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magouille et compagnie - Page 1372

  • Retraites : ne rien attendre de l'État

    6a00d8341c715453ef022ad397899d200d-320wi.jpgLe 8 octobre, Mireille Weinberg consacrait une vidéo sur le site de L'Opinion[1] à la réforme des retraites. Elle constate que, promise pourtant de façon répétitive en haut lieu, celle-ci devrait, de façon presque inéluctable, être repoussée de quelques mois.

    Elle devait, remarque la journaliste, "faire l’objet d’une loi, qui devait être votée au plus tard à l’été 2019. Pour y parvenir, le projet de loi aurait dû être déposé au parlement en mars 2019 ou dans le courant du printemps. Pile poil au moment de la campagne électorale pour les élections européennes…"

    Cette objection, considérée comme majeure, préempte l'appréciation du dossier par l'opinion publique.

    Or, on ne sous-estime pas l'importance de la question. Bien au contraire, dans l'éditorial du même journal, Nicolas Beytout y voit "un premier test majeur pour le prochain gouvernement."[2]

    La nuance consiste en ce que la partie semble se présenter comme jouée d'avance.

    Elle suppose une fois de plus que la majorité des Français ne voudrait pas, au fond, d'une telle réforme. Le mot d'ordre le plus significatif consistait pourtant jusqu'ici à aligner le calcul des pensions et l'âge de départ entre le secteur privé et le secteur public.

    Or, l'emploi public, si lourdement représenté soit-il, ne compte que 5,4 à 5,8 millions d'agents très divers, sur une population active estimée à 28,6 millions, dont 25,8 millions occupent un emploi et 2,8 millions au chômage. Ceci pèse donc entre 20 et 21 % de la population active.

    Il s'agit d'un pourcentage énorme. Il englobe des catégories que l'on additionne de façon quelque peu abusive, ne bénéficiant pas toutes des conditions particulières, considérées comme avantageuses, de la fonction publique d'État. Ainsi les personnels hospitaliers, mais aussi les innombrables précaires, contractuels, etc. auxquels il serait excessif de ne prétendre que reprocher des "privilèges". Ce mot totalement ambigu stigmatise les lois particulières, dans un pays qui se targue de les avoir abolis le 4 août 1789, mais qui en a institué de plus durables, de plus sournois et de plus mortifères, dommageables en particulier pour son économie.

    Quoi qu’il en soit, ce poids considérable ne forme pas une majorité : en face des 21 % de statutaires variés, se trouvent 79 % de Français, légitimement inquiets de la dégradation des perspectives de l'assurance vieillesse monopoliste. Ils ne se verront accorder à la fois ni la liberté de s'y soustraire, ni même voix au chapitre, puisque les forces syndicales comme les instances gouvernementales restent dirigées par la partie la plus attachée au statu quo.

    On peut donc, de façon tout à fait probable et parfois légitime, s'attendre à des réticences dans les trois branches du secteur public. Mais comme tout compris celui-ci ne couvre guère plus de 21 % de la population, cela veut dire que l'on prévoit, une fois de plus l'occultation du problème des retraites, tel qu'il se pose pour 79 % des Français…

    À défaut de l'abolition du monopole de la retraite par répartition, son simple desserrement n'est jamais évoqué. Tabou. Si l'on s'en tient aux programmes gouvernementaux dominants, les vraies solutions ne seront pas examinées : l'épargne ne sera pas libérée, la propriété familiale sera de plus en plus ponctionnée, le patrimoine qu'on fait mine de sauvegarder, sera de plus en plus menacé, pillé, dégradé.

    Les projets officiels ne résoudront rien, car ils consisteront à rogner sur les droits que les Français croient naïvement acquis pour toujours, puisque garantis par l'État. Les hauts fonctionnaires qui nous gouvernent répartiront la pénurie d'une manière plus restrictive : retraites plus tardives, pensions plus chiches, cotisations plus lourdes.

    Au fond on pourrait presque déplorer que la CGT de Martinez et FO du nouveau venu Pavageau, qui lui fait désormais concurrence et qui lui aussi vaut le détour[3], soient dirigées par des crétins voués à l'échec. Car le plus lentement cette non-réforme s'instituera, plus elle piétinera, terrorisée devant les perspectives de protestation au sein des 21 %, et plus les 79 % pourront s'organiser pour faire l'emporter, dans l'intérêt général du pays, la cause de la Liberté.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "La réforme des retraites repoussée de quelques mois"
    [2] cf. "Réforme des retraites: un premier test majeur pour le prochain gouvernement"
    [3] "Un système de retraite par points, ce sera du travail sans fin" déclarait-il, agressif et arrogant le 8 octobre sur France Inter.

    http://www.insolent.fr/

  • Avec Anne Hidalgo, délation rime avec application… ou le contraire

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    C’est, une fois de plus, dans la consternation générale qu’Anne Hidalgo a proposé sa dernière idée saugrenue : une application baptisée #DansMaRue censée permettre aux Parisiens de signaler les « incivilités ». Outre l’aspect délateur du service déjà largement souligné sur les réseaux sociaux, l’exemple donné par la mairie de Paris mérite le détour : un véhicule est stationné sur une piste cyclable ? Vous pouvez le signaler avec l’application #DansMaRue, nos agents interviendront rapidement pour verbaliser ou l’emmener à la fourrière. Priorité #sécurité et #circulation apaisée !

    Confirmant, ainsi, que le vélo est, à Paris, ce que la vache est à Bombay, Anne Hidalgo ne voit d’autre problème que la merveilleuse piste cyclable, terrain sacré sur lequel toute incursion relève du pêché absolu. De la faute grave. Le summum de la nuisance. Les rats, les poubelles pleines à ras bord, les migrants regroupés dans une totale insalubrité, la guerre des dealers ne sont rien au regard du cycliste contraint de contourner une voiture garée sur la voie céleste qui lui est réservée.

    Dans le monde enchanté d’Anne Hidalgo, l’exemple donné de l’application est légitime. L’habitant des huit ou neuf arrondissements centraux de Paris n’est victime d’aucun préjudice plus grave qu’une piste cyclable entravée. Rien de plus ennuyeux. Dans son voyage du Marais à la place de la Madeleine, le bobo s’indigne de la moindre obstruction. « Dans quel monde vivons-nous ? Quels sont ces délinquants qui viennent ralentir notre roulement silencieux vers l’open space de notre start-up ? Que fait la police ? » Et c’est à ce moment qu’Anne Hidalo arrive sur sa trottinette magique toute de paillettes recouverte. Application. Délation. Signalement de l’outrage, contrevenant mis au ban de la société, exposé sur la place publique, aux jets de pierres, etc. Existe-t-il pire nuisible sur la place de Paris ?

    Est-il trop tard pour nommer un maire adjoint en charge des dix arrondissements dont Anne Hidalgo semble ignorer la problématique ? Un maire qui proposerait 40 applications aux Parisiens de ces quartiers-là. #agression #insultes #réglementdecompte # migrantsagressif #fraudemetro, etc.

    Dans le novlanque du bobo pédalant, l’infraction et certains délits se voient classés « incivilité » alors que, dans son sens littéral et bien imprimé dans l’inconscient collectif, le terme ne concerne que les attitudes relevant du manque de politesse ou de courtoisie (selon la définition Larousse). « Mon cher ami, ce pickpocket a manqué de courtoisie… Ah si, je vous assure… »

    Se garer n’importe où est une infraction. Au nom de quelle idée bizarre s’agirait-il d’une incivilité ? Qui plus est à dénoncer via une application ? L’un des rôles de la police consistant à verbaliser ce genre de comportement, Anne Hidalgo vient donc d’inventer l’eau chaude. La répression de l’illégalité par délation. Policiers, rentrez chez vous, la mairie de Paris a trouvé le moyen de faire régner l’ordre dans la capitale. Et de couper le beurre… grâce à un fil tenu par deux… enfin, bon. Anne Hidalgo vous expliquera…

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/avec-anne-hidalgo-delation-rime-avec-application-ou-le-contraire/

  • George Soros influence la Cour européenne des droits de l’homme

    George Soros influence la Cour européenne des droits de l’homme

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) s’apprête à élire, mardi 9 octobre, trois nouveaux juges à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), au titre de la Norvège, de la Turquie et de l’Albanie. Chaque pays concerné par le vote doit désigner trois candidats (dont au moins une femme) et les soumettre à l’appréciation préalable d’un « panel d’experts » chargé de conseiller à l’Assemblée de voter pour l’un plutôt que pour l’autre. Un tel filtre, utile pour éviter que des juges peu qualifiés puissent de nouveau être élus, peut aussi donner lieu à un phénomène d’uniformisation culturelle ou idéologique des juges, recrutés selon les mêmes profils, fournis par les mêmes « experts ».

    Cette année, deux des trois candidats proposés par l’Albanie, Sokol Berberi et Darian Pavli se trouvent ainsi avoir occupé de hautes fonctions à l’Open society, le réseau de fondations créé par le financier et philanthrope américain George Soros. Comme l’explique un bon connaisseur des arcanes strasbourgeoises, « George Soros investit particulièrement dans les petits pays parce que leur voix compte autant que celles de la France ou de l’Allemagne et qu’il est plus facile d’y exercer une influence, eu égard à la corruption qui y sévit encore. » L’objectif étant de multiplier le nombre de juges, dont le mandat, non renouvelable, court sur neuf ans, sensibles à la vision du monde développée et soutenue par George Soros. En vingt-cinq ans, Open Society a investi 130 millions d’euros en Albanie, où elle dispose de bureaux. « L’Open society contrôle et finance de nombreuses filiales et organisations – Human Rights Watch ou Amnesty International pour les plus connues – qui, au-delà de leur action propre, œuvrent toutes à l’établissement d’une société toujours plus libérale et individualiste », poursuit l’expert. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/george-soros-influence-la-cour-europeenne-des-droits-de-lhomme/

  • « Islamophobie », négation du racisme anti-Blanc : une dérive aux conséquences redoutables

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    C’est entendu : comme le disait Camus, il faut être solidaire plutôt que solitaire, et, comme le propose la morale judéo-chrétienne, « aimer son prochain comme soi-même », selon le précepte inscrit dans le Lévitique. C’est dans le même livre qu’il est encore dit qu’il faut traiter l’étranger qui vient s’installer dans le pays comme s’il était un compatriote, et l’aimer, lui-aussi, comme soi-même.

    Évidemment, ces deux formules, resituées dans l’ensemble du Lévitique, doivent être relativisées. D’abord, parce que l’amour de l’étranger y suppose deux conditions : la réciprocité (les Hébreux ont été des étrangers en Égypte) et le respect des obligations religieuses juives, comme celle de ne pas consommer de sang, sous peine d’être expulsé. Ensuite, parce qu’il s’agit d’étrangers qui s’installent, non d’envahisseurs. Enfin, et surtout, parce que ce livre est l’un des plus sanguinaires de la Bible : une bonne partie est consacrée aux sacrifices des animaux et la peine de mort y est édictée pour de nombreux interdits sexuels, notamment l’homosexualité. Autrement dit, et avec logique, le prochain est l’autre qui est proche, qui fait partie du groupe ou qui vient vivre en son sein en se conformant à ses règles. Ce n’est pas le lointain, l’autre en tant qu’autre qu’on aime, non malgré mais en raison de sa différence. Car cet attrait pour l’altérité risque bien de cacher une détestation de soi et de l’identité issue de la tradition du groupe auquel on appartient parce qu’on lui doit sa culture.

    Or, l’amour de l’autre laisse, aujourd’hui, la place dans le débat public français et, plus généralement, occidental à un renversement systématique. L’antiracisme ne vise que le racisme supposé des « Blancs » à l’encontre des autres et suscite, à force, un racisme anti-Blanc qui se croit tout permis. C’est ainsi qu’un rappeur noir s’est cru autorisé à appeler à pendre les Blancs sous prétexte d’inverser les images, comme s’il était habituel, en France, de pendre les Noirs, même dans des fictions. Les médias lui donnent, d’ailleurs, la parole pour expliquer le sens de sa créativité. On imagine mal la réciproque. De même, le concept d’« islamophobie » a prospéré en venant s’ajouter à toutes les phobies qui expédient, l’air de rien, toute idée conservatrice en psychiatrie. Mais qui oserait méconnaître le droit d’un Français chrétien à devenir musulman, alors que la conversion inverse est interdite dans la majorité des pays obéissant à l’islam, et qu’elle peut être punie de mort ? On tolère, aujourd’hui, que l’on continue à caricaturer le pape tandis qu’on s’abstient de blasphémer le prophète musulman pour ne pas céder à la tentation de s’en prendre à « l’autre ». Lui ne se gêne pourtant pas de le faire payer très cher.

    Il s’en est fallu de peu qu’un autre rappeur, du nom de Médine, auteur de Jihad, ne se produise au Bataclan. L’idée que ces références à l’islamisme belliqueux soient une offense aux morts du 13 novembre 2015 n’a fini par s’imposer que parce que quelques parents des victimes ont clamé leur douleur. Ils n’étaient pas la majorité qui, elle, s’interdisait l’amalgame, la généralisation, la désignation du coupable lorsqu’il est un « autre », par essence innocent face à notre culpabilité.

    La désignation, même évidente, des coupables peut même transformer en coupable, en abominable délateur raciste, celui qui désigne. Zemmour, qui connaît un succès de librairie parce qu’il ose écrire ce que beaucoup pensent à mots couverts, se voit interdire d’antenne de plus en plus souvent, et traîner devant les tribunaux dans la même proportion. Lier la délinquance à l’immigration, dénoncer l’incompatibilité de l’islamisme avec l’assimilation au sein de la République française sont devenus des péchés contre l’amour de l’autre qui, lui, peut nous haïr à loisir, car il en a le droit, en tant que victime par nature. La colonisation, les crimes de la France coloniale, comme dirait Macron, le chômage et les conditions de vie dans les quartiers sensibles, toutes choses dont nous portons le poids inexcusable, expliquent les statistiques et justifient qu’on ne donne pas les noms ou qu’on passe sous silence les origines des auteurs des rixes entre bandes qui se propagent dans de nombreuses villes à la population remplacée.

    Christian Vanneste

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Parachutage sur Barcelone !

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    Georges Feltin-Tracol

    Dans la soirée du 25 septembre dernier, l’ancien Premier ministre hexagonal Manuel Valls aofficiellement présenté sa candidature à la mairie de Barcelone, sa ville natale. Cette annonce originale incite à trois commentaires différents.

    Le premier concerne le personnage hautement antipathique. Après avoir espéré de l’Élysée en 2012 et en 2017 et subi un échec cuisant de la part des électeurs de gauche à la primaire de décembre 2016, celui qui, à l’instar de François de Rugy, renia sa promesse initiale de soutenir le vainqueur de la primaire pour mieux se rallier au candidat bancaire Macron chercha d’abord, en intrigant à la petite semaine, à se rapprocher du nouveau pouvoir. Ainsi au terme d’une réélection plus que contestable, s’affilia-t-il au groupe LREM en tant qu’apparenté. Il comprit vite qu’Emmanuel Macron ne lui pardonnerait jamais ses remontrances parfois publiques. L’ancien rocardien sut dès lors que sa carrière politique se fossiliserait dans sa circonscription de l’Essonne. Cela n’aurait été que justice pour ce déplorable chef de gouvernement et cet exécrable ministre de l’Intérieur, auteur de la dissolution honteuse et inacceptable de l’Œuvre française, de Troisième Voie pour une avant-garde solidariste et des Jeunesses nationalistes-révolutionnaires. N’ayant jamais connu le monde réel dans lequel il faut se lever tôt pour gagner sa croûte, Valls lorgna alors de l’autre côté des Pyrénées.

    Sa candidature confirme l’émergence planétaire des « villes-monde » ou des « métropoles globalisées ». À la suite de New York du milliardaire Michael Bloomberg et du libéral-gauchiste Bill de Blasio, de Londres du national-mondialiste Boris Johnson et du progressiste multiculturel Sadiq Khan, et de Paris du volubile Bertrand Delanoë et de l’exquise Anne Hidalgo, Manuel Valls aimerait faire de Barcelone une place internationale majeure qui s’écarterait non seulement de l’hypothèse sécessionniste catalane, mais aussi des pesanteurs historiques et territoriales espagnole et européenne. Au nom de ce cosmopolitisme si prisé par la super-classe oligarchique occidentale, il tente d’une manière très macronienne de s’opposer en même temps aux indépendantistes catalans et à l’actuelle mairesse proche de la gauche radicale Podemos, Ada Colau. Or Barcelone est moins séparatiste que son arrière-pays si bien qu’en cas d’indépendance de la Catalogne, certains Barcelonais exigeraient à leur tour la sécession…

    Enfin, quand bien même Manuel Valls reste le rejeton idéal du mondialisme, sa candidature aurait été saluée par Jean Thiriart. Celui-ci rêvait qu’un originaire de Copenhague suive des études à Rome, fasse son service militaire à Bucarest, épouse une Bretonne à Varsovie et soit maire de Séville. Cette candidature novatrice fait bouger les lignes et interloque des journalistes jusqu’à présent blasés. Ces béotiens oublient que le cas Valls était assez courant dans l’Europe d’avant 1789. Régente de France pendant la minorité de son fils, le roi Louis XIV, Anne d’Autriche était une princesse espagnole et son Principal ministre et parrain du jeune roi, Mazarin, italien. L’ancien maire d’Évry renoue sans le vouloir avec la pratique médiévale du « capitaine du peuple », un étranger qui administrait avec le podestat les affaires publiques des républiques urbaines italiennes.

    Par-delà une évidente ambition politicienne, l’acte de Manuel Valls valorise une appartenance prioritaire européenne. Son exemple devrait se généraliser pour qu’en 2022, les Français puissent enfin choisir entre de médiocres politiciens hexagonaux (les Macron, Wauquiez, Sarközy, Hollande, etc.) et de véritables hommes d’État tels Viktor Orban, Vladimir Poutine ou Alexandre Loukachenko.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°93, diffusée sur Radio-Libertés, le 5 octobre2018.

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  • Macron à bout de souffle – Journal du lundi 8 octobre 2018

    Politique / Macron à bout de souffle
    Tout part à vau-l’eau dans la majorité. Le départ de Gérard Collomb, un des piliers du mouvement en marche fragilise toujours plus le président qui enchaîne les attaques à l’égard des Français les plus faibles.

    Politique / Le PCF atomisé
    C’est la Révolution au Parti communiste Français. Les militants ont majoritairement voté en faveur du départ de l’équipe dirigeante, Pierre Laurent en tête. Un bouleversement qui trace une ligne toujours incertaine à un parti étouffé par la France Insoumise.

    International / Le Brésil vers une nouvelle ère ?
    Le candidat populiste de droite Jair Bolsonaro arrive largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle brésilienne. Un camouflet pour les partisans de l’ancien président Lula et de la gauche en général.

    International / Avis de recherche : Interpol a perdu son patron

    Serveur TVL

    Lien Dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/10/08/26141/macron-a-bout-de-souffle-journal-lundi-8-octobre-2018

  • Facebook : vos données de nouveau piratées

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    Les mises en garde sur la non confidentialité des informations accessibles sur les comptes du réseau social se multiplient, ralentissant la progression du groupe californien. Cinquante millions de « clients » de Facebook ont ainsi été piratés récemment.
    Une histoire de token

    Un token en anglais peut être une marque (de respect), un témoignage, un signe (d’amitié ou d’amour), un jeton (de présence ou téléphonique), enfin un bon d’achat. Mais en informatique, ce sont les clés de connexion à votre compte. À la moindre faille, c’est un peu comme si un intrus avait à la fois le numéro de code de votre immeuble et aussi la clé pour ouvrir la serrure.

    En pratique, c’est ce qui a été découvert le 25 septembre dernier par Facebook : une faille de sécurité a permis à des pirates, via les fameux tokens, de prendre le contrôle de 50 millions de profils, accédant aux données imprudemment consignées, aux listes d’amis, aux photos et à tous les messages privés envoyés et reçus via Messenger. Le réseau Instagram (racheté par Facebook) a lui aussi été touché. La faille de sécurité a été corrigée deux jours plus tard, selon Facebook.
    Si vous avez été piratés

    En théorie lorsque vous ouvrez votre page Facebook, un bandeau d’annonce vous indique si vous êtes concerné. Ce serait le cas d’un nombre x (non déterminé au moment de cette mise en ligne) de comptes français. Autre possibilité : votre compte a été automatiquement désactivé, vous devez alors vous reconnecter pour accéder de nouveau à vos données. La démarche est la même pour Instagram. Il ne serait pas nécessaire de reconfigurer le mot de passe, mais le simple bon sens recommande d’effectuer cette opération simple.
    Et maintenant, que vais je faire ?…

    …disait le refrain d’une célèbre chanson de Gilbert Bécaud. Si vous aimez beaucoup le réseau social, vous pouvez continuer à y stocker des données personnelles qui seront revendues ensuite. Si vous avez pleine confiance en lui, vous pouvez lui confier vos références bancaires comme nous vous l’annoncions fin août 2018. Si votre amour confine à la passion, un chatbot du réseau social vous permettra de gérer votre compte. Enfin si c’est à la folie, vous aiderez le réseau à mieux éduquer ses annonceurs. Si votre amour est plus réservé, entre failles exploitées de l’extérieur et méta données exploitées de l’intérieur, soyez prudents et ne mettez rien de confidentiel sur votre compte. Et si c’est déjà le cas, un nettoyage d’automne ne fera pas de mal…

    Article paru sur le site de L’Ojim

    https://fr.novopress.info/212178/facebook-vos-donnees-de-nouveau-piratees/

  • Romain Espino (porte-parole de Génération Identitaire) : “Le navire “L’Aquarius” de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée doit être saisi !”

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    Romain Espino était à Marseille le jeudi 5 octobre pour réclamer la saisie de l’Aquarius, le bateau de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée.

    Signez la pétition !

  • Bienvenue en Radarie !

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    Non, non et non, tout ne va pas mal en France ! N’en déplaise aux esprits chagrins et aux déclinologues professionnels, il y a des secteurs prospères et en expansion en France, oui !

    C’est M6info qui nous l’a appris et je me fais l’écho – en toute objectivité, cela va sans dire – de cette excellente nouvelle : les radars rapportent de plus en plus à l’État et le cap du milliard d’euros de recettes est prévu par le projet de loi de finance 2019.

    Voilà de quoi réjouir tout Français soucieux de réduire la dette du pays ! 4.700 radars s’y emploient, bientôt secondés par des voitures radar banalisées. Celles-ci ajouteront encore à la salutaire frayeur routière de l’automobiliste moyen. De quoi trouver d’intéressants débouchés à l’industrie pharmaceutique française des anxiolytiques, un effet bénéfique supplémentaire.

    Ce n’est pas moi qui me poserais des questions vicieuses ou déplacées, du genre combien ont coûté ces 4.700 radars, coût qui réduit quand même un peu les bénéfices. Et, surtout, ce n’est pas moi qui oserais sortir du carcan des sacro-saintes écritures comptables où notre Président-banquier et inspecteur des finances maintient solidement le pays et ses habitants. Car un esprit frondeur et impertinent pourrait placer le problème de la dette sur un autre plan et se demander à qui la France doit sa « dette » ? Aux pays du Golfe ! Eh bien, tirons un trait de plume sur ces écritures comptables, achetons le gaz chez Poutine et nous verrons si le Qatar essaie de nous nuire. Cela pourrait donner un peu d’exercice à une compagnie de paras.

    Cerise sur le gâteau, M6info nous informe de la dernière bouffée anti-moteur de madame Hidalgo : le motard ou l’automobiliste qui ne s’arrêteront pas pour laisser passer le piéton, désormais prioritaire, se prendra six points de moins grâce à 1.200 caméras qui mouchardent électroniquement dans Paris les insoumis, les pressés, les distraits. Plus de 80.000 PV distribués depuis janvier. Mais, Madame Hidalgo, à combien de mètres du bord du trottoir le piéton prioritaire devra-t-il se tenir ? Devra-t-il regarder, faire signe ? Hidal… go ou pas ?

    Les points vont fondre et les moniteurs d’auto-école se frottent les mains. Ils iront en procession rendre grâce au futur maire de San Fernando (province de Cadix), son pays natal, s’il lui prenait l’envie de suivre l’exemple du plus Catalan des Français, j’ai nommé Manuel Valls.

    Notons que seront exemptés les cyclistes qui roulent à contresens ou sur les trottoirs, les rats courant la nuit en sens interdit, les limousines à vitres fumées aux plaques illisibles et exotiques, les patins à roulettes et les trottinettes.

    Bienvenue en Radarie, le pays des automobilistes libres et heureux !

    Jean-Charles Mignard

    http://www.bvoltaire.fr/bienvenue-en-radarie/

  • Le coup d’État judiciaire

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    Les juges prennent le pouvoir

    En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a considéré qu’il ne pouvait y avoir de délit de solidarité au nom du principe de fraternité, donnant à cette valeur républicaine plus de substance qu’elle n’en avait jamais eu jusque là – et, incidemment, pourrait-on dire, rendant obsolète une partie des lois en vigueur dans le pays ; et le même mois, le Conseil d’État a considéré que l’extension de la PMA aux couples de femmes homosexuelles et aux femmes seules ne posait aucun souci, donnant ainsi blanc-seing aux parlementaires pour modifier la loi et, incidemment, intervenant de façon très prématurée dans le débat sur la bioéthique. Enfin, toujours en juillet, une pétition de professeurs de droit mettait en garde contre la volonté expresse de la Cour de cassation de se consacrer davantage à la « création normative » – autrement dit d’imaginer des lois en lieu et place du législateur. En effet, selon le propre exposé des motifs de la Commission de réforme, « la haute juridiction doit, à l’instar de l’évolution suivie par la plupart des grandes cours suprêmes d’Europe (Allemagne, Espagne, Suisse, Autriche,…), être mise en mesure de consacrer davantage d’énergie, de moyens, de temps, à sa fonction de direction et d’unification de la jurisprudence, créatrice de droit, au regard de celle, plus traditionnelle, de nature « disciplinaire » ou juridictionnelle, de contrôle de la légalité ».

    Un peuple mauvais et ignorant, des juges sages et savants

    Ces trois faits sont symptomatiques d’une dérive constante consistant à enlever au peuple le pouvoir de faire des lois et même à prévenir, par une évolution constante des lois, la possibilité pour le peuple d’exprimer son opposition à une évolution ou, a contrario, son désir d’évolution.

    Le fait que le pouvoir judiciaire tende à s’affranchir n’est pas neuf et, des rois de France jusqu’à Balladur, on a vu se tenir des lits de justice qui n’avaient pour fonction que de rappeler aux juges qu’ils sont là pour faire appliquer intelligemment la loi, pas pour la discuter. La nouveauté de ces dernières années est que si le pouvoir judiciaire veut s’affranchir du législatif, c’est de plus en plus souvent avec l’assentiment de ce dernier, ou en tout cas avec l’assentiment des gouvernants. Le peuple, en effet, est désormais disqualifié : il pense mal, il vote mal, il ne sait pas, il ne devrait pas être autorisé à déléguer une souveraineté qu’il est incapable d’exercer, et ses représentants, encore tout crottés de la glèbe dont ils sont issus, n’ont eux-mêmes rien à dire, surtout si la matière en jeu est réputée fondamentale par ceux qui savent, les experts, les juges – ou l’Union européenne, avec la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Bref, ceux qui ne sont pas élus.

    La République idéale : plus de peuple !

    Non seulement la France et ses institutions se sont rangées avec servilité sous les institutions européennes mais en plus les élites disent désormais clairement que toute consultation populaire – comme la dernière en date, lors des États généraux de la bioéthique – n’a aucune valeur : le peuple doit politiquement disparaître. Tout montre un mouvement politique d’ensemble, avec sa composante judiciaire, qui consiste à imposer aux Français un nouveau droit, au mépris des lois existantes et du processus d’élaboration législatif. La future réforme constitutionnelle ne fera sans doute qu’accentuer les choses, et les coups de semonce de juillet 2018 ne sont qu’un avant-goût d’une rationalisation du parlementarisme qui pourrait transformer radicalement la Ve République : la – mystérieuse – volonté générale n’aura plus besoin de s’exprimer et même on niera qu’elle existe, en tout cas qu’elle soit pertinente. Mais peut-être est-ce au cœur des origines du régime qu’il faut chercher les raisons et les possibilités de ces dérives judiciaires ? Les valeurs républicaines, Liberté, Égalité, Fraternité, sont-elles objectives ou vagues ? Ce qui arrache au peuple les conditions de maîtrise de son destin, les lois étant supposées régler la vie en commun, n’est-ce pas précisément le mythe originel de la Constitution, qui ne parle vraiment ni de la France ni des Français mais du régime idéal, et donc désincarné, auquel doit tendre la France, qui est plus un projet qu’une réalité ? Le coup d’état judiciaire n’est qu’un avatar de plus dans l’opposition entre pays réel et pays légal.  

    Philippe Mesnard

    Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-2.html