Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1411

  • Le crétinisme au Pouvoir

    oms.jpg

    Bernard Plouvier

    D’abord, il y eut la chienlit gauchiste. Et L’occident devint plus grossier, moins beau et plus stupide : orgies sexuelles et promotion de l’avortement de complaisance (vite remboursé SS dans le cas français), flambée de la consommation de tabac, d’alcools, d’antidépresseurs et de stupéfiants, institutionnalisation de la paresse par les syndicats et les politiciens les plus démagogues, féminisation outrancière des postes de prise de décisions, montée en puissance du lobby des « bizarres » en tous genres (comprenne qui pourra : les rédacteurs-en-chefs ont tous peur des poursuites pénales et on peut les comprendre !).

    Car, dans cette Europe post-soixante-huitarde, les lois restreignant la liberté d’information et d’expression se sont multipliées (Loi Pleven de 1972 et Loi Fabius-Gayssot de 1990, pour le cas français). Et cette répression fait le lien avec l’autre période de décomposition accélérée : celle des années 1980-90, amenant la tyrannie globalo-mondialiste, imaginée par le Roosevelt des années 1937-45, mise en place par un consortium de gérants d’empires multinationaux et de super-États.

    Et l’Occident fut le miroir aux alouettes de populations parmi lesquelles se distinguèrent un certain nombre de sous-doués et de sous-évolués, parfois violents et avides, introduits à la fois pour consommer (avec le produit des taxes et impôts soutirés aux contribuables occidentaux) et, par la force des choses, pour métisser les populations occidentales, rétives aux charmes de la surconsommation et de l’hédonisme béat, du seul fait d’un fort sens critique chez 20 à 25% des membres de ces populations.

    De fait, l’Occident actuel est malade de démence.

    Nos soi-disant élites de gouvernement (une dénomination qui ne peut que faire hurler de rire un honnête homme) ne sont que des monuments d’arrogance, de perversité et d’incompétence, parlant sans réfléchir, sous le coup des émotions de l’opinion publique, qu’ils font semblant de partager parce que cela est « bon pour les sondages », mais agissant uniquement dans le cadre étroit des ukases venus du monde de la Finance.

    Et l’on retrouve les mêmes caractéristiques chez les petits maîtres des administrations publiques et chez les autoproclamés « killers en col blanc » des multiples postes directoriaux des grandes entreprises privées… des « killers » qui ne tiendraient pas debout trois minutes lors d’une agression dans une zone de non-droit (il en existe plus de 2 000 sur le sol de ce qui fut notre belle France) !       

    Le plus beau dans l’histoire est qu’il existe une troisième cause à notre déchéance occidentale, que seule l’actualité nous fait redécouvrir, car on l’oubliait de plus en plus : le petit monde des fonctionnaires à-demi fous d’orgueil, opérant dans les Organismes supranationaux qui fonctionnent en roue libre (c’est-à-dire sans contrôle par les vrais maîtres, ceux du Pouvoir économique).

    En résumé, les pitres des organismes dépendant vaguement du « machin » (l’ONU en langage gaullien), soit, entre autres exemples, l’Unesco ou l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé).

    Ce dernier « sous-machin » avait vomi tellement d’études qui faisaient hurler de rire les médecins placés au contact des réalités, avait tant multiplié d’avis idiots qu’on avait pris l’habitude d’en oublier l’existence… en langage actuel, on dirait : « de le zapper ».

    Grave erreur ! On savait- déjà que l’abandon du BCG – ce vaccin contre la tuberculose qui avait fait disparaître les formes très graves de la maladie : tuberculoses pulmonaires aiguës et méningo-encéphalites – était une stupidité sans pareille. On savait surtout que l’ordre d’abandonner la vaccination jennérienne (contre le groupe de virus Vaccine-Variole) serait, un jour plus ou moins lointain, la cause de résurgence d’une des pires calamités de l’humanité, de l’Antiquité au XIXesiècle : les pandémies de variole.

    Cela commence ! En Grande-Bretagne, trois cas de variole simiesque, importée d’Afrique, font la Une des journaux et l’on ignore tout de l’état sanitaire des zones africaines et moyen-orientales où la civilisation moderne a disparu en même temps que partait l’homme blanc.

    Il serait temps qu’en Occident, on prenne conscience de la profonde capacité de nuisance de nos soi-disant dirigeants qui ne sont que des fumistes… n’oublions pas Montaigne : « Aussi haut qu’on soit assis, on ne l’est jamais que sur son c… » !

    Il serait grand temps que le citoyen-électeur prenne le temps de réfléchir, de s’abstraire par simple bon sens d’une propagande qui jure constamment avec la réalité des faits.

    Délirons moins et chassons les parasites qui font semblant de nous gouverner. Après tout, les électeurs de Russie, de Hongrie, d’Autriche et d’Italie nous ont montré le chemin.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • « Misère du sectarisme idéologique »

    577989329.jpg

    4284888988.jpgMathieu Bock-Côté montre ici comment la gauche n'aime pas débattre avec la droite. Elle préfère la dénoncer, examinant à la loupe tout dépassement des lignes du politiquement correct pour mieux s'en offusquer et disqualifier le « fautif. [Le Figaro, 14.09]..  LFAR

    D'aucuns se sont montrés surpris devant le refus affiché de Pierre Rosanvallon d'éventuellement débattre avec Alain Finkielkraut. Dans l'esprit du commun des mortels, rien n'est plus naturel que la dispute entre intellectuels, et plus encore avec un philosophe comme Finkielkraut qui a consacré une partie importante de son existence à mettre en scène la vie des idées de la manière la plus féconde qui soit, avec son émission «Répliques».

    Et pourtant, quiconque lira Notre histoire intellectuelle et politique, le nouvel ouvrage de Rosanvallon, ne sera pas surpris. Avec une condescendance aussi mandarinale que caricaturale, il s'y pose en surplomb du débat à la manière d'un grand ordonnateur de la vie intellectuelle, et prétend surtout définir les paramètres et le périmètre du débat public, en décidant qui y sera admis comme un contradicteur légitime, et surtout qui ne le sera pas.

    Sans surprise, Rosanvallon s'inquiète à plusieurs reprises de la confusion des catégories intellectuelles dominantes, et, surtout, du brouillage supposé du clivage entre la droite et la gauche, la première empruntant sournoisement les habits de la seconde pour se légitimer. Son livre correspond à une volonté de remettre de l'ordre dans l'intelligentsia et chacun à sa place en resserrant les critères de la respectabilité, souvent au nom de la science dont on croit avoir le monopole.

    D'ailleurs, dans le livre de Rosanvallon, ils sont plusieurs à ne pas être considérés comme des intellectuels dignes de devenir des interlocuteurs. Rares sont les auteurs en désaccord avec lui dont il discute sérieusement la pensée. Il préfère les étiqueter. Un tel est un essayiste, l'autre n'est qu'un journaliste. Et ainsi de suite. Mais on ne personnalisera pas à outrance cette controverse, qui révèle surtout l'incroyable sectarisme d'une certaine gauche idéologique, pour qui le désaccord intellectuel fondamental a l'allure d'un scandale moral.

    On retrouve ici une constante historique: pour débattre avec la gauche, il faut être de gauche, et marquer son appartenance au camp du bien en affichant régulièrement des signes ostentatoires de vertu. Être de gauche, c'est d'abord vouloir être de gauche et faire ce qu'il faut pour le demeurer, en suivant la cadence donnée par l'avant-garde progressiste. Et il suffit de ne pas suivre le rythme pour devenir suspect. Le mot gauche conserve un pouvoir d'hypnose qui pourrait passionner un ethnologue se penchant sur l'intelligentsia. La gauche n'aime pas débattre avec la droite mais la dénoncer. Dans son univers mental, la droite n'est pas l'autre camp, mais un lieu de déchéance morale, reconnaissable à son odeur: y circulent des idées nauséabondes.

    Si on naît parfois conservateur, la plupart du temps on le devient, souvent lorsqu'on est heurté par le réel. Plusieurs des intellectuels qui, aujourd'hui, contribuent sans le dire ainsi à la pensée conservatrice en France viennent de «gauche». Mais du point de vue de ses anciens camarades, celui qui «passe à droite» ne change pas de camp parce qu'il a changé d'idées: il s'abîme. On ne passe pas à droite, on y dérive, comme si on rejoignait lentement le néant de la pensée.

    Dans le même esprit, lorsqu'on contredit trop ouvertement le politiquement correct, on dérape, manière comme une autre de reconnaître que la pensée officielle évolue dans un corridor très étroit surveillé par des contrôleurs médiatiques distribuant des contraventions idéologiques. D'ailleurs, les médias se questionnent de manière récurrente pour savoir s'il faut donner la parole à la droite. Est-ce qu'on ne contribuerait pas ainsi à sa normalisation médiatique? Il en est de même à l'université, où les cabales idéologiques sont régulières.

    Ce qui est en jeu, c'est le monopole de la parole publique légitime. Mais de Raymond Aron à Alain Finkielkraut, en passant par Jean-François Revel, Marcel Gauchet, Pierre Manent, Régis Debray et Pierre-André Taguieff, les grands intellectuels, d'où qu'ils viennent, sont non pas ceux qui tiennent d'abord à appartenir à un camp mais à penser l'histoire qui se fait en voyant ce qu'ils voient, pour reprendre la formule désormais consacrée.

    Une véritable éthique du débat public devrait nous amener non pas à débattre sous le signe du même, mais en mettant en scène les dimensions contradictoires mais également nécessaires de l'existence humaine qui doivent féconder la cité.

    L'homme a besoin tout à la fois de la liberté et de l'égalité, de l'enracinement et du cosmopolitisme, de l'ordre et de la dissidence: il s'agit d'articuler intelligemment ces pôles anthropologiques sans en abolir aucun, et en reconnaissant leur légitimité mutuelle. Dans cet esprit, le clivage gauche-droite, si on s'y enferme trop étroitement, étouffe la pensée. Qui s'y plie se condamne à une pensée rétrécie. Même les plus belles intelligences, lorsqu'elles s'y enferment, virent au sectarisme idéologique.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pour Éric Coquerel, député de La France insoumise, le racisme anti-Blancs n’existe pas !

    600px-Eric_Coquerel_en_2017-600x475.jpg

    Quand un rappeur de troisième zone, musicien raté, sort un clip ignoble appelant au meurtre des Blancs, le député Éric Coquerel, élu de La France Insoumise en Seine-Saint-Denis, n’y voit qu’un malheureux cas isolé. Non non, il l’assure, juré craché par terre, le racisme anti-Blancs, « c’est dans le discours du Front national ». Point barre.

    Le site lintern@ute n’y croit pas non plus, qui écrit : « Ce mercredi, Nick Conrad s’est fait un nom bien malgré lui (sic) après l’indignation générale à propos de l’un de ses clips dans lequel il appelle à “pendre les Blancs”. »

    Alors, faut pas lui en vouloir, à ce garçon. En appelant à « écarteler » les bébés blancs pour « divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands », il n’a pas songé à mal. Juste cherché des rimes riches.

    Pour les faits, on sait aujourd’hui que le clip de « Pendez les Blancs », où l’on voit le rappeur Nick Conrad et l’un de ses acolytes torturer un homme durant plusieurs minutes, a été tourné dans sa ville natale de Noisy-le-Grand. « Filmé avec des moyens techniques importants », nous dit-on, ce clip a été produit par la société Pharaonicks, propriété dudit Nick Conrad dont on se demande bien où il a trouvé les fonds pour pareille entreprise. D’aucuns rappellent qu’il vient de la cité du Champy, certes considérée dans tout le département comme le supermarché de la drogue, mais on n’en tirera pas de conclusion hâtive.

    J’imagine que Nick Conrad, qui a tenté précédemment de se faire connaître sous le nom de Nixon (!), doit aussi être un quelconque Charles-Édouard ou Jean-Baptiste à l’état civil. Fils de diplomate camerounais, il a largement bénéficié de notre système de santé en raison d’une « enfance compliquée faite de nombreux allers-retours à l’hôpital à cause d’une maladie génitale »(sic), écrit lintern@ute. D’autres la qualifient de génétique… Même génitale et génétique, ça ne justifie pas de vouloir pendre les Blancs. Et si ses années de conservatoire ne lui ont pas permis de devenir Miles Davis, ça n’est pas non plus une raison suffisante. D’autant, nous précise-t-on également, qu’il a « grandi parmi des intellectuels, aux traditions africaines bien ancrées ». On ne sache pas que la pendaison des Blancs figure parmi ces traditions, ou alors on nous aurait menti…

    Raciste, Nick Conrad ? Non, poète, dit-il. Et Coquerel l’assure, tout comme Brigitte Marsigny, le maire de Noisy-le-Grand : ce garçon un peu énervé n’est en rien représentatif d’un fait social. « Voilà, je vous le dis, je pense qu’il ne représente pas du tout un courant dans la société qui serait une réponse par rapport au racisme dont souffriraient nos concitoyens ou les personnes noires ou les personnes maghrébines », affirme Coquerel sur BFM TV. Quant au maire, elle « n’analyse pas ça comme du racisme anti-Blancs à l’échelle d’une commune où à l’échelle d’un groupe d’individus. Pour moi, dit-elle, c’est un fait isolé d’un monsieur qui a envie de se faire connaître, qui a envie de faire parler de lui. »

    Pas comme ce salaud de Zemmour qui, lui, est un vrai raciste. C’est Coquerel qui souligne : « Moi, j’ai été aujourd’hui interrogé par plein de journalistes, à l’Assemblée, sur qu’est-ce que (sic) je pensais de cette histoire. Excusez-moi, mais je n’ai pas été interrogé de la même manière sur les propos d’Éric Zemmour. » Et à la journaliste qui lui fait remarquer que Zemmour n’appelle pas au meurtre, il répond : « Ce chanteur n’a quasiment personne qui l’écoute, ce qui prouve bien que ce racisme anti-Blancs dont vous parlez n’est pas si large que vous l’interprétez. Il faut le condamner. Ce que j’observe, c’est qu’Éric Zemmour, quand il tient des propos racistes sur une grande chaîne de télé, non seulement c’est pas lui qui est viré, mais c’est la personne qui en est victime, et qu’il peut continuer à venir comme chroniqueur parler de ça. »

    Vous savez quoi ? Les Nick Conrad ont de beaux jours devant eux.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/pour-eric-coquerel-depute-de-la-france-insoumise-le-racisme-anti-blancs-nexiste-pas/

  • Montreuil : le PCF se trompe de peuple

    6a00d8341c715453ef022ad3b40e0f200b-320wi.jpgLe 26 septembre à l'aube le maire PCF de Montreuil surgissait à la tête d'un commando de 150 immigrés. Il entreprenait l'occupation, que l'État juge illégale, de locaux appartenant à l’Agence pour la formation professionnelle des adultes. Soutien de Pierre Laurent. Applaudissements des apparatchiks. Ce coup de force spectaculaire était revendiqué par un tweet de son instigateur :

    Patrice Bessac  "J’ai procédé ce matin à la #réquisition officielle des bureaux vides de l’AFPA, propriété de l’État, pour une mise à l’abri des travailleurs migrants du foyer Bara de Montreuil."[1]

    Ledit foyer Bara est ainsi décrit comme "un haut lieu de la communauté malienne francilienne, avec son marché, ses coiffeurs, son restaurant, qui sert 1 200 repas par jour à prix imbattables, aux résidents et à toutes les familles installées dans les parages.

    Prévu pour 150 personnes, le foyer géré par Coallia en héberge plus de 400 dans des chambres étriquées et le long des couloirs dans des lits pliants, moyennant 140 euros par mois."[2]

    Bessac lui-même, après avoir paraît-il passé une nuit dans ce bâtiment commente ainsi la situation : "C’est indigne, sale, avec des rats, et même dangereuxIl y a urgence à évacuer ! L’État se comporte en marchand de sommeil."

    Dirigeant communiste de 40 ans, Patrice Bessac maire de Montreuil ne mérite d'indulgence pour son engagement d'extrême gauche, ni au titre d'une extraction prolétarienne humiliée, ni de l'immaturité de la jeunesse.

    C'est étudiant en Philosophie à Toulouse qu'il adhérait à un PCF déjà moribond.

    Et une fois ses études terminées, en 1999, son premier emploi ne se situe pas en usine où il semble ne s'être jamais attardé. Il atterrait dans les bureaux du Parlement européen. Après cette éprouvante expérience, il devient l'indispensable attaché de presse de Marie-Georges Buffet.

    Celle-ci fut ministre de la Jeunesse et des Sports du gouvernement Jospin. Elle travaille alors dans le sillage de Robert Hue, qui fut le premier président de l'Histoire du Parti. Son coming out franc-maçon et son ralliement au parti socialiste n'ont pas encore été accomplis. Marie-Jo, de son côté, devenue secrétaire nationale du parti après le XXXIe Congrès en octobre 2001 aspire son petit protégé vers le haut des cercles dirigeants. Le jeune Pessac animera donc le Collectif de lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle dépendant du comité national. En 2000, il entre au conseil national lors du congrès de Martigues du PCF, puis au comité exécutif national en 2005. En 2004, il est élu en Ile-de-France sur la liste menée par Marie-Georges Buffet, lors des élections régionales. A l'occasion du XXXIIIe congrès, le camarade Bessac est désigné secrétaire de la fédération de Paris.

    À l'époque de cette ascension, le PCF se situe dans la perspective de l'élection présidentielle de 2002 où le candidat Hue obtiendra 960 000 soit 3,37 % des voix contre son score précédent de 2,6 millions de suffrages et 8,64 % : un affaissement électoral historique dont le PCF ne s'est jamais remis.

    Aujourd'hui, totalement coupé de l'ancienne classe ouvrière et paysanne française, le PCF en est réduit à licencier au compte goutte ses permanents pour motif économique.[3]

    À Montreuil, il est vrai, il est parvenu à reprendre le pouvoir municipal. Dans ce bastion historique, pendant quelques années, de 2008 à 2014, avait régné l'insupportable gauchiste pseudo-écolo Dominique Voynet. Il s'est résigné à ne plus s'appuyer sur les éléments populaires français. Il fait droit à la nouvelle dialectique d'extrême gauche. La novlangue et la ligne des fossoyeurs appellent ainsi populaires, les couches et les quartiers peuplés d'immigrés.

    Se trompant de peuple, le PCF ne peut dès lors que confirmer son déclin.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Cf. Twitter : @PatriceBessac 06 h 00 - 26 sept. 2018

    [2] cf. Le Monde

    [3] cf. Est-et-Ouest chronique du 26.9 :"Licenciements au PCF"

    http://www.insolent.fr/

  • Éric Zemmour : « C’est le grand effacement de l’Histoire pour correspondre au Grand Remplacement des populations »

    ric-zemmour-c-rsquo-est-le-grand-effacement-de-l-rsquo-histoire-pour-correspondre-au-grand-remplacement-des-populations-cTzWwqOdM0c-845x475.jpg

    Éric Zemmour sans cris d’orfraie ni indignation orchestrée, c’est possible… sur Boulevard Voltaire. Un entretien apaisé, sans tabou, passionnant et décapant. Écoutez-le !

  • Christian Estrosi et la fausse droite des valeurs

    Christian Estrosi et la fausse droite des valeurs

    Voici ce qu’il a déclaré sur RMC ce matin :

    Sur le sujet de la procréation médicalement assistée, nous avions besoin de recul, de comprendre. Je pense avoir évolué. J’ai été opposé au Mariage pour tous et je suis aujourd’hui très heureux d’en célébrer et que Nice soir une des villes où on en célèbre le plus après Paris. Je suis favorable à la PMA et l’espère que les groupes politiques accorderont à leurs parlementaires la liberté de vote.

    https://www.lesalonbeige.fr/christian-estrosi-et-la-fausse-droite-des-valeurs/

  • Le nomadisme de Valls, par Etienne Defay

    valls_9205-p3-ed-600x400.jpg

    « Je suis un Espagnol en vacances en France depuis quarante ans », cette phrase n’est pas de Manuel Valls mais de Nicolas Canteloup imitant Valls. Pourtant, elle a trompé nombre de journalistes qui l’ont reprise avant de se rétracter. On ne leur en voudra pas tant elle résume bien la situation. L’ancien Premier ministre et premier flic de France a en effet officialisé sa candidature à la mairie de Barcelone.

    Devant l’exil de Manuel Valls, on hésite entre l’indécence et le soulagement. Indécence de voir le comportement de l’intéressé vis-à-vis de la France et soulagement car il semblerait que dans la classe politique ainsi que dans l’électorat, Manuel Valls ne laissera pas beaucoup de regrets.

    Soutenu par le parti Ciudadanos, l’ancien député de l’Essonne a également officialisé sa liaison avec l’une des plus grandes fortunes de Catalogne. Une relation fort à propos qui tendrait presque à faire sourire car, lorsqu’il lorgnait une carrière à LREM, il s’était affiché avec une jeune députée LREM…

    Passons, si l’élégance était l’apanage de Manuel Valls, nous le saurions depuis longtemps. Car sa candidature dépasse largement la fable politique et induit des interrogations plus prégnantes.

    Quid des secrets d’Etat ? Le poste de ministre de l’Intérieur a ceci de pratique qu’il vous met au plus près des secrets du pays et de ceux qui les dirigent, on ne peut que s’alarmer de voir ainsi un de nos anciens dirigeants « passer à l’ennemi ». Certes, l’Espagne n’est plus un adversaire depuis le XVIIIe siècle mais gageons que nos services auront à cœur de s’assurer de la discrétion du potentiel futur maire de Barcelone s’il était amené à changer de fidélité.

    A propos de fidélité, ce nouveau challenge de Manuel Valls est en réalité très révélateur d’une mentalité qui aggrave chaque jour la fracture entre les élites et le peuple : foin d’enracinement et d’ancrage ; ceux qui nous dirigent ont en réalité depuis bien longtemps évacué la notion de frontières et d’appartenances nationales. Pour eux, l’Europe est un village et les nations ne sont plus que des régions aisément franchissables. Comme un effet pervers d’Erasmus. Il fut un temps où un politique originaire de Corrèze était regardé en Lozère comme un parachuté de la pire espèce, puis le parachutage s’est agrandi, il a atteint Paris, puis de Paris, il s’est élargi à l’Europe. Terrible conclusion d’une société déchirée entre un besoin d’enracinement et un désir violent d’abrogation de ce qui nous a construits. Il n’est pas étonnant finalement de voir les ultralibéraux qui nous gouvernent s’attaquer à la notion d’héritage. Pour les hommes en Marche, dont fait partie Manuel Valls, il n’y a pas d’héritages et pas de transmission. Il n’y a que l’éternel mouvement de l’homme libre, esclave de ses pulsions.

    Le philosophe François-Xavier Bellamy avait pointé dans son dernier ouvrage « Les Déshérités » de notre temps. Manuel Valls en est un. Puisqu’il n’a rien reçu, il ne transmettra rien. On ne peut que l’orienter vers une devise sacrée, celle des étrangers qui ont donné leur sueur et leur sang à la France, devenant par-là plus français que beaucoup de leurs compatriotes. Cette devise est constituée de deux mots totalement étrangers au Catalan : « Honneur et Fidélité ».

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 26 septembre 2018

  • Frédéric Rouvillois : « L’héritage n’est pas créateur d’inégalités, il est créateur de civilisation à travers la transmission »

    2549507235.jpg

    L’héritage de Johnny Hallyday

    La semaine dernière, Christophe Castaner déclarait vouloir lancer une réflexion sur les droits de succession. Une prise de position qui ne surprend pas le juriste et essayiste Frédéric Rouvillois, auteur du Dictionnaire du conservatisme. Selon lui, le principe le transmission et d’héritage est remis en cause pour des raisons idéologiques (Boulevard Voltaire.22.09)

    Christophe Castaner voudrait s’attaquer au principe d’héritier et aux lois de succession. On a l’impression que ce gouvernement n’aime pas beaucoup ce qui a trait aux héritiers. Selon eux, l’héritier serait synonyme d’inégalité.

    Cette petite offensive ira peut-être loin, mais elle ne fait que s’amorcer, pour l’instant.

    En réalité, elle s’inscrit dans une très ancienne tradition, qui remonte à la Révolution française, d’offensives contre le principe même de l’héritage et de la transmission. L’héritage serait, par définition, inégalitaire et créateur d’inégalité.

    On ne veut pas voir qu’il est surtout créateur de civilisation à travers la transmission.

    Cela remonte à la Révolution française. C’est à ce moment que l’on va supprimer la liberté de tester, autrement dit la liberté de décider à qui vont aller ses biens après sa mort. Cette liberté était essentielle jusqu’alors et, au fond, très importante. Jusqu’alors, les personnes avaient le droit de léguer leurs biens à qui bon leur semblait, à un de leurs enfants en particulier ou à tous de manière égalitaire ou à aucun d’entre eux si, éventuellement, les enfants n’avaient pas joué le jeu ou estimaient qu’ils ne le méritaient pas.

    Cela reste peut-être le marqueur essentiel de la vraie gauche, du début du XXe siècle jusqu’à nos jours. De ce point de vue-là, l’école saint-simonienne constitue un courant de pensée extrêmement intéressant et important. Elle se développe dans les années 1820-1830. Elle aura une influence considérable sur la gauche et les élites, notamment financières, aux XIXe et XXe siècles, avec une approche à la fois socialiste, technocratique, ultra-individualiste, mais par ailleurs acceptant la propriété privée à condition que ce soit la propriété strictement individuelle. Ce qui caractérise fondamentalement l’école saint-simonienne, en tant que socialiste, ce n’est pas une remise en cause de la propriété ; au contraire, elle est tout à fait dans la perspective du fameux « Enrichissez-vous ! » de l’époque. Parmi les grands saint-simoniens, certains sont et seront parmi les gens les plus riches de leur époque. Michel Chevalier et Ferdinand de Lesseps sont de grands financiers immensément riches, mais qui, pour autant, sont totalement hostiles au principe de l’héritage. L’idée est que chaque individu a le droit de s’enrichir autant qu’il veut, le plus possible, mais une fois qu’il est mort, toute sa fortune revient dans le pot commun et l’État détermine la manière dont cette fortune va être utilisée.

    Nous n’avons plus, comme dans la vision traditionnelle et organique, une continuité entre les personnes et les familles. On a des individus qui deviennent très riches ou qui restent très pauvres au cours de leur vie. Lorsqu’ils sont morts, l’État reprend la chose et redistribue selon ses souhaits. C’est un monde dans lequel il n’y a plus, en réalité ,que l’État et les individus. C’est une vraie caractéristique de la pensée de gauche. En revanche, les corps intermédiaires, les éléments, les familles, etc., qui supposent notamment la possibilité d’une transmission héréditaire disparaissent.

    Macron a toutes les caractéristiques d’un saint-simonien. On retrouve, chez Macron, cette volonté de privilégier de manière systématique la fortune mobilière sur la fortune immobilière. L’important, c’est l’argent, car l’argent se compte et se dénombre d’une part. D’autre part, l’argent ne s’inscrit pas dans le temps long ni dans l’espace, autrement dit dans quelque chose qui suppose l’héritage et la transmission.

    Quand vous avez une terre, des propriétés immobilières, une ferme et des forêts, vous ne pouvez pas concevoir tout cela en dehors de l’héritage et d’une perspective de transmission, notamment familiale. En revanche, lorsque vous avez juste un compte en banque dématérialisé, en parallèle, il y a toute cette réflexion qui se développe actuellement chez les économistes macroniens sur la disparition des billets de banque. Ce n’est pas un hasard. Autrement dit, un argent qui est totalement dématérialisé et qui est totalement sous le contrôle des pouvoirs publics, on peut très bien concevoir que cet argent-là ne soit pas susceptible de faire l’objet d’un héritage.

    Aujourd’hui, en France, les droits de succession sont lourdement taxés par l’État. Est-ce juste de la taxe ou y a-t-il une volonté idéologique derrière ?

    Bien sûr. C’est fondamentalement illogique et un des marqueurs de la pensée de gauche. Les saint-simoniens expliquent qu’il ne faut plus d’héritage au nom de l’égalité. C’est un mélange complexe. La pensée saint-simonienne et la pensée macronienne acceptent d’une part des inégalités immenses entre les fortunes et, en même temps, on plaide pour l’égalité, notamment cette fameuse égalité des chances. Cette suppression des inégalités de destins, l’inégalité de naissance dont nous a parlé Macron l’autre jour.

    Ce qui les traumatise, ce n’est pas qu’il y ait des gens infiniment riches et d’autres qui crèvent la faim, mais c’est le fait que tout le monde ne parte pas sur la même ligne au départ. C’est aberrant. Pour que tout le monde parte sur la même ligne au départ, il faudrait que tout le monde ait le même potentiel, le même physique, le même cerveau, les mêmes neurones, etc. Le fait que, sur cette ligne de départ de la course de la vie, certains sont culs-de-jatte et débiles mentaux et d’autres géniaux et ultra-compétitifs, cela ne les gêne pas.

    Le point de départ est cette obsession pseudo-morale de l’égalité, avec l’idée que l’héritage serait immoral car il donnerait beaucoup à certains et très peu à d’autres. Ce qui est vrai, d’ailleurs. Mais à cela, les penseurs de droite et les conservateurs répliquent depuis très longtemps que, derrière cette pseudo-injustice individuelle, il y a une véritable justice collective et politique. C’est grâce à cet héritage que la cité peut se développer, s’améliorer, se conserver et que la civilisation existe.

    Dans la société ultralibérale et capitaliste, l’homme idéal du XXI siècle serait, au fond, un homme en marche, déraciné, qui n’a rien d’immobilier à transmettre.

    Au-delà de l’immobilier, c’est un homme qui n’a rien à transmettre du tout. Ce n’est pas lui qui transmet, puisque la famille a disparu. L’image de Macron comme l’homme seul qui marche, mais qui n’a pas d’ombre, pas d’amis, pas de père et pas d’enfants, est très parlante pour la suite. C’est quelqu’un qui se dit qu’il n’a pas besoin d’héritage. Il avance seul et cela suffit. Si on conçoit les choses comme cela, la civilisation et la culture telles qu’elles existent depuis 3.000 ans s’effilochent et disparaissent en passant à autre chose.

    C’est un homme qui marche seul, qui s’est construit seul et qui n’a rien à transmettre. C’est un peu l’idéal du start-upper.

    C’est exactement cela. Le fait que l’offensive contre le principe même de l’héritage vienne, depuis quelques années, de la Silicon Valley et des hyper-milliardaires qui nous expliquent qu’ils se sont faits tout seuls dans leur garage en construisant des ordinateurs et qu’ils ne légueront rien à leurs enfants car leurs enfants n’ont qu’à faire pareil. C’est à la fois une espèce de manifestation d’égoïsme et d’autisme invraisemblable, mais aussi quelque chose qui nous dit quelque chose sur l’avenir de cette société moderne ou postmoderne que ces gens nous préparent.   

    Frédéric Rouvillois 

  • Les blancs dans de beaux draps?

    sardanapale-300x237.jpgLa tirade de Francis Blanche dans le film de Georges Lautner La Grande Sauterelle  (avec la non moins  regrettée Mireille Darc) est restée célèbre: «un jour j’ai pris une cuite à San Cristobal elle a duré sept ans. » Les électeurs aussi se réveillent parfois (souvent) avec la gueule de bois du fait de leur mauvais choix qui impacte leur vie quotidienne pour de longues années.  Bruno Gollnisch restait dans la référence au  monde (des) hispanophone(s)  avec ce tweet  posté hier :  « Après la candidature de Manuel Valls à Barcelone, Anne Hidalgo pourrait peut-être se présenter à San Fernando, et laisser Paris respirer un peu ?…» M. Valls, naturalisé français à l’âge de 20 ans, a officialisé en effet mardi sa candidature à la Mairie de Barcelone pour  défendre le projet d’« une ville globale et ouverte sur le monde »…comme c’est original! Vivre et travailler au pays? L’ex Premier ministre  de François Hollande, profondément  impopulaire sous nos latitudes, privé de  l’espace politique social-démocrate-européiste qui a été préempté par Emmanuel Macron et ses marcheurs, part donc tenter sa chance ailleurs,  dans la capitale catalane qui l’a vu naître. Il brillait déjà par son absence  à l’assemblée nationale où il avait été réélu l’année dernière,  de manière très contestée et  d’une très courte tête,  face à la candidate de LFI Farida Amrani dans sa  circonscription d’Evry et de Corbeil.

    Sur France inter,  les gauchistes de service n’ont pas manqué d’ironiser sur l’annonce  de cette seconde carrière de Manuel Valls. La comique/animatrice/journaliste Charline Vanhoenacker, grimée en  danseuse caricaturale  de flamenco  pour  incarner  la nouvelle  compagne de l’ex Premier ministre – la richissime Susana Gallardo, héritière des laboratoires pharmaceutiques espagnols Almirall -,  faisait dire à cette dernière: « Je suis tellement soulagée que Manuel soit candidat à Barcelone, je n’avais pas du tout envie de vivre à Evry . Evry, non ! Y a pas de assez de blancos ». Une  référence aux propos qui furent beaucoup reprochés  à M.  Valls par ses adversaires de gauche, lorsqu’en   en 2009,  alors maire d’Evry, il avait au cours d’une promenade avec un de ses collaborateurs, scène  filmée par la télévision,   demandé (pas assez) discrètement  à celui-ci  – pour une question de standing ? , pour masquer le  grand remplacement? – d’avoir autour de lui plus « de blancs, de whites, de blancos. »

    Blancos qui ne sont pas toujours à la fête dans les hauts lieux du vivre ensemble, n’en déplaisent aux chroniqueurs de France inter. La polémique zemmourienne a été ainsi remplacé ces dernières heures par les très nombreuses réactions devant le clip mêlant  musique et récit fictionnel du  rappeur de Noisy-le-Grand  d’origine camerounaise   Nick Conrad, intitulé Pendez les blancs (PLB) .  Un blanc est bel et bien pendu dans ce court-métrage après avoir été violenté et humilié. Les paroles sont à l’avenant: « Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands…»  Ce clip mis en ligne mi-septembre sur internet (supprimée de YouTube depuis) a été dénoncé en premier par le député RN Gilbert Collard, suivi par son collègue LR Bruno Retailleau. De LFI à Gérard Collomb en passant par la Licra, toute la classe politique a ensuite embrayé pour dénoncer  des propos  abjects, haineux, écœurants…  Le parquet de Paris a ouvert  hier   une enquête pour provocation publique à la commission d’un crime ou d’un délit.

    Ce clip pose en tout cas la question bien réelle de ce qui est permis de dire ou de montrer sous l’angle de la fiction. Il ne saurait être question en effet  dans ce cadre d’assimiler systématiquement  un auteur  ou un acteur  à l’histoire qu’il raconte,  de les confondre avec les propos ou les turpitudes des personnages qu’ils mettent en scène… A fortiori quand l’auteur en question, au nom justement de la fiction,  revendique une opposition complète  entre les idées, les valeurs qui sont les siennes et le récit qu’il narre.

    C’est cette vérité-là  que Nick Conrad, qui dit jouer ici (sans ambiguïté ?)  « un personnage de raciste»,   met en avant  pour se justifier  sur le site de  RTL , face à l’émotion suscitée par le réalisme très  violent  de son clip: « 80% des gens de l’équipe du clip sont des blancs. » « Mes amis blancs me soutiennent». «Un raciste un vrai pour de vrai ne peut pas se vanter de prendre le micro et dire des choses abominables. »

    «En disant pendez les blancs » poursuit-il,  « on est dans la provocation, c’est vrai.»  Mais ce discours  « n’est pas un appel à la haine » , c’est  « une fiction qui montre des choses qui, du début à la fin, sont vraiment arrivées au peuple noir, tous les éléments qui sont cités dans le morceau, un à un, ont vraiment touché et marqué le peuple noir dans sa chair. » À travers PLB, il s’agit d’ «interpeller, toucher les gens. Nous restons des humains, d’un côté comme de l’autre. »

     « Ce morceau est plus profond qu’il n’y paraît »  indique encore le rappeur de Noisy-le-Grand.  « Je ne peux pas renier ce que j’ai écrit, ça touche le racisme, c’est la beauté de ce morceau, ça reste de l’art ». Un art qui emprunte à l’inversion des rôles entre tortionnaires blancs et victimes  noirs souligne RTL  qui pointe une  scène de ce clip  ou « deux noirs – dont le rappeur – font mordre le trottoir à leur victime blanche pour ensuite écraser sa tête avec un grand coup de pied derrière le crâne. Une scène qui fait évidemment référence au film American History X, sur les néonazis aux États-Unis qui font subir la même chose à un noir. » La pendaison, ajouterons-nous,  renvoie aussi très clairement au lynchage de noirs dans les Etats du sud des Etats-Unis avant-guerre,  thème de la  la célèbre  chanson Strange fruit de Billie Hollyday, écrite à la  fin des années 30 (« southern trees bear a strange fruit…»).

    « Moi aussi dans ma vie il m’a été donné de voir des scènes choquantes » a encore déclaré le rappeur, en prenant en exemple les peintures d’Eugène Delacroix au Louvre »! A tout prendre, parions que nos compatriotes sont moins choqués  par la contemplation de La  mort de Sardanapale et la  vision des  esclaves blanches de son harem  assassinées sur le   lit de leur maître acculé au suicide,   que par le clip de ce monsieur…A chacun ses appétences et ses références…  Mais Nick Conrad   explique que « le rap est né dans le ghetto, il a pour mission de dénoncer les choses. Un artiste a pour but de s’inspirer du monde pour dénoncer, que ça plaise ou non.  C’est l’essence même du rap. En France plus qu’ailleurs, on a du mal avec la vérité. »

    En France on a surtout du mal a accepter de voir débarquer dans l’espace public  des appels à la haine raciale qui sont pour le coup  très fréquents  dans toute une frange  du rap aux Etats-Unis ou la question sociale  est très racialisée. En France, nos élites ont aussi  du mal à accepter cette vérité, à savoir que la racisme  antiblanc, n’en déplaisent aux hypocrites de la gauche soumise clientiéliste, à la  nébuleuse socialo-trotsko-bobo,  est une incontestable réalité. La grande  majorité des Français  de souche européenne vivant dans des quartiers très pluriels ou dans des banlieues  où ils sont minoritaires, en ont fait l’expérience.

    Marine l’a tweeté, « alors que de nombreux compatriotes subissent un racisme anti-Blanc dont aucun expert autoproclamé ni média ne parle, cette provocation ne doit pas rester impunie. Il n’y a rien d’artistique dans ce qui est purement et simplement un appel à la haine et au meurtre ! ». Le sénateur RN  des bouches-du-Rhône Stéphane Ravier l’a souligné pareillement: «Dans des quartiers, le Blanc est une cible, comme le flic ou le pompier. Mais Rokhaya Diallo et autres spécialistes de l’antiracisme à but lucratif et à sens unique vont nous dire que le racisme anti-Blancs n’existe pas ?»

    Le racisme antiblanc  est même constitutif  des agressions violentes  en constante augmentation sur notre sol. Et cette réalité-là vaut aussi pour les autres pays européens touchés par l’immigration massive.  Bref,  le clip de Nick Conrad n’aurait pas tant choqué s’il ne  renvoyait  pas à une violence à connotation raciale perçue comme une menace bien réelle et  grandissante. 

  • Une grave dérive de notre civilisation

    caspar-david-friedrich.jpgC’est une décision mi-chèvre, mi-choux, et donc insatisfaisante. Le RN avait fait appel de l’incroyable décision  des juges Claire  Thépaut et Renaud  Van Ryumbeck de priver les nationaux de deux millions d’euros de subvention publique. Cette prédation a été réduite hier  de moitié. Voir  le premier mouvement d’opposition entravé dans  sa capacité d’action à huit mois des élections européennes n’est évidemment pas pour déplaire à beaucoup d’acteurs duSystème. Une Caste  qui  cède chaque jour davantage à ses penchants totalitaires. Faut-il le rappeler, souscrire au principe de la liberté d’expression consiste en premier lieu à permettre à ceux qui  ne pensent pas comme vous de s’exprimer. Un droit de plus en plus attaqué et contesté par les grands prêtres du politiquement correct qui s’emploient à démoniser, diaboliser les déviants.

    Certes, il est aussi difficile de faire passer l’imam  de  Toulouse, Mohamed Tataï pour un sympathisant du RN qu’Eric Zemmour  pour un  suppôt  d’Adolf  Hitler. Il n’empêche que les prises de position de l’essayiste en faveur de l‘assimilation (en l’espèce la nécessité de donner un prénom français à ses enfants quand on est d’origine étrangère) lui ont valu depuis son fameux passage sur C8 et sa confrontation avec la chroniqueuse Hapsatou Sy, un violent tir de barrage et une avalanche de critiques hystériques.

    Laurent Ruquier a même décidé de déprogrammer M. Zemmour de son émission du samedi soir sur France 2 qui sera diffusée le 20 octobre prochain. Apparemment, il semblerait que  les journalistes du  service (dit) public, payés par nos impôts,  aient  décidé dans leur ensemble  de  boycotter l’essayiste.  Comme l’a souligné aujourd’hui  le blogue de Jean-Marc Morandini , «en fin de semaine dernière, Hapsatou Sy (dont le comportement  victimaire a été vivement critiqué par notre compatriote guadeloupéen et champion de  Muay-Thai Patrice Quarteron, NDLR) avait demandé aux médias de ne plus recevoir le chroniqueur tant qu’il ne se serait pas excusé. Un appel qui n’a pas été entendu jusque là, car Eric Zemmour a continué à faire le tour de tous les plateaux télé et de toutes les radios. Laurent Ruquier est le premier animateur a décidé de ne plus recevoir Eric Zemmour. »

    Pareillement, qu’on approuve ou non la ligne éditoriale d’Egalité & Réconciliation (E&R) , la suppression sur demande des socialistes de l’UEJF  de l’application E&R sur la  plateforme google  (société qui vient de voler au secours du journal L’humanité...) et sur Androïd, mais aussi  du compte Paypal de cette association,  ne sont pas des signes  de bonne santé de  notre démocratie. Ce qui n’ a pas empêché un  Emmanuel Macron très grandiloquent de  louer hier soir  à la tribune de l’ONU  nos grands et immortels principes universalistes… Ceux qui dénoncent « les outrances » d’Eric Zemmour ou d’Alain  Soral ne semblent d’ailleurs pas perturbés plus que cela par celles du militant/journaliste  Maurice Szafran qui, lundi sur le plateau de Cnews,  affirmait sans rire que le site d’Egalité & réconciliation «lu par dix millions de nos concitoyens tous les mois », était   un «site crypto-nazi  »!

    Mauvais français aux yeux des progressistes qui contestent de la même manière les dérives du  Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) qui a donné mardi son feu vert  à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) pour les couples de lesbiennes  et les femmes seules. Extension de la PMA  aux catégories précitées à laquelle 73% des   adhérents du Front National  étaient opposés comme l’indiquait le résultat du  questionnaire qui leur avait été  envoyé dans le cadre du XVIe congrès du FN.  Le salon beige a relayé sur ce sujet les propos de  Nicolas Bay. Invité de France info, le co-président du groupe ENL au parlement européen  et  membre du Bureau national du RN a estimé  que «Si demain on accepte la PMA, dans la foulée, au nom de l’égalité des droits on va nous expliquer que ce qu’on donne à des couples de femmes, il faut le donner aux hommes et demain on aura la GPA. » 

    Sa collègue Marie-Christine Arnautu, citée elle aussi sur ce même site, n’a pas dit autre chose:  «s’appuyant sur l’avis du CCNE qu’Emmanuel Macron a prévu de suivre, plusieurs députés LREM expliquent qu’au nom du principe d’égalité, il est urgent d’autoriser le recours à la PMA pour les couples de femmes homosexuelles qui le souhaitent tout en sachant pertinemment qu’il faudra légaliser la GPA pour que l’égalité de traitement soit complète. Et si la France tarde, la Cour européenne des Droits de l’Homme l’y forcera en vertu du principe de non-discrimination. »

    «Les dirigeants LR aussi nous servent leur propre rengaine. Comme d’habitude, ils affirment combattre les évolutions sociétales promues par la gauche lorsqu’ils sont dans l’opposition… pour mieux cocufier leurs électeurs quand ils reviennent aux affaires, puisqu’ils n’ont eu de cesse, dans ce domaine, d’entériner les mesures prises sous les précédents gouvernements. » « Il faut en finir avec l’idéologie des uns et l’hypocrisie des autres. Non, la PMA pour toutes comme ils disent ne constituerait pas une avancée. Elle s’inscrit dans un projet de société qui sape la famille en consacrant le droit à l’enfant au détriment du droit de l’enfant, lequel sera sciemment privé d’un père afin de satisfaire une démarche égoïste. »

    Bruno Gollnisch, qui a réussi à faire échouer au parlement européen le rapport Estrela qui visait notamment à reconnaître comme droits fondamentaux à l’échelle européenne l’éducation sexuelle des enfants à l’école, l’éducation à l’égalité de genre et le recours à la PMA pour les femmes, le réaffirme de la même manière: «l’enfant n’est pas objet de droits, il en est le sujet. L’enfant  a droit à un père et une mère. Lui refuser cette double et fondamentale référence pour la satisfaction de personnes dont le mode de vie, librement choisi, exclut la procréation, serait en quelque sorte lui imposer une double peine. Ce serait une grave dérive de notre civilisation.» Une de plus.

    https://gollnisch.com/2018/09/26/une-grave-derive-de-notre-civilisation/