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magouille et compagnie - Page 1413
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L’islamo-gauchisme s’installe sur les réseaux sociaux, sous le faux-nez d’AJ +
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La décadence occidentale – Le déclin de la culture
Par Ivan Blot, ENA, docteur ès sciences économiques, inspecteur général honoraire de l’administration ♦
Les lecteurs de Polémia connaissent bien Ivan Blot qui fournit régulièrement des textes éclairant, tant sur l’actualité que sur divers concepts philosophiques et historiques. C’est avec plaisir que nous partageons avec vous le troisième volet d’une série de quatre articles consacrée aux grands facteurs de la décadence occidentale.
PolémiaAprès l’analyse du déclin religieux et du déclin politique, on en vient au déclin de la culture. Au départ, la culture et la science ne font qu’un, puis la science constitue son domaine propre à la recherche du vrai. La culture conserve plutôt la recherche du bien et du beau. Sans un minimum de socle moral, la recherche du vrai est impossible. La science en Occident se porte plutôt bien. Encore que la censure existe parfois et relève la tête… C’est le politiquement correct au nom d’un intégrisme égalitaire répressif : on ne peut plus porter des jugements généraux sur les femmes ou les Noirs par exemple, ce qui est une marque de parfaite intolérance.
Mais le phénomène majeur est lié à l’effacement de la mémoire historique tant dans l’art que dans la morale.
L’effacement de la mémoire historique artistique et l’appauvrissement de l’art
L’art dit contemporain est un art d’une société atteinte collectivement de la maladie d’Alzheimer. Le rejet de toute tradition est la cause de ce dramatique appauvrissement. Il est lié au déclin religieux qui fournissait la majorité des thèmes. Mais, il va au-delà pour « déconstruire » toute représentation du réel. On ne voit plus ni les paysages de la patrie ni les visages de nos compatriotes (sauf en Europe de l’Est). Les tableaux « abstraits » occupent les murs des bâtiments officiels et constituent un nouvel « art officiel » promu par les oligarques cosmopolites au pouvoir. Byzance a connu cela il y a plus de 1 000 ans avec l’iconoclasme qui engendra des guerres civiles mais qui fut vaincu jusqu’à maintenant. On a eu des poussées iconoclastes avec le protestantisme (destruction de statues des églises notamment) et lors de la Révolution française (dénoncées comme vandales par l’Abbé Grégoire). On défend la liberté mais en son nom, on détruit l’héritage des traditions. On ignore la distinction hiérarchisant et nécessaire des trois fonctions souveraine, religieuses et guerrières tournée vers l’économie et tout est réduit à la fonction marchande qui demande en moyenne moins de vertus morales.
Les artistes figuratifs sont alors martyrisés ou marginalisés sauf sans doute en Europe de l’Est et en Russie. Le savoir artistique décline : un Bach est-il possible aujourd’hui ?
Le déclin de la morale est lié au déclin de la tradition
La morale est liée à des traditions anciennes qui ont fait leurs preuves. Le prix Nobel Hayek explique pourquoi : parmi les savoirs humains, certains sont formalisés, c’est le cas dans les sciences. Mais d’autres savoirs sont transmis par des millions de pratiques. Le meilleur exemple est notre langue. Personne n’a créé par un projet délibéré et planifié la langue française qui est une merveille. La morale traditionnelle, c’est pareil. Sur les points essentiels, toutes les morales traditionnelles disent la même chose : famille, avortement, interdiction d’assassiner, honnêteté, etc… Les expériences des siècles dans les peuples divers donnent des résultats identiques : les peuples qui méprisent la famille disparaissent et ceux qui méprisent la propriété tombent dans la misère. L’URSS qui sous Lénine voulait détruire la famille est revenue en arrière avec Staline. Mais pour la propriété, il a fallu dissoudre l’URSS elle-même.
Or, le drame est que les injonctions de la morale ne satisfont ni nos instincts primitifs ni notre raison logique. Maintenir une morale salutaire suppose combattre sur ces deux fronts. L’Occident a un siècle de retard en ignorant ce savoir qui n’est ni instinctif ni rationnel. Le patriarche russe Cyrille l’explique très bien dans son livre traduit en français aux éditions du Cerf L’Evangile et la Liberté ; les valeurs de la Tradition dans la société laïque. En Occident, écrit le patriarche, « l’homme est transformé progressivement en un esclave de ses instincts et perd ses repères vitaux. L’image de Dieu s’efface en lui et il cesse d’être homme au sens propre du terme, se réduisant à une sorte d’animal de consommation ». Une foule impersonnelle se forme autour d‘une anti-culture qui est une régression vers la barbarie. Le déracinement produit par l’immigration de masse renforce cette régression culturelle, morale et esthétique.
Les anciens Grecs qui nous ont transmis la culture classique commençaient l’enseignement non par l’informatique mais par la morale du héros Achille puisée dans l’Iliade. La volonté d’exceller, le courage de combattre (agon en grec), la capacité à garder la mesure et à fuir les excès (metron), la culture de l’amitié entre citoyens (philia) étaient essentiels. Nous avons « liberté, égalité, fraternité », mais Dostoïevski montre dans son œuvre Les Frères Karamazov que sans l’amour chrétien, ces trois termes ne mènent à rien : la liberté peut mener au crime (c’est pourquoi le gangster américain Al Capone en faisait l’éloge sans limites), l’égalité pousse à la haine sociale d’où les massacres de la Révolution française et du bolchevisme, la fraternité sans amour est un principe mafieux.
C’est pourquoi l’exemple russe post communiste est si important. La culture occidentale inspirée de Platon et du Christianisme s’est effondrée suite à la révolution française et aux idéologies socialistes du 20e siècle. Les années 1960 ont continué à détruire les traditions au nom des instincts et d’une raison dévoyés. Mais nous avons un critère pour juger des réformes politiques : servent-elles la mort ou la vie ?
La culture (souvent très liée à la religion) a été inventée pour préserver la vie. Or, les signes d’une culture de mort (comme disait le pape Jean-Paul II) se multiplient dans la modernité : effondrement de la natalité, avortements en masse, euthanasie légale en progression, laxisme pénal, dont le point d’orgue est la suppression de la peine de mort, plus généralement montée du crime et des incivilités.
Le remède est de comprendre l’importance de la sauvegarde des traditions (voir les philosophes Pascal, Burke, Hayek, Berdiaev entre autres) et de s’appuyer pour les défendre sur une démocratie authentique (la Suisse rurale étant un assez bon exemple selon Soljenitsyne dans son livre Le Grain tombé entre les Meules).
« Le poisson pourrit toujours d’abord par la tête » dit un proverbe du peuple. C’est ce qui nous arrive à l’Ouest. Le peuple reste sain dans ses réflexes esthétiques et moraux, en majorité et cela s’améliore chez les plus jeunes. Les vieilles élites soixante-huitardes sont les plus pourries en majorité. Le mouvement culturel de retour aux traditions a commencé à l’est mais se propage à l’ouest. Ce sera bientôt un séisme politique. Les compromis seront très difficiles car les élites refusent l’expérience populaire et sont murées dans une idéologie qui a un siècle de retard. Quelles formes ce conflit prendra ? L’avenir proche va nous le dire.
Ivan Blot 06/07/2018
https://www.polemia.com/decadence-occidentale-declin-culture-ivan-blot/
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Le Conseil constitutionnel pour l’immigration de masse, par Francis Bergeron
Le prétendu « délit de solidarité » consistant à encourager, favoriser les filières d’immigration clandestine allait-il rester un délit ? Très habilement, les associations de soutien et d’encouragement au grand remplacement avaient posé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Pouvait-on faire condamner des individus ou des réseaux de soutien aux clandestins, aux sans-papiers, si ces réseaux agissaient non pour des raisons financières, mais bénévolement, sur des bases idéologiques, « humanitaires » ? Non. Non, il est impossible de poursuivre et de les faire condamner s’ils ne sont pas mus par l’appât du gain. Cette décision est un tournant qui vient ruiner tout le dispositif législatif censé nous assurer la maîtrise de l’immigration, le droit des Français à contrôler qui vient chez eux, pour y faire quoi et pour combien de temps.
Le Conseil constitutionnel s’est tout simplement livré à une analyse basique de la formule « liberté, égalité, fraternité ». La fraternité étant un principe constitutionnel, puisque référencé dans le préambule de la Constitution, toute personne, toute association, qui aidera des illégaux, des clandestins, en leur faisant passer la frontière, en les logeant, en les nourrissant, en leur fournissant des avocats, des formations, un travail (lui-même clandestin) sera considérée comme accomplissant un acte licite – et plus que cela, un acte humanitaire, un acte de fraternité.
Un appel d’air sans précédent
Depuis cette décision du Conseil constitutionnel, ce vendredi 6 juillet, c’est l’ébullition dans les organisations du prétendu antiracisme, et aussi au PC, chez les Insoumis, les Ecolos, dans les groupuscules. Toutes préparent des programmes au grand jour pour aider les clandestins à franchir nos frontières, et mettre en place, officiellement cette fois, les moyens matériels de la submersion migratoire.
Certes, les passeurs professionnels – qui se font rétribuer pour transférer les migrants en Europe – ne sont pas concernés par cette interprétation de la Constitution. Et leur activité ne sera pas légalisée. Mais les migrants auront-ils encore besoin de passeurs rémunérés, alors qu’une multitude d’associations – elles-mêmes subventionnées par l’Etat – et les collectivités territoriales le feront, dans les faits, de la façon la plus officielle ?
La décision du Conseil constitutionnel est gravissime. Elle constitue un appel d’air sans précédent pour tous ceux qui veulent converger vers l’Europe, et désormais vers la France avant tout.
Les macronistes soulignent que nous conserverons la liberté d’accueillir ou pas les clandestins. Mais quand on sait que 90 % de ceux qui parviennent à entrer chez nous y restent, ce chiffre sera désormais de 100 %, et 100 % d’une masse fortement gonflée par ce message d’encouragement.
Les LR regrettent la décision, mais ils sont piégés puisque le principal argument qu’ils mettaient habituellement en avant pour refuser l’immigration de masse, sans sortir du politiquement correct, était le rôle des passeurs mafieux, qui disparaîtront d’eux-mêmes avec cette mesure. Le Rassemblement national souligne pour sa part que cette décision constitue « une violation des droits de la nation française ». Elle sonne même la fin de la nation française.
Nous avons donc à présent, d’un côté des Alpes un pays qui annonce clairement la tolérance zéro pour l’immigration, et de l’autre côté un pays dans lequel partis politiques, syndicats, associations, municipalités vont s’engouffrer dans l’énorme brèche ouverte par le Conseil constitutionnel.
Les conséquences se feront sentir extrêmement vite sur nos équipements, notre sécurité, notre taux d’emploi, nos régimes sociaux, etc. Mais la vérité des chiffres sera sans doute cachée le plus longtemps possible aux Français.
Conséquence de la position aberrante de la Cour de Cassation : s’opposer aux actes non rémunérés de soutien aux migrants, par exemple une aide au franchissement de frontière devient donc un délit. Les premières victimes seront les autorités préfectorales des Alpes maritimes, et les Identitaires, qui peuvent être poursuivis pour délit d’atteinte au droit de fraternité, garanti par la Constitution
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
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Le Rassemblement national privé de 2 millions d’euros – La colère de Marine Le Pen
Dans l’affaire des assistants d’eurodéputés, les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu 2 millions d’euros de subvention publique qui devaient être versés au Rassemblement national ce lundi 9 juillet.
Cette décision arrive dans le cadre de l’enquête sur les présumés emplois fictifs au parlement européen. Pour les juges, l’ancien Front national aurait organisé un système rodé pour dévier les fonds européens destinés aux assistants parlementaires. Le dommage serait estimé à environ 7 millions d’euros.
Le parti RN a annoncé vouloir présenter un recours contre cette décision. La présidente Marine Le Pen a exprimé sa colère sur twitter et dans un courrier aux militants. « En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo-affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort “à titre conservatoire”. La volonté d’assassiner le premier parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie », a-t-elle tweeté.
Et d’écrire aux membres du RN : « Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la magistrature », classé à gauche, « et l’autre est un de ses compagnons de route ».
Francesca de Villasmundo
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Omar Sy, pour la direction de la SNCF, est « intouchable »
Qui ne connaît pas Omar Sy, cet acteur né à Trappes de parents africains, drôle et émouvant dans le film Intouchables, qui lui valut, en 2011, un César ? Or, justement, intouchable, il l’aurait été selon Closer.
Partant en vacances avec son épouse Hélène et un de ses enfants, le comédien aurait eu, gare de Lyon, mercredi 4 juillet, des échanges peu amènes avec un employé de la SNCF. Voulant monter dans le train avec sept bagages, il se serait fait interpeller par des contrôleurs qui lui auraient fait remarquer que ce chargement était trop conséquent et qu’il ne pouvait emporter que trois valises à entreposer dans les rangées prévues à cet effet, en expliquant : « Il y a d’autres voyageurs. »Mais Omar Sy n’aurait rien voulu entendre, et un des représentants de la SNCF aurait donc signifié à l’acteur qu’il ne pourrait pas embarquer dans ces conditions. Toujours selon le magazine people, le comédien vedette aurait alors insulté le contrôleur, le traitant de « petite bite » (lui nie avoir utilisé ces termes), puis il aurait ensuite légèrement poussé l’agent afin d’entrer dans le wagon et de pouvoir prendre place à bord du train. Cette action et ces paroles lui auraient valu d’être appréhendé brièvement pour « outrage à agent ».
Ce n’est pas la première fois que l’ancien comique d’« Omar et Fred » est interpellé par la police gare de Lyon. En mars 2013, il avait essayé de passer un périmètre de sécurité installé par les agents de la SNCF, qui recherchaient un voyageur sans billet sur le trajet Marseille-Paris. Ce franchissement non autorisé avait engendré une altercation avec l’un des employés, nécessitant l’intervention des services de police. Interpellé, il avait été conduit à la brigade des réseaux ferrés (BRF), qu’il avait quittée après une heure d’audition.
Mais revenons à ce 4 juillet : suite à ces nouvelles embrouilles, la SNCF a estimé utile de communiquer en minimisant l’affaire. Elle évoque un « incident clos », et une « histoire réglée avec le contrôleur ». D’ailleurs, l’hebdomadaire nous indique qu’Omar Sy a pu « finir avec tous ses bagages son voyage jusqu’à destination ». Ajoutant, toutefois, que pour cela, une intervention de la hiérarchie de la SNCF aurait été nécessaire.
S’il est vérifié, voilà un fait divers des plus banals, me direz-vous. Oui, si l’on fait abstraction de plusieurs éléments :
– Comment être la personne préférée des Français et révéler un caractère aussi outrancier ?
– Si la SNCF communique sur les grèves et les pannes répétitives, elle rechigne à approfondir pour un « people ». Alors qu’elle parle simplement d’« échanges un peu vifs », le salarié, lui, a mentionné des injures (avant, semble-t-il, de se rétracter si l’on en croit un tweet de la SNCF, qui dément les faits, « comme l’a confirmé l’agent SNCF auprès de sa hiérarchie ») et Omar Sy va déposer plainte contre la SNCF pour « faits de violence et d’abus d’autorité », d’après son avocat Me Patrick Klugman.
– Enfin, traiter un mandataire de « petite bite », si l’agent est blanc, n’est-ce pas une insulte raciste de la part d’une personne de couleur ? En effet, l’inverse aurait conduit l’auteur directement à la XVIIe chambre correctionnelle.J.-P. Fabre Bernadac
http://www.bvoltaire.fr/omar-sy-pour-la-direction-de-la-sncf-est-intouchable/
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Un discours qui ne peut pas nous convaincre
Le régime hybride dans lequel nous vivons se compose d'éléments concrets de plus en plus présidentiels et de fictions parlementaires évanescentes. Un tel mélange instable produit d'année en année des révisions constitutionnelles à répétition. D'intérêt inégal, toutes tendent à démontrer, 60 ans après sa fondation, la fragilité d'institutions qu'on présente pour inébranlables. À titre de comparaison rappelons au besoin que la Troisième république (1873-1940) a vécu 67 ans, et l'Union soviétique (1922-1991) 69 ans.
Le Congrès s'est réuni 16 fois depuis 1958 pour adopter une réforme constitutionnelle. Il s'agit, avec le référendum, d'une des voies possibles de révision, prévue par l'article 89.
Mais depuis la présidence Sarkozy s'est instituée en 2008 une disposition additionnelle. À l'évidence elle s'inspire de la constitution des Etats-Unis, où une fois par an le chef de l'exécutif fédéral prononce un discours sur l'état de l'Union.
À la suite des attentats de 2015, les groupes parlementaires ont disposé d'un temps de réponse. Or, cette disposition, ne permet au chef de l'État, qu'un petit monologue. Cet espace d'expression personnelle, fort coûteuse, semble désormais insuffisant à son actuel bénéficiaire.
Face au Congrès des deux chambres réunies en une seule, ce 9 juillet à Versailles, il s’est plu à annoncer une évolution. Un an près la première édition de son exercice, car il regrette déjà de s'en tenir à cette improbable humilité, qu'il affirme sans conviction. Campant résolument dans le rôle de Jupiter, il désire désormais que cela ressemble à un dialogue avec la représentation nationale.
Sur le fond, ce discours de Macron devant les parlementaires pieusement réunis en Congrès laisse perplexe. Il lui a peut-être valu des ralliements. On ne peut pas affirmer qu'ils n'existent pas. Negatio non probatur, on ne démontre pas une négation dit la pensée scolastique. C'est donc la discrétion de ces mystérieux ralliés mérite le respect, car au moment où ces lignes sont écrites je n'en perçois aucun signe.
Pour résumer son propos, celui qui devrait se comporter comme le président de tous les Français, s'est ingénié à Versailles à tenir surtout une communication gaucho-compatible. On dirait qu'il cherche toujours à présenter une sorte de réponse modérée aux grognements de la France insoumise, son opposition préférée. Il ne cherche à répondre qu'aux seules aspirations considérées comme légitimes entre héritiers du jacobinisme.
Les collectivités locales, ce qu'on appelle les territoires, comme toujours, n'ont qu'à obéir. Le pouvoir central décide seul, à peine écoute-t-il.
La contradiction la plus frappante se développe donc entre les cibles possibles du ralliement, qui se situent, grosso modo, au centre droit et celles que visaient les contorsions du discours. Celui-ci était conçu en direction de l'orphelinat socialiste. C'est à gauche qu'il cherche à séduire, c'est à gauche qu'il cherche à convaincre, c'est la critique de gauche qu'il cherche à désamorcer.
Selon lui, l'État Providence, n'est pas à liquider, il est à reconstruire en vue du XXIe siècle.
Selon lui, le rééquilibrage des finances publiques s'opère avec succès par un "ralentissement de la hausse continue des dépenses".
Selon lui, la retraite par répartition doit demeurer la pierre angulaire du système. On s'apprête même à la renforcer au détriment des professions indépendantes ou des créateurs d’entreprises, qu'on prétend protéger : on va les spolier encore plus par des cotisations de plus en plus lourdes finançant des pensions de plus en plus décourageantes et de plus en plus incertaines.
Selon lui, beaucoup plus grave encore pour l’avenir, "la république n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam". Tels sont les mots employés.
Mais alors, Monsieur le président, qui parlez comme si vous étiez aussi le Premier ministre, pourquoi tout ce développement pour nous expliquer ce que vous allez entreprendre pour réglementer cet ensemble disparate de prédications rivales, auxquelles, manifestement, ni vous, Monsieur le Président, ni aucun de vos condisciples, technocrates comme vous, ne connaissent rien ou pas grand-chose.
Non ce long discours ne peut pas nous convaincre.
JG Malliarakis
http://www.insolent.fr/2018/07/un-discours-qui-ne-peut-pas-nous-convaincre.html
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Marche des migrants : ils partirent 25, mais par un prompt renfort, ils se virent 500 en arrivant au port…
Ils étaient partis de Vintimille, ex-frontière franco-italienne, le 30 avril dernier. Une sorte de pèlerinage pro-migrants qui se faisait fort de rejoindre Calais, puis Douvres, ce dimanche 8 juillet. Ils y sont parvenus, mais quelques-uns, qui espéraient bien profiter de l’occasion pour filer chez les Grands-Bretons, ont été retenus à Calais.
Organisée par L’Auberge des migrants et la Roya citoyenne, cette Marche des migrants, longue de 1.400 kilomètres en 60 étapes, ambitionnait de « créer du dialogue avec les citoyens » et de récolter des fonds et des biens de première nécessité pour les migrants. Elle était aussi et surtout une réponse à l’opération des Identitaires de Defend Europe au col de l’Échelle, les No Borders ayant déjà tenté d’en découdre au cours d’un « opération riposte ».
Le journal La Croix les avait accompagnés sur une étape en région parisienne. Ils étaient 25, alors, à demander l’hospitalité au prieuré Saint-Benoît, à Étiolles (Essonne) : « Chaque jour, des marcheurs parcourent une vingtaine de kilomètres pour réclamer un meilleur accueil des exilés et leur liberté de circulation. Au passage, ils demandent aussi la suppression du délit de solidarité. Selon les jours, ils sont 30 à 50, parfois ralliés par des centaines de sympathisants à l’entrée des grandes villes. Une poignée use ses chaussures depuis le début. Les autres se relaient à leurs côtés, venus pour quelques journées ou même une seule. »
Entre retraités, grévistes et utopistes du bonheur universel, La Croix repère « une “nomade” de l’engagement humanitaire. De retour d’un an et demi en Colombie, elle marche depuis Lyon et compte bien aller jusqu’à Calais. » Facile, d’être engagé, quand on vit sur le dos des autres !
Bref, ce petit monde est arrivé à Calais. Et plus si affinités. Et c’est là où ça s’est corsé.
C’est la préfecture qui communique : « 24 étrangers qui ne disposaient pas des documents administratifs, donc en situation irrégulière, ont été descendus du bus et ont été amenés au centre administratif de rétention (CRA) de Coquelles » par la police aux frontières (PAF). Et là, moi, je compte : 25 au prieuré de Saint-Benoît, 24 retenus par la PAF. Autrement dit, c’est comme Le Cid : « Nous partîmes cinq cents, mais par un prompt renfort/Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »
Les amis, dont la troupe avait soudain grossi, sont venus manifester devant les grilles du CRA. Le Monde interroge Anzoumane Sissoko, « du Collectif des sans-papiers de Paris (CSP 75), dont sont membres la plupart des personnes arrêtées. Selon le collectif, seize étaient toujours interrogés, tous originaires d’Afrique. » Le quotidien interroge à Douvres, terminus de la marche, le vice-président de L’Auberge des migrants, François Guennoc.
« C’est normal qu’ils n’aient pas pu passer. Ce qui nous choque, c’est qu’ils aient été amenés au centre de rétention, alors qu’ils étaient accompagnés par nous et qu’ils s’étaient annoncés », dit-il. « Nous avions prévenu le CSP 75 des risques, qu’ils ont assumés. » Il ajoute que le collectif « avait averti les autorités françaises et anglaises de leur intention [des sans-papiers] d’aller en Angleterre “pour la journée” dans le cadre de cette manifestation ».
À l’évidence, la PAF n’était pas favorable à l’échange linguistique. Et vous, vous y croyez, aux clandestins qui vont en Angleterre « pour la journée » et rentrent gentiment le soir dormir sur la plage de Calais ?
Marie Delarue
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Le roi de l'enfumage : Morts, vivants, histoire, passé, futur, religion, tout est bon pour la com’ de Macron
Editorial d'Hilaire de Crémiers dans le Politique Magazine de juillet :
"Toute la France a vu les photos et les vidéos. Le 21 juin, fête de la musique, dans la cour de l’Élysée, sous la direction du DJ Kiddy Smile, des danseurs du même groupe, hommes et femmes, en tenues résillées et agressivement dénudées, ont développé leurs figures de danses appelées voguing sur les marches du palais présidentiel, succession sauvage de déhanchements délirants, d’exhibitions de fessiers et de poses ultra-provocantes, suggérant une sexualité totalement débridée… et quelle sexualité ! Ce voguing est pratiqué dans les communautés LGBT afro-américaines et s’est répandu partout dans les clubs de même genre et jusqu’à l’Élysée maintenant sous les yeux émerveillés et amusés d’Emmanuel et de Brigitte Macron. On imagine Coty et de Gaulle devant un tel spectacle !
Kiddy Smile revendiquait sa singularité en l’affichant en toutes lettres sur son T-shirt : fils d’immigrés noir et PD. Il venait, a-t-il déclaré ouvertement, manifester ce qu’il était et ce qu’il voulait. Apparemment donc en accord complet avec les services de communication de l’Élysée qui – on le sait maintenant – pensaient faire un bon coup, sortir de l’ordinaire comme d’habitude ; la presse pouvait titrer : cinq stars de l’électro ont mixé jeudi soir dans la cour du palais de l’Élysée. Peut-on faire plus moderne ?
Sur son compte facebook, Kiddy Smile expliquait tout uniment qu’il méprisait l’Élysée, symbole d’oppression, mais qu’il voulait profiter de la fête, de l’invitation et du lieu pour dénoncer la loi Asile et immigration, le tout dans un sabir dégoulinant de haine. Il faut lire le texte, qui, curieusement, n’apparaît plus sur les pages google.
Les paroles prétendument chantées, en fait hurlées, étaient d’une violence, d’une vulgarité, d’une grossièreté invraisemblables. Et voyez les photos : Emmanuel Macron rigole, Brigitte est aux anges ! Ils se font prendre en photo avec le groupe à moitié nu. Dike Smile entoure de son bras Brigitte et de l’autre qu’il brandit avec deux doigts en forme de V victorieux, fait un indubitable signe sexuel qui ne peut se traduire que par un outrage grossier à la première dame de France. Impudeur et impudence de ce je vous ai bien eu !
Mais Emmanuel sourit : « Ça fait du buzz », dit-il. « Et les gens adorent ! », ajoute-t-il. Il est content de lui. Et Christophe Castaner, son affidé de service, de vouloir diffuser partout la photo. Et ceux qui protesteront devant tant de choquantes provocations, indignes de la France, ne seront que des racistes et des homophobes ! Évidemment.
Franchement, quel mépris pour les Français noirs de les amalgamer à cette bande et à de telles folies. Un peu de respect, s’il vous plaît.
Le 26 juin, Emmanuel Macron rencontrait le pape François au Vatican. Entretien d’une heure qualifié de « très libre et intense » et de « chaleureux ». Les communiqués font la liste des sujets abordés soit avec François, soit avec son secrétaire d’État le cardinal Pietro Parolin : protection de l’environnement, migrations, prévention et résolution des conflits, désarmement, Moyen-Orient, Afrique, réflexion conjointe sur les perspective du projet européen. Le président a ajouté que face à François il avait exposé clairement le positionnement français sur les questions sociétales – tout le monde comprend ce que cela veut dire – et sa conception de la laïcité qui n’était pas un refus de la religion. À preuve, il venait prendre officiellement son siège de chanoine d’honneur de la cathédrale du Latran, en tant que chef de l’État français. Le Pape, aux dires de Macron, a reconnu « toutes les difficultés de la gestion de ces questions » ! Ils se sont retrouvés d’accord sur l’accueil des migrants et pour contrer « les populismes ». Le président parle de convergence avec le Pape sur une certaine conception de l’homme et sur les valeurs de l’Europe. On ne devine que trop de quoi il s’agit. Et, de manière surprenante, c’est sur ces belles paroles qu’ils se sont embrassés, Macron, selon son habitude, cajolant la joue de François avec une familiarité inconvenante.
Qu’en ressort-il ? Que « les questions qui fâchent » pour reprendre l’expression macronienne sont secondaires. Pour les deux : Macron et François ? Que la seule lutte convergente et qui vaille doit se porter contre « le populisme ». Pour Macron, on le sait, c’est « la peste » qui s’étend en Europe : « Populistes », les Polonais qui viennent de signer une déclaration commune avec Israël, « populiste », le chancelier autrichien Sébastian Kurz qui vient de prendre la tête de l’Union européenne, « populiste », le gouvernement italien ! Bref tous les peuples « populistes » ! Donc « lépreux », donc à mettre en quarantaine ! Sauf Macron, le seul pur, le seul intelligent, le seul qui voit où est le bien et le mal. Quelle com’ !
Comment ne pas ressentir le même malaise en entendant Macron récupérer à sa manière et pour sa com’ la panthéonisation de Simone Veil le 1er juillet. Pour qui a lu les Mémoires de l’ancienne ministre et présidente du parlement européen, il n’est pas sûr que ce genre de cérémonie à prétention de religion laïque lui aurait plu. La pensée de se retrouver à côté de Voltaire, l’auteur sans doute le plus antisémite de la littérature française et dont une promotion de notre énarchie se glorifie de porter le nom et donc les idées – celle de Hollande et de Royal, celle qui a détruit la France ! – dans la crypte réservée aux grands hommes, l’aurait vraisemblablement indisposée.
Mais qu’importe pour Macron ! Morts, vivants, histoire, passé, futur, religion, tout est bon pour sa com’. À lui ! Ce n’est pas un chef de l’État, c’est un roi de la com’. Il paraît que les Français commencent à se le dire."
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Dangereuse menace !
Bernard Plouvier
Il est des moments où l’on se prend à douter de l’intelligence des journalistes de France. En se souvenant qu’il est de moins en moins assuré qu’une majorité de « journalistes de France » soient de véritables Français, intéressés à la survie, au bonheur et à l’expansion de la Nation française, l’on comprend mieux leur degré incommensurable de crétinisme.
Car il y a de quoi être estomaqués, éblouis, étonnés par autant de sottise crasse.
Alors que nous sommes victimes depuis 2015 d’un terrorisme mahométan, meurtrier autant qu’immonde, et toujours menaçant, puisqu’il n’est guère de semaine que les hyper-vigilants services du merveilleux ministre de l’Intérieur et des Cultes nous apprennent qu’ils viennent d’éviter un nouvel attentat terroriste
Alors que Nantes est en flammes depuis cinq jours, ce qui ne réalise jamais que la énième émeute raciale du pays depuis le début du nouveau millénaire.
Alors que les chiffres de la délinquance contre les personnes culminent au hit-parade des statistiques de l’État macronien,
Alors que l’on recense plus de 2000 cités de non-droit en ce qui fut notre beau pays et que certaines rues de Paris exhibent un tel nombre de clochards exotiques que l’on croit circuler dans un bidonville du tiers-monde.
L’alarme que claironnent les media qui font dans le politiquement correct a effectivement de quoi faire frémir les Margottons, qui doivent former la majorité de l’électorat de M. Macron (qui n’a plus vraiment la confiance des humbles et des vrais pauvres, des retraités, des paysans, des artisans, des ouvriers ; on laissera de côté les fonctionnaires qui ne s’intéressent qu’à leurs privilèges d’un autre âge) : nous sommes à la veille d’une invasion de méduses géantes, bien sûr liée au « réchauffement climatique » (histoire de faire d’une pierre deux coups).
Avec un nombre d’extra-européens non précisé (car il est démocratiquement interdit de révéler les statistiques ethniques), mais que l’on peut estimer entre 10 et 14 millions, nous n’aurions à redouter, en fait d’invasion, que des méduses !
Nous savions déjà qu’une bonne partie du personnel politique était d’une corruption et d’une inefficacité prodigieuses. Il nous manquait de savoir à quel point l’on prend les Français pour des andouilles. Nous sommes désormais fixés.
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Lettre ouverte de Marine Le Pen : Le Rassemblement National menacé de mort par les juges !
Lettre ouverte de Marine Le Pen, Présidente du Rassemblement National
Madame, Monsieur, chers compatriotes,
Dans le cadre des sommes attribuées par ses électeurs au vu de leurs votes aux législatives, le Rassemblement National est en droit de toucher de l’Etat 4,5 millions d’euros par an durant la mandature. Cette dotation attribuée annuellement à tous les partis est indispensable à leur fonctionnement.
Avec déjà un retard de six mois, le RN devait percevoir ces jours-ci une avance de 2 millions sur sa dotation 2018, vitale pour son fonctionnement courant comme le paiement des salaires ou du loyer du siège.
Or, le 5 juillet deux juges d’instruction ont procédé à la confiscation de ces deux millions dans le cadre de la pseudo affaire des assistants parlementaires. Dans ce dossier vide qui n’est qu’au stade de l’instruction, les personnes physiques et morales mises en cause par l’Olaf, c’est-à-dire par la police politique de la Commission de Bruxelles, ont toujours contesté les faits, des faits qui, après trois ans d’enquête, ne sont nullement établis.
Deux juges d’instruction dans leurs bureaux exécutent le Rassemblement National sans aucun jugement. En somme on lui applique la peine de mort à titre conservatoire !
Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la Magistrature et l’autre est un de ses compagnons de route. Notons aussi que la décision intervient sur réquisition du parquet. Or, les pouvoirs publics qui n’ignorent rien de la difficulté financière de tous les partis politiques savent que cette décision de blocage de ses moyens de subsistance signifie pour le Rassemblement National la cessation de paiement à la fin du mois d’août et donc pour un parti politique sa disparition programmée.
L’ordonnance des juges qui intervient évidemment au cœur de l’été et opportunément dans la période de trêve sportive de la coupe du monde, s’appuie sur une violation manifeste et incontestable du droit :
– Violation de la présomption d’innocence : le RN se voit appliquer une exécution d’une peine qui n’a pas été prononcée dans une affaire qui n’est pas encore jugée, mais qui est au stade de l’instruction. Cela est d’autant plus choquant que les faits sont formellement contestés
– Violation du texte invoqué : les juges font application d’une disposition légale applicable au grand banditisme qui vise à confisquer les fruits de l’infraction (ex : biens acquis avec le trafic de drogue). Or, dans le cas d’espèce, il n’existe aucun lien entre la somme due par l’Etat et l’infraction supposée.
– Violation de toute proportionnalité : les juges ont décidé de saisir deux millions, somme qui excède très largement, par son montant insensé, les amendes encourues et les préjudices prétendus.
Il est à noter que l’appel n’étant pas suspensif, cette décision inique est d’application immédiate. Ainsi des juges habituellement si laxistes avec les vrais délinquants se croient autorisés à procéder à l’exécution de peines avant même tout jugement. L’histoire nous enseigne que toutes les dictatures se réfugient derrière le droit pour justifier leurs atteintes aux droits.
Ce coup de force prétendument juridique ou judiciaire vise, on le voit bien, à la disparition du principal parti d’opposition par la privation de ses moyens d’existence. Nul doute que les désaveux électoraux dans toute l’Europe comme la perspective d’un raz de marée du courant national aux élections européennes ont aujourd’hui fait perdre tout sens commun à nos adversaires.
Au-delà de la perspective de la disparition d’une grande force politique et du courant d’idées qu’elle incarne, cette affaire met en lumière une gravissime atteinte à notre démocratie, à nos libertés fondamentales et à notre Constitution.
Face à cette infamie, j’appelle les Français à une résistance pacifique et citoyenne mais à une résistance active et militante.
La première force d’opposition se trouve dans une situation inédite. Un mouvement arrivé au second tour de l’élection présidentielle se trouve contraint à compter de ce jour de cesser toute activité politique puisqu’il ne peut plus les financer.
Le RN appelle tous les Français épris de liberté et de démocratie quelles que soient leurs convictions à faire échec à ce coup de force des juges.
Un site dédié alertedemocratie.fr est mis en place à 20 heures pour sauver financièrement le mouvement national.
Sur cette spoliation arbitraire de la subvention de fonctionnement, j’alerte tous les autres responsables des partis politiques sur le danger d’un procédé vil qui les exposera, à leur tour, tôt ou tard.
Je prends à témoin les opinions publiques des pays démocratiques. Aujourd’hui en France les partis d’opposition ne sont plus seulement ignorés dans les instances parlementaires ou bientôt privés du droit d’amendement, pas seulement harcelés par exemple par des interdictions bancaires injustifiées ou des persécutions judiciaires, mais aujourd’hui mis à mort par des artifices juridiques grossiers.
La liberté et la démocratie acquises si chèrement sont l’affaire de tous.
Marine Le Pen
Député
Présidente du Rassemblement National