Gérant les budgets français les plus dégradés depuis des décennies, dans un contexte qui depuis des années se caractérise par le ras-le-bol fiscal, il ose se dire "favorable aux baisses d’impôts."[3] Une telle attitude justifie la plus grande méfiance. Timéo technocratos et dona fera ferentes, disaient les anciens.[4]

    Comme 8 800 000 de nos concitoyens, à ce qu'il paraît, votre chroniqueur préféré a donc découvert, ce 15 janvier, créditée sur son compte bancaire, une gentille somme qu’il ne prévoyait pas. Au moins Gérald Darmanin est-il quand même convenu qu’il faudra, peut-être, reverser tout ou partie de cette avance de trésorerie. Soyons plus précis : le fisc après s’être invité comme virant d’autorité le montant de l’aller, sera fondé à débiter la restitution qu’il décidera de prélever librement en retour. Nous ne pourrons plus jamais nous considérer comme propriétaires, de manière stable, de ce qui restera de nos épargnes.

    On va cependant dire encore de la partie aller de ces reversements, qu'ils représentent autant de cadeaux faits aux riches. L'impôt sur le revenu, voté par les représentants supposés de l'ensemble des citoyens, n'est supporté néanmoins que par moins de la moitié des ménages. Donc par les plus riches.

    Si on diminue cette charge, d'une manière ou d'une autre, par l'effet de ce qu'on appelle une niche, et il en existe en France à peu près autant que de sortes de fromages, plus de 300, à inscrire dans les quelque 1 200 cellules et cédules de nos déclarations simplifiées, ce sont, une fois de plus ces 45 % de damnés ploutocrates qui en bénéficient. CQFD : salauds de riches.

    Voilà qui confirme l'image, mille fois répétée depuis des semaines, dont le chef de l'État voudrait tant se défaire sans y parvenir. Merci Monsieur le ministre.

    C'est donc avec la plus grande circonspection que l'on se doit d'accueillir cette prétendue bonne nouvelle.

    Elle n'intervient absolument pas dans un but expérimental. Elle ne vise pas à tester dans la pratique le grand bond en avant, maoïste ou stakhanoviste, opéré par l'administration des Finances, en marche vers la Terre Promise[5] du prélèvement à la source.

    L'utopie des princes qui nous gouverne remonte à Keynes. Les équations fausses de ce talentueux sophiste règnent encore sur l'esprit de nos technocrates. Il avait fait fortune en spéculant intelligemment à la bourse, mais il est parvenu à convaincre qu'il fallait procéder à l'euthanasie des rentiers.

    Dans cet esprit, on pourrait donc appeler pudiquement cette forme nouvelle de perception de l'impôt une expropriation dans la dignité. Comme la mort du même nom.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. arrêt du 26 avril 2014, et l'article "Jeu de hasard : Le bonneteau a tout d'une arnaque." 
    [2] cf. Reuters le 5 septembre à 9h49.
    [3] cf. Son "face aux lecteurs" du Parisien le 14 janvier
    [4] La célèbre citation de l'Énéide est couramment instrumentalisée pour inciter à stigmatiser les "Grecs" en tant que peuple. En réalité, Danaos désigne les assiégeants Achéens coalisés, dans le cadre d'une guerre civile, contre leurs voisins d'Asie mineure . Or, elle trop souvent mal traduite. Je crains mes ennemis, en l'occurrence mes spoliateurs technocrates, "même si" ["et"="je les crains encore"] [je les vois] porteurs de présents.
    [5] Dont on ne devrait pas oublier que dès 2007 la candidat de la droite l'avait mise à son programme.

    https://www.insolent.fr/2019/01/bonneteau-fiscaliste.html