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magouille et compagnie - Page 1385

  • Benalla face au Sénat – Journal du mercredi 19 septembre 2018

    Politique / Benalla face au Sénat
    Il aura tout tenté pour ne pas y passer… Alexandre Benalla était entendu par le Sénat ce mercredi matin… Un grand nombre de questions sont restées inexpliquées malgré les efforts de l’ancien chargé de mission de paraître précis…

    Social / Enseignement : Avec Blanquer rien ne change
    Il était attendu comme le Messie… et puis finalement flop ! Après 16 mois passés au ministère de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer se met à dos les enseignants sans pour autant avoir opéré de réforme structurelle.

    Société / Les employés de l’abattoir bio de Mauléon face aux juges

    International / Idlib : une ultime libération complexe
    C’est le dernier bastion syrien occupé par les djihadistes, Idlib est en passe d’être libéré. Située à la frontière turque, la région est scrutée par le monde entier et sera libérée par étape… sous les yeux accusateurs de la communauté internationale.

    Serveur TVL

    Lien dailymotion
    https://www.tvlibertes.com/2018/09/19/25844/benalla-face-senat-journal-mercredi-19-septembre-2018

  • Torture en Algérie : Jean-Pax Méfret répond au président de la République

    Torture en Algérie : Jean-Pax Méfret répond au président de la République

    Sur Valeurs Actuelles :

    Oui, comme l’a confirmé Emmanuel Macron, Maurice Audin, 25 ans, est mort à Alger, le 21 juin 1957, au cours d’un interrogatoire conduit, sous la torture, par un officier de la 10e division parachutiste. Mais, notre président de la République aurait pu préciser que, depuis le 7 janvier 1957, les militaires agissaient en toute liberté, forts des pouvoirs de police que leur avait octroyés le gouvernement socialiste, avec l’accord des communistes, pour mener la bataille d’Alger contre le Front de libération nationale. « L’Algérie, c’est la France ! », tonnait déjà, aux premiers signes de rébellion, le jeune ministre de l’Intérieur François Mitterrand.

    La population européenne vivait dans une angoisse collective. Une terreur permanente. Le FLN tuait au hasard. À la grenade, au pistolet, au couteau, au rasoir. Dans la rue, sur les plages, aux terrasses des brasseries. L’attentat déjoué, en novembre 1956, contre l’usine à gaz d’Alger où un militant communiste s’apprêtait à déposer une bombe à retardement avait fait prendre conscience aux autorités que le terrorisme était désormais partout. D’où cet appel à l’armée et les excès qui ont pu en résulter.

    Macron n’a pas dit, non plus, que le jeune Audin, fils de gendarme, ancien enfant de troupe devenu brillant mathématicien et père de trois enfants, était membre du Parti communiste algérien et qu’il participait activement aux réseaux de soutien des terroristes dont les bombes — fabriquées par des militants de ce sinistre PCA — ensanglantaient la ville. Quelques jours avant son arrestation, des attentats avaient fait 10 tués et 80 blessés, dont une majorité d’enfants, à des arrêts d’autobus, et 8 morts et 92 blessés au casino de la Corniche, un dancing de Bab el-Oued, surtout fréquenté par la jeunesse juive d’Alger. Audin avait contribué à l’exfiltration du responsable du carnage. Le militant communiste avait choisi le camp des ennemis de la France. Il méritait un jugement sévère. Mais sûrement pas cette mort expéditive longtemps enfouie dans les poubelles de l’histoire de cette guerre d’Algérie dont Emmanuel Macron semble oublier les principales victimes : les pieds-noirs et les harkis.

    Avant le terrible exode de l’été 1962, les Français d’Algérie ont connu, eux aussi, les fouilles dégradantes, les perquisitions sauvages, les arrestations arbitraires, les camps d’internement, les interrogatoires musclés, les tortures. Dans les derniers mois de l’Algérie française, la caserne de la gendarmerie mobile, aux Tagarins, sur les hauteurs d’Alger, était devenue un centre clandestin d’interrogatoire de suspects arrêtés dans la lutte anti-OAS. Sous l’autorité du colonel Debrosse, gendarmes mobiles, policiers ou barbouzes venus de Paris y pratiquaient la question poussée à l’extrême. Des femmes, des hommes, sympathisants de l’Algérie française, furent martyrisés aux Tagarins par des représentants de l’autorité française qui reprenaient les méthodes utilisées contre certains terroristes du FLN pendant la bataille d’Alger. Mais cette fois, il ne s’agissait pas de savoir où étaient les bombes qui pouvaient à tout instant déclencher des massacres. Aucun de ces détenus n’était soupçonné, et encore moins coupable, de crimes de sang. Ils étaient retenus illégalement. Jusqu’aux aveux ou jusqu’à l’agonie.

    Geneviève Salasc, 36 ans, épouse d’un professeur de médecine d’Alger, mère de cinq enfants, fut arrêtée en même temps que sa mère âgée de 68 ans, par les gardes mobiles du colonel Debrosse. Elle était accusée d’avoir hébergé des réunions de l’état-major de l’OAS. Pour la faire parler, gendarmes et policiers utilisèrent les méthodes les plus effroyables. De l’humiliation aux coups jusqu’au supplice de la baignoire avec électrodes. Dénudée, garrottée, cravachée, la pauvre femme a vécu l’enfer pendant plusieurs semaines avant d’être finalement relâchée, sans poursuite, et transférée moribonde dans une clinique où les médecins constatèrent l’horreur des sévices. Une autre femme, confrontée aux mêmes tortionnaires, tenta de se suicider en s’ouvrant les veines pour abréger ses souffrances. Découverte baignant dans son sang, elle aussi fut transportée, le visage tuméfié, le corps meurtri, dans un hôpital. Une femme encore, mais militaire celle-là, une ancienne d’Indochine, le capitaine Noëlle Luchetti, de l’entourage de Salan, a connu les mêmes souffrances.

    À la caserne des Tagarins, les suspects étaient suspendus par les jambes ou les mains à des anneaux scellés au plafond. Ils avaient parfois les pieds grillés au chalumeau ou étaient empalés sur des bouteilles. Ils passaient la nuit sur des lits de camp, enchaînés dans la position d’écartelé.

    Il n’y avait pas de barreaux aux fenêtres et c’étaient des individus dangereux, dira, plus tard, pour se justifier le colonel Debrosse, promu général et sous-directeur de la gendarmerie, au procès de Yan Ziano, autre victime des tortionnaires de la caserne des Tagarins. Ziano, 40 ans, venait d’expliquer son calvaire au tribunal. « Ça a duré quatre heures… J’ai été suspendu, à la façon vietnamienne, recroquevillé, un bâton sur les genoux. On m’a mis des électrodes aux oreilles, au coeur, à l’anus. On m’a empalé. On voulait me faire dire où était le général Salan. »Les experts confirmeront les sévices constatés sur le corps de Ziano : « Des ecchymoses lui couvraient tout le corps. Il en avait de plus profondes aux poignets et sur les membres ; des plaies saignantes. En outre, il présentait deux lésions. L’une génito-rectale et l’autre dans la charnière dorso-lombaire. »

    https://www.lesalonbeige.fr/torture-en-algerie-jean-pax-mefret-repond-au-president-de-la-republique/

  • Les revendications occidentales sur la Syrie

    Alors que sur le terrain, la guerre se termine et qu’il ne reste qu’Idleb à libérer des terroristes, les Occidentaux repartent en campagne. Ils viennent de présenter leurs revendications à l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura. Sans surprise, les États-Unis refusent le processus conduit par la Russie pour la seule raison qu’ils n’y ont pas participé, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent imposer des institutions qui leur permettraient de contrôler le pays en sous-main.

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a reçu à Genève une délégation du Groupe d’Astana (Iran, Russie, Turquie), puis le 14 septembre, une autre du Petit Groupe (Arabie saoudite, Égypte, États-Unis, France, Jordanie et le Royaume-Uni).

    Côté occidental, l’ambassadeur James Jeffrey et le colonel Joel Rayburn conduisaient la délégation US, tandis que l’ambassadeur et ancien directeur du Renseignement extérieur (DGSE 2012-16), François Sénémaud, présidait la délégation française.

    Chaque délégation a remis aux Nations unies un document secret sur ses revendications, en vue de peser sur les négociations intra-syriennes en cours. Russia Today a fait fuiter le document occidental [1], comme Kommersant avait fait fuiter il y a deux semaines les directives internes de l’ONU [2].

    - Première remarque, le point 3 du document du Petit Groupe reprend la directive interne de l’ONU : « Il n’y aura pas d’assistance internationale à la reconstruction dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien en l’absence d’un processus politique crédible conduisant inéluctablement à la réforme constitutionnelle et aux élections supervisées par l’ONU, à la satisfaction des pays donateurs potentiels. » [3].

    L’Allemagne, qui a participé à des réunions du Petit Groupe, ne semble pas avoir été représentée à celle-ci. La veille, son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’était désolidarisé de ce point. Juste avant de rencontrer son homologue russe, Sergeï Lavrov, il avait tweeté que son pays était prêt à participer à la reconstruction « s’il existe une solution politique menant à des élections libres » [4] [5]. Pour le Petit Groupe et pour l’ONU, la reconstruction ne commencera pas tant que les pays donateurs potentiels n’auront pas atteint leurs objectifs de guerre, pour l’Allemagne, elle peut accompagner le processus de réconciliation politique.

    - Deuxième remarque : les différents interlocuteurs internationaux font référence à la résolution 2254 du 18 décembre 2015 [6]. Cependant, le Petit Groupe extrapole le sens du texte. Alors que la résolution du Conseil de sécurité pose que la rédaction de la Constitution est l’affaire des seuls Syriens entre eux, le Petit Groupe affirme qu’elle ne doit être rédigée que par un Comité placé sous les auspices et contrôlé par l’ONU.

    Il s’agit évidemment de casser les décisions de Sotchi, c’est-à-dire à la fois de détruire ce qui a été fait dans les derniers mois et de s’opposer au rôle de la Russie dans la solution de la crise [7]. Les États-Unis veulent conserver leur statut de puissance indispensable, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent poursuivre leur projet colonial.

    - Troisième remarque : le Petit Groupe n’entend pas seulement transférer la responsabilité de la rédaction de la Constitution de Sotchi à Genève, il a déjà son idée sur ce qu’elle doit être. Il s’agirait de reproduire le modèle que Washington a imposé à l’Irak et qui y maintient une crise permanente pour le plus grand bénéfice des Occidentaux. Les pouvoirs du Président seraient exclusivement protocolaires ; ceux du Premier ministre seraient inexistants au niveau régional ; et ceux de l’armée devraient être limités.

    Les puissances coloniales maintiennent leur pouvoir au Proche-Orient derrière des apparences de démocraties. Elles parviennent toujours à constituer des gouvernements non-représentatifs de leurs peuples. Depuis 1926 au Liban et depuis 2005 en Irak, les institutions ont été conçues pour surtout empêcher que ces pays redeviennent des États-nations. Le Liban est divisé en communautés religieuses et l’Irak en régions distinctes à prédominance d’une communauté religieuse. Israël, quant à lui, n’a pas plus de gouvernement représentatif, non pas à cause de sa Constitution – il n’en a pas –, mais de son système électoral.

    - Quatrième remarque : alors que la résolution 2254 édicte que les élections devront avoir lieu sous la supervision de l’ONU, le Petit Groupe considère que l’organe syrien chargé de l’organisation des élections devra travailler quotidiennement sous les ordres de l’ONU, notamment en ce qui concerne d’éventuelles plaintes pour fraude.

    Ainsi, les Occidentaux se conservent la possibilité d’annuler des résultats qui ne correspondraient pas à leurs attentes : il suffira de faire déposer une plainte pour fraude et de la déclarer fondée. Le peuple syrien aurait le droit de voter pourvu qu’il tombe dans le piège qui lui est tendu, et encore à la condition qu’il vote pour ceux que l’on a choisis pour lui.

    En Europe, les citoyens cherchent leur souveraineté, en Syrie ils se battent pour leur indépendance.

    Thierry Meyssan

    Notes

    [1] « Déclaration de principes du Petit Groupe pour la Syrie », Réseau Voltaire, 18 septembre 2018.

    [2] « Paramètres et principes de l’assistance des Nations Unies en Syrie », par Jeffrey D. Feltman, Réseau Voltaire, 3 septembre 2018.

    [3] “There will be no international reconstruction assistance in Syrian-governement-held areas absent a credible political process that leads unalterably to constitutional reform and UN-supervised elections, to the satisfaction of potential donor countries”.

    [4] “Wenn es eine politische Lösung in #Syrien gibt, die zu freien Wahlen führt, sind wir bereit Verantwortung beim Wiederaufbau zu übernehmen”

    [5] « L’Allemagne se positionne contre la directive Feltman », Réseau Voltaire, 14 septembre 2018.

    [6] « Résolution 2254 (Plan de paix pour la Syrie) », Réseau Voltaire, 18 décembre 2015.

    [7] « Consensus entre Syriens à Sotchi », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2018.

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Les-revendications-occidentales-sur-la-Syrie-52228.html

  • Allemagne : Les violences contre les migrants, un mensonge des médias ?

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    Arnaud Dotézac, géopolitologue, décrypte la fracture politique grandissante en Allemagne et notamment les déclarations contradictoires sur des violences contre des migrants lors de manifestations à Chemnitz et Köthen.

  • L'après Hidalgo n'est pas encore gagné

    6a00d8341c715453ef022ad39225a6200d-320wi.jpgLe 17 septembre l'annonce de la démission de Bruno Julliard, premier adjoint PS, chargé de la culture à la mairie de Paris aurait pu faire l'effet d'un électrochoc. Pourtant cet événement ne saurait être ni présenté comme le premier coup dur infligé à Hidalgo, ni, encore moins envisagé comme le dernier. Il ne fait que marquer un peu plus l'effritement d'une coalition et le désastre d'une gestion.

    L'échec de cette mégère remonte en fait au premier jour de son mandat. Dès le succès immérité, qu'elle remporta en 2014 face à une opposition municipale maltraitée par la présidence de la république, elle suscita une sorte de détestation irrationnelle.

    Déjà, de 2001 à 2014, l'arrivée de Delanoë, dans l'ombre duquel elle rongea son frein et couva sa hargne pendant deux mandatures, correspondait à un calcul tant soit peu machiavélique du pouvoir : les chiraquiens ont été payés pour savoir qu'un maire de Paris devient une sorte de candidat naturel à la présidence, disposant par ailleurs, de moyens matériels exceptionnels.

    Et en 2014, cette incapable notoire, fut favorisée par le choix imposé à la droite d'une candidate nullissime et grotesque appelée Kosciusko-Morizet. Là aussi un beau cadeau de la présidence.

    L'accumulation des désastres signés Hidalgo et des dossiers affreusement mal gérés par l'heureuse élue était depuis lors devenue un sujet, trop facile peut-être, de moqueries des chansonniers.

    Hélas, tant que le bilan chiffré et les comptes réels, plus que désastreux, de la municipalité n'auront pas été clairement publiés et resteront camouflés, elle peut tenter de faire illusion.

    Tout l'accable en effet et on hésite presque à récapituler la liste interminable de ses erreurs, de ses fautes, des produits de son sectarisme, et de celles de son équipe. Dans son désastreux personnel laquelle on n'oubliera pas le Brossat, petit homoncule communiste. Du Velib aux Autolib, de la saleté aux embouteillages, des berges de la Seine, ce lieu unique au monde, aurait mérité mieux, et dont le blocage n'a servi qu'à aggraver la pollution, à la stagnation des transports en commun, tout a été souillé par leur médiocrité, leur désordre et leur gabegie.

    Si elle n'était elle-même envahie par un panier de crabes, l'opposition municipale n'aurait qu'à se baisser pour ramasser la mise. Les ambitieux se bousculent au portillon, oubliant toujours que l'élection au Conseil de Paris combine en réalité 20 élections différentes.

    Parmi les candidats à la candidature, outre le Benjamin Griveaux, qu’on voit venir à des kilomètres, chouchou du chef de l'État, dont les dents rayent le plancher, se profilent déjà de nombreux ambitieux qui, croyant leur heure venue, se montreront prêts à tout. Mounir Mahjoubi, par exemple, actuel secrétaire d'État chargé du numérique et ancien député macronien du 19e arrondissement se verrait bien dans le fauteuil. "Je peux être, n'hésite-t-il pas à proclamer, ce bon apôtre, un bon candidat pour Paris." Tu parles, Charles. Mais ce n'est pas un bon candidat qu'il faut à la Ville et à ses habitants : c'est un bon maire, entouré d'une bonne équipe compétente, portée par un bon projet !

    À cet égard, nous demeurons loin du compte et, si incompétente soit-elle, Hidalgo peut, elle aussi, jouer sur la division de ses adversaires en se targuant aussi d'un soi-disant prestige international. Cauchemar ! pensera-t-on légitimement de l’hypothèse de sa réélection.

    Sa campagne osera prétendre qu'elle agissait au bénéfice de la partie la plus pauvre de la population. Et nul n’osera lui reprocher le fait que cette ville dispose, en effet, d'une cohorte impressionnante de mendiants. Au-delà des ratios auxquels l'occident s'est accoutumé, l'avalanche des faux réfugiés, des vrais manouches, des punks à chiens, des voyous poisseux et feignants, des revendeurs de drogue, des détrousseurs de touristes et des pickpockets du métro, compose une nouvelle Cour des Miracles. L'addition des bobos, des gogos et des cocos ne la nettoiera pas. Et l'on aimerait entrevoir quel intendant La Reynie y mettra de l'ordre.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/09/lapres-hidalgo-nest-pas-encore-gagne.html

  • Les nouveaux masques du progressisme

    6a00d8341c715453ef022ad3b19066200b-320wi.jpgLe groupe parlementaire macronien s'effrite. Non seulement il a officiellement perdu 2 députés avec le départ vers l'UDI de Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine, aprés celui, au printemps, de Jean-Michel Clément, mais 59 membres sur 313 avaient refusé de voter pour Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée.

    De ce fait et pour la première fois dans l'Histoire de la cinquième république le quatrième personnage de l'État, désigné par 254 parlementaires sur 577 n'a pas été élu par une majorité, encore moins par un consensus.

    L'électorat risque à son tour de faire lourdement défaut en mai, au point que le Rassemblement national, lui-même pourtant devenu débandade, peut encore rêver de progresser encore au sein de l'assemblée de Strasbourg, y réduisant d'autant l'audience effective de la France, de la France officielle, au sein des instances de décisions.

    L'urgence de retrouver un nouveau souffle idéologique ne peut donc pas échapper au chef de l'État. Lorsque Laurent Fabius, alors présenté pour jeune, fut nommé Premier ministre par François Mitterrand, pour remplacer le pue-la-fritte Mauroy, sac à bière usagé, les flatteurs s'employaient à faire mine de saluer en lui le talent et la fraîcheur. Pensez donc : il allait fêter, en effet, quelques jours plus tard, son 38e anniversaire, âge auquel Jules César était déjà Pontifex Maximus, Robespierre renversé et guillotiné, Thémistocle vainqueur à Marathon et Bonaparte assassin du duc d'Enghien.

    Macron, à peine plus âgé, aspire, sans doute, à un destin européen. Il lui faut donc frapper fort. Il lui échoit de renouveler, pense-t-il, les vieux clivages et les vielles étiquettes afin de créer, autour du nouveau monde auquel il aspire, un souffle majoritaire à l'échelle du Continent.

    Ne croyons pas à son irréflexion. Il a longuement pesé et soupesé le pour et le contre, les avantages et les inconvénients : une ligne pro-Merkel d’abord, puis une ligne anti-Merkel, et même, avec les textes chèvre-chou de son ministre de l’Intérieur, l’hypothèse de paraître un Salvini avant Salvini, etc.

    Mais le vent a tourné. On se rend compte que le vieux truc de Mitterrand pour diviser la droite marche encore, avec la diabolisation du Hongrois Orban. Et les élections en Suède ont prouvé que les adversaires de l'immigration même s'ils obtiennent 26 % des voix en Autriche, 21 % au Danemark, 19 % avec Jobik en Hongrie, 17 % en Italie ou même 29 % en Suisse, hors union européenne, etc. ne disposent encore d'une majorité absolue dans aucun pays.

    Dès lors, la décision de Jupiter semble prise : il lui faut apparaître comme le rassembleur de la gauche européenne, et, en même temps, celui qui en renouvelle le contenu, les programmes, les étiquetages, etc.

    Un mot est en train de faire florès celui de progressisme. Les derniers en date à l'avoir essayé n'ont pas très bien fini. L'union des jeunes pour le progrès fondée en 1965, organisation des jeunes gaullistes s'est ralliée au chiraquisme et à ses avatars. L'Alliance républicaine pour le progrès créée en 1966 par Tixier-Vignancour ne donne plus guère de ses nouvelles, etc.

    Le mot semblait définitivement démonétisé. Mais la ligne de partage qu'il prétend reprendre se rattache à des dialectiques bien plus anciennes. Il s'agit de réintégrer, nous confirme-t-on ainsi gravement, dans l'espace progressiste tout ce qui s'oppose au nationalisme.

    Y compris les vieux rogatons du stalinisme ? Et pourquoi pas ? Avant 1956, Khrouchtchev ne parlait-il pas de Staline comme du "phare et guide de l’humanité progressiste".

    N'étaient-ils pas fièrement certifiés progressistes[1] les compagnons de route des années 1950 ?

    Progressistes d'hier les chrétiens de gauche qui sont si bien parvenus à vider les églises de leurs fidèles.

    Progressistes, encore plus, ceux qu'on appelait les porteurs de valise du FLN, et qu'il était si urgent de réhabiliter en la personne de Maurice Audin.

    Seront réputés progressistes par conséquent tous ceux qui aujourd’hui encouragent la migration vers l'Europe. C'est sans doute sur cette base que l'on entend rassembler et donner un nouveau souffle à ce quinquennat qui s'écoule comme un sablier sans que se concrétisent les réformes promises.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] On lira dans Sociologie du communisme de Jules Monnerot la réfutation de cet étiquetage

    http://www.insolent.fr/page/2/

  • Ce n’est pas l’Europe de l’est qui profite des fonds européens mais les multinationales

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    Par Ferenc Almássy, responsable du Visegrád Post à Budapest 

    Le Parlement européen a réclamé des sanctions contre la Hongrie, coupable de vouloir défendre son identité et ses libertés et par-delà celle de tous les peuples européens. Relayé par la majorité du Parlement européen (socialistes, libéraux, « droite » modérée), le point de vue des oligarques bruxellois est le suivant : si les gouvernements d’Europe de l’est ne se soumettent pas, coupons leur les crédits. Un chantage aussi injuste qu’ignoble. Car dans les faits l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en profits pour des actionnaires de multinationales. Responsable du Visegrád Post à Budapest, Ferenc Almássy fait le point. Polémia

    L’Europe centrale, en particulier les pays du groupe de Visegrád (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens. Cela signifie qu’ils reçoivent plus d’argent de l’Union européenne qu’ils ne lui en donnent. En gros, les Occidentaux donnent plus que les centre-européens, et ces derniers reçoivent donc de l’argent des Occidentaux pour le développement de leurs contrées. À ce stade, considérant ce fait, on aurait tendance à hurler avec les loups de la presse mainstream occidentale et à affirmer – les chiffres sont clairs ! – que “les pays de l’Est profitent de l’argent européen !”

    Sauf que cette assertion – très discutable ; nous y reviendrons – est souvent accompagnée d’une autre affirmation qui elle est scandaleusement fausse : “sans rien donner en échange !”

    Lorsqu’il s’agit de politique internationale, il est facile de tromper un public non initié. Quelques règles de bon sens devraient toutefois permettre de ne jamais se laisser avoir. La première règle consiste toujours à garder à l’esprit que la politique est une lutte d’intérêts, et que si les pays occidentaux ont proposé quelque chose qui ressemble à une “aide”, c’est qu’ils considèrent y gagner plus qu’ils n’y perdent. On repensera au Plan Marshall, par exemple… les Etats ne sont pas des structures humanistes ou caritatives, et les Etats ne donnent pas des sommes conséquentes et de manière régulière, par gentillesse, compassion ou pitié. Seulement par intérêt, bien pesé, bien mesuré, bien compris.

    Une seconde règle consiste à toujours regarder d’où vient l’information. Qui est derrière sa diffusion ? Quel prisme est appliqué à l’information ? Et il est toujours préférable d’aller également voir ce que disent ceux qui, le cas échéant, sont accusés. Lorsque les médias aux mains des oligarques de France ou certains politiciens qui ont à gagner dans le désordre européen avancent certaines thèses, mieux vaut chercher également d’autres points de vue.

    Alors, qu’en est-il de cette histoire de fonds européens et d’Europe centrale parasite ?

    Voyons, point par point, ce qu’il en est.

    Oui, les pays d’Europe centrale sont des bénéficiaires nets des fonds structurels européens

    La chute du régime socialiste a été précipitée par une partie de ces élites à des fins de profits personnels. Les entreprises d’Etat et les usines ont été privatisées, bradées, pillées, – essentiellement par des entreprises occidentales – et les pays d’Europe centrale en sont sortis déstructurés, affaiblis. Mais surtout massivement dépossédés de leurs moyens de production.

    Dès lors, les capitaux et les entrepreneurs étrangers et en particulier allemands affluent en Europe centrale. Cette Europe centrale ayant fraîchement rejoint l’économie de marché, traumatisée par le socialisme d’Etat, croit alors candidement que le libéralisme intégral et son zèle lui permettront, comme ça lui a été promis, de rattraper le niveau de vie de ses frères européens de l’Ouest.

    Mais le deal en haut lieu est le suivant : investissements contre salaires bas. L’Allemagne en particulier se reconstitue un Hinterland dans les pays du groupe de Visegrád. Proximité géographique et culturelle, qualité d’une main-d’oeuvre disciplinée, fiable et hautement formée font de l’Europe centrale un met de choix pour l’ogre berlinois cherchant à prendre le dessus dans l’Union européenne depuis la réunification.

    Entrés dans l’Union européenne le 1er mai 2004, les pays d’Europe centrale ont depuis bénéficié des fonds structurels. Ces fonds se subdivisent en trois catégories, qui ont pour but de “renforcer la cohésion économique et sociale au sein de l’UE”, “soutenir l’emploi et le bien-être économique” et “”réduire les difficultés économiques et stabiliser les économies”.

    Traduisons ces belles phrases : adaptation des marchés émergents au profit des marchés occidentaux, développement de leur capacité d’absorption des productions occidentales, délocalisation au profit des multinationales.

    Transfuges socialistes locaux et prédateurs occidentaux ont main dans la main désindustrialisé l’Europe centrale pour la remodeler selon les besoins de l’économie de marché ouest-européenne, ou plus exactement, selon les désidératas de ses multinationales.

    L’économiste Thomas Piketty l’écrivait il y a quelques mois, les capitaux occidentaux et essentiellement allemands “sont graduellement devenus propriétaires d’une part considérable du capital des ex-pays de l’Est : environ un quart si l’on considère l’ensemble du stock de capital (immobilier inclus), et plus de la moitié si l’on se limite à la détention des entreprises (et plus encore pour les grandes entreprises)”.

    Les fonds structurels, eux, proviennent essentiellement de la poche des contribuables occidentaux, et non des actionnaires. Sur le papier, il s’agit d’utiliser ces fonds pour homogénéiser l’Europe d’un point de vue infrastructurel et économico-social afin que tous en tirent profit. Les pays d’Europe centrale en reçoivent ainsi plus qu’ils n’en payent.

    Logique libérale appliquée : les fonds structurels doivent à terme développer les marchés… et transformer les sociétés conservatrices en “sociétés ouvertes”, plus propices à l’épanouissement libéral.

    Ces fonds européens ne vont pas dans la poche des centre-européens ; ce sont essentiellement les entreprises occidentales qui en tirent bénéfice

    C’est là que ça se complique, car on doit prendre un peu de hauteur : ces fonds publics que sont les fonds structurels ne vont pas dans la poche des centre-européens – dont les salaires sont toujours 3 à 4 fois inférieurs à ceux des Français, tandis qu’ils sont aux 40 heures hebdomadaires et avec beaucoup moins d’avantages sociaux.

    Dans les faits, les multinationales occidentales touchent d’ailleurs directement un certain nombre de ces aides. Sur ce point, la Roumanie est certainement l’exemple le plus scandaleux. La chaîne Lidl, bénéficiant de financements publics de la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement) – dont le premier président n’est autre que Jacques Attali – qui a la même mission que les fonds structurels, a pu développer une situation de monopole dans un certain nombre de régions, tuant la concurrence locale – enracinée et qualitative.

    Et si on se penche de nouveau sur les travaux de Thomas Piketty, qu’apprenons-nous ? Que la balance de l’Europe centrale entre les fonds publics entrants et les profits sortants est nettement déficitaire pour elle. Ainsi, les pays d’Europe centrale, lorsqu’ils reçoivent 1 euro de Bruxelles, voient partir 2 à 4 euros sous forme de profits et autres revenus de la propriété.

    Voilà comment, à la sueur du travailleur centre-européen – suffisamment fiable, travailleur et bien formé pour que sa production soit estampillée Made in Germany – l’argent du contribuable ouest-européen est transformé en juteux profits pour des actionnaires de multinationales.

    Bien sûr, cela ne s’arrête pas là. Les multinationales s’organisent également pour ne pas payer les impôts. Ou pour satisfaire la novlangue, je devrais parler d’optimisation fiscale. La Roumanie, encore, est sans doute l’exemple le plus extrême : alors que l’an passé la Roumanie a connu une croissance de son PIB de presque 6%, les rentrées fiscales de l’Etat roumain au titre de l’impôt sur le profit des sociétés ont elles diminué de 7%.

    Les bénéfices des entreprises occidentales en Europe centrale ne restent pas en Europe centrale… mais ne retournent pas non plus dans la poche des contribuables occidentaux

    En fin de compte, le contribuable occidental est à son insu au bout d’une chaîne – chaîne pas très éloignée d’une sorte de système de Ponzi. L’Allemagne dominante assure la priorité à ses citoyens qui s’en tirent plutôt bien (sur ce point). Les Français, eux, y perdent plus qu’ils n’y gagnent.

    Ainsi le sentiment d’injustice d’un nombre grandissant d’Occidentaux et en particulier de Français est légitime. Oui, l’argent du contribuable français part à l’Est… mais cet argent n’y reste pas. Sous le travail du centre-européen dominé économiquement par l’Allemagne principalement, cet argent se multiplie et quitte l’Europe centrale maintenue artificiellement dans une relative pauvreté par rapport aux Européens de l’Ouest. Et cet argent atterrit dans les poches des actionnaires des multinationales.

    Il ne faut donc pas se tromper d’ennemi. Non, Orbán et ses homologues centre-européens ne sont pas des profiteurs, ni des parasites. Leurs politiques responsables dès le début de la crise migratoire le prouvent : ce sont des Européens convaincus qui cherchent à œuvrer pour le bien commun de la civilisation européenne. Leur attente est d’offrir à leurs peuples le niveau de vie occidental que l’ouest leur a fait miroiter il y a un quart de siècle. Atteindre cet objectif passera par la mise à mort du système néo-colonial actuellement en place. Et le groupe de Visegrád est le meilleur outil pour cela, agissant comme un syndicat face au patron berlinois.

    Ferenc Almássy 17/09/2018

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/europe-est-fonds-europe-multinationales/

  • L’enseignement de la langue arabe dans les écoles de la République française

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    Bernard Plouvier

    L’école a pour vocation d’apprendre quelque chose d’utile à ses élèves. Les humanités, l’instruction civique, en plus des données techniques (mathématiques, physique-chimie, biologie) sont les rudiments de l’enseignement secondaire.

    En revanche, la langue des immigrants est une affaire de famille, sauf à vouloir former des agents commerciaux ou des spécialistes en cultures exotiques, ce qui relève de l’enseignement supérieur spécialisé.

    C’est le cas de l’arabe, langue de la religion mahométane et d’une partie considérable de nos hôtes, plus ou moins désirés. Ces immigrés ont été initialement appelés par un patronat esclavagiste, puis l’on a parlé, chez un consortium de vieilles filles et de militants voués au cosmopolitisme, de l’intérêt d’accueillir des « réfugiés », sans trop s’appesantir sur le motif de leur expatriation, ni même sur les dates de naissance, puisqu’on a fait passer pour des « mineurs d’âge » des centaines de milliers d’adultes en Europe occidentale et scandinave.

    L’immigration pour cause économique s’est transformée en une invasion, trop souvent violente : on le sait depuis les années 1980, où ont débuté les émeutes raciales et où se sont créées des zones de non-droit sur le territoire français (et belge). Avec les années 2014 sq., s’est implantée en Europe la pratique mensuelle des actes terroristes, au nom d’une religion d’essence médiévale, c’est-à-dire à la fois très violente et obscurantiste dans ses dogmes et ses pratiques.

    On aurait pu penser qu’en France, les gouvernements de la République auraient à cœur de défendre la Nation autochtone – seule légitime détentrice du Pouvoir, seule souveraine, si l’on en croit les jolies phrases de la Constitution – des excès en tous genres commis par les envahisseurs et de garantir cette laïcité dont on nous avait rebattu les oreilles.

    Bien au contraire, les titulaires apparents du pouvoir, élus par une majorité d’aveugles, crétinisés par une propagande absurde, ont favorisé par tous les moyens, et continuent de le faire, l’implantation des immigrés d’origine extra-européenne, qui ne sont ni porteurs de civilisation, ni décidés à s’intégrer à la Nation, comme le prouve l’exigence linguistique, tarte à la crème de la presse bobo-gaucho-cosmopolite depuis près d’un lustre.

    Effectivement, les nombreuses associations d’immigrés ou de pro-immigrés réclament l’enseignement de l’arabe dès l’école primaire. Sauf à nier l’évidence, le mépris pour le français, langue officielle de la République, et l’appétence pour une langue exotique témoignent d’un refus d’intégration à la culture européenne.

    De fait, l’invasion de Maghrébins et de Proche Orientaux est puissamment soutenue par l’islamo-pétrodollar et par les retombées du trafic de haschich. Cet argent sert d’argument massue à ceux qui souhaitent islamiser l’Europe et métisser ses populations, un argument fort bien perçu par les corrompus de la Ripoublique.

    La morale de cette triste histoire est elle aussi évidente : il appartient aux électeurs de réagir, de façon démocratique, avant qu’il ne soit trop tard et que ne vienne l’heure de la violence.       

  • Le « spécialiste anti-fakes news » de 20 Minutes fait de la rétention d’infos !

    Quand on accuse les autres de diffuser de fausses nouvelles, la première des déontologies est d’éviter de le faire soi-même… C’est ce qu’aurait dû penser Alexis Orsini, le spécialiste autoproclamé des fausses nouvelles du quotidien gratuit 20 Minutes. Dans un article du 23 juillet, il déclare que le fait de révéler que le vrai prénom de Benalla ne soit pas Alexandre est « une intox particulièrement populaire sur les sites d’extrême droite (qui) affirme qu’Alexandre Benalla s’appelle en réalité Lahcene Benahlia… »

    Au fil de l’article, il montre toute sa duplicité et celles des prétendus traqueurs de fausses nouvelles :

    « Depuis quelques jours, une rumeur présente le patronyme d’Alexandre Benalla comme la fausse identité de celui qui se nommerait en réalité Lahcene Benahlia. L’intox, née sur un site d’extrême droite, prend de l’ampleur depuis qu’elle se mêle à une théorie complotiste qui le présente comme un agent secret marocain. Une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes qu’Alexandre Benalla n’a pas d’autre identité… et s’appelle bien Alexandre Benalla (…) La rumeur, lancée le 21 juillet, ne cesse de prendre de l’ampleur depuis, au point que nombre d’internautes ou de blogs se réfèrent uniquement désormais à Alexandre Benalla sous ce nom. Certains élus accréditent aussi cette affirmation virale, à l’instar de Christian Lechevalier, conseiller régional du Rassemblement national (RN) en Bretagne, qui tweetait le 21 juillet au soir : « La meilleure : Il n’y a PAS « d’Alexandre Benalla » !! Il s’agit de Lahcene BENHALIA !!…. On voit trop bien pourquoi, des Macron à la Presse (dont c’est la spécialité) ce MENSONGE supplémentaire s’est ajouté aux autres !…. #AlexandreBenalla » Or, aucune source fiable ne vient étayer cette rumeur particulièrement populaire chez les sympathisants d’extrême droite. Contactée, une source proche de l’Elysée confirme à 20 Minutes : « [Alexandre Benalla] s’appelle vraiment Alexandre Benalla et n’a pas d’autre identité. »

    Le « détecteur de fausses nouvelles » demande au gouvernement la vraie identité du giton du Président !!! Cela rappelle Edouard Herriot qui niait l’Holodomor car le gouvernement stalinien lui avait assuré l’inexistence d’une famine en Ukraine… Rappelons aussi qu’en 1944, les rapports officiels de la Croix-Rouge (qui était interdite de visite aussi bien dans les goulags soviétiques que dans les camps américains) déclaraient qu’il ne se passait rien d’anormal dans les camps nazis. De plus, un petit coup de patte gratuit à un élu de la République, histoire de faire entrer dans le crâne l’équation « extrême droite = fake news », ce qu’on lui avait déjà reprochée en son temps, quand elle avait révélé la fille cachée de Mitterrand ou le passé de collabo de Georges Marchais.

    Pour étayer son « argumentation », Orisini se réfère à l’un des sites les plus douteux qui soient : « Comme le rappelle, dans une série de tweets, le site Conspiracy Watch, « service de presse […] entièrement consacré à l’information sur le phénomène conspirationniste », « Algérie patriotique » est habitué à relayer des théories complotistes sans aucun fondement. » Rappelons que ce site est dirigé par le fameux Rudy Reichstadt, l’un des plus acharné fic de la pensée qui soit, et dont les preuves de l’absence totale de déontologie a été exposée plus d’une fois et qui est souvent repris par des sites d’extrême-gauche.

    Orsini sait parfaitement qu’Alexandre n’est en aucun cas le prénom de Benalla. Et pour cause, il aurait perdu sa nationalité marocaine selon la loi en vigueur au moment de sa naissance qui préconisait dans son article 21 que le prénom « doit présenter un caractère marocain et ne doit être ni un nom de famille, ni un nom composé de plus de deux prénoms, ni un nom de ville, de village ou de tribu, comme il ne doit pas être de nature à porter atteinte aux bonnes mœurs ou à l’ordre public » et qui a été abrogée de facto par la circulaire du ministère de l’intérieur N°D-3220, publiée le 9 avril 2010 et confirmée par la Haute Commission à l’état-civil le 17 mars 2014. Comme le précise sa fiche sur Wikipedia, le vrai prénom de Benalla est Marouane, changé en Alexandre en 1995, selon les révélations faites sur BFMTV

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/le-specialiste-anti-fakes-news-de-20-minutes-fait-de-la-retention-dinfos/98107/

  • Monsieur Macron, arrêtez d’emmerder les automobilistes !

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    Les automobilistes continuent d’être des vaches à lait. Au début du mois d’août, Gérald Darmanin avait justifié les nouvelles taxes sur les carburants : « C’est une façon d’inciter les gens à changer leur mode de transport » et d’« aller vers une économie décarbonée ».

    C’est surtout un moyen de remplir les caisses de l’État.

    Lundi, sur BFM TV, Élisabeth Borne, ministre des Transports, a confirmé une hausse de sept centimes du diesel et une augmentation de quatre centimes de la taxe sur l’essence. Et ce n’est pas fini !

    Certes, le cours du baril de pétrole est ascendant, mais l’essentiel de la hausse provient des taxes, qui représentent 60 à 65 % du prix du carburant : à la taxe intérieure de la consommation sur les produits énergétiques (TICPE) s’ajoutent l’augmentation de la taxe carbone, un alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence et une TVA de 20 %, qui s’applique également à la TICPE (un impôt sur un impôt, c’est commode !). D’ici à 2022, le coût supplémentaire pourrait monter à 250 euros par an, voire davantage si l’automobiliste est contraint de rouler beaucoup.

    C’est la France périphérique, la France rurale, celle qui est obligée d’utiliser la voiture pour tout déplacement, notamment pour aller travailler, qui est la plus pénalisée. Les grandes métropoles sont moins concernées. À Paris, Anne Hidalgo a beau jeu de faire une politique anti-voiture, qui ne gêne pas les bobos parisiens mais les habitants d’Île-de-France, contraints d’utiliser leur véhicule pour se rendre à Paris ou traverser la capitale – à moins de passer des heures dans des transports en commun, de plus en plus inadaptés et aléatoires.

    La taxation écologique a bon dos et permet au gouvernement d’exercer, sur les Français, un véritable racket contre lequel ils ne peuvent que protester. L’association 40 millions d’automobilistes lance l’opération « Coût de pompe » : elle invite les conducteurs à adresser leur ticket de carburant au président de la République, pour l’interpeller sur la dégradation de leur pouvoir d’achat. Action symbolique, qui a au moins l’intérêt de montrer leur mécontentement.

    « Arrêtez d’emmerder les retraités », a dit récemment Emmanuel Macron à ses collaborateurs, après les déclarations de Christophe Castaner relatives à l’ouverture d’une « réflexion sans tabou »sur la fiscalité des successions. Bien que lui-même favorable à un alourdissement de cette fiscalité, il ne tient pas à envoyer aux retraités, qui ont majoritairement voté pour lui à la présidentielle, un nouveau signal négatif : il attend qu’ils digèrent la hausse de la CSG, le report de la revalorisation des pensions au 1er janvier 2019 et leur désindexation par rapport à l’inflation.

    Les automobilistes pourraient, en écho, lui dire « Arrêtez d’emmerder les automobilistes » par des mesures hypocrites qui visent surtout à taxer davantage les Français tout en assurant que les impôts n’augmentent pas. Mais peut-on attendre autre chose d’un Président qui manifeste, chaque jour, dans ses propos et dans ses actes, son mépris pour la France et les Français ?

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/monsieur-macron-arretez-demmerder-les-automobilistes/