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magouille et compagnie - Page 1748

  • Le cirque imposé à Calais doit quitter la ville

    L'effet sur l'opinion publique de ce camp de Calais, organisé, si l'on ose dire, en 2015 par les communicants qui nous gouvernent, commençait à s'émousser. On l'avait appelé très vite jungle dans l'espoir sans doute qu'un Rudyard Kipling de notre temps viendrait en écrire le livre. Las, si en France on aime beaucoup son auteur, celui-ci méprisait profondément nos concitoyens, au point de conseiller: "si tu vas chasser le tigre, évite de le faire en compagnie des Français". Il fallait en finir avant que ce scandale développe ses ultimes conséquences, se retournant de plus en plus contre les principaux responsables.

    Ce 24 octobre le pouvoir avait convoqué quelque 800 journalistes du monde entier afin de couvrir dignement cet épisode indigne. On savait pourtant dès le départ qu'il ne changera rien, quant au fond de l'affaire, à des flux migratoires. Ceux-ci, dissimulés sous le couvert abusif du droit d'asile et de la convention de 1951 relative aux réfugiés, ne doivent rien aux malheurs du tiers-monde, mais tout au contraire aux généreuses prospérités de l'occident et aux lâchetés de ses dirigeants en Europe.

    Le ministre de l'Intérieur, lui-même absent d'une scène pilotée à distance, comme la chirurgie moderne sait aujourd'hui à le faire entre New York et Paris, était parvenu à programmer, dans plus de 400 recoins les plus reculés de notre bel Hexagone, la dissémination des métastases.

    Les oncologues savent et le public ne l'ignore guère : en pratique lorsqu'est atteint un tel nombre d'organes la maladie n'est plus opérable. Mieux vaut s'investir dans la prière.

    Autrefois lecteur attentif de "l'Enquête sur la Monarchie", livre suivi comme chacun devrait le savoir d'une "Campagne royaliste au Figaro", mais aussi de "Si le coup de force est possible", je m'empresse d'avouer être resté sceptique quant aux conclusions de cette démonstration brillante.

    Elle aboutissait en effet à ce qu'il ne fallait pas démontrer. Elle agrée, sans en examiner le fondement, la candidature au titre de roi, d'une branche dynastique plus funeste encore que celle des Napoléonides. Si l'on ne croyait pas à la part d'hérédité, si on doutait de la sagesse populaire aux yeux de laquelle les chines ne font pas des chats, l’observation de ces spécimens suffirait à nous guérir de toutes les bourdieuseries et autres théories du genre. En effet, la descendance du mari de la princesse Palatine, du Régent et de Philippe Égalité, etc. par haine de ses aînés, et pour l'avènement des régimes affreux dans lesquels nous croupissons, a fait plus en Europe que tous les carbonari, juste bons eux-mêmes à agrémenter de crème fraîche les plats de tagliatelles.

    Or, dans le vieux grimoire maurrassien, et s'il n'en était qu'un, un chapitre mérite encore qu'on le parcoure : la réponse de Paul Bourget. Je me permets ici de le résumer en une phrase : contre la dictature il souligne que "la chirurgie n'est pas une santé". Or, là aussi, on doit recourir à la sagesse historique des Anciens Romains : ils avaient institué cette dignité diffamée, à titre obligatoirement provisoire, précisément pour pouvoir revenir à la santé.

    On peut se demander aujourd'hui si tout cela ne ressemble pas à la situation actuelle d'une Europe affligée aujourd'hui du Liberum veto qui paralysa le royaume de Pologne et le mit à mort au XVIIIe siècle, pour le grand profit des tsars de Moscou. Il faut parfois, de toute évidence, accepter de recourir à un passage sur le billard et à un petit moment de convalescence. Il apparaît de façon plausible que telle soit la situation du continent.

    Il se trouve malencontreusement qu'une erreur de recrutement a confié le bistouri aux mains inexpertes plus maladroit des anesthésistes.

    Les seuls actes de gouvernement auxquels se livre, depuis 2012, le président le plus nul des cinq républiques que nous avons subies, sont des opérations "com". Leur inconvénient tient ce que, malgré tous les artifices de court terme qu'elles comportent, on finit assez vite par en découvrir les effets.

    Une à une les ruses de Hollande tombent donc à l'eau. Ses plaisanteries, ses lapsus volontaires tel "les Américains vont élire une présidente", ses frasques même ne font plus rire personne. Le clown doit retourner à son école du cirque. Il n'aurait jamais dû la quitter.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • France 24 au Donbass ? Mensonges, trafiquages et mauvaise foi, un reportage passé au crible de la réinformation

    Le reportage d’Elena Volochine récemment diffusé sur France24 présente un trafiquage honteux des images et des personnages, pour leur faire dire l’inverse de ce qu’elles disaient en réalité au moment du tournage, ce qui est assez facile à faire avec les techniques actuelles de traitement des images quand le but poursuivi est la désinformation.

    Le décryptage de ce brûlot de France 24 est l’occasion de faire un état des lieux de la situation sur la ligne de front du Donbass aujourd’hui. Une guerre un peu oubliée en raison des événements de Syrie, mais qui continue de façon larvée, avec des morts, des prionniers, et où les troupes de Kiev continuent de bombarder journellement un secteur ou l’autre des républiques de Nouvelle-Russie, sans que Merkel ou Hollande, signataires des accords de Minsk, n’obligent leur protégé Porochenko à respecter les engagements qu’il a également signés.

    Exemple de manipulation des images:

    « Des camions aux plaques d’ immatriculation de l’armée russe » commente Eléna Volochine de France 24, dans son reportage sur le Donbass. Sur la plaque du camion qu’elle montre, nous lisons, « дк 4980 », дк (=DK) de Donetsk, qui indique, non pas une immatriculation de l’armée russe, mais une immatriculation de la République de Donetsk. Tout le reportage est à l’avenant.

    Dans la vidéo ci-dessous, Christelle Néant, une autre journaliste qui était présente lors des prises de vues du reportage de France24, a passé au crible, à l’appui d’images, ce brûlot signé Eléna Volochine:

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  • Nicolas Bay (FN) : "La solution, ça n'est pas la répartition, c'est l'expulsion"

    Déclaration de Nicolas Bay, secrétaire général du FN sur France 2 :

    "Il fallait surtout les empêcher d'entrer sur l'ensemble du territoire national . Et puis il fallait surtout cesser d'organiser l'accueil de ces immigrés clandestins, massif, sur l'ensemble du territoire national (...) La place des clandestins, c'est pas dans des camps payés par les contribuables, c'est évidemment dans des charters. La solution, ça n'est pas la répartition, c'est l'expulsion." 


    Les 4 vérités - Nicolas Bay by telematin Philippe Carhon

  • Les dérives (presque) impunies du RPR à la Mairie de Paris

    Affaires RPR ou affaires Chirac ? Difficile de trancher tant elles sont liées. Le locataire de l’Élysée étant protégé derrière son immunité présidentielle, l’essentiel tourne autour de ses anciennes fonctions de maire de Paris (de 1977 à 1995) et de président du RPR (de 1976 à 1994). Son parti, fondé en 1976, a d’abord été financé en espèces ou en fournitures par les entreprises, comme l’a admis son ancien trésorier Robert Galley, en des temps très lointains où « la France vivait sous la terreur des nationalisations et du socialisme ». L’élection de Jacques Chirac à la Mairie de Paris, en 1977, ouvre des perspectives. La capitale française, tout juste sortie de l’orbite préfectorale, n’a alors aucune expérience de démocratie locale et de contre-pouvoir municipal. Jacques Chirac s’y installe comme dans une forteresse, avec un seul objectif : reconquérir, depuis l’Hôtel de Ville, Matignon puis l’Élysée. D’où cette fâcheuse propension à mélanger gestion municipale et intérêts partisans. Les affaires d’emplois fictifs en sont la meilleure illustration. 
         Il faudra une quinzaine d’années avant que la justice ne se décide à y mettre le nez – une fois Jacques Chirac élu président, devenu intouchable. Entre 1988 et 1993, en pleine disette électorale, les effectifs des permanents du RPR gonflent curieusement et passent de trente à quatre-vingt-huit. Nombre d’entre eux sont, en réalité, rémunérés par des entreprises amies ou directement par la Mairie de Paris. Cela vaut pour le secrétaire national du RPR à la jeunesse, chargé de la même mission à la Mairie de Paris, dont le travail de terrain ne justifiait à l’évidence aucune trace écrite. Plus problématique, le cas du directeur juridique du RPR, théoriquement chargé de mettre le parti à l’abri des poursuites pénales, salarié par une entreprise de bâtiment... Il y a aussi une trentaine de « chargés de mission » de la Mairie de Paris, souvent d’origine corrézienne, première terre électorale de Jacques Chirac, affectés à sa permanence d’Ussel, sa circonscription, ou à d’autres « missions » particulières. Alain Juppé, à la fois adjoint aux finances à la Mairie de Paris (1983-1995) et secrétaire général (1988-1994) puis président (1994-1997) du RPR, est au centre du dispositif. 
         Dans l’œil du cyclone, Alain Juppé est mis en examen le 21 août 1998 pour « détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de confiance aggravé, prise illégale d’intérêt, complicité et recel d’abus de biens sociaux », du fait de ces emplois fictifs détachés au service du RPR. La justice française va toutefois effectuer un tri très sélectif : tout le volet concernant les chargés de mission sera annulé pour vice de forme, justifiant l’extinction des poursuites contre les directeurs de cabinet successifs du maire de Paris (Michel Roussin, Rémy Chardon et Bernard Bled). Dans la dernière ligne droite, ne restent que sept permanents du RPR rémunérés par des entreprises privées, reprochés au seul Alain Juppé, qui adopte différentes attitudes. Droit dans ses bottes : « Ces pratiques étaient entrées dans les mœurs, je n’avais pas de raison de les suspecter au RPR. » Faussement naïf : « Je croyais que travailler à la Mairie de Paris et au secrétariat général du RPR était possible. » Victime expiatoire : « Je suis prêt à porter tous les péchés d’Israël, mais pas la responsabilité pénale. » 
         Condamné le 30 janvier 2004 à dix-huit mois de prison avec sursis et surtout à dix ans d’inéligibilité pour avoir, selon le jugement du tribunal de Nanterre, « trahi la confiance du peuple souverain alors qu’il était investi d’un mandat électif », il fait appel. Devant la cour de Versailles, Alain Juppé concède : « Je savais que le RPR avait recours à des pratiques qui auraient dû cesser. » Le 1er décembre 2004, sa peine est ramenée à quatorze mois de prison avec sursis et son inéligibilité à un an, en des termes qui valent absolution : « M. Juppé, qui s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, ne doit pas être le bouc émissaire des infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti. » Le socialiste Henri Emmanuelli aurait bien aimé entendre les mêmes paroles de la part de la justice française... 
         Le RPR n’en a pourtant pas fini avec les affaires. Reste le gros œuvre : les marchés truqués de l’Office HLM de la Ville de Paris (OPAC), une affaire qui a fait trembler la Chiraquie pendant toute une décennie. Elle s’achèvera au printemps 2006 par une vaste mascarade judiciaire. Au procès tant attendu, une cinquantaine de prévenus représentant tous les corps de métier du bâtiment, mais pas un seul dirigeant politique sur le banc des accusés. L’accusation mentionne comme à regret n’être « pas parvenue à établir formellement l’implication personnelle des responsables au sein de l’appareil du RPR », faute de preuve ou de courage. L’habituelle cohorte de lampistes, dirigeants de filiales de Bouygues, de la Lyonnaise ou de la Générale des eaux, s’apprête à dénoncer un « racket » politique, hors de la présence des présumés racketeurs. 
         Un seul être vous manque... Jean-Claude Méry, membre du comité central du RPR, promoteur immobilier reconverti en collecteur de fonds, membre de la Grande loge nationale de France (GLNF), avait tourné quelques années avant sa mort (survenue en juin 1999) un film vidéo détaillant son rôle occulte, jusqu’à raconter la remise d’une valise de billets à l’Hôtel de Ville, en 1992, dans un bureau de Michel Roussin et sous le regard du maire de Paris, Jacques Chirac. Méry, ses cigares et ses bretelles, caricature d’intermédiaire, entre agapes et parties de chasse, n’est évidemment pas le plus crédible des protagonistes de l’affaire des HLM. Il est toutefois prouvé qu’il avait récolté près de 40 millions de francs pour ses interventions sur les marchés publics parisiens. Son banquier suisse a témoigné que le compte ouvert en son nom avait vocation à « faire du financement politique ». On n’en saura guère plus. La justice française a dû se contenter de coincer Georges Pérol, directeur de l’OPAC et héritier – honneur suprême – du siège de conseiller général de Jacques Chirac en Corrèze. Pour avoir fait financer le musée d’art contemporain de Meymac par des attributions de marchés parisiens, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis (mais il a interjeté appel de cette condamnation). Exit l’affaire des HLM... 

    Renaud Lecadre, Histoire secrète de la 5ème République
     

  • Pourquoi Alain Juppé devrait être exclu de la primaire

    La position d’Alain Juppé n’étant pas celle de l’alternance, mais une ouverture à gauche, il enfreint la charte des primaires.

    Les 20 et 27 novembre 2016 aura lieu l’élection primaire « de la droite et du centre » à laquelle sept candidats se disputeront l’investiture et le soutien du parti « Les Républicains ». Pour y participer, chaque adhérent doit signer une charte, d’une simplicité extrême qui ne stipule que :

    « Le candidat à la présidence de la République soutenu par le parti « Les Républicains » en vue de l’élection présidentielle de 2017 est désigné à l’occasion d’une primaire ouverte à l’ensemble des citoyens partageant les valeurs républicaines de la droite et du centre et s’engageant pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France. »

    Un des rares points exprimés dans cette charte est donc l’alternance.

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  • 100 000 réfugiés en 2016 : La demande d'asile est devenue la première filière d'immigration légale

    Lu ici :

    6a00d83451619c69e201bb094a9328970d-320wi.jpg"Nous aurons 100 000 demandeurs d'asile en France cette année». Mardi matin sur Europe 1, Pascal Brice, directeur général de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a donné une première estimation précise du nombre de demandes d’asile dans l’Hexagone pour 2016. Un chiffre qui, s’il est confirmé en fin d’année, entérinera une hausse de près de 25% par rapport à l’an dernier, où 80 075 demandes avaient été déposées. 

    L’année 2016 deviendrait aussi la seconde année consécutive à afficher une hausse supérieure à 20%. Entre 2014 et 2015, le nombre de demandeurs d’asile avait déjà progressé de 23,6%."

    D'après le ministère de l'intérieur, l'immigration légale hors UE se répartit de la manière suivante (chiffres de 2015) :

    Economique : 20 600

    Regroupement familial : 89 448

    Etudiants : 69 782

    Divers : 13 766

    Humanitaire (dont réfugiés) : 21 583 dont 12 431 réfugiés et apatrides

     Quelle que soit l'issue de la demande des "réfugiés", il est désormais connu, grâce à la cour des comptes, que 96% des déboutés du droit d'asile resteront sur le territoire national :

    "75 % des demandes d’asile sont rejetées annuellement en moyenne. (…) Malgré l’obligation de quitter le territoire français qui leur est notifiée, seul 1 % des déboutés sont effectivement éloignés"
     
    Ces chiffres sont donc absolument faux en ce qui concerne les réfugiés puisque 80 075 demandes ont été déposées en 2015 alors que le tableau ne parle que des 12 431 dossiers acceptés. Les 58 492 faux réfugiés resteront en France... 

    La demande d'asile est donc devenue la première filière d'immigration légale en France !

    Philippe Carhon

  • Islamalgame, voyoucratie et utopisme

    Toute personne curieuse aura pu constater que les attentats commis depuis 25 ans en Europe (et depuis 1956 par le FLN et le MNA en France) sont majoritairement le fait de musulmans prétendus intégrés dans la société « multiculturelle ».

    Les tueries de Charlie Hebdo en janvier 2015 et du super casher à Paris, du Bataclan et des terrasses le vendredi « noir » 13 novembre 2015 toujours à Paris et des attentats dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles, le 22 mars 2016 ne sont donc pas des faits « nouveaux » et « imprévisibles » comme les médias et les politiciens ont essayé de nous le faire gober.

    Il y a eu en 2001 les trois tours du WTC et l’explosion au Pentagone, puis en 2004 les attentats de la gare Atocha à Madrid et ceux commis en juillet 2005 dans les transports publics à Londres. Il ne faut pas venir nous raconter que c’est une « surprise » …d’autant plus qu’au fil des multiples enquêtes, il apparaît que tous ces massacres, tueries et attentats ne sont pas du tout la conséquence d’actes isolés commis par des « radicalisés récents », des « déséquilibrés » ou encore des « êtres fragilisés » en proie aux affres d’une société « stressante ».

    De Khaled Kelkal au duo d’assassins qui ont égorgé le prêtre dans son église de Saint-Etienne du Rouvray, TOUS sont des fidèles d’ALLAH « le plus miséricordieux ».

    dessin-ignace-e1477397658972.jpeg

    TOUS ont été de petits voyous avant de devenir de grosses crapules.

    TOUS ont tué pour répandre la terreur.

    TOUS avaient un casier judiciaire abondamment fourni.

    TOUS avaient pour but de massacrer des infidèles.

    TOUS ont échappé à la vigilance des services de sécurité et au suivi de la Justice.

    Alors pourquoi les gouvernements et le renseignement intérieur ne peuvent-ils pas mettre ces criminels hors d’état de nuire ?

    Pourquoi, depuis 25 ans ces fanatiques ont-ils réussi à déjouer la Loi et l’Ordre ?

    Pourquoi le Régime refuse-t-il de porter le fer dans la plaie, de nettoyer les quartiers « difficiles » et les 64 Zones de Sécurité Prioritaire, comme il le devrait ?

    Par déni des réalités ? NON ! Par faiblesse, par lâcheté et par félonie.

    Vidons ces ordures politiques – réels collabos de la cinquième colonne islamo-terroriste – ceux de la gôche caviar et de la droite cosmopolite, accoquinées aux Ecolos et aux Centristes & Humanistes…  Avant qu’il ne soit trop tard !

    Pieter Kerstens

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/islamalgame-voyoucratie-et-utopisme_171367.html#more-171367

  • Une justice aux ordres, ou la machine à étouffer les scandales : Le verrouillage du parquet

    Thierry Jean-Pierre est le digne héritier de Claude Grellier. Même fougue initiale, même dessaisissement final. Jeune juge d'instruction au Mans, il encaisse de plein fouet l'amnistie de Christian Nucci. En signe de protestation, il prend l'initiative de relâcher une poignée de petits délinquants, aussitôt imité par quelques collègues. Barouf garanti. Marqué à gauche à l'époque, le juge Jean-Pierre va vite devenir la bête noire des socialistes. A partir d'une simple affaire de fausses factures dans le milieu du bâtiment de la Sarthe, il va remonter en effet au coeur du pouvoir, via des travaux effectués dans les villégiatures solognotes de proches de François Mitterrand. Le 7 avril 1991, il met les pieds dans le plat et perquisitionne les locaux parisiens d'Urba, la pompe à finances du Parti socialiste.
         Georges Kejman, prestigieux avocat nommé ministre délégué à la Justice du gouvernement Cresson, monte sur ses grands chevaux, en service commandé : "C'est un cambriolage judiciaire !" Déclaration ahurissante : jamais un responsable politique n'avait osé critiquer à ce point une initiative judiciaire ; son outrance signe aussi la perte de crédibilité des socialistes en matière de respect de la séparation des pouvoirs.
         Ce que l'on reproche surtout au juge Jean-Pierre, c'est d'avoir perquisitionné Urba sans en référer au procureur du Mans. Lequel, aux ordres de la Chancellerie, aurait certainement pu prévenir à l'avance les responsables socialistes. La "gauche morale" est au fond du trou. Elle aura finalement la peau de Thierry Jean-Pierre. Dessaisi de l'affaire, il quitte avec fracas la magistrature et se fait élire député européen en 1994 sur la liste de son ami Philippe de Villiers. Victoire à la Pyrrhus : reprenant le dossier Urba, le juge Renaud Van Ruymbeke va perquisitionner le siège parisien du PS rue de Solferino, sans provoquer d'agitation. Les descentes de police dans les hauts lieux de la République prendront la force de l'habitude. C'est surtout cela, l'effet Jean-Pierre, même si le personnage demeurera controversé au sein de la magistrature. 
         Faute de pouvoir museler les juges et s'auto-amnistier tous les sept ans, le pouvoir politique se recentre sur son pouvoir régalien : le verrouillage du parquet. A la différence des juges d'instruction et des juges du siège (composant les différents tribunaux), les magistrats du parquet sont sous la tutelle directe du garde des Sceaux. Dans chaque tribunal de grande instance, le procureur de la République contrôle ses substituts ; au niveau de la cour d'appel, tout remonte au ministre de la Justice, véritable parquettier en chef, maître suprême des poursuites. En matière de nomination, l'avis du CSM, dont les magistrats ont finalement obtenu le droit d'élire directement leurs propres représentants, n'est que facultatif quand il s'agit de changer l'affectation d'un procureur - en revanche, le CSM peut s'opposer à la nomination d'un juge du siège.
         Dans l'organisation judiciaire, le parquet représente en théorie l'accusation ; les avocats, la défense ; les juges, l'arbitre. L'accusation peut être défaillante, de peur de nuire à des puissances amies, et c'est pourquoi le juge d'instruction troque parfois sa robe d'arbitre pour devenir accusateur, travers récurrent de la justice française. En des temps pas si lointains, le garde des Sceaux, dans sa toute-puissance, n'hésitait pas à donner des instructions écrites aux différents parquets, quitte à s'ingérer dans des affaires particulières. Au milieu des années 1980, dans l'affaire Luchaire (un dossier de vente de munitions à l'Iran en pleine guerre contre l'Irak), un non-lieu fut requis sur ordre du garde des Sceaux, contre l'avis du procureur de la République du TGI de Paris, Pierre Bézard : "Je ne pouvais que m'incliner, à condition toutefois d'avoir un ordre écrit." Comme l'indique fort bien l'adage du parquet, "la plume est serve, la parole est libre."
         La stratégie du parapluie est parfois efficace, le garde des Sceaux pas toujours courageux. En 1995, il est mis fin aux instructions écrites aux parquets. Officiellement, le politique ne s'ingère plus malicieusement dans les procédures judiciaires. Mais, comble de l'hypocrisie, les instructions orales demeurent. A partir de 1997, le gouvernement Jospin prend l'engagement formel de ne plus donner d'instructions au parquet, fussent-elles orales. Rien n'est cependant prévu pour garantir la rupture effective du cordon ombilical. Dans les faits, les dossiers dits "signalés" font l'objet d'une remontée directe du parquet à la Chancellerie, qui peut dès lors suivre les instructions judiciaires en temps réel, surveiller les affaires politico-financières comme le lait sur le feu. Nous sommes en pleine zone d'ombre, les observateurs du monde judiciaire en sont réduits à compter le nombre de fois où la voiture de fonction du procureur de la République se gare dans la cour du ministère de la Justice, place Vendôme. A partir de 2002, la droite revenue au pouvoir ne s'interdit plus d'intervenir, au motif constitutionnel qu'il faut bien piloter la politique pénale de la France. Elle a toujours affiché moins de complexe que la gauche, toujours meurtrie par l'expérience mitterrandienne. 
         Octobre 1995. Alain Juppé est en pleine tourmente judiciaire. On reproche au Premier ministre le vaste appartement de 180 mètres carrés qu'il occupe pour un loyer modique depuis qu'il a été adjoint aux Finances de Jacques Chirac à la mairie de Paris. Son logis a également bénéficié de travaux de rénovation d'un million de francs, payés par le contribuable parisien. La parole est à l'accusation en la personne de Bruno Cotte, procureur de la République de Paris. Il s'élance en fin juriste : "Au terme de l'enquête, et à la lumière de la doctrine de la jurisprudence susceptibles de s'appliquer à ce cas précis, il apparaît que les éléments constitutifs du délit de prise illégale d'intérêts sont suffisamment caractérisés pour que la responsabilité pénale de M. Juppé soit engagée." Le Premier ministre est-il bon pour la correctionnelle ? Pas du tout. Le procureur conclut son réquisitoire en lui demandant simplement de changer d'appartement, histoire de faire cesser le délit. Pour solde de tout compte.
         Bruno Cotte a été promu avocat général à la Cour de cassation en octobre 1995. Dans le microcosme judiciaire, on lui sait gré d'avoir laissé une trace écrite sur la "responsabilité pénale" d'un Premier ministre en exercice, pour l'Histoire. A entendre ses collègues, Bruno Cotte ne pouvait guère aller plus loin et c'était déjà beaucoup.
         Octobre 1996. Xavière Tibéri, épouse du maire de Paris, est bien embarrassée. Trois mois plus tôt, une perquisition à son domicile a déniché un rapport sur la francophonie, facturé 200 000 francs au conseil général de l'Essonne, présidé par le numéro deux du RPR Xavier Dugoin. Un rapport truffé de banalités et de lieux communs, 5 000 francs la page... La femme du successeur de Jacques Chirac à la mairie de Paris risque à tout moment d'être poursuivie pénalement, pour peu que le parquet d'Evry se décide à entamer des poursuites. Le procureur de la République, Laurent Davenas, adepte de la haute montagne, est en vacances dans l'Himalaya depuis le 26 octobre. Il n'est pas un magistrat fanatique de la répression, loin de là. En son absence, c'est son adjoint Hubert Dujardin qui ouvre une information judiciaire, le 6 novembre. Dans l'urgence, le garde des Sceaux Jacques Toubon dépêche alors un hélicoptère depuis Katmandou, la capitalise népalaise, pour rapatrier au plus vite le précieux procureur. Trop tard : Xavière Tibéri et Xavier Dugoin sont mis en examen pour recel de détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance. L'épouse de Jean Tiberi échappera finalement aux poursuites pénales grâce à un vice de procédure et, quelques années plus tard, le 5 avril 2001, Laurent Davenas sera promu à la Cour de cassation. Son procureur adjoint, Hubert Dujardin, est quant à lui poursuivi devant le CSM, qui lui inflige une "réprimande" pour indiscipline répétée.
    Renaud Lecadre, Roger Faligot, Histoire secrète de la Ve République
     

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Le droit d’asile est devenu une nouvelle filière d’immigration clandestine »

    VIDÉO. Marion Maréchal-Le Pen : "Le droit d'asile est devenu une nouvelle filière d'immigration clandestine" >> http://bit.ly/2dRDQyk 

    http://fr.novopress.info/

  • Journal du Mardi 25 Octobre 2016 - Démantèlement de la “jungle” : il y en aura pour tout le monde !