magouille et compagnie - Page 1752
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La corruption de l'éducation nationale (Claire Colombi)
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Comment Toulouse est-elle passée de ville rose à ville verte islamique ?
C’est peut-être à ce prix que Jean-Luc Moudenc a acheté la paix sociale et son élection en tant que maire de Toulouse.
Abdelfattah Rahhaoui n’est pas un haut dignitaire de l’État islamique, comme son nom pourrait l’indiquer, mais le fondateur de l’école Al-Badr, école privée musulmane hors contrat située dans le quartier dit « populaire » de Bellefontaine à Toulouse. Imam et conférencier, cette personnalité clé de l’islamisation toulousaine est aujourd’hui inquiétée par la justice pour des faits extrêmement graves : violences volontaires sur mineur, ouverture d’un collège clandestin, « poursuite d’une activité scolaire malgré une mise en demeure de l’Éducation nationale »…
« Français » (de papiers) né au Maroc, l’homme s’était déjà fait remarquer en créant un collège privé musulman dans le quartier du Mirail, en 2009, lequel devait permettre aux adolescentes et préadolescentes de déroger à l’interdiction des signes religieux dans les établissements scolaires. -
République : fin de partie (article paru dans L’Action Française n°2943 du 17 novembre 2016)
Les joueurs sont fatigués, les arbitres sont nuls et il n’y a plus grand monde sur les gradins ; les matchs sont sans intérêt, les commentateurs ressassent les mêmes formules et plus personne n’a envie. C’est la République française, non pas telle que nous la dénonçons mais telle que les Français la décrivent. Les Français eux-mêmes, à travers les sondages, les enquêtes d’opinion, les chiffres records de l’abstention. La République telle que les politiques refusent de la considérer : si le peuple n’est pas content, c’est qu’il est sot, qu’il a peur, qu’il se referme sur lui-même, qu’il ne veut pas faire confiance à ceux qui savent et même qu’il a le toupet de se passer des journalistes pour s’informer, réfléchir et décider. Où va la République si le peuple se croit égal aux élites, se sent libre de penser par lui-même et développe une fraternité de misère qui échappe aux institutions ?
Le constat n’est pas neuf : les Français n’ont plus confiance dans la classe politique, ni même dans les institutions. Le baromètre du Cevipof, année après année, révèle l’effondrement constant des partis, des syndicats, des hommes politiques, et la méfiance croissante envers les députés, les assemblées, tous ces représentants qui paraissent bien ne représenter qu’eux-mêmes. Plusieurs enquêtes viennent néanmoins apporter des éléments nouveaux. Évoquons rapidement l’enquête de l’institut Montaigne : elle établissait que la population musulmane, forte de plusieurs millions d’individus de moins en moins immigrés, car nés et élevés en France, était réfractaire à la République pour 28 %, le restant ne s’accommodant de la République que dans la mesure où il peut la faire évoluer (voir l’analyse d’Hubert Champrun dans Monde & Vie, n° 931, novembre 2016). C’est un état dans l’État qui est en train de se former, fort de l’aveuglement ou de la complicité du pays légal, et un État contestataire.
La démocratie fonctionne mal
Cette population musulmane réfractaire aux valeurs de la République partage en fait sa défiance, son inquiétude, voire son hostilité avec une partie de plus en plus importante de l’ensemble de la population française : ironique et paradoxal effet de la bien-pensance à l’œuvre. Selon une enquête Ipsos parue dans Le Monde le 6 novembre, 57 % des Français pensent que la démocratie fonctionne mal, 77 % pensent qu’elle fonctionne de moins en moins bien (ce qui est supérieur de 14 points à la même enquête publiée en 2014). Et pourquoi ? Parce que les élus sont corrompus (74 %), que les élections ne changent rien (70 %), que les citoyens sont mal représentés (62 %). Si les sympathisants du Front national et du Front de gauche sont les plus insatisfaits, la grogne a gagné les électeurs LR et ceux du PS, qui sont désormais 57 % à penser que ça va de plus en plus mal, contre 42 % en 2014.
Hantise du populisme
La conclusion logique ? Le système démocratique n’est plus « irremplaçable », ses bienfaits devenant imperceptibles : 32 % des Français jugent que « d’autres systèmes politiques peuvent être aussi bons que la démocratie », quand en février 2014 ils n’étaient que 24 %, les cadres et les employés progressant de même manière vers la révélation. Et pourquoi diable cela va-t-il aussi mal ? À cause des partis (78 %), des syndicats (62 %) et des médias (57 %) – autrement dit, à cause de ceux qui prétendent rassembler et représenter mais en fait sont des freins.
Ce désaveu démocratique a plusieurs sources : échec patent des politiques économiques successives, insécurité culturelle grandissante, exaspération croissante vis-à-vis des donneurs de leçons, bien sûr, mais aussi une “culture démocratique” mise à mal par les démocrates eux-mêmes. La disqualification permanente des populismes, l’assimilation de tous les populistes comme faisant partie d’un même camp, la volonté affirmée de ne pas respecter les résultats des élections si elles favorisent les populistes, bref l’émergence d’une sanior pars autoproclamée, le fameux “camp du Bien”, a achevé de déconsidérer la démocratie. Si une part minoritaire mais donnant de la voix peut d’une part faire constamment reculer les gouvernements sur des sujets comme l’écotaxe ou l’aéroport Notre-Dame-des Landes, d’autre part avoir toutes les tribunes de tous les journaux pour insulter les partisans du Brexit, les opposants à Clinton, les militants de Marine Le Pen, les inquiets de l’immigration et les étonnés de la délinquance, comment s’étonner qu’un peuple constamment contredit, morigéné et désavoué ne finisse pas par considérer que le régime ne le représente pas – et donc que la fable de sa souveraineté déléguée n’est au mieux qu’une spoliation, au pire un mensonge ?
Des élus irresponsables
Viavoice a aussi réalisé une enquête, en septembre 2016, pour le compte de la fondation Jean Jaurès. Le sondage « L’observatoire de la démocratie » avait déjà été publié en mai 2014. Les résultats diffèrent légèrement : on sait que la méthodologie des enquêtes ne garantit aucune vérité absolue mais une tendance statistique, et on sait aussi que les sondages, aujourd’hui, sont entrés dans une phase d’incertitude complète, aucun analyste ne réussissant à modéliser de façon vraisemblable les populations étudiées. Que dit l’enquête ? Que la démocratie est en danger (l’observatoire témoigne d’une discrète et élégante inquiétude, à cet égard) et que ceux qui la mettent en danger sont ses représentants. Pour 60 % des sondés, la démocratie « fonctionne mal », sentiment vif chez les jeunes, le peuple et le Front national. Ce qui fonctionne bien, c’est le suffrage universel (à 23 %, son principe sinon ses résultats) et la liberté d’expression (20 %) ; ce qui fonctionne mal c’est à 27 % le comportements des élus, irresponsables, magouilleurs, privilégiés et sourds, et à 17 % le système politique, qui ne laisse en fait aucune place au citoyen. Alors, la démocratie est-elle en danger ? Oui. À cause de l’extrême droite, bien sûr, mais aussi du « ras-le-bol généralisé » et de l’autoritarisme sournois du pouvoir ; où l’on voit que le peuple est moins aveugle que ses maîtres.
Inquiétude des technocrates
C’est d’ailleurs très logiquement le Gouvernement, l’Assemblée nationale et le Sénat qu’il faut réformer en priorité (46 % à 44 %), c’est-à-dire les organes qui trustent indument le pouvoir. Comment les réformer ? En supprimant le Sénat (43 %), en clarifiant les rôles de la présidence, de l’Assemblée et du Conseil des ministres (sans augmenter leur pouvoir) et en augmentant considérablement le pouvoir des conseils municipaux, qui échappent au discrédit général. Bref, ce que les Français veulent, ce sont des lois faites par ceux qui les connaissent, les fréquentent et les vivent avec eux, en s’y soumettant. On comprend bien l’inquiétude des technocrates.
Que veut le peuple ?
Les enquêtes disent clairement le désaveu. Elles explorent aussi les aspirations réelles de ce peuple que les gouvernements prétendent écouter mais qu’ils déçoivent en permanence. Assez curieusement, les Français se plaignent d’insécurité : 67 % trouvent que la démocratie fonctionne mal car il y a « trop d’insécurité et de zones de non-droit » (sondage Ipsos), et trop d’inégalités. On pourrait aligner les griefs à loisir, rien ne serait étonnant : le peuple se sent en danger, appauvri, insulté et surtout nié.
Laissez-nous la place !
La grande réforme institutionnelle que le peuple appelle de ses vœux, ce n’est pas tant que les hommes politiques fassent de la politique autrement (comme tous les vieux ânes des vieux partis le braient depuis trois ans), c’est que les politiques laissent leur place au peuple. C’est la représentativité qui est en crise, évidemment, par la faute des représentants. Nous avons pu, dans ces colonnes, aborder à plusieurs reprises ce thème, qui n’est d’ailleurs pas qu’un fantasme populiste. Pour ne donner qu’un exemple, la loi de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle, en avril 2016, a substitué le principe d’équité au principe d’égalité, c’est-à-dire a renforcé la présence (et donc le pouvoir) des grands partis sur tous les autres candidats. Quand les Français disent que les élus sont corrompus (74 %), c’est aussi à ces mesures, qu’ils songent : ils voient que le pouvoir en place fait tout pour proroger les mêmes acteurs dans les mêmes fonctions. Quand ils souhaitent à 71 % que le vote blanc soit intégré dans les suffrages exprimés ou à 54 % qu’il y ait « plus de proportionnelle dans les assemblées élues » (Viavoice), c’est d’une révocation générale de la classe politique qu’ils rêvent.
Ipsos a donc proposé aux sondés de choisir entre trois scénarios. Primo, un gouvernement technocratique, c’est-à-dire sans élus ni partis, composé d’experts qui proposeraient des solutions (sic…) aux citoyens, adoptées par référendum. Idée rejetée à 54 % mais assez en faveur auprès des jeunes, des électeurs du FN et des non-cadres (les cadres doivent savoir ce que valent les experts). Secundo, un gouvernement autoritaire, c’est-à-dire avec un chef élu, des partenaires sociaux sans trop de pouvoir, un parlement au rôle limité et un recours au référendum. Les électeurs LR et les vieux adorent l’idée mais à 60 % il paraît que ça ne marcherait pas mieux que la démocratie. L’idée est soutenue par 33 % des Français, confirmant le sondage paru il y a quelques semaines. Tertio, un gouvernement participatif : à l’idée d’exercer réellement le pouvoir, les cœurs se dilatent. De quoi s’agit-il ? « Des groupes de citoyens volontaires ou tirés au sort travaillent ensemble, échangent via Internet ou en se réunissant et se mettent progressivement d’accord sur des propositions à mettre en œuvre. Chaque groupe confie ensuite son programme politique à l’homme politique dont il se sent le plus proche, lequel se l’approprie, accepte de le mettre en œuvre s’il est élu et va le défendre devant tous les Français lors de l’élection. » Les deux tiers des Français adorent ça, surtout les partis extrémistes et les ouvriers et employés. Ça ne peut fonctionner que mieux.
Primaires inutiles
Si les élus sont corrompus, autant ne pas cumuler les mandats (83 %), mais aussi limiter le nombre de parlementaires (86 %), ne serait-ce que pour les rendre efficaces, et même démettre les élus (64 %), et « s’engager politiquement en dehors des partis traditionnels » (60 %). Les primaires ne servent à rien, dans cette volonté de reconquête d’une démocratie directe : à 59 %, les Français jugent qu’elles ne servent qu’à « encourager les oppositions de personnalités » et ne favorisent que les grands partis (Viavoice). Mais alors ? Le référendum, bien que l’Écosse et le Brexit l’aient condamné chez les beaux esprits. Un référendum qui porterait d’abord sur l’aménagement du territoire (64 %), ce qui en dit long sur la faveur dont jouit la métropolisation, les politiques sociales, l’éducation, la santé et « les décisions de la France dans l’Union européenne » (58 %). Le référendum d’initiative populaire, outil enterré à peine que né, est souhaité par 75 %. Le peuple veut le pouvoir qu’on lui a promis, mais entend respecter les fonctions régaliennes : ils ne sont plus que 3 4% à souhaiter que la politique étrangère et la défense soient soumises à référendum.
Des bons à rien
Les Français veulent une France qui fonctionne, et ils pensent, au regard de son état, que les politiques sont des bons à rien, ou plutôt qu’ils ont organisé à leur avantage un mode de fonctionnement obscur, inefficace et lent, dont la dramaturgie les exaspère. Sans exagérer leurs compétences, ils se disent qu’à eux tous, ils pourraient faire aussi bien, surtout en donnant aux communes tous les pouvoirs, en appliquant très naturellement un principe assez sain : quand c’est chez toi, tu fais attention. Le centralisme jacobin a fait la preuve de son inefficacité, le gouvernement par les statistiques nationales ne peut voiler les misères locales. Le peuple a faim de pouvoir car il a faim d’une autorité qui exerce une fonction. Il ne manque aux sondages et aux sondeurs que de pousser plus loin leurs questionnements pour découvrir que le peuple est prêt à adopter le Roi, son seul véritable représentant.
Sources : Ipsos-Le Monde, « Les Français, la démocratie et ses alternatives », sondage réalisé par Internet, du 21 au 25 octobre 2016, auprès de 1 002 personnes ; Viavoice-La Fondation Jean Jaurès, « L’observatoire de la démocratie », interviews effectuées en ligne, du 5 au 9 septembre 2016, auprès de 1 006 personnes ; Ifop-Paris Match. « Les Français : regard sur leurs identités et valeurs, attentes et projections dans l’avenir », enquête menée par questionnaire auto-administré en ligne du 16 au 20 septembre 2016 auprès de 1 505 personnes.
Philippe Mesnard
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Stockholm : le plan de nettoyage « féministe » paralyse la ville
Certains pays sont en avance sur nous dans la mise en pratique de l’idéologie du genre. C’est le cas de la Suède qui interdit déjà aux hommes, sous peine d’amende, d’uriner debout !
Anne Dolhein de Reinformation.tv nous apprend que le pays s’enfonce un plus dans l’absurde :« Oui, l’idéologie du genre peut semer le chaos et créer des embouteillages monstres. Cela s’est passé à Stockholm, en Suède, où la chute de neige la plus importante depuis 111 ans a paralysé toute la circulation automobile. Normal, direz-vous : on n’a pas besoin de déranger l’idéologie du genre pour cela. Mais si ! Le plan de nettoyage de la ville en cas d’intempérie est aujourd’hui « féministe », par décision de la nouvelle équipe municipale contrôlée par une coalition des Verts et de la gauche.
Je vous explique. Si la neige tombe également sur les hommes et les femmes, les routes et les trottoirs, l’œil avisé des politiques soucieux de l’égalité de genre savent que le trafic automobile est « dominé par les mâles » tandis que les femmes, plus adeptes de la forme et plus respectueuses de l’environnement, sont plus nombreuses à faire de la marche à pied ou à se servir de leur bicyclette.Déblayer la neige à Stockholm dans le respect de l’idéologie du genre
Ce civisme évident fait qu’elles sont plus nombreuses que les hommes sur les trottoirs et les voies pour vélo. Et s’agissant d’une catégorie à protéger contre la discrimination, la solution s’impose d’elle-même : il faut déblayer avec autant d’énergie trottoirs et pistes cyclables que le macadam machiste des pollueurs.
Hélas pour les femmes comme pour les hommes, le retard pris à dégager les artères de circulation a empoisonné la vie de chacun lors de la grosse chute de neige sur la Suède l’autre jour. Des centaines de bus – majoritairement empruntés par les femmes eux aussi – se sont retrouvés bloqués parmi les voitures. De nombreux Stockholmois ont été contraints de se déplacer à pied sur des trottoirs et pistes pour vélos, vite verglacés : on ne compte plus les chutes.
Pour autant, un élu municipal Vert chargé de la circulation, Daniel Helldén, estime qu’on n’en a pas fait assez dans le déblayage genré. « On constate un manque dans l’enlèvement de neige égalitaire. Il est toujours difficile de marcher sur les trottoirs – et il est important que le déblayage de la neige concerne en priorité les zones de marche, les transports publics et les pistes cyclables », dit-il.Stockholm paralysé par le déblayage genré
Puis, sans rire : « Cela fait plus mal lorsque vous marchez ou faites du vélo, et que vous tombez, alors que ceux qui conduisent sont confortablement installés même s’il neige. Environ trois fois plus de piétons que de conducteurs sont blessés par ce genre de temps… Mais il y a aussi l’argument de l’accessibilité, selon lequel la ville doit être accessible à tous. La neige et la glace obligent de nombreuses personnes à rester à la maison. Surtout, elles affectent la vie des femmes qui de plus en plus, marchent et font du vélo davantage que les hommes. »
L’idéologie du genre n’a décidément aucune raison de se laisser déranger par la réalité. »http://www.contre-info.com/stockholm-le-plan-de-nettoyage-feministe-paralyse-la-ville#more-42862
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Michel Sapin : "Toute réforme est par définition réversible"
Le ministre de l'Economie et des Finances ne pensait pas au mariage mais au prélèvement à la source, mais nous prenons bonne note de cette déclaration...
"La démocratie, donc, veut que si la majorité sortie des élections souhaite faire l’inverse de la majorité précédente, elle en a non seulement le droit mais elle en a les capacités juridiques. Si je vous disais le contraire, dans quel monde serions-nous ? Il n’y a pas d’automaticité tyrannique ! En démocratie c’est le vote de l’Assemblée et du Sénat qui l’emportent, par définition. Toute réforme est donc par définition réversible. La question n’est pas là."
Les élus LR et UDI ont défendu en vain une série d'amendements de suppression de la réforme. Ceux-ci ont été rejetés avec une majorité de 45 voix contre 37, après un retour précipité de certains socialistes dans l'hémicycle pour voter. Dans la foulée, les députés LR, redevenus plus nombreux que ceux de la majorité, ont fait adopter un amendement de Marie-Christine Dalloz empêchant le vote de la réforme du prélèvement à la source. La mesure adoptée prévoit "le prélèvement mensuel obligatoire", en lieu et place du prélèvement à la source et de la collecte par les entreprises. Le gouvernement compte renverser la situation via un deuxième scrutin, probablement vendredi.
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Tatiana Ventôse - Hystérie collective autour de Donald Trump - Mise au point
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Toujours plus de terroristes parmi les migrants
Selon l’édition de dimanche du quotidien allemand Die Welt, le renseignement allemand (BND) a rendu un rapport confidentiel confirmant que l’Etat islamique entraîne ses terroristes à se fondre dans la masse des demandeurs d’asile et à répondre aux questions des autorités de manière à ne pas éveiller les soupçons.
Le média public pro-immigration Deutsche Welle (DW) semble lui-même reconnaître ses erreurs et cite une experte en terrorisme islamique, Susanne Schröter qui affirme : « On le savait depuis le début. […] L’EI avait annoncé qu’il enverrait des combattants en Europe par la route que prenaient les réfugiés. A ce moment-là, les politiciens niaient cette éventualité. […] Nos leaders pensaient que si nous admettions qu’il pouvait y avoir des terroristes parmi les réfugiés, cela ferait le jeu des populistes de droite et aggraverait les sentiments anti-migrants. Ils ont donc choisi de bagatelliser, ce qui n’était pas la bonne solution. »
Mais pour ne pas reconnaître s’être trompé sur toute la ligne en harmonie avec le gouvernement allemand, DW cherche à s’en sortir en expliquant à ses lecteurs que la masse des « réfugiés » musulmans accueillis, c’est autant de gens dont la radicalisation sera rendue plus difficile que s’ils étaient restés au Moyen-Orient ! Ceci ne l’empêche pas d’avouer, pour justifier l’intensification du contrôle des communications des simples citoyens par les services allemands, que « la sécurité de l’Allemagne et de ses citoyens ne va plus de soi ». Car ce qui inquiète le BND, outre la présence de djihadistes venus spécialement avec les « migrants » en profitant de l’ouverture des frontières à l’automne 2015, c’est le recrutement de nouveaux djihadistes dans ces mêmes milieux par les musulmans radicaux déjà présents en Allemagne.
C’est ainsi que la police allemande a conduit mardi 200 perquisitions dans tout le pays, pour fouiller les bureaux de l’organisation salafiste « Vraie religion » qui se spécialise dans la distribution gratuite d’exemplaires du Coran et, accessoirement, dans le recrutement de partisans de l’Etat islamique sur le territoire allemand. Le ministère de l’Intérieur a donc annoncé l’interdiction de cette organisation en expliquant que sa traduction du Coran servait à « diffuser des messages de haine et des idéologies contraires à la constitution ».
Mais si c’était un simple problème de traduction du Coran, le BND ne serait pas aussi inquiet de ces centaines de milliers de demandeurs d’asile musulmans arrivés l’année dernière.
Olivier Bault
Article et dessins paru dans Présent daté du 17 novembre 2016
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Détritus laissées par les migrants à Szeged (Hongrie)
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RAPPEL : samedi 26 novembre, TOUS À PÉRONNE (80)
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Déradicalisation : le fiasco
Le gouvernement n’y arrive pas. Face aux islamistes dangereux qui s’accumulent dans nos prisons et dans les centres de déradicalisation, il est complètement dépassé. Il va laisser en mai 2017 à l’équipe gouvernementale qui lui succédera, une armée de bêtes fauves qu’il n’aura eu de cesse de faire entrer chez nous par sa politique migratoire et devant laquelle il s’avoue complètement démuni.
Après la fermeture des cinq unités carcérales dédiées à la déradicalisation (l’expérimentation s’est terminée par la sanglante tentative d’égorgement d’un maton à Osny, vitrine du programme gouvernemental), le ministre de la Justice, en visite à Strasbourg dans un service territorial éducatif en milieu ouvert (Stemo), a avoué son impuissance face aux « radicalisés » : « Nous sommes très tâtonnants. Nous sommes encore loin d’avoir identifié les solutions. »
Commence déjà par identifier le mal et ça ira mieux !
« A l’issue d’un bref échange avec des jeunes suivis pour radicalisation » (on imagine la teneur de l’échange et on comprend qu’il ait été bref), Jean-Jacques Urvoas a salué la démarche « avant-gardiste » de la structure strasbourgeoise où agents de la protection de la Jeunesse, de l’Education nationale, éducateurs, pédopsychiatres, acteurs associatifs travaillent « en lien » dans la prise en charge. Exactement ce qui s’est soldé par un énorme flop en prison. La déradicalisation à grand renfort de psychologues, de conseillers d’insertion et d’intervenants extérieurs, ne marche pas. Le gouvernement a dû fermer en panique ses unités de déradicalisation où se multipliaient tentatives d’agressions, de prises d’otage, projets de mutinerie mais également plusieurs cas de radicalisation de surveillants !
Le même Jean-Jacques Urvoas disait il y a un mois redouter « l’effet de masse » de l’islamisation radicale : « En ce moment, les services incarcèrent une demi-douzaine de personnes par semaine. » En octobre, 15 000 personnes étaient recensées en France comme « radicalisées » par le ministère de l’Intérieur. Mais au lieu d’expulser dans leur pays d’origine tous les étrangers détenant un titre de séjour qui se rendent coupables de délits ou de crimes, tous ceux qui sont en situation irrégulière et tous les étrangers fichés pour leur proximité avec l’islamisme radical et les interdire de territoire, on préfère les garder au chaud chez nous en sachant parfaitement qu’un jour prochain ils tueront des innocents. On viendra alors en cortège allumer des bougies en forme de cœur place de la Bastille.
Le gouvernement n’a pas de solution ? Demandons au peuple !
Article paru dans Présent daté du 16 novembre 2016