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magouille et compagnie - Page 1372

  • Censure sur le moteur de recherche Google ?

    Dans une série de tweets, le président américain a déclaré que les résultats d'une recherche sur le célèbre moteur de recherche à partir des termes «Trump» et «actualités» faisaient apparaître uniquement les médias qu'il désigne sous le nom de «fake news» et non les sites conservateurs.

    «Ils TRUQUENT les résultats, pour moi et les autres». «C'est une situation très grave - qui sera corrigée!».

    «96% des résultats [...] proviennent de médias nationaux de gauche, très dangereux». «Google et d'autres suppriment les voix des conservateurs et cachent les informations et les nouvelles qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir.»

    Une déclaration qui semble confirmée ici et  (en anglais):

    Capture d’écran 2018-08-29 à 07.34.16

    Google a démenti ces accusations de partialité politique en soulignant que son moteur de recherche «ne classe jamais les résultats de recherche pour manipuler une opinion politique».

    «La recherche n'est pas utilisée pour défendre un programme politique et nous n'orientons pas nos résultats en fonction d'une quelconque idéologie politique». «Notre but est de nous assurer que les utilisateurs qui tapent une recherche dans la fenêtre Google Recherche reçoivent le résultat le plus pertinent en quelques secondes».

    «Google, Twitter et Facebook naviguent vraiment en eaux très troubles et ils doivent faire attention», a déclaré Donald Trump.

    «C'est injuste pour une grande partie de la population». «Vous ne pouvez pas faire ça aux gens, vous ne pouvez pas!». «Nous recevons des milliers et des milliers de plaintes».

    De leurs côtés, Twitter continue sa censure, tout comme Youtube.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Monsieur Hulot part en vacances

    6a00d83451619c69e2022ad3669c46200c-250wi.pngRéaction de Bernard Antony :

    "C’est dans l’avion le menant au Danemark qu’Emmanuel Macron a appris tôt ce matin la démission de son cyclothymique ministre Nicolas Hulot.

    Monsieur Hulot en vacances, ce ne sera pas une catastrophe. Certes, ce dernier n’avait sans doute pas tort sur tous les dossiers et notamment sur ceux d’une agriculture par trop devenue une sous-production des industries chimiques à force de course à la productivité et à l’épuisement des sols avec les fâcheuses conséquences sanitaires que l’on sait.

    Quoi qu’il en soit, la déficience majeure de Nicolas Hulot, c’est qu’il n’a jamais été, c’est qu’il n’a jamais voulu être un défenseur de l’écologie fondamentale, celle du respect, d’abord, de la vie humaine. Car y a-t-il acte plus fondamentalement anti-écologique et inhumain que le meurtre de l’enfant à naître, que la privation de son droit de naître à l’enfant conçu ? Car une société où l’on érige l’avortement non seulement comme un droit mais comme une valeur, une société, où le mal de la mort infligée à l’être le plus innocent qui soit est exalté comme un bien en une absolue inversion du sens de la liberté, n’est-elle pas vouée à son propre avortement collectif, à sa radicale Interruption Volontaire de Civilisation ?

    Monsieur Macron est en politique un personnage pervers pouvant tenir des discours contradictoires mais dont les décisions de gouvernement sont pour la plupart nuisibles. Il peut quelquefois à l’occasion citer quelque pensée de la philosophe et mystique de l’enracinement Simone Weil ou exalter la mémoire de Soljenitsyne. Mais il puise hélas davantage dans le modèle idéologique de Simone Veil et, avec une Marlène Schiappa, vouloir une politique nihiliste abominable de déconstruction familiale et sociale.

    Dans le droit fil de la politique destructrice de son ancien chef et prédécesseur François Hollande, il entend d’évidence parachever le démantèlement de ce qu’il y avait de plus nécessaire et juste dans notre édifice social, à savoir le système des allocations familiales. Celui-ci fut une grande œuvre du catholicisme social, celle du patronat chrétien pendant la guerre de 1914 (Emile Romanet) et des syndicats ouvriers chrétiens, qui allaient en 1919 se confédérer dans la CFTC, ce en réaction à l’idéologie individualiste du libéralisme et à celle collectiviste du socialisme.

    Après la scandaleuse limitation sous Hollande des déductions fiscales proportionnelles au nombre de tous les enfants d’une famille, voici que l’on annonce désormais leur non-indexation sur le coût de la vie. 

    En résumé, on va continuer à payer les « IVG » mais on va de moins en moins aider les familles. C’est bien là la politique de ce que j’ai désigné dès l’an dernier comme le phénomène de « franc-macronnerie », non pas pour le plaisir d’un jeu de mot mais parce que significatif de l’imprégnation des idées de Macron par les thèmes essentiels des idéologies dominantes dans les principales obédiences maçonniques (Grand-Orient, Grande Loge, Droit Humain, Libre Pensée et autres).

    Mais laissons donc pour aujourd’hui M. Macron auquel le départ de M. Hulot aura en quelque sorte rendu le service indirect de capter l’attention des médias, la détournant au moins pour un temps des péripéties de l’affaire Ben Allah."

    L'annonce de son départ sur France-Inter en dit long sur la manière de gouverner, sur l'absence de "vision", de "but", de "chemin". Et ça ne vaut pas que sur l'écologie.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/monsieur-hulot-part-en-vacances.html

  • Une nouvelle manipulation chimique se prépare-t-elle en Syrie ?

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    4054819632.jpgC’est John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui a lancé l’affaire mercredi : « Si le régime syrien emploie des armes chimiques, nous réagirons très fortement et ils feraient bien de réfléchir un bon moment avant une quelconque décision. »

    Bolton (Photo) évoque ainsi la prochaine bataille qui sera menée par l’armée syrienne : la reconquête de la province d’Idleb, la dernière tenue par les islamistes.

    Cette déclaration est inquiétante car ce type d’avertissement est à géométrie très variable : les Américains n’ont jamais évoqué cela lors des reconquêtes de Der ez-Zor, où l’armée syrienne avait Daech en face d’elle, ou de Deraa où ils avaient donné leur feu vert aux Russes et abandonné leurs alliés islamistes. Ils s’étaient contentés de demander aux Israéliens l’exfiltration des casques blancs, ces secouristes très islamistes que l’Occident encense, finance et manipule. Russes et Syriens avaient observé cette évacuation, sans intervenir bien sûr, car il y avait un accord.

    Tout a été différent lors de la bataille de la Ghouta. Cette reconquête de 15000 km2 de la banlieue de Damas n’avait pas le feu vert américain : Daech n’était présent que dans le camp de Yarmouk. La plus grande partie était tenue par d’autres groupes islamistes dont certains avaient été soutenus par les Américains ; de nombreux casques blancs étaient présents également. Surtout, cette bataille était décisive : après la reconquête d’Alep l’année précédente, celle de la Ghouta marquerait un tournant, définitif cette fois, de la victoire de l’armée syrienne et du succès de l’intervention russe.

    Les Américains avaient tenté de dissuader les Russes de mener cet assaut, en vain. Et à deux jours, de la chute du dernier quartier de la Ghouta, à Douma, l’armée syrienne fut accusée d’attaque chimique et les casques blancs firent circuler photos et vidéos d’enfants affublés de masque à oxygène….En outre Trump et Macron affirmaient détenir des preuves de la culpabilité syrienne mais personne ne les a jamais vues. Plusieurs frappes eurent lieu, on s’en souvient.

    Se pourrait-il qu’une nouvelle manipulation ait lieu si l’armée syrienne lance l’assaut contre Idleb ?

    Sentant la menace, les Russes ont réagi samedi. Le porte parole du Ministère de la Défense, Igor Konachenkov,  a dénoncé la préparation d’une « nouvelle provocation pour accuser le gouvernement syrien ». Il a rappelé que le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS pour les intimes), nouveau nom du Front al-Nosra, régnait sur 60% de la province. Ces derniers jours, plusieurs réservoirs de chlore ont été acheminés par HTS vers la ville de Jisr al-Shughur a affirmé Konachenkov  ajoutant que les services secrets britanniques « participaient activement » à cette future manipulation.

    Mais pourquoi préparer un nouveau scénario de ce type puisque le sort de la guerre est jeté ?

    Pour une raison stratégique essentielle : Idleb ne peut être reconquise que si Poutine et Erdogan se mettent d’accord sur l’après : que faire des islamistes hors HTS, soutenus par les Turcs ? Et surtout comment administrer cette province limitrophe de la Turquie ?

    Pour les Américains, qui occupent le reste du nord de la Syrie avec leurs amis kurdes, une entente russo-turque à Idleb serait une défaite diplomatique majeure entraînant inéluctablement leur départ.

    Alors une bonne petite attaque chimique du méchant Assad soutenu par le méchant Poutine…  

    Par Antoine de Lacoste

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Europe : La République en marche court après François Hollande

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    Ce dimanche, Richard Ferrand, le patron si charismatique du groupe LREM à l’Assemblée, a souligné, sur BFM TV, l’enjeu « fondamental » des élections européennes : « Les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le Président Emmanuel Macron et l’Europe d’Orbán, Salvini et compagnie. » Cette phrase mériterait, à elle seule, une explication de texte. Passons sur son mépris affiché pour les dirigeants souverainistes et la pommade qu’il passe abondamment à son cher Président, qui incarnerait une vision dynamique. À y regarder de près, son propos révèle, pour qui en doutait, à quel point la conception macronienne de l’Europe rejoint celle de François Hollande.

    Richard Ferrand, reprenant l’antienne de son ancien maître socialiste, rejette « un nationalisme et un conservatisme anti-européen à tout crin qui est en train de se développer ». On se souvient que François Hollande, au Parlement de Strasbourg, attaqua Marine Le Pen en déclarant que « le souverainisme, c’est le déclinisme » et en fustigeant « le retour au nationalisme, au populisme, aux extrémismes ». Notre député si novateur ne dit pas autre chose quand il assure que « la force de la France, c’est une Europe qui soit souveraine et qui soit forte, c’est comme ça, aussi, que notre pays tiendra son rang ».

    Richard Ferrand prétend qu’il n’y a le choix qu’entre « ceux qui disent que nous avons un avenir européen » dans « la gestion de l’immigration »« la politique de défense »« la capacité de créer une Europe de puissance »« les enjeux d’éducation Erasmus »« la recherche », et « ceux qui disent non, il faut se recroqueviller sur soi parce que, tout seul, on va y arriver mieux ». C’est un peu court. Il ne suffit pas d’affirmer sans démontrer : on attend des arguments pour étayer ce point de vue. S’il est vrai que le débat se situe entre les mondialistes et les patriotes, il le simplifie et le déforme d’une façon caricaturale.

    Les pays visés par notre gardien du troupeau LREM n’ont jamais dit qu’ils ne voulaient pas d’Europe ni qu’ils souhaitaient s’isoler (que n’a-t-on reproché à Marine Le Pen la tentation du « repli » !) : ils refusent cette Europe technocratique qui n’a pour ressort que la loi du marché et remplace le débat démocratique par l’imposition de directives. Une autre Europe est possible : une Europe qui ne prive pas les nations de leur souveraineté, une Europe des alliances librement consenties, une Europe des projets décidés en commun, une Europe qui ne renonce pas à son âme ni à ses racines. C’est entre ces deux conceptions de l’Europe que les Français devront choisir dans quelques mois.

    Il est probable que la plupart des partis d’opposition mettront l’accent sur la nécessité de changer fondamentalement l’Europe. Le Rassemblement national, constant dans sa position, La France insoumise, qui veut surtout troquer le moteur capitaliste contre un moteur antilibéral, et même Les Républicains, si Laurent Wauquiez ose franchir le Rubicon et ne ménage pas la chèvre et le chou. Quant à la République en marche, elle se présentera comme le seul promoteur de l’Europe de demain et répétera, à la manière de François Hollande, qu’il faut plus d’Europe pour sauver l’Europe.

    Curieuse façon d’être novateur, que de courir sur les traces d’un ex-Président déchu !

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/europe-la-republique-en-marche-court-apres-francois-hollande/

  • ÉDUCATION SEXUELLE DANS LES ÉCOLES : VERS UNE LÉGALISATION DE LA PÉDOPHILIE

  • Le Planned Parenthood a dissimulé le viol d’adolescentes

    6a00d83451619c69e2022ad3ac6606200b-250wi.pngLe Planning familial Américain (Planned Parenthoodest au cœur d’un scandale, avec l’argent public et le silence des institutions :

    "Mais les pro-vie Américains sont tenaces. Suite à une campagne intense de Live Action, mené par l’excellente Lila Rose, des Républicains se sont mobilisés. En juin dernier, 56 membres du Congrès se sont réunis devant le Capitole des États-Unis pour attirer l’attention sur le scandale et exiger que le Département de la santé et des services sociaux enquête sur les actions de Planned Parenthood.

    Cela fait suite à la campagne d’une grande organisation pro-vie Américaine, Live Action, qui a lancé une grande série de vidéos détaillant comment le planning familial US a permis, par son silence, de nombreuses agressions sexuelles.

    La série « Aiding Abusers » s’appuie sur des reportages, des témoignages oculaires et des vidéos d’infiltration pour exposer la volonté des employés de Planned Parenthood à avorter des filles de douze ans sans signaler de viol ou d’infraction à la loi. Cela permet aux hommes qui ont amené les filles pour les rendez-vous de les ramener à la maison et de continuer à les maltraiter.

    La dernière vidéo, « Prosecution« , est centrée sur une interview de Brian Hurley, un avocat qui a porté deux affaires civiles contre Planned Parenthood Southwest Ohio pour avoir prétendument dissimulé le viol d’adolescentes. Hurley révèle que la principale tactique de l’organisation consistait à éviter de tenter de mener des poursuites, « trop longues et coûteuses« .

    « Le Planning familial a activement participé à des activités illégales, en vendant les parties du corps des bébés avortés en échange de profit« , a déclaré Abby Johnson, ex-défenseur de l’avortement et directrice du Planning familial, qui milite désormais pour la vie. « Ils ont menti aux femmes pour lesquelles ils prétendent se battre. Je l’ai vu de première main quand je travaillais pour le géant de l’avortement et pourtant, ils réussissent toujours à obtenir plus d’un demi-milliard de dollars par an en recettes fiscales. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nikos Aliagas de bon matin sur Europe 1 : l’anesthésie générale au saut du lit

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    Les instances supérieures d’Europe1 ont eu beau pétrir et repétrir la grille des programmes, la pâte de l’audience n’a, à ce jour, jamais voulu lever. La clientèle de Patrick Cohen ayant refusé de franchir les portes de la Maison de la Radio pour le suivre jusqu’à la rue François Ier, la station a fait appel, cette fois-ci, au gentil Nikos Aliagas. Ni de gauche, ni de droite, ni doux, ni dur, la personnalité de l’animateur va-t-elle réussir à faire revenir l’auditeur enfui sous d’autres cieux ? Le mystère est entier. À défaut d’inventivité, loin de toute prise de risque, la technique des directeurs de programmes consiste à installer sur les ondes des personnalités connues du public pour leurs activités télévisuelles. Partant de ce principe, le choix d’Europe 1 se limitait aux animateurs encore inemployés par les autres radios généralistes. Donc Nikos.

    Très étrangement, la direction n’a pas songé une seule seconde à confier les rênes de sa matinale à Éric Zemmour. Sans doute un moment de distraction. Viré de RTL, le chroniqueur était pourtant sur le marché. Libre de tout engagement. À ce stade de déconfiture, le coup de poker méritait d’être tenté. Une émission présentée par le binôme Zemmour/Naulleau (pour un juste équilibre) était en mesure de créer l’événement et, par là même, d’attirer un auditoire lassé par l’info aseptisée en vigueur chez la concurrence. L’avancée de la sensibilité dite « populiste » permettait d’envisager cette audace, au bout du compte, assez peu risquée.

    Plutôt que jouer la carte de l’air du temps, aussi déplaisant soit-il pour les actionnaires, Europe 1 a préféré miser sur l’extrême frilosité. Après le virage à gauche concrétisé par l’arrivée de Patrick Cohen l’année dernière, la station effectue un repli vers la variété au service de l’info. Ira-t-elle jusqu’à faire chanter les dépêches de l’AFP par des candidats de « The Voice » ? Le ton mielleux de certains chroniqueurs radio manque cruellement d’accompagnement musical. Un billet de Raphaël Glucksmann agrémenté de quelques notes de piano serait du meilleur goût. Plébiscité par les constructeurs d’ascenseurs. Bon pour l’Eurovision ! Nikos peut révolutionner la formule. Quel journaliste interprète le plus magistralement la partition élyséenne ? Amis auditeurs, nous attendons votre verdict. À bien y réfléchir, Europe 1 tient, peut-être, le concept qui verra les auditeurs se rendormir encore plus vite que ceux de RTL.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/nikos-aliagas-de-bon-matin-sur-europe-1-lanesthesie-generale-au-saut-du-lit/

  • L’avenir de la France c’est ça?

    rodin-le-penseur.jpgNicolas Hulot a annoncé ce matin sa démission du gouvernement, refusant de jouer  plus avant  les faire-valoir et les potiches, dénonçant l‘influence des lobbies« dans les cercles du pouvoir.» Celui de la chasse n’est pourtant pas le plus néfaste ni  le plus important, mais le ministre de la transition écologique ne l’ignore certainement pas… Un nouveau coup dur pour l’exécutif  sachant que selon la dernière étude Ifop publiée par Le Journal du dimanche, 66 % des Français interrogés en août sont mécontents de l’action du président de la république, en hausse de 5 points par rapport au mois de juillet.  Un contrecoup des affaires Nyssen, Kolher, Benalla? Peut-être, mais pas que,  et il est certain que la (légère) euphorie de nos compatriotes post coupe du monde parait déjà très loin. Ce même sondage indique que  la cote de popularité d’Emmanuel Macron a atteint son plus bas niveau depuis son élection, là aussi en forte chute  de cinq points en août par rapport au mois précédent,  avec 39% d’opinions favorables;  un effondrement comparable touche également son Premier ministre républicain-en marche Édouard Philippe. Un état de l’opinion qui laisse présager des mois à venir très difficiles pour le gouvernement sur fond de croissance en berne, loin des 2% en 2018 comme l’avait claironné le gouvernement et certainement très en deçà aussi en 2019 comme l’a avoué le 1er août  le ministre  des Comptes publics, l’ex-sarkozyste  Gérald Darmanin.  Une mauvaise  nouvelle pour la réduction des déficits publics.  D’autant que sur fond de montée des insécurités sociale, économique, identitaire, des dossiers très chauds attendent le gouvernement en cette rentrée . Il s’agira de justifier une nouvelle attaque fiscale de la majorité présidentielle contre les retraités, la mise en place d’une nouvelle  politique de discrimination positive en faveur des banlieues plurielles, la réforme de l’hôpital, de la fonction publique, de l’Etat…

    Les acteurs de cette  rentrée politique ont déjà  en ligne de mire  les élections européennes de mai 2019 qui arrivent à grands pas et qui sont annoncées par toutes les familles  politiques comme un referendum grandeur nature pour une contre le macronisme, pour ou contre l’inféodation de notre pays à la feuille de route de la Commission européenne,  pour ou contre cette Europe de Bruxelles.

    Une conjoncture à la lumière de laquelle il s’agit de décrypter une nouvelle fois le traditionnel discours de rentrée prononcé  hier par Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France, réunis à l’Élysée.

    En adepte éprouvé du en même temps, le président de la République a mêlé dans son  intervention données  factuelles et contre-vérités, propos de bon sens et idéologie antinationale, désir d’émancipation et gage de  soumission à l’oligarchie mondialiste. Il a redit son  souhait d’un renforcement de la construction européenne, quitte à mettre en place une Europe  « à plusieurs cercles »,  tout en prônant conjointement, en une formule aussi floue qu’ambiguë le  « renforcement de l’ordre mondial », auquel personne ne pourra s’opposer assurait déjà Nicolas Sarkozy en son temps…

    Ainsi, l’ex-banquier a-t-il avancé, comme ses calamiteux prédécesseurs,  que les « alliances d’aujourd’hui », comme l’Otan, avaient « encore leur pertinence » (sic)  mais a ajouté non sans raison que les Européens « (devaient) tirer toutes les conséquences de la fin de la guerre froide »,   en n’attendant plus des Américains qu’ils se chargent de les défendre, souhaitant une « réflexion exhaustive sur ces sujets avec tous les partenaires de l’Europe et donc avec la Russie. »  L’«on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie» a-t-il encore précisé arguant par ailleurs qu’il s’agirait  de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant  plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement  un partenariat stratégique

    Une  politique militaire  (mise en place du Fonds européen de défense, «accords stratégiques» avec l’Allemagne…)  qui doit advenir  au nom  d’une  « souveraineté européenne », laquelle,   dans l’esprit de M. Macron  est amenée à  prospérer sur les ruines de nos souverainetés nationales … Ce vœu de voir  les pays de l’UE renforcer leurs efforts de coopération militaire pour assurer leur protection est d’ailleurs  peu ou prou le message martelé depuis sa campagne présidentielle  par Donald Trump qui a dit son ras-le-bol de payer pour la sécurité des Européens…

    Si « le dialogue avec Washington reste essentiel »,  le successeur de François Hollande  a cependant fustigé (au nom de son souverainisme européen?)   la politique  isolationniste  de M. Trump, « symptôme de la crise capitaliste contemporaine. » « La première menace qui pèse sur nos biens communs, c’est la crise du multilatéralisme lui-même. Le multilatéralisme traverse en effet une crise majeure qui vient percuter toutes nos actions diplomatiques, avant tout en raison de la politique américaine (…).  Le partenaire avec lequel l’Europe avait bâti l’ordre multilatéral d’après-guerre semble tourner le dos à cette histoire commune. » Histoire commune toute relative puisque les Etats-Unis  se sont construits historiquement, politiquement, culturellement   sur leur  opposition voire un certain rejet, une certaine hostilité vis-à-vis de  de la vieille Europe.  Et il n’est pas  certain que certains cénacles à Washington auraient hésité à vitrifier les villes européennes  si la guerre avait éclaté  contre la Russie soviétique.

    Passage obligé (?), M.  Macron n’a  pu s’empêcher de débiter l’habituelle et  assez pathétique propagande contre la République Arabe Syrienne, s’inquiétant de ce que l’armée syrienne parachève la reconquête du pays en éliminant les dernières poches aux mains des milices islamistes, notamment dans la région d’Idlib.  Le gouvernent de Damas a été chargé de tous les maux, de toutes les culpabilités dans le conflit qui accable ce pays depuis 2012, arguant que le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir en Syrie serait une «erreur funeste. »  Quand bien, même la responsabilité des occidentaux dans ce sanglant conflit, la patte  des atlantistes et de leurs  alliés dans l’instrumentalisation, voire le soutien aux milices djihadistes qui ont mis ce pays a feu et à sang,  n’est plus à démontrer.

    Last but not least, les populistes et autres nationalistes ont été eux aussi désignés à la vindicte, tous ceux   qui comme Viktor Orban,  Matteo Salvini,  menacent le projet cosmopolite bruxellois qualifié  par antiphrase d’européen« Ce combat européen ne fait que commencer, il sera long, il sera difficile» car,  a fulminé Emmanuel Macron, « les identités profondes des peuples ont resurgi avec leur inconscient collectif. » « Les extrêmes ont progressé et les nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner? Certainement pas (…). Il faut en réalité redoubler nos efforts. » Bref, la reprise ici de ses attaques contre la lèpre populiste, de ses propos tenus en juillet devant le congrès où   il affirmait:  « Il faut le dire clairement, la frontière véritable qui traverse l’Europe est celle, aujourd’hui, qui sépare les progressistes des nationalistes.»

    Aussi s’agit-il,  a encore  expliqué le président de la république,  de construire « un modèle humaniste de la mondialisation », au nom « d’une volonté de souveraineté européenne». «Le rôle de la France est de proposer une voie humaniste pour relever ces défis. »

    Pas sûr que les Français mordent à cet  hameçon empoisonné, à l’heure ou les peuples, note Bruno Gollnisch,   plébiscitent le  retour aux frontières,  aux protections, au fait national, au maintien des identités particulières. En février  dernier, rapportait l’Afp,   un sondage OpinionWay réalisé pour la sixième édition du Printemps de l’Economie, indiquait  que 60 % des sondés  ont une mauvaise opinion de la mondialisation, dont les effets négatifs sur nos salaires, nos emplois. étaient pointés par une majorité des Français.  71 % se disaient   pessimistes sur les effets de ladite mondialisation  pour l’avenir des prochaines générations, et 67 %  pour l’avenir de la France.

    Enseignement  capital de cette étude, Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du Printemps de l’économie, relevait très justement que « l’écart se resserre entre catégories populaires et favorisées, entre supposés perdants et supposés gagnants de la mondialisation », 62 % des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) et 71 % des CSP- sont pessimistes pour l’avenir de la France. »« Le ressenti pessimiste gagne fortement les catégories les plus favorisées, qualifiées, les mieux rémunérées»… Ceux-là même, noterons-nous, qui ont assuré la victoire de M Macron, lui ont donné une majorité en se déplaçant assez massivement pour voter.  La roue tourne.

    https://gollnisch.com/2018/08/28/lavenir-de-la-france-cest-ca/

  • Le front des ONG humanitaristes en Méditerranée s’effrite

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    La politique ferme anti-immigration clandestine entamée par le nouveau gouvernement italien et son ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, commence à porter ses fruits : le front des ONG en Méditerranée s’effrite de jour en jour.

    Après l’opération du Diciotti et les dernières opérations de secours en Méditerranée du bateau Aquarius de SOS Méditerranée et de MSF, ces sauvetages, bien souvent organisés entre les passeurs eux-mêmes et les humanitaristes, se raréfient. Pour cause, depuis quelques semaines la plupart des bateaux reste à quai !

    Le navire Aquarius est rentré à Marseille et n’a plus pris le large depuis sa dernière mission où il s’est vu refuser par l’Italie, Malte et l’Espagne le débarquement de son chargement de clandestins. Il a en outre perdu le pavillon le Gibraltar et doit donc maintenant expliquer sa position.

    A Malte, rapporte un quotidien italien, Il Fatto, trois bateaux restent au port : Lifeline, Sea Watch et SeefuchLe premier d’entre eux est d’ailleurs sous séquestre et son équipage doit affronter une bataille juridique concernant l’enregistrement de l’embarcation. La sentence tombera en septembre. De son côte Sea Watch a lancé un appel pour retourner en mer mais sans succès :

    « Ils ne nous font pas sortir. Mais ils ne nous donnent aucune raison : tout simplement nous ne pouvons pas bouger. »

    Pour l’instant, la mer Méditerranée est donc enfin libérée des ONG immigrationnistes, collaboratrices de l’invasion qui submerge l’Europe depuis des années. Les sauvetages dépendent actuellement exclusivement des gardes-côtes des pays méditerranéens qui sont sur la route des « migrants ». Et le blocus des bateaux des ONG pourrait durer encore longtemps.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-front-des-ong-humanitaristes-en-mediterranee-seffrite/97124/

  • Donald Trump s'inquiète des meurtres des fermiers blancs en Afrique du Sud

    6a00d83451619c69e2022ad3ac2651200b-800wi.jpgDe Jean Rouxel dans Les 4 Vérités :

    "Les autorités sud-africaines ont fort mal pris un tweet du 22 août, dans lequel Donald Trump signalait qu’il avait demandé au Secrétaire d’État d’étudier avec attention la question des meurtres à grande échelle de fermiers blancs. Quelques mois plus tôt, c’était le ministre de l’Intérieur australien qui avait choqué Prétoria, pour avoir dit que les fermiers sud-africains, menacés par l’anarchie et la démagogique réforme agraire annoncée dans un pays mal sorti de l’apartheid, seraient les bienvenus dans son propre pays.

    On connaît mal la situation réelle des fermiers blancs en Afrique du Sud, mais il est certain qu’ils sont particulièrement menacés. Selon l’organisation AfriForum, qui défend la minorité afrikaner, le taux de mortalité chez les fermiers blancs est 4 fois plus élevé que dans le reste de la population (alors que la société sud-africaine est déjà l’une des plus violentes au monde). Nous assistons en Afrique du Sud à l’une des dernières « guerres coloniales » du continent. Et tout porte à craindre que les résultats de cette guerre civile soient parmi les plus catastrophiques du continent – qui, pourtant, a collectionné depuis quelques décennies les « transitions démocratiques » ratées et mortifères. À moins qu’une pression étrangère forte, comme celle que Donald Trump semble envisager, n’évite le pire, le plus vraisemblable reste que la réforme agraire sud-africaine se passe à peu près aussi mal que dans l’ancienne Rhodésie, devenue le Zimbabwe.

    Ce dernier a réussi le tour de force de passer en quelques décennies de l’un des pays les plus riches d’Afrique à l’un des plus pauvres du monde. Notamment à cause d’une réforme agraire aussi démagogique que celle que prévoit actuellement le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui avait entraîné le massacre d’une large partie des forces vives du pays et un désastre politico-économique qui dure encore.

    Alors, bien sûr, on peut juger que Donald Trump a une bien curieuse façon de pratiquer la diplomatie, avec ses tweets intempestifs. Mais il me semble qu’il a mille fois raison de vouloir éviter l’extermination de tous les fermiers afrikaners d’Afrique du Sud. Pour eux, d’abord, bien sûr, mais aussi parce que le pays ne s’en relèverait pas. Or, cette extermination, sans être certaine, est une hypothèse qui n’a rien d’absurde. Et gouverner, c’est prévoir – y compris le pire ..."

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