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magouille et compagnie - Page 1702

  • Frau Frauke Petry (AfD) dit « NEIN » à la police de la pensée

    Le mot du général de division de la Garde Impériale, le comte Pierre Cambronne, comptait 5 lettres. Celui de Frauke Petry en compte 4 : « NEIN ! ». Le 21 janvier, le parti patriote allemand AfD (Alternative für Deutschland) organise un meeting à Coblence  avec plusieurs de ses alliés au Parlement Européen, notamment le parti patriote français Front National et le parti patriote néerlandais Partij voor de Vrijheid, Parti de la Liberté, tous membre du groupe Europe des Nations et des Libertés rassemblant 40 députés de 10 nations (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Italie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie et Royaume-Uni).

    Plusieurs officines de propagande du régime de collaboration avec l’occupant américain se sont vu refuser une accréditation pour assister à ce meeting, notamment les quotidiens Handelsblatt et Frankfurter Allgemeine Zeitung, les magazines Spiegel et Compact,  et la totalité des chaînes de télévision. Cette interdiction ne couvre que la rencontre, l’accès à la conférence de presse leur étant ouvert. Les points ont été mis sur les i et même les Umlauts sur les a, e, o et u par le mari de Frauke Petry, le député européen Marcus Pretzell ayant accusé ces médias d’avoir une « couverture si orientée » de son parti qu’ils pourront « peaufiner leurs scénarios » sans accès direct à l’événement.

    Du côté des réseaux de propagande, l’heure est aux glapissements hystériques. Le rédacteur en chef de la chaîne publique ARD, Kai Gniffke,  a déploré « une atteinte massive à la liberté de la presse », rappelant que cette convergence des populistes européens était « d’une grande importance » pour les prochaines échéances électorales, et se réservant la possibilité d’un recours en justice. Rappelons que c’est le même Gniffke qui avait refusé de mentionner que l’assassin de la jeune Maria Ladenburger était un colon afghan. Le président de l’Association allemande des journalistes, Frank Überall, a lui aussi estimé que « les partis qui entendent forger l’opinion publique ne peuvent laisser les journalistes à la porte de leurs manifestations ».

    Aux journalistes oui, mais aux agents de propagande et aux stasistes des temps modernes ? L’AfD est un parti légal, mais un parti ouvertement persécuté et les médias allemands jouent un rôle très important dans la mise au ban sociale des membres de l’AfD. Exactement comme jadis avec le Front National en France. Ces journalistes ne sont pas là pour faire un reportage honnête. Ils sont là pour recueillir des éléments à charges lors des procès médiatiques. Ils sont là pour ficher les gens en vue de dénonciation, et l’Allemagne a une grande tradition dans ce domaine. De deux choses l’une. Soit on est dans le Système, soit on n’y est pas. Et si on refuse d’y être,  ce n’est pas pour faciliter la tache des officines du régime.

    On ne peut qu’approuver la décision de Frauke Petry, dans la droite ligne de ceux, et ils sont de plis en plus nombreux, qui refusent de collaborer avec la propagande du système.  A votre avis, les informations données par des nationaux trop naïfs à des Lebourg, des Doucet, des Baltier et autres, que vont-elles devenir ? Rester dans des disques durs ? Non. Elles vont gentiment faire leur chemin jusqu’au Ministère de l’Intérieur et autres officines de la police politique pour pouvoir être utilisée le jour J. Il suffit de lire l’ouvrage de délation La Fachosphère et comparer la façon dont les Dupont-Dupond de la police politique traitent respectivement Vincent Reynouard et Boris Le Lay. La même campagne de dénigrement, sauf que le second a refusé d’y collaborer, ne donnant donc aucun élément exploitable. Chaque élément inconnu de l’ennemi peut l’amener à compenser par une supputation erronée amenant au discrédit de ses écrits. La vie montre souvent qu’un gain infinitésimal peut changer la donne. J’ai souvenir d’un match de rugby perdu parce que le ballon a touché la zone d’essai deux secondes trop tard. L’attaquant aurait gagné trois secondes, le score du match basculait…

    Les medias considèrent les nationaux comme des ennemis ? Prenons-les au mot et pourrissons-leur la vie et comme le disait Jacques Tricatel (joué par Julien Guiomar) dans L’Aile ou la cuisse : « C’est de la part de tous les coups sont permis ». Et comme disait le regretté Serge de Beketch : « Quand les moutons se changent en lions, les loups se changent en descente de lit »…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/frau-frauke-petry-afd-dit-nein-a-la-police-de-la-pensee/67750/

  • Le bilan pacifiste de Barack Obama : trois bombes larguées chaque heure

    Une étude du Council on Foreign Relations (CFR) fait état d’un nombre spectaculaire des bombes larguées par les militaires américains en 2016. Ce n’est que l’une des promesses pacifistes non tenues d’Obama. RT revient sur cette présidence agitée.

    Repris de RT France

    http://fr.novopress.info/

  • TV : selon le CSA, les personnes « non-blanches » sont surreprésentées dans les activités illégales

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    Le CSA vient de publier les résultats de son « baromètre de la diversité » (rapport à télécharger ici). En effet, depuis 2006, le CSA doit veiller « à ce que la programmation reflète la diversité de la société française ». Cette étude de 20 pages est réalisée en se basant sur 2 semaines de visionnage de plusieurs programmes de la TNT.

    Les statistiques révèlent que : « La représentation des personnes « perçues comme non blanches » à la télévision a légèrement augmenté en deux ans (16% en 2016 vs 14% en 2014) ».

    Avec cette augmentation du nombre d’halogènes à la télévision, le CSA est content, même s’il note que c’est grâce aux programmes sportifs et aux fictions américaines.

    Là où le bât blesse, c’est concernant l’attitude, négative ou positive, des progénitures de la République :

    « S’agissant des attitudes, celles qui sont négatives sont incarnées à 25% par des personnes « perçues comme non-blanches » (vs 20% en 2015 sur le périmètre des 3 genres étudiés en commun : fictions, informations, magazines / documentaires) et les attitudes positives le sont à 23% (vs 14% en 2015 sur le même périmètre). On peut également noter que les personnes « perçues comme non-blanches » sont surreprésentées dans les activités marginales ou illégales, à hauteur de 34%. »

    Et oui ! Alors que les statistiques ethniques sont interdites (sauf pour le CSA ?), et qu’il n’y a pas de chiffres (publics) concernant la proportion de non-blancs impliqués dans des activités illégales, le CSA juge de sa propre autorité que c’est trop !

    Pour Mémona Hintermann, commissaire politique en charge de la diversité au CSA, ce résultat est une distorsion qui serait « un déni de citoyenneté » !!!

    Fanatique, elle considère que « notre système audiovisuel n’est pas à la hauteur. Si on voit l’autre majoritairement dans des circonstances où il nous fait peur, où il représente un danger, alors nous contribuons, par l’audiovisuel, à rendre cette société haineuse. La télévision a un rôle majeur dans la constitution des opinions de notre pays ».

    Nota bene : Selon Wikipédia, Mémona Hintermann est le résultat d’un mélange peu ordinaire, fille d’un père indien musulman et d’une métisse créole catholique (sic!).
    http://www.contre-info.com/ |

  • Ubiquité ectoplasmique

    Cela n’est guère surprenant, le premier débat télévisé hier soir entre les sept candidats à la primaire à  gauche a été un flop d’audience. Selon Médiamétrie, seulement 3,8 millions de personnes étaient devant leur poste pour assister au duel (profondément ennuyeux) entre les ténors  de la gauche sous prozac,  désireux de faire bonne figure en ne lâchant par les coups. Un  chiffre à comparer au score de référence du premier débat de la « primaire de la droite et du centre » (5,6 millions). Cela  augure mal de la suite  pour la boutique socialiste,  à l’heure ou les candidats hors les murs , MM. Macron et Montebourg,   ont nettement plus le vent en poupe. Nous retiendrons pour notre part  de ce débat, et c’est après tout une nouveauté (une avancée?),  que de Jean-Luc Benhamias à Manuel Valls, de François de Ruygy à Arnaud Montebourg, tous les candidats présents se sont prononcés en faveur du rétablissement de la peine de mort.  Du moins dans  son application hollandaise, consistant à assassiner, liquider à l’étranger des djihadistes souvent de nationalité française. « Des enfants de la république » devenus  » terroristes  » selon la terminologie de M. Valls …

    Personnalité médiatique de cette république livrée à tous les mauvais vents,  dévoyée,  déracinée, hors-sol, abîmée par des décennies de cogestion gauche-droite,  Laurence Parisot, ex patronne du Médef, s’inquiétait hier sur la site de boursorama d’une  annonce de Pierre Gattaz,  son successeur à la tête du syndicat patronal. Celui-ci   a indiqué qu’il  recevrait  « sans  doute »  Marine Le Pen, comme tous les autres candidats à la présidentielle. « Je suis très étonnée par cette annonce » a-t-elle déclaré,  » je pense que c’est une erreur, peut-être même une erreur lourde de conséquences. En acceptant de recevoir Marine Le Pen, le Medef et Pierre Gattaz contribuent à sa banalisation ».  « Pierre Gattaz a évoqué le fait que j’aurais boycotté Marine Le Pen… Je ne l’ai pas boycottée, c’est beaucoup plus sérieux que cela, je l’ai dénoncée » (sic), a-t-elle ajouté. (…) On ne peut pas traiter la personne qui porte et qui défend ce programme comme n’importe quel candidat à l’élection présidentielle. »

    Et d’ajouter encore:  » le Front National a un programme, qui est non seulement, cataclysmique pour l’économie française, et européenne. Mais qui est en plus dangereux pour les valeurs de notre République, et pour des principes fondamentaux auxquels nous sommes attachés. » Le  psittacisme antinational de Mme Parisot n’est pas une surprise, on lui doit d’ailleurs  un livre signé de son nom  en 2011 (Un piège bleu marine) d’une indigence, d’une pauvreté intellectuelle et argumentaire à peu près équivalente aux productions  similaires du PS ou de NKM. La nouveauté réside dans cette invitation, si elle se concrétise,   de M. Gattaz  à Marine, sous la pression peut-être de certains  patrons, dirigeants de PME-PMI, TPE-TPI qui sont nombreux à être séduits par le programme frontiste.

    Certes,  Bruno Gollnisch, comme les autres dirigeants du  FN qui défendent  un sain capitalisme entrepreneurial,  à l’opposé de toutes les dérives d’un capitalisme financier, spéculatif, porté par une certaine idéologie libérale, n’ont jamais ménagé leurs critiques vis-à-vis des prises de position irresponsables et/ou économiquement, socialement désastreuses d’un  Pierre Gattaz .  En décembre  2015, Mme Parisot  félicitait d’ailleurs  Pierre Gattaz dans Les échos    affirmant qu’il avait  » raison »  de prendre position contre le FN   » en tant que porte-parole des chefs d’entreprises de France de faire savoir que le programme économique du Front National est un danger. Ce qui compte, c’est de faire de la pédagogie continue et d’expliquer régulièrement les effets désastreux qu’auraient ses propositions sur notre économie. »

    Une pédagogie à laquelle s’essaye le dignitaire de la très bourgeoise secte du Grand OrientJean-Luc Mélenchon qui, depuis trente ans, il était alors encore au PS et favorable à Maastricht, s’échine à expliquer aux catégories populaires qu’il ne faut pas voter pour le Grand Satan FN et Le Pen.  Comme en 2012, il s’emploie ces derniers temps à attaquer un FN qui recueille la majorité du vote ouvrier depuis 1988, phénomène qui s’est encore  accéléré ces dernières années. En meeting mercredi au Mans, le candidat d’extrême gauche creuse toujours  assez vainement le même sillon en expliquant que le FN  se livre à un « plagiat » (!)  de ses propositions, en voulant notamment pour preuve subliminale que Florian Philippot dans une récente vidéo publiée sur sa chaîne youtube arbore   » une tasse rouge »  !

    Hier , rapportait une dépêche de l‘AFp, devant la presse, M. Mélenchon  confirmé  sa stratégie consistant à multiplier les attaques contre l’opposition nationale, populaire et sociale, méthode qu’il juge habile pour bénéficier d’une bonne couverture médiatique… Il tiendra ainsi, tout comme Emmanuel Macron,  une réunion à Lyon le 5 février,  pendant  la convention présidentielle de Marine, tout en apparaissant sous forme d’hologramme au même moment,  » une première mondiale « ,  dans un meeting à Paris.

    Cette ubiquité ectoplasmique se retrouve dans la teneur des attaques qu’il formule contre la candidate soutenu par le FN, en reprenant pour le coup les mêmes éléments de langage des pontes du Medef, de Bruxelles, de la droite et de la gauche euromondialistes. A l’écouter, alors même qu’il affirme dans  le même élan sans trop de cohérence que le  FN reprend ses propositions, il éprouve en écoutant Marine   un « renouveau d’horreur et de dégoût de l’idéologie de cette femme », fustige « l’ignorance » et « l’obscurantisme » du Front National, entend  « marquer solennellement (par sa présence à Lyon, NDLR)  le gouffre qui sépare la logique, le programme politique de Marine Le Pen et la tradition républicaine des Français la plus profonde et la plus noble ».

    Effectivement un gouffre sépare les nationaux, les patriotes, les souverainistes qui défendent et soutiennent la candidature de Marine et les tenants de ce vieux Système à bout de souffle, les partisans du mondialisme ou de l’altermondialisme qui invoquent  la république pour peu qu’elle cesse d’être réellement française.  Ou pour reprendre la formule imagée de Patrick Buisson,  » les enracinés du local  »  d’un côté et de l’autre, les « agités du global » qui communient dans  « l’idéologie bougiste », « la maladie de Parkinson  de la mondialisation ». Choisis ton camp camarade!

    https://gollnisch.com/2017/01/13/ubiquite-ectoplasmique/

  • François Fillon, l'espoir invertébré

    À l’inverse de ce qu’écrivait mon ami Bruno Larebière dans le précédent numéro de monde&vie, il ne m’est pas possible de voir en Fillon le candidat de la « droite hors les murs »...

    « Je suis gaulliste et de surcroît je suis chrétien, cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne, de la solidarité », a déclaré François Fillon, le 3 janvier sur TF1. Reste que les gaullistes sont loin d'avoir toujours respecté la dignité humaine, et quant à celle de la personne, elle n'a pas empêché le chrétien Fillon d'avoir voté toutes les lois socialistes favorables à l'avortement.

    Je ne lui reproche certes pas d'avoir fait état de sa foi chrétienne, ce dont s'indignent un Guaino ou un Bayrou (ce dernier avait déjà été l'un des seuls politiciens à protester contre la décision de Jacques Chirac de mettre les drapeaux en berne après la mort du pape Jean-Paul II...) Mais quel espoir placer en lui, dans l'éventualité où il serait élu président de «la République en 2017 ? Établi au cœur du système, il appartient pleinement à la droite « dans les murs », qui a avalé tous les crapauds que la gauche lui présentait, en en redemandant. Depuis le début de sa carrière voilà plus de 36 ans, cinq fois ministre, dans le gouvernement de Balladur, puis dans ceux de Juppé et de Raffarin sous la présidence dé Chirac, enfin premier ministre pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, François Fillon a soutenu et été associé à la politique de cette pseudo-droite conservatrice de tous les abandons, qui a conduit le pays (en alternance complice avec les socialistes) à la situation dans laquelle il se trouve. La juge-t-on si bonne qu'il faille le remercier ?

    Pendant toutes ces années, le principal acte de courage de Fillon aura consisté à réformer le régime de retraites des fonctionnaires, lorsqu'il était ministre des Affaires sociales, en 2003. Mais il avait alors suffi d'une visite de François Chérèque, le secrétaire général « réformiste » de la CFDT, pour que le ministre consentit aux syndicalistes du public toutes les compensations qu'ils souhaitaient, sans souci de leur financement. Chirac le voulait comment l'eût-il refusé ?

    « Courage Fillon » !

    L'anecdote est révélatrice. Devenu premier ministre de Sarkozy, Fillon, de même, a tout consenti et tout signé l'ouverture à gauche, le traité de Lisbonne, la constitution du conseil français du culte musulman, le maintien de l'immigration au niveau de 200 000 entrées par an, le pouvoir de flicage conféré à la Halde, la discrimination prétendument « positive », la catastrophique réforme des collèges inspirée par Richard Descoings, l'introduction par son ministre Chatel de l'idéologie du genre dans les programmes scolaires, l'explosion de la fiscalité et de la dette publique. Sur ce dernier chapitre, il avait, il est vrai, annoncé la faillite financière de la France, mais sur le reste, a-t-il jamais protesté ? Il se préoccupe aujourd'hui du sort des chrétiens d'Orient, ce qui est à son honneur, mais s'en souciait-il lorsque Sarkozy et Juppé contribuaient avant Hollande et Fabius à déstabiliser cette région par leur politique en Libye et en Syrie ?

    Il est vrai que l'ancien premier ministre s'est plaint de la manière de gouverner « clanique » de Nicolas Sarkozy, qui l'aurait mal traité. À en croire Patrick Buisson, le roquet des Hauts-de-Seine l'avait même surnommé « courage Fillon ! » Mais s'il était si malheureux, que n'a-t-il démissionné ? Son influence auprès de Sarkozy se réduisit paraît-il au maintien au gouvernement de son amie Roselyne Bachelot, qui attendit comme lui que la gamelle fût vide pour trouver la pâtée saumâtre. « Le pauvre homme ! », aurait dit Orgon.

    Parce que sa réussite à la primaire a permis d'éviter le retour de Sarkozy ou la candidature de Juppé, il nous est présenté comme le candidat naturel des catholique et de La Manif Pour Tous, réduite aux acquêts du du groupe « Sens commun ». Cette espérance répond à la soif de victoire d'une fraction de l'électorat conservateur accoutumée à élire la droite « dans les murs », qui s'essuie pourtant les pieds sur elle depuis des décennies. Mais Fillon n'est jamais qu'un moindre mal. Comment oublier qu’il fut le ministre de Juppé lorsque celui-ci était chef du gouvernement, et vice-versa ? Entre les programmes des deux hommes, il n'existe (sauf en politique étrangère) qu'une différence de degré, pas de nature, encore cette différence de degré est-elle faible. Et il est à la fois symbolique et révélateur qu'au lendemain de sa victoire, Fillon ait « récupéré » comme porte-parole celui du maire de Bordeaux, le calamiteux Benoist Apparu, type du politicien « dans les murs ». Il eût été très étonnant qu’il fit appel à une personnalité « hors les murs », comme Robert Ménard, par exemple.

    Est-ce sur cet invertébré qu'il faudra compter désormais pour restaurer le prestige et la parole de la France dans le monde ? À cinq mois de l'élection, Fillon accuse déjà physiquement les effets et les ravages des premiers bombardements médiatiques; il était déjà gai comme un pinson déplumé, le voici lugubre comme une dinde à la veille de Noël. À le voir si déprimé, me viendrait presque l'envie de lui taper dans le dos pour lui faire cracher ses humeurs noires, et de dire à ce droopy de la Sarthe « Allez, quoi, mon petit vieux, fais rillette aux électeurs ! »

    Eric Letty monde&vie  12 janvier 2017

  • Primaire à gauche : voyage au bout de l'ennui

    TRIBUNE - Dans les sondages, tous les candidats de la primaire de la gauche sont très loin d'accéder au second tour de la présidentielle. André Bercoff, observe cette querelle d'égos socialistes comme « une nuit politique où des ombres se battent à l’aveugle » [Figarovox 6.01].  Il n'est guère plus tendre pour le candidat de la droite, ou dite droite, pas plus que pour l'infernal système des primaires, qui rend intégralement la main au régime des partis, pas plus qu'à la future présidentielle en soi-même. C'est en fait vis à vis du Système que Bercoff est critique. Comme nous. Notre position ? Lire ci-dessus « Vivent nos Princes ! ». Lafautearousseau

    Anticipons : la primaire de la gauche socialiste et écologiste sera un jeu de massacre qui n'amusera que ceux qui n'ont rien d'autre à vivre. Déjà, la compétition de droite avait donné un avant-goût de ce que constitue cette aberration qui consiste à remettre en selle la mainmise des partis, alors que l'élection au suffrage universel à deux tours devait consacrer la fin du régime des marques et des succursales et l'accession directe, devant le peuple souverain, d'un homme ou d'une femme qui sollicite ses suffrages. En fait, l'implacable mécanique des primaires enferme le candidat dans un programme plus ou moins rigide composé pour un électorat précis, alors que par la suite, il devra conquérir les votes de la majorité de ses concitoyens. Une chose, en effet, est de capter les faveurs du camp de son cœur de cible, à gauche comme à droite ; une autre est de s'adresser à l'ensemble de la population pour espérer l'emporter au second tour de la présidentielle. Voilà pourquoi François Fillon est obligé de corriger aux entournures son programme sur la Sécurité Sociale, eu égard à la levée de boucliers qu'a suscité son thatchérisme à visage plus ou moins humain. Fillon semblait avoir trouvé la formule miracle : conservateur sur le social et l'identitaire, libéral sur l'économique et le secteur public. Mais les choses étant ce qu'elles sont, le vainqueur du match aller des Républicains, va-t-il connaître, au-delà des millions de ceux qui ont voté pour lui, un retour de bâton du plus fâcheux effet ? Les paris sont ouverts.

    Du côté de Valls, également, ces choses-là sont rudes. L'homme du 49.3 devant passer sous les fourches caudines de la primaire, va jusqu'à affirmer que l'alinéa fatal, qu'il dit aujourd'hui vouloir abolir, lui a été imposé. Rires dans la salle, sifflets du public, les sacs de farine sont prêts. L'ancien Premier ministre qui ne voulait plus entendre parler du Parti Socialiste, se voit obligé de ferrailler à gauche toute, afin de rassembler un peuple qui lorgne déjà vers Macron et Mélenchon qui, eux, ont choisi de contourner l'épreuve et de proclamer à tout va leurs programmes de rêve. Ainsi, pour Mélenchon, le retour aux 35 heures réelles, la retraite à 60 ans, la Sécurité Sociale intégrale avec un remboursement à 100% et qu'importe de savoir qui paiera, pourvu qu'on ait l'ivresse des lendemains qui chantent. Quant à Macron, il lui suffit de dire qu'il est en marche. Ses fans le prennent au sérieux, et pas au mot. La suite montrera s'ils auraient dû faire le contraire.

    Quant à Benoît Hamon et à Vincent Peillon, ils puisent dans les fondamentaux d'une gauche partie sans laisser d'adresse, en faisant des appels aussi stridents que désespérés aux minorités ethniques, sexuelles ou économiques qui peuvent encore entendre leurs chants de sirènes. Montebourg, quant à lui, affirme que Trump ne fait que l'imiter dans son désir de relocalisation et de démondialisation. Dans cette nuit du politique où des ombres se battent à l'aveugle, chacun cherche son chat en oubliant qu'à cette heure, tous les chats sont gris.

    Qui sortira indemne de ces primaires qui ont déjà fait pas mal de victimes et bien entamé, dans sa fragilité chancelante, la termitière des sondages ? Qui votera verra. En attendant, rendons un hommage sincère à ceux de nos représentants qui s'épuisent, pendant des mois, dans ce marathon du tout à l'ego, où l'on sent de plus en plus que l'activité principale consistera à numéroter ses abattis. Surtout que face aux échéances politiques, économiques et communautaires qui nous attendent, le combat ne cessera pas faute de combattants. 

    André Bercoff   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comment Donald Trump a fait perdre 1 milliard de dollars à George Soros

    Selon le Wall Street Journal, le célèbre financier américain aurait perdu plus de 1 milliard de dollars en Bourse. Il était convaincu que les marchés dégringoleraient après l’élection de Donald Trump ce qui n’a pas du tout été le cas.

    Tout le monde perd parfois en Bourse. Même George Soros, le célèbre financier américain qui, voici 25 ans, s’était considérablement enrichi en faisant sauter la Banque d’Angleterre. Selon le Wall Street Journal, le multi-milliardaire américain né en Hongrie aurait ainsi perdu près de 1 milliard de dollars sur les marchés, grevant ainsi sa fortune de 4%. A 86 ans, George Soros gère toujours lui-même une partie de ses actifs financiers, dont la valeur total est estimée à 25 milliards de dollars par Forbes.

    Ce revers de fortune est lié à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis  le 8 novembre. George Soros a cru que les marchés s’effondreraient et ainsi parié à la baisse sur l’évolution des indices américains. Sauf que contrairement à ce que prédisait les Cassandre, les marchés américains ont au contraire continué à croître, les investisseurs voulant croire que la politique économique de Donald Trump gonflerait les profits des entreprises. Le S&P 500, l’indice large de la Bourse de New York, a ainsi gagné 5,6% depuis l’élection de Donald Trump.

    Selon le Wall Street Journal, George Soros, qui avait apporté son soutien à Hillary Clinton,  a toutefois stoppé la casse à la toute fin de l’année 2016 en débouclant la plupart de ses positions.

    Source : BFM
    http://www.contre-info.com/comment-donald-trump-a-fait-perdre-1-milliard-de-dollars-a-george-soros#more-43352 |

  • Contrat d’armement « Donas » : des rétro-commissions pour payer les campagnes présidentielles de 2017 -

    C’est un véritable scandale politique, et pourtant, l’information est complétement passée inaperçue. L’excellent livre « Nos Très Chers Émirs » des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot est un ouvrage référence concernant les relations diplomatiques entre la France et le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Alors que sa sortie avait provoqué quelques remous suite aux révélations du comportement de certains politiques français (JM Leguen, JV Placé, Nicolas Bays etc…) vis à vis du Qatar, le plus gros scandale du livre n’a pourtant pas fait de bruit…

    Alors que les auteurs détaillent les aléas qui entourent ce contrat d’armement de près de 3 milliards signé en 2013 entre la France et l’Arabie Saoudite au profit du Liban, ils écrivent page 75-76 : Mais ce contrat Donas cacherait aussi une sombre affaire de rétro-commissions. Des rétro-commissions partagées entre la gauche et la droite, avant l’élection présidentielle de 2017.

    Un industriel, qui s’est retiré des négociations lorsque sa société a découvert le pot aux roses, nous a mis sur la voie. Dans le Donas, selon lui « les rétro-commissions se cachent dans un contrat de maintenance d’une valeur initiale d’environ 700 millions d’euros. Elles sont dissimulées dans ce qu’on appelle dans notre jargon un contrat de maintien en conditions opérationnelles (mco). C’est en général dans la partie maintenance que les commissions sont dissimulées, car on peut toujours être flexible sur le nombre d’heures soi-disant nécessaire à la maintenance d’un équipement. Ce contrat mco est géré par une petite société, Ineo Défense. Nous en sommes sûrs à 100%. Pourquoi Ineo Défense est-elle impliquée dans un contrat de ce montant-là ? Ça nous a paru immédiatement suspect. On a cherché un peu. On a trouvé. Mais à partir de là, nos dirigeants n’ont plus voulu être associés à la partie maintenance du Donas. »

    Deux intermédiaires sont aux avant-postes : un dirigeant d’Ineo Défense et un ancien cadre de Thalès qui dispose de sa propre société de conseils. L’un deux, lié au puissant lobby franc-maçon au ministère de la Défense, est proche de l’actuel directeur général de l’Armement, Laurent Collet-Billon.

    Quant à l’autre, son nom a été cité par la presse libanaise dans les négociations sur le Donas pour sa proximité avec les milieux de la sécurité israélienne. La personne qui supervise le contrat est l’amiral Jean-Louis Guillaud, ancien chef d’état-major sous Nicolas Sarkozy.

    Un négociateur du Donas révèle : « le général Kahwaji, commandant en chef de l’armée libanaise, m’a affirmé qu’il avait appelé l’amiral Guillaud pour lui dire qu’il avait appris par les services de renseignements saoudiens qu’un de ses intermédiaires faisait partie du contrat Donas et qu’il avait servi dans l’armée isarélienne. « Ah bon ! a répondu Guillaud. Je vais enquêter » , a-t-il ajouté. Une semaine plus tard, il faisait répondre à Kahwajoi que ce n’était pas vrai. »

    On soupçonne Ineo Défense d’absorber la rétro-commission pour le compte d’un candidat socialiste à l’élection présidentielle et l’ancien cadre de Thalès pour celui d’un candidat de l’opposition. On ignore le montant des rétro-commissions, mais la norme pour ce type de contrat varie généralement en 5 à 10%   A ce jour, il n’y a eu aucune réaction officielle à ce sujet…
    http://www.contre-info.com/contrat-darmement-donas-des-retro-commissions-pour-payer-les-campagnes-presidentielles-de-2017#more-43323 |

  • Pourquoi Fillon se moque de la France et de la Russie

    Le piège Fillon-Macron va-t-il se refermer sur une France plus couillonne et tatillonne que jamais ? Le changement dans la continuité. C’est cela, hein, citoyens petits-bourgeois ?

    Il valait mieux Fillon que Juppé, c’est entendu. Juppé était le clone d’Obama-Clinton-Hollande. Mais pour autant il ne faut pas Fillon. Fillon c’est l’éternel problème français : la fascination de la médiocrité petite-bourgeoise. Hollande aussi a une gueule de notaire (ou du clerc Léon de Mme Bovary ?), avec des mœurs de bourgeois sauvage (cf. Sarkozy). Alors c’est ou Hollande ou Fillon, ou Fillon ou Macron ? Pitié, tournez la page.

    Sur Fillon on dira ce que Houellebecq dit cruellement de Bayrou :

    « Ça en fait l’homme politique idéal pour incarner la notion d’humanisme, d’autant qu’il se prend pour Henri IV, et pour un grand pacificateur du dialogue interreligieux; il jouit d’ailleurs d’une excellente cote auprès de l’électorat catholique, que sa bêtise rassure. »

    Tout national-révolutionnaire boit du petit lait là.

    Et sur la question islamique que ce drôle de catho se flatte de combattre, Guillaume Faye rappelle :

    « Son livre Vaincre le totalitarisme islamique l’a aidé et installé dans le public droitier comme plus dur qu’un FN qui recule sur ce sujet capital. Cela dit, quand il était Premier ministre de Sarkozy, ce brave Fillon n’a rigoureusement rien fait contre l’islamisation de la société française, contre l’immigration de colonisation. Pourquoi voulez-vous qu’il change ? »

    Il changera d’autant moins qu’il a l’électorat des modérés, de la droite molle, des cathos bourgeois, des fonctionnaires retraités (encore, encore !) et des amateurs de Bergoglio. Je sais de quoi je parle.

    Ensuite, Fillon ? Mais lisez son programme, bon Dieu ! Seulement trente-six pages !

    Il se fout de la Russie et de la France. Pour lui il faut être un bon gestionnaire, un idolâtre du couple franco-allemand et un simple kapo de l’Europe. Pour le reste on dirait du Jack Lang :

    « L’avenir d’un pays réside dans sa jeunesse. La politique familiale a permis à la France d’avoir une démographie plus dynamique que d’autres pays comme l’Allemagne. C’est une force. Encore faut-il offrir à tous nos jeunes des perspectives… »

    La politique familiale a surtout permis à la France d’avoir des problèmes de banlieue et 30% de chômeurs. Après il fait référence à la locomotive allemande, qui est plutôt un vampire pour l’Europe – dont elle détruit depuis l’euro les usines et ruine les finances :

    « Ainsi, l’Allemagne compte 1,5 millions d’apprentis, soit trois fois plus que la France et un taux de chômage des jeunes d’à peine 8 %, contre 20 % en France. »

    Fillon ignore la diplomatie et la politique étrangère. Comment la Russie pourrait lui faire confiance ? A l’heure où Washington prépara sa guerre en Europe, il se contente d’exiger plus de coopération avec une Allemagne soumise comme jamais à la CIA et au pentagone :

    « Renforcer les coopérations militaires entre Etats membres et créer un fonds européen qui permette de financer les opérations extérieures que notre pays assume trop souvent seul. Il faut mener un dialogue avec l’Allemagne sur l’effort de guerre pour qu’elle s’engage militairement ou financièrement. »

    Après évidemment il donne sa vision usuraire d’une France forte, à la pointe.

    « Qui peut impulser un tel chantier ? La France agissant de concert avec l’Allemagne. Mais pas une France à genoux qui demande un nouveau report de ses engagements sur les déficits budgétaires. Car, quelle image renvoie la France aujourd’hui ? Celle d’une puissance moyenne sur le déclin. Nous Français pourrons insuffler cette nouvelle dynamique européenne avec nos partenaires Allemands lorsque nous aurons regagné notre crédibilité sur la scène européenne et mondiale, c’est à dire lorsque que nous aurons engagé de façon décisive la rénovation de notre modèle économique et social. »

    La rénovation on la connait : privatisation de ce qui reste, baisse des retraites, de la sécu, le SMIG à 600 comme en Espagne, sans oublier les 40 heures (et donc la fin des heures sup’).

    Fillon est un fils de notable, un simple troufion giscardien. Il est de ceux dont se moquait pour rien Marc Bloch dans son Etrange défaite ; ils semblent indélogeables ces notables. Je relisais la Condition postmoderne de Lyotard. Au chapitre 5, ce dernier écrit que le projet Giscard de rattraper l’Allemagne sur le plan économique n’est pas vraiment un projet excitant. CQFD. En 1979 !

    Un autre politicien allemand, auquel on compare tout le monde nos jours (Poutine, Trump et même Fillon) écrivait lui au début de son Combat :

    « En toute hâte, on rajoute encore des pièces jusqu’à ce que l’on puisse à bon droit espérer que l’on a de nouveau calmé et pleinement contenté l’armée des petits bourgeois « moyens » et de leurs épouses. Ainsi réconforté, on peut commencer, confiant en Dieu et en l’inébranlable sottise du citoyen électeur, la lutte pour la « réforme » de l’État, comme on dit. »

    Augustin Courteille

    http://www.voxnr.com/7658/pourquoi-fillon-se-moque-de-la-france-et-de-la-russie

  • Ne croyez pas les fausses nouvelles colportées par la grosse presse

    6a00d83451619c69e201b8d2507f01970c-250wi.jpgSi ces fausses nouvelles avaient été publiées et relayées par la réinfosphère, tous les "désintox" et autres "décryptages" de la grosse presse s'en seraient donné à coeur joie. 

    Ainsi le site Buzzfeed a transmis à la presse un « rapport » d’un « ancien agent du renseignement britannique » contenant de « nombreuses informations compromettantes » sur Donald Trump… et sur la Russie, qui a les moyens de le faire chanter. Buzzfeed a quand même précisé ne pas avoir authentifié ce rapport, ce qui n'a pas empêché l'ensemble des médias d'en relayer les détails croustillants.

    Patatras, tout cela a été vigoureusement démenti par le Kremlin et par Donald Trump. Mais aussi par Wikileaks. Buzzfeed n'aurait fait que prendre au sérieux une histoire créée par un utilisateur du site 4chan. Comme le révèle 4chan lui-même, un de ses utilisateurs a inventé toute l’histoire et l’a envoyée à un consultant républicain en médias, Rick Wilson. Ce dernier, connu pour ses positions anti-Trump, l'a ensuite diffusée... 

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/ne-croyez-pas-les-fausses-nouvelles-colport%C3%A9es-par-la-grosse-presse.html