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magouille et compagnie - Page 1386

  • Facebook : vos données de nouveau piratées

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    Les mises en garde sur la non confidentialité des informations accessibles sur les comptes du réseau social se multiplient, ralentissant la progression du groupe californien. Cinquante millions de « clients » de Facebook ont ainsi été piratés récemment.
    Une histoire de token

    Un token en anglais peut être une marque (de respect), un témoignage, un signe (d’amitié ou d’amour), un jeton (de présence ou téléphonique), enfin un bon d’achat. Mais en informatique, ce sont les clés de connexion à votre compte. À la moindre faille, c’est un peu comme si un intrus avait à la fois le numéro de code de votre immeuble et aussi la clé pour ouvrir la serrure.

    En pratique, c’est ce qui a été découvert le 25 septembre dernier par Facebook : une faille de sécurité a permis à des pirates, via les fameux tokens, de prendre le contrôle de 50 millions de profils, accédant aux données imprudemment consignées, aux listes d’amis, aux photos et à tous les messages privés envoyés et reçus via Messenger. Le réseau Instagram (racheté par Facebook) a lui aussi été touché. La faille de sécurité a été corrigée deux jours plus tard, selon Facebook.
    Si vous avez été piratés

    En théorie lorsque vous ouvrez votre page Facebook, un bandeau d’annonce vous indique si vous êtes concerné. Ce serait le cas d’un nombre x (non déterminé au moment de cette mise en ligne) de comptes français. Autre possibilité : votre compte a été automatiquement désactivé, vous devez alors vous reconnecter pour accéder de nouveau à vos données. La démarche est la même pour Instagram. Il ne serait pas nécessaire de reconfigurer le mot de passe, mais le simple bon sens recommande d’effectuer cette opération simple.
    Et maintenant, que vais je faire ?…

    …disait le refrain d’une célèbre chanson de Gilbert Bécaud. Si vous aimez beaucoup le réseau social, vous pouvez continuer à y stocker des données personnelles qui seront revendues ensuite. Si vous avez pleine confiance en lui, vous pouvez lui confier vos références bancaires comme nous vous l’annoncions fin août 2018. Si votre amour confine à la passion, un chatbot du réseau social vous permettra de gérer votre compte. Enfin si c’est à la folie, vous aiderez le réseau à mieux éduquer ses annonceurs. Si votre amour est plus réservé, entre failles exploitées de l’extérieur et méta données exploitées de l’intérieur, soyez prudents et ne mettez rien de confidentiel sur votre compte. Et si c’est déjà le cas, un nettoyage d’automne ne fera pas de mal…

    Article paru sur le site de L’Ojim

    https://fr.novopress.info/212178/facebook-vos-donnees-de-nouveau-piratees/

  • Romain Espino (porte-parole de Génération Identitaire) : “Le navire “L’Aquarius” de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée doit être saisi !”

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    Romain Espino était à Marseille le jeudi 5 octobre pour réclamer la saisie de l’Aquarius, le bateau de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée.

    Signez la pétition !

  • Bienvenue en Radarie !

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    Non, non et non, tout ne va pas mal en France ! N’en déplaise aux esprits chagrins et aux déclinologues professionnels, il y a des secteurs prospères et en expansion en France, oui !

    C’est M6info qui nous l’a appris et je me fais l’écho – en toute objectivité, cela va sans dire – de cette excellente nouvelle : les radars rapportent de plus en plus à l’État et le cap du milliard d’euros de recettes est prévu par le projet de loi de finance 2019.

    Voilà de quoi réjouir tout Français soucieux de réduire la dette du pays ! 4.700 radars s’y emploient, bientôt secondés par des voitures radar banalisées. Celles-ci ajouteront encore à la salutaire frayeur routière de l’automobiliste moyen. De quoi trouver d’intéressants débouchés à l’industrie pharmaceutique française des anxiolytiques, un effet bénéfique supplémentaire.

    Ce n’est pas moi qui me poserais des questions vicieuses ou déplacées, du genre combien ont coûté ces 4.700 radars, coût qui réduit quand même un peu les bénéfices. Et, surtout, ce n’est pas moi qui oserais sortir du carcan des sacro-saintes écritures comptables où notre Président-banquier et inspecteur des finances maintient solidement le pays et ses habitants. Car un esprit frondeur et impertinent pourrait placer le problème de la dette sur un autre plan et se demander à qui la France doit sa « dette » ? Aux pays du Golfe ! Eh bien, tirons un trait de plume sur ces écritures comptables, achetons le gaz chez Poutine et nous verrons si le Qatar essaie de nous nuire. Cela pourrait donner un peu d’exercice à une compagnie de paras.

    Cerise sur le gâteau, M6info nous informe de la dernière bouffée anti-moteur de madame Hidalgo : le motard ou l’automobiliste qui ne s’arrêteront pas pour laisser passer le piéton, désormais prioritaire, se prendra six points de moins grâce à 1.200 caméras qui mouchardent électroniquement dans Paris les insoumis, les pressés, les distraits. Plus de 80.000 PV distribués depuis janvier. Mais, Madame Hidalgo, à combien de mètres du bord du trottoir le piéton prioritaire devra-t-il se tenir ? Devra-t-il regarder, faire signe ? Hidal… go ou pas ?

    Les points vont fondre et les moniteurs d’auto-école se frottent les mains. Ils iront en procession rendre grâce au futur maire de San Fernando (province de Cadix), son pays natal, s’il lui prenait l’envie de suivre l’exemple du plus Catalan des Français, j’ai nommé Manuel Valls.

    Notons que seront exemptés les cyclistes qui roulent à contresens ou sur les trottoirs, les rats courant la nuit en sens interdit, les limousines à vitres fumées aux plaques illisibles et exotiques, les patins à roulettes et les trottinettes.

    Bienvenue en Radarie, le pays des automobilistes libres et heureux !

    Jean-Charles Mignard

    http://www.bvoltaire.fr/bienvenue-en-radarie/

  • Le coup d’État judiciaire

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    Les juges prennent le pouvoir

    En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a considéré qu’il ne pouvait y avoir de délit de solidarité au nom du principe de fraternité, donnant à cette valeur républicaine plus de substance qu’elle n’en avait jamais eu jusque là – et, incidemment, pourrait-on dire, rendant obsolète une partie des lois en vigueur dans le pays ; et le même mois, le Conseil d’État a considéré que l’extension de la PMA aux couples de femmes homosexuelles et aux femmes seules ne posait aucun souci, donnant ainsi blanc-seing aux parlementaires pour modifier la loi et, incidemment, intervenant de façon très prématurée dans le débat sur la bioéthique. Enfin, toujours en juillet, une pétition de professeurs de droit mettait en garde contre la volonté expresse de la Cour de cassation de se consacrer davantage à la « création normative » – autrement dit d’imaginer des lois en lieu et place du législateur. En effet, selon le propre exposé des motifs de la Commission de réforme, « la haute juridiction doit, à l’instar de l’évolution suivie par la plupart des grandes cours suprêmes d’Europe (Allemagne, Espagne, Suisse, Autriche,…), être mise en mesure de consacrer davantage d’énergie, de moyens, de temps, à sa fonction de direction et d’unification de la jurisprudence, créatrice de droit, au regard de celle, plus traditionnelle, de nature « disciplinaire » ou juridictionnelle, de contrôle de la légalité ».

    Un peuple mauvais et ignorant, des juges sages et savants

    Ces trois faits sont symptomatiques d’une dérive constante consistant à enlever au peuple le pouvoir de faire des lois et même à prévenir, par une évolution constante des lois, la possibilité pour le peuple d’exprimer son opposition à une évolution ou, a contrario, son désir d’évolution.

    Le fait que le pouvoir judiciaire tende à s’affranchir n’est pas neuf et, des rois de France jusqu’à Balladur, on a vu se tenir des lits de justice qui n’avaient pour fonction que de rappeler aux juges qu’ils sont là pour faire appliquer intelligemment la loi, pas pour la discuter. La nouveauté de ces dernières années est que si le pouvoir judiciaire veut s’affranchir du législatif, c’est de plus en plus souvent avec l’assentiment de ce dernier, ou en tout cas avec l’assentiment des gouvernants. Le peuple, en effet, est désormais disqualifié : il pense mal, il vote mal, il ne sait pas, il ne devrait pas être autorisé à déléguer une souveraineté qu’il est incapable d’exercer, et ses représentants, encore tout crottés de la glèbe dont ils sont issus, n’ont eux-mêmes rien à dire, surtout si la matière en jeu est réputée fondamentale par ceux qui savent, les experts, les juges – ou l’Union européenne, avec la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Bref, ceux qui ne sont pas élus.

    La République idéale : plus de peuple !

    Non seulement la France et ses institutions se sont rangées avec servilité sous les institutions européennes mais en plus les élites disent désormais clairement que toute consultation populaire – comme la dernière en date, lors des États généraux de la bioéthique – n’a aucune valeur : le peuple doit politiquement disparaître. Tout montre un mouvement politique d’ensemble, avec sa composante judiciaire, qui consiste à imposer aux Français un nouveau droit, au mépris des lois existantes et du processus d’élaboration législatif. La future réforme constitutionnelle ne fera sans doute qu’accentuer les choses, et les coups de semonce de juillet 2018 ne sont qu’un avant-goût d’une rationalisation du parlementarisme qui pourrait transformer radicalement la Ve République : la – mystérieuse – volonté générale n’aura plus besoin de s’exprimer et même on niera qu’elle existe, en tout cas qu’elle soit pertinente. Mais peut-être est-ce au cœur des origines du régime qu’il faut chercher les raisons et les possibilités de ces dérives judiciaires ? Les valeurs républicaines, Liberté, Égalité, Fraternité, sont-elles objectives ou vagues ? Ce qui arrache au peuple les conditions de maîtrise de son destin, les lois étant supposées régler la vie en commun, n’est-ce pas précisément le mythe originel de la Constitution, qui ne parle vraiment ni de la France ni des Français mais du régime idéal, et donc désincarné, auquel doit tendre la France, qui est plus un projet qu’une réalité ? Le coup d’état judiciaire n’est qu’un avatar de plus dans l’opposition entre pays réel et pays légal.  

    Philippe Mesnard

    Politique magazine

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-2.html

  • Adama Traoré : l’expertise médicale disculpe les gendarmes, par Caroline Parmentier

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    Comme pour l’affaire Théo, le processus est le même : On crie tout de suite à la bavure policière raciste, avec le cirque des associations et du show-biz sur les plateaux télé, les appels à la haine, les manifs et la casse. Les policiers ou les gendarmes sont livrés au lynchage médiatique, politique et hiérarchique. Puis la vérité tombe et on fait comme si de rien n’était, ni réparation ni excuse. En attendant le nouveau bobard antiraciste.

    L’expertise médicale réalisée par quatre médecins pour déterminer les causes de la mort d’Adama Traoré écarte totalement la responsabilité des gendarmes dans son décès et exclut la thèse de l’usage de la violence lors de son interpellation en juillet 2016. La famille et les proches de Traoré qui avaient appelé à la révolte déclenchant cinq nuits de violences dans la ville de Beaumont-sur-Oise et dans les environs, dénoncent « des mensonges dignes de la Corée du Nord ». Surtout qu’ils aillent voir là-bas s’il fait chaud, on ne les retient pas, on va chronométrer combien de temps ils restent en liberté.

    Les frères Traoré dans le trafic de drogue

    Adama Traoré est mort le 19 juillet 2016 à la gendarmerie de Persan (Val-d’Oise) à la suite d’une course-poursuite avec les gendarmes, venus interpeller son frère pour « extorsion de fonds avec violence ». Une information judiciaire est depuis ouverte pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « non-assistance à personne en danger ».

    L’expertise médicale de synthèse conclut qu’Adama Traoré souffrait d’un « trait drépanocytaire » qui fragilise les globules rouges, et d’une « sarcoïdose de stade 2 », maladie inflammatoire qui touche généralement les poumons. Leur examen atteste que la course-poursuite de quinze minutes avec les gendarmes l’a « exposé à un effort et à un stress intenses » sous une forte chaleur. Ces facteurs ont conduit à priver ses organes d’oxygène, ce qu’on appelle « une anoxie tissulaire » qui a abouti à sa mort. « Son pronostic vital était déjà engagé », précisent-ils.

    La mobilisation de la famille Traoré a provoqué un vaste mouvement de colère contre « les violences et l’impunité des forces de l’ordre » qui dure depuis deux ans, relayé par les habituels militants gauchistes et autres idiots utiles.

    La sœur Traoré, Assa, a écrit un livre, créé une association. Mediapart l’a encensée. La famille Traoré c’est aussi cinq autres frères âgés de 20 à 30 ans. Aucun n’aura envisagé de se battre au Mali pour défendre son pays d’origine, ils sont tous dans le trafic de drogue ou le racket en France : Samba, Bagui, Yacouba, Séréné et Youssouf, interpellés et placés en détention. « Frères fusionnels » d’Adama, selon leur famille, ils sont victimes « d’acharnement judiciaire ». Un charter pour la Corée du Nord on vous dit.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 4 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le Samedi Politique S02E05 Insécurité, Benalla, Collomb : la crise de l’Intérieur avec Xavier Raufer

    Une affaire Benalla qui n’en finit plus et un deuxième ministre d’Etat qui démissionne en fanfare, avec le départ de Gérard Collomb, la place Beauvau part à vau-l’eau.

    Une nouvelle démonstration du désintérêt du président pour les questions de sécurité alors que la criminalité s’aggrave au quotidien… Xavier Raufer, criminologue, nous dresse un constat alarmant de la situation sous la présidence d’Emmanuel Macron.

  • Il tente d’attaquer un commissariat à la hache

    Il tente d’attaquer un commissariat à la hache

    A Lyon. Voici l’image :

    Damien Rieu
     
    @DamienRieu
      

     Quelqu’un a des informations sur la vidéo de cet homme avec une hache ? Je reconnais, ça se passe à l’Hotel de Ville de côté Opéra. Pas un mot dans @Le_Progres a priori.

    Et les sous-titres :

    https://www.lesalonbeige.fr/il-tente-dattaquer-un-commissariat-a-la-hache/

  • Foutriquet II en marche... funèbre

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    Nos lecteurs seront heureux de retrouver ici Rémi Hugues qui, dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, nous a proposé, chaque jour du mois de mai dernier, une série d'articles qui ont fait date, formant un substantiel dossier Spécial Mai 68, rédigé pour Lafautearousseau, toujours consultable sur le blog ... Le temps a passé. Il s'agit ici des tribulations d'Emmanuel Macron, à travers une intéressante recension du dernier opus de Jean-Michel Vernochet.  LFAR

    « Notre » président est en chute libre. Lâché par l’opinion publique, dont on mesure l’humeur par des sondages, desquels sortent depuis quelques semaines des résultats catastrophiques pour l’exécutif, Macron voit chaque jour que Dieu fait les défections se succéder. À la rentrée l’écolo businessman Nicolas Hulot a quitté le gouvernement. Puis ce fut le tour, Christian Estrosi, le puissant maire de Nice, d’exprimer sa décision de cesser de soutenir Macron, passant de « constructif » à opposant. Et maintenant, Gérard Collomb, en première ligne durant l’affaire Benalla, de s’évader du navire, faisant fi de l’injonction élyséenne qui l’intimait de rester aux avant-postes de la « Macronie ». 

    La grande affaire de l’été, ce scandale monté en neige par les médias, a gravement endommagé la start-up gouvernementale de Monsieur Macron. Elle résulte certainement de la rivalité mimétique qu’entretiennent ce dernier et Matthieu Pigasse, qui en tant que co-propriétaire du journal – Le Monde – déclencha l’hallali estival, par l’intermédiaire de la plume d’Ariane Chemin. Cette affaire, qui a fait d’un vulgaire chargé de la sécurité de Jupiter Ier une star nationale, aussi célèbre que MʼBappé et consorts... un homme, qui, a-t-on appris récemment, aime sortir son pistolet, non quand il entend le mot « culture », mais lorsqu’il pose pour un selfie ! 

    Alexandre Benalla est un immigré qui s’est choisi un prénom français – le vrai serait Hacène. Avec son prénom yncrétique l’homme semble tout droit sorti du roman d’anticipation Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

    Il s’agit, à cet égard, de s’intéresser au milieu d’origine de ce Huxley, frère de l’ardent supporter du darwinisme, pour savoir qui sont les véritables commanditaires du « Grand Remplacement », un concept forgé par Renaud Camus, plutôt que de s’imaginer la tenue d’une réunion de chefs du village africain imitant la scène des protocoles des sages de Sion, où la délibération consisterait à trouver la meilleure solution pour faire disparaître les Européens, fautifs d’avoir colonisé le continent noir. 

    À leur place, disent les tenants de cette théorie du « Grand Remplacement », doit émerger un homme nouveau, fruit d’un métissage, qui serait relié à ses semblables non par un lien social au sens fort où l’entendait Augustin d’Hippone, mais par le fétichisme de la marchandise, c’est-à-dire l’attraction qu’exercent piscines à débordement, smartphones dernier cri et berlines luxuriantes. 

    Il suffit de se promener dans le centre-ville de Marseille (bientôt la Canebière, au nom peu hallal, sera-t-elle rebaptisée Cane-thé-à-la-menthe ?) ou dans les transports en commun franciliens pour s’apercevoir ce qu’il nous est promis, à nous, descendants des Hyperboréens. 

    Le « Grand Remplacement » est précisément le premier sujet traité par l’iconoclaste essayiste traditionaliste Jean-Michel Vernochet dans L’imposture (chez l’éditeur Kontre-Kulture), ouvrage dans lequel il s’efforce de déterminer la nature réelle du projet que Macron dessine pour la France. Selon cet ancien journaliste au Figaro Magazine et à Radio Courtoisie, Macron ambitionne tout bonnement de parachever sa destruction. 

    La feuille de route de l’énarque ex-fondé de pouvoir de la banque Rothschild n’est pas seulement de renforcer la soumission du pays réel (la France) au pays légal (la République) mais l’anéantissement pur et simple de ce vieux pays qui jadis s’enorgueillissait d’être la fille aînée de l’Eglise. d’où son tropisme cosmopolite et même sa « négrophilie » un tantinet lubrique signalée par l’humoriste Patrice Éboué dans une vidéo diffusée sur Twitter. Mais essaye-t-il seulement de la dissimuler au public ? 

    La crise migratoire actuelle parachève cette entreprise de démolition. L’État français voit ainsi, note Vernochet, les instruments de sa souveraineté lui être ôtés, notamment les services publics. Or la puissance publique ne disparaît pas pour autant, elle passe juste sous pavillon européen, onusien ou américain. Ce serait une erreur de penser que la « décomposition de l’État souverain » décrite par l’auteur coïnciderait avec l’accroissement des libertés publiques. Celui-ci avance que Macron est l’intendant d’un ordre qui entend « régenter le moindre détail de nos vies » (p. 58). 

    Les deux hommes, bien que l’un soit progressiste et l’autre réactionnaire, s’accorderaient néanmoins sur une chose : l’importance du pouvoir médiatique. Cette puissance qui contribua de manière décisive à l’élection de Macron, souvenez-vous des affaires Pénélope Fillon et Étienne Chatillon, ce même Macron la dénonça au moment de l’affaire Benalla. Vernochet soutient que le Quatrième pouvoir, la presse, est devenu le Premier. Lors de l’élection présidentielle de 2017 elle a « fait d’un presque inconnu un chef d’Etat en brûlant toutes les étapes d’un ordinaire cursus honorum. » (p. 103) Le vrai titulaire du pouvoir n’est pas Macron, il n’est que le polichinelle de Rothschild & Cie, le fidéicommis, pour reprendre un vocable cher à notre auteur, des bancocrates qui règnent par le truchement des médias qu’ils contrôlent. 

    Et cette réalité existe depuis de nombreuses années : dans L’argent d’Émile Zola l’homme d’affaires Saccard achète un journal catholique en difficulté, « L’espérance », pour faire la promotion de sa Banque Universelle. Le romancier était naturaliste, la collusion entre la finance et les médias qu’il mit en lumière, n’était en rien le fruit de son imagination mais un fait réel qu’il avait découvert dans le cadre de ses recherches préalables à l’écriture de son livre. 

    Si le volume de Jean-Michel Vernochet manque d’un réel fil conducteur explicitement posé dans un exorde introductif – on pense d’après le titre que le livre est un portrait de Macron, puis le début se focalise sur le « Grand Remplacement » sans aucune mise en perspective entre les deux éléments –, ce qui lui donne un côté brouillon ; il est utile dans le sens où il présente des faits et des réflexions originales. 

    Il nous renseigne, en particulier, sur ces lois qui sont votées en toute discrétion, parce qu’elles revêtent une dimension totalitaire, ou carrément anti-nationale. Qui a entendu parler du décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire, mentionnée page 52 ? Ou de la loi du 7 mars 2016 instituant un contrat d’intégration républicaine (C.I.R.), en lieu et place du contrat d’accueil et d’intégration (C.A.I.), évoqué page 94 ? 

    Il nous invite en outre à s’essayer toujours à penser au-delà de la doxa ; par exemple, l’obligation des 11 vaccins pour les écoliers n’est peut-être pas tant un complot contre l’intégrité physique de nos enfants fomenté par l’industrie pharmaceutique avec la complicité de la ministre stipendiée ès Santé Agnès Buzyn, qu’un moyen de prévenir les risques d’épidémies venues de l’étranger. Le choléra qui sévit actuellement en Algérie est là pour le souligner. Certaines écoles ont dû traiter cette très inquiétante problématique à la rentrée 2018.      

    Et Vernochet nous fait découvrir, enfin, en vertu de sa grande érudition, des pépites qu’il déterre du vaste terrain en friche de la connaissance universelle. L’idole de la sociologie française, Émile Durkheim, un misogyne ? Oui, il écrivit la chose suivante : « L’inégalité [entre les deux sexes] va également en s’accroissant avec la civilisation, en sorte qu’au point de vue de la masse du cerveau et, par suite, de l’intelligence, la femme tend à se différencier de plus en plus de l’homme. La différence qui existe par exemple entre la moyenne des crânes des Parisiens contemporains et celle des Parisiennes est presque double de celle observée entre les crânes masculins et féminins de l’ancienne Égypte. » (cité p. 14) N’y aurait-il pas lieu dès lors d’ôter le nom de ce descendant « d’une lignée de rabbins » des manuels de Sciences économiques et sociales (S.E.S.) ? Voilà un nouveau combat à mener, chères féministes ! 

    L’imposture prédit l’impopularité actuelle du chef de l’État, qui, paraît-il, est de plus en plus isolé. Si les Français n’ont pas attendu sa sortie pour réaliser que le président qu’ils ont choisi est un imposteur dont le profil est à mi-chemin entre Benjamin Braddock (Le Lauréat) et Jordan Belfort (Le loup de Wall Street), ceux qui voudront comprendre les ressorts de cette disgrâce spectaculaire auront à lire ce précieux nouvel opus de Jean-Michel Vernochet.  

    3675662240.3.jpgL'imposture,
    de Jean-Michel Vernochet,
    107 p., éd. Kontre-Kulture, 2018, 13 €  

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    Affiche d’information de l’école primaire « National » (Marseille)

  • Sécu trou bouché ou faux bilan ?

    6a00d8341c715453ef022ad3b54715200b-320wi.jpgQue les comptes sociaux apparaissent en équilibre pour l'année prochaine peut être tenu, pour une bonne nouvelle. La rareté de cette espèce fait penser à l'exception rhétorique des poissons volants de Jean Gabin dans son fameux discours dans le rôle du "Président", film culte remontant à 1961, signé Henri Verneuil, inspiré du roman de Simenon.

    Non sans quelque ingénuité, l'éditorialiste du Monde en ligne ce 28 septembre pouvait donc titrer : "La Sécurité sociale enfin dans le vert". Le résumé en deux lignes, pour internaute pressé, se contente d'applaudir au fait que "le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 prévoit un excédent. Cela n’était plus arrivé depuis 2001." Autrement dit, depuis le départ de Mme Aubry, et la ligne de gloire injustement brisée de Dominique Strauss-Kahn, la France n'a connu que deux hommes d'État dignes de ce nom : Macron, bien sûr, pour faire plaisir aux actionnaires du journal, et, ne l'oublions pas, Hollande, dont la réputation quelque peu ternie reprend du poil de la bête.

    Vrais et faux équilibres comptables se ressemblent d'autant plus qu'on a dressé le public à n'en considérer que les soldes, à partir de bilans qu'aucun comptable n'oserait présenter de peur d'être accusé de fumisterie.

    Quand furent instituées, par la réforme constitutionnelle de 1996, les fameuses Lois de Financement de la sécurité sociale, leur périmètre, d'ailleurs approximatifs se comparait au Budget de l'État. Aujourd'hui elles le dépassent tellement que l'on a mis un terme à toute comparaison.

    En gros le périmètre du PLFSS pèse aujourd'hui pour le régime général 420 milliards d'euros, dont la moitié seulement pour les dépenses d'assurance maladie ; celui de l'État en 2018, repose sur 300 milliards de recettes. Celles-ci sont ramenées à 243 milliards après déduction de 40 milliards prélevés au profit des collectivités territoriales et de 20 milliards prélèvés au profit de l’Union européenne. Le solde déficitaire du budget général était en 2018 de 87 milliards.

    C'est seulement à partir cet ensemble de chiffres que l'on pourrait commencer à raisonner.

    Car le point commun du PLFSS et du Budget est, par ailleurs, d'être alimentés l'un et l'autre, par ces prélèvements obligatoires dont le France détient le record.

    Boucher le trou de Paul : parfait, mais à quel prix pour Pierre ?

    Et au prix de quels silences ?

    Aucune réserve de vieillissement n'a jamais été publiée, par exemple, ni même évaluée, pour cette assurance maladie dont tout le monde sait qu'elle est obérée par l'augmentation constante de la moyenne d'âge des bénéficiaires.

    Aucune personnalisation des droits à pension ne permet de distinguer entre les recettes futures d'une assurance vieillesse qui évolueront avec les rémunérations. Des générations de cadres, affreux mâles blancs, ont ainsi accepté de cotiser dans des systèmes misant sur une démographie professionnelle, toujours en hausse sans anticiper sur la smicardisation d'un salariat supposé alimenter les ressources des caisses par leurs cotisations de demain.

    Plus significatif encore, depuis l'institution, le développement et la différenciation de la CSG le contrôle a complètement échappé aux cotisants et aux syndicats.

    Jusqu'en 1993 on avait pataugé dans un amateurisme syndical que la cour des Comptes avait commencé à dénoncer dès 1952. Le plan Juppé a institué un professionnalisme technocratique dont les dégâts commencent à se faire sentir en termes de déserts médicaux, de paupérisation de l'hôpital public, de rationnement des soins, etc. ; sachant que ce degré de professionnalisme ne s'inscrit pas dans des parcours de santé mais dans des carrières de hauts fonctionnaires des Finances.

    Sans doute peut-on reprocher beaucoup de choses au corps médical mais au moins il soigne.

    Personne en revanche n'imagine recourir en matière de soins aux urgences de Bercy. Or, c'est à Bercy que se prennent les décisions.

    La superficie des bureaux de la sécurité sociale au ministère de la Santé, 14 avenue Duquesne, serait à comparer avec celle affectée aux mêmes fonctions au sein de la citadelle de Bercy.

    Qui connaît d'ailleurs seulement le nom de l'honorable Mme Mathilde Lignot-Leloup, Directrice en titre de la sécurité sociale ?

    Sans même parler du libre choix des assurés, qui n’entre pas dans les agendas de la technocratie, la démocratie a été totalement évacuée du dispositif.

    Certains s'en féliciteront, mais on leur posera simplement la question : au bénéfice de quoi ? aux profits de qui ? Il me semble à craindre, comme chaque fois que l'on est tenté de dire "pas perdu pour tout le monde", que ce soit au contraire bel et bien perdu pour tous les Français.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/10/secu-trou-bouche-ou-faux-bilan.html

  • Environnement et économies d’énergie : le bidon de la voiture électrique

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    Le Mondial de l’auto s’est ouvert en grandes pompes (encore à essence) ce jeudi 4 octobre. L’automobile, avec ou sans plomb, essence ou diesel, électrique ou hybride, est une vache à lait. La preuve : si l’on en croit le dernier rapport de la Cour des comptes sur le sujet, jamais les infractions routières n’ont autant rapporté à l’État que l’année passée. Record toutes catégories en 2017, soit 1,97 milliard d’euros de recettes dont 1,01 milliard collecté par les seuls radars. Bref, c’est une affaire qui marche !

    L’automobile, donc, notre fleuron industriel. Le président Macron a reçu à l’Élysée les dirigeants du secteur puis il s’est rendu au salon pour flatter les capots comme d’autres flattent le cul des vaches, puis réunissant autour de son auguste personne tout le gotha de la profession, il a annoncé avoir confié à l’ancien directeur général de Renault, Patrick Pélata, « une mission sur les nouvelles mobilités et les véhicules électriques et autonomes ». Il sera assisté dans cette entreprise par Xavier Mosquet, « spécialiste de l’industrie automobile et ancien conseiller de l’administration Obama ». Excusez du peu…

    Comme le souligne Le Point, notre omniscient chef de l’État « a donc pris les commandes de ce dossier, une première pour un président de la République ». C’est dit, c’est “acté”, gravé dans le marbre, nous allons tous demain rouler électrique et autonome. Question : est-ce si économe en énergie qu’on veut bien nous le dire ? Pas sûr du tout. On est même, en l’état actuel des ressources, sûr du contraire.

    C’est François Lenglet qui a soulevé le lièvre sur RTL en révélant les omissions volontaires des tenants du meilleur des mondes électriques, notamment les constructeurs occidentaux qui prévoient, à eux seuls, « 160 milliards d’euros d’investissement pour électrifier leurs gammes d’ici à 2023 ». Pourtant, dit François Lenglet, « plusieurs choses désagréables sont omises sur les voitures électriques. D’abord, la voiture électrique n’est propre que si l’électricité est générée à partir d’énergie décarbonée ». Or si cela est le cas en France où 70 % de la production est nucléaire, ça ne l’est évidemment pas en Allemagne où « charbon lignite (une forme de charbon) et gaz comptaient encore pour 50 % en 2017 », et encore moins en Chine « puisque 71 % de l’électricité proviennent de l’énergie fossile ». Pour résumer, « au lieu de mettre du pétrole dans une voiture, on fait de l’électricité avec du pétrole [ou du charbon] pour alimenter une voiture électrique ».

    Reste la solution de la voiture électrique produite à l’énergie “propre”. Sauf que…
    « La construction d’un véhicule électrique demande bien plus d’énergie qu’un moteur thermique. Et son recyclage, en particulier celui de la batterie, génère une pollution très problématique, tout comme la fabrication elle-même de la batterie, avec des métaux rares dont l’extraction est très polluante », dit Lenglet. Bref, tout cela n’est qu’un bidonnage destiné une fois de plus à nous culpabiliser pour nous faire changer de véhicule car « si l’on prend donc le bilan environnemental total d’un véhicule électrique, du berceau au recyclage, il n’est pas si brillant comparé à une bonne vieille diesel ».

    Les faits le prouvent, « la voiture électrique ne supprime pas la pollution, elle la déplace, en l’éliminant des centres-villes (avec une émission zéro), mais en la faisant apparaître dans les décharges à batteries ou les mines de métaux rares ».

    Qu’importe, nos dirigeants qui savent très bien tout cela n’en ont cure. La pollution n’est pas leur souci. L’important est de faire rentrer l’argent. À cela tout est bon, comme le prouve cette mesure anecdotique en apparence qui consiste à changer, sous prétexte d’harmonisation européenne, le nom du carburant à la pompe. Dans une semaine, le sans plomb 95-E10 s’appellera E10, les sans plomb 95 et 98 deviendront E5, et le diesel sera B7.
    Touché coulé !

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/environnement-et-economies-denergie-le-bidon-de-la-voiture-electrique/