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magouille et compagnie - Page 1780

  • Sous influence

    Le «vivre-ensemble» cela ne va  pas de soi. N’en déplaise à François Hollande qui hier, devant la Fondation Jean Jaurès, se drapait dans la posture du garant de la cohésion nationale et  mettait en garde sur le retour de la droite aux affaires… A croire que les euromondialistes sarko-juppéistes ont mené dans le passé une politique radicalement différente de la sienne… Plusieurs musulmans radicalisés, dont trois jeunes femmes, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la voiture découverte il y a cinq jours près de Notre-Dame de Paris avec à son bord six bouteilles de gaz. Lors de l’arrestation des jeunes mahométanes, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’un d’entre  eux a été blessé par un coup de couteau asséné par l’une d’elles. Dimanche, succédant à l’agression en juin à Toulon d’une jeune fille  frappée par un groupe de cinq filles dans un bus parce qu’elle portait un short en jean, deux femmes, également en shorts,  ont été agressées et trois hommes frappés violemment dans cette même ville,  sous les yeux de leurs enfants, par une dizaine de racailles n’appréciant pas leur tenue légère…

    Le même jour plusieurs milliers de  membres de la communauté chinoise  ont manifesté à Paris pour crier leur ras-le-bol des agressions dont ils sont victimes de la part des bandes en Seine-Saint-Denis et réclamer la « sécurité » qu’ils sont en droit d’attendre d’un Etat digne de ce nom. Alain Juppé était d’ailleurs hier à Aubervilliers auprès de représentants de  ladite communauté, en compagnie de Jean-Pierre Raffarin. Non pas pour évoquer le quarantième anniversaire de la mort du tyran rouge Mao Zedong, responsable au bas mot de la mort de cinquante millions de ses compatriotes, ce « phare de la pensée mondiale», comme disait alors Valéry Giscard d’Estaing, mais pour  inciter à voter pour son auguste personne. Il a prononcé les phrases convenues sur la nécessité de «renforcer-les-moyens-de-la-justice-pour-qu’elle-puisse-pleinement-jouer-son-rôle». Avant d’ajouter : « Je ne cesserai pas de dire que nous pouvons aller vers des jours meilleurs (…), une France heureuse de retrouver l’harmonie entre ses communautés» a-t-il insisté. «L’identité heureuse», comprendre le multiculturalisme, c’est un nouveau patriotisme» insiste M. Juppé dans son nouvel opus «De vous à moi»…

    Droit dans ses bottes, l’ex calamiteux Premier ministre de Jacques Chirac et exécuteur des basses œuvres de M. Sarkozy en Libye, dont les effets dévastateurs ne se démentent pas, se révèle incapable de remettre  en cause la poursuite de la folle politique migratoire. Celle là même qui génère mécaniquement tensions et affrontements communautaires, rendant si ce n’est impossible, du moins extrêmement problématique l’assimilation de populations étrangères à nos mœurs,  à nos valeurs.

    Candidat jouissant particulièrement des faveurs des milieux et des médias  européistes, Alain Juppé, comme François Hollande, Emmanuel Macron, et de nombreux ministres, ténors de gauche et de droite, a aussi participé au programme des Young leaders de la French American Foundation,un de instruments d’influence (de contrôle) sur la vie politique française des Etats-Unis .

    Lobbying, dans un sens fanatiquement anti-national, qui caractérise aussi de manière particulièrement emblématique – Bruno Gollnisch l’évoquait dans sa récente vidéo - l’Open Society Foundation (OSF) du milliardaire mondialiste George Soros. Ce dernier est  très influent au sein des instances européistes, notamment  en tant que maître d’œuvre  de lEPIM (European Program for Integration and Migration)  structure qui regroupe une  douzaine de fondations  richement dotées qui financent de très nombreuses ONG immigrationnistes.

    Sur le site Sputnik, Rachel Marsden s’arrêtait le 7 septembre sur  des documents internes  de l’OSF révélés par Wikileaks, et en partie relayés par le Washington Times, outing qui a alimenté une plainte auprès du FBI de cette officine. Il apparaît qu’aux Etats-Unis même, 33 millions  de dollarsont été distribués en 2015 à des groupes activistes, dits antiracistes, alimentant d’autant les tensions générées par les récentes  affaires de Noirs abattus par des policiers Blancs. Sans nier la réalité du racisme (très partagé)  au pays de l’Oncle Sam, société très «racialisée», communautarisée sur une base ethnique, les études du FBI font apparaître une réalité plus contrastée que celle véhiculée chez nous par les «gros médias». On peut y voir bien évidemment la conséquence des inégalités sociales et économiques, mais aux Etats-Unis les hommes noirs (6,5 % de la population) représentent 54 % des meurtriers; dans 95% des cas quand un Noir est tué, il est tué par un autre Noir, et un Afro-américain est statistiquement 50 fois plus susceptible de tuer un Caucasien qu’un Caucasien n’est susceptible de tuer un Afro-américain.

    En Europe, M. Soros s’emploie à défendre l’avènement de sociétés post nationales en finançant tout ce qui contribue à affaiblir et détruire  l’identité européenne,  tout enracinement civilisationnel. Sans même parler de ses agissements visant à attiser la crise ukrainienne, et c’est une des raisons de son activisme anti-Poutine, Rachel Marsden a évoqué les 500 000 dollars versés par l’OSF pour contrer l’influence d’une Russie jugée coupable de défendre les valeurs traditionnelles. Mais aussi le million de dollars octroyé pour la propagande visant à persuader les Français des joies du multiculturalisme, ou, a encore rapporté cette journaliste, son appui aux groupes qui compliquent de fait la lutte contre le terrorisme islamique, au nom des discriminations supposées  qu’elle induirait à l’encontre des populations musulmanes.

    Olivier Urrutia, membre fondateur et délégué général de l’Observatoire des think tanks, s’est félicité au cours de cette émission des  révélations portées à la connaissance du grand public par Wikileaks, sur la stratégie d’influence de Soros à travers l’Open society et ses fondations, influence qu’il a dit percevoir dans le programme éducatif concocté par la Young leaders Najat Vallaud-Belkacem.

    M. Urrutia a déploré «le dévoiement des intérêts de l’Etat » par ceux qui s’associent avec «des intérêts étrangers ». Il a relevé qu’en France même, élus et gouvernements acceptent les appuis financiers de l’OSF, au nom d’une «certaine communauté d’esprit». Beaucoup de responsables politiques de droite comme de gauche, sous influence,  établissent des «programmes de politique publique» qui font l’objet de dotations de l’OSF, très proches de «l’idéologie américaine» ou des intérêts des Etats-Unis. « Quel est le degré d’indépendance des responsables  politiques quand ils se prêtent à des processus de ce type là ?».  Nous laisserons les Français répondrent à cette question, la réponse de Bruno Gollnisch est connue depuis longtemps.

    http://gollnisch.com/2016/09/09/sous-influence/

  • Zemmour au pilori !

    Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ?

    C’était couru d’avance. Dans un courriel incendiaire destiné au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le Collectif contre l’islamophobie en France (le fameux CCIF) – emboîtant le pas aux quelque 700 signalements adressés au CSA -, suite à la prestation d’Éric Zemmour dans l’émission « C à vous » du 6 septembre, réclame la suppression « par tous les moyens possibles » de « la répétition » de ce genre de propos dans le domaine public.

    Qu’est-ce qui a déclenché l’ire du Collectif contre l’islamophobie ? D’entendre Zemmour décrire l’islam comme « la seule religion à s’être constituée dans la guerre », vis-à-vis de laquelle « il est interdit de prendre de la distance car depuis le IXe siècle, il est interdit d’interpréter le Coran » ? De l’entendre certifier « qu’on ne vit dans la paix que quand on se soumet à l’islam » et que « Daech applique l’islam » ? S’est-il offusqué des propos tenus par le journaliste, le 7 septembre, sur RTL, affirmant que « l’islam n’est pas une religion, c’est une loi, une nation » ? Aucunement. On ne peut pas être partout !

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  • Et toujours le déni !

    Cet été aura été marqué par le terrorisme islamiste qui a particulièrement sévi en France, à Nice d’abord le 14 juillet (85 morts, 434 blessés), à Saint-Etienne-du-Rouvray ensuite le 26 juillet où, pour la première fois, un prêtre catholique était égorgé alors qu’il célébrait la messe. Attentat après attentat, on entend de plus en plus de voix s’élever pour dénoncer non seulement l’islamisme qui mène sa guerre contre nous, mais aussi ses liens manifestes avec l’islam : c’est au moins le bon côté des choses, ces horreurs obligent au réalisme. Et pourtant, malgré l’évidence, beaucoup, dans le monde médiatico-politico-religieux demeurent dans le déni de l’islamisme, à commencer par notre Président qui, bien qu’ayant déclaré que nous étions « en guerre », refuse obstinément de nommer l’ennemi que nous sommes censés combattre.

    Il est louable d’éviter les amalgames entre l’ensemble des musulmans et le petit nombre d’entre eux qui violentent, torturent et assassinent au nom d’Allah ; il est de même nécessaire de maintenir un dialogue en vérité avec des représentants de cette religion, car nous ne pouvons vivre côte à côte en nous ignorant ; mais cela est possible sans s’aveugler sur le fait que les islamistes se veulent les plus fidèles au Coran et au « bel exemple » du prophète Mahomet qui fut aussi, ne l’oublions pas, un homme de guerre qui n’hésitait pas à recourir à la violence et même à l’assassinat. Qui sommes-nous pour affirmer que ces islamistes « n’ont rien à voir avec l’islam » et distribuer ainsi des brevets d’orthodoxie islamique ?

    En niant ou minimisant l’appartenance à l’islam des terroristes qui sèment la mort parmi nous et plus encore parmi leurs frères de l’Oumma au Proche-Orient et ailleurs, en jouant la partition éculée de « l’islam, religion de paix, d’amour et blablabla », on est non seulement dans le mensonge, mais surtout on empêche les musulmans de bonne volonté de voir le problème intrinsèque à l’islam et ainsi de se remettre en cause. Car toute cette violence est le signe d’une crise intense de l’islam et du monde musulman dans son ensemble qui a un besoin urgent de réformes profondes : or ces réformes ne sont possibles que moyennant la possibilité d’interpréter le Coran à frais nouveaux et donc de rouvrir les portes de l’itjihad, closes en 1029. Cette évolution sera difficile, tant l’islam n’a pas de structures hiérarchiques capables de les imposer, mais elle n’est pas impossible. Ce qui est sûr, c’est qu’on incite les musulmans à l’immobilisme en répétant inlassablement que le terrorisme n’a rien à voir avec l’islam et en cherchant toujours des causes sociales, psychiatriques… pour finalement tomber dans le discours victimaire en accusant nos sociétés d’être discriminatoires et islamophobes. [....]

    Christophe Geffroy

    La suite sur La Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Et-toujours-le-deni

  • Quand François Fillon voulait se débarrasser de Sens Commun

    Trouvé dans Valeurs Actuelles :

    20160909_162535

    Michel Janva

  • L’écrivain dissident Hervé Ryssen condamné à 1 an de prison ferme

    La France serait un pays où l’on aurait la chance de s’exprimer, toutes les idées seraient admises, contrairement à d’autres pays, tels, par exemple, la Chine. Ça, c’est pour la version officielle, car tout montre qu’en réalité, la liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin, et à défaut d’emprisonner les délinquants et terroristes, on embastille les libre-penseurs. Pour preuve, la condamnation d’Hervé Ryssen à un an de prison ferme pour quelques tweets…

    A notre connaissance, Hervé Ryssen est le premier à être condamné à de la prison ferme pour de simples messages déposés sur les réseaux sociaux, mais la liste pourrait s’allonger dangereusement tant les procédures s’accumulent contre les militants non reniés, notamment sous l’impulsion de la DILCRA. Rappelons que cette DILCRA est une milice gouvernementale créée par Valls chargée de repérer les commentaires déviants sur le net et dotée d’un budget de 100 millions d’euros (ceux qui croient que les impôts servent à lutter contre le terrorisme sont des naïfs, pour la République, il y a plus urgent : les commentaires sur le net !). Du reste, malgré ce budget faramineux, la DILCRA est incapable de repérer les messages par elle-même et sa principale source de renseignement reste la délation, c’est à dire que les messages supposés racistes lui sont signalés par des internautes anonymes. Vraiment pas de quoi être fier, et certains audacieux diront que ça rappelle les heures les plus sombres de notre histoire !

    Nous ne savons pas quelle décision va prendre Hervé Ryssen : aller en prison, ou s’exiler à l’étranger comme Vincent Reynouard (condamné à un an de prison ferme pour ses recherches historiques à caractère révisionniste) ou Boris Le Lay, (condamné à 2 ans de prison ferme pour une simple vidéo). Quoiqu’il en soit, la meilleure façon de réagir à cette inique condamnation est de diffuser et de lire les ouvrages d’Hervé Ryssen. Outre le fait de défendre la liberté d’expression, c’est aussi un bon moyen de se cultiver et de mieux comprendre le monde dans lequel on vit.

    ——————————–

    Post scriptum
    : pour ceux qui veulent mieux connaître la DILCRA, nous conseillons le n°418 de la revue Faits et documents qui lui consacre une enquête de 8 pages, et qui commence par cette citation d’Alain Jakubowicz, le président de la LICRA : « Cela fait trente ans que je travaille sur ces sujets. Je peux vous dire que jamais je n’ai vu un plan d’une telle envergure, dotés de tels moyens. »

    http://www.contre-info.com/

  • La BCE détient 1.000 milliards d’euros de titres avec ses rachats de dette

    Le programme de rachat de titres de dettes publiques et privés par la BCE a franchi le seuil symbolique de 1.000 milliards d’euros la semaine dernière, 18 mois après son lancement.

    Le montant des actifs détenus par la Banque centrale européenne (BCE) a atteint la semaine dernière le seuil symbolique des 1.000 milliards d’euros après 18 mois de rachats de dette souveraine des pays de la zone euro. La BCE a racheté pour 11,14 milliards d’euros d’obligations d’Etat lors de la semaine au 2 septembre, sur un total de 13,75 milliards d’euros de titres acquis.

    Un an et demi après le lancement de ce programme d’assouplissement quantitatif (QE), destiné à relancer l’activité et à redresser l’inflation dans la zone euro, les résultats sont au mieux mitigés. Le crédit bancaire est certes reparti mais il reste peu dynamique et l’inflation demeure éloignée de l’objectif de la BCE d’une hausse des prix légèrement inférieure à 2%.

    Un programme censé expirer en mars

    Dresser un bilan est toutefois risqué car il est impossible de savoir quel serait l’état économique de la zone euro sans cette initiative de la BCE. Ce programme, qui consiste à racheter 80 milliards d’euros d’actifs chaque mois, est censé expirer en mars prochain. Le président de la BCE, Mario Draghi, ne devrait rien annoncer de spectaculaire à l’issue de la réunion du conseil des gouverneurs qui se tiendra jeudi mais il pourrait évoquer une prolongation ou une modification de ce QE.

    La Tribune

    http://www.voxnr.com/3258/bce-detient-1-000-milliards-deuros-de-titres-rachats-de-dette

  • L’école défigurée, généalogie d’un désastre et d’un crime

    « Le professeur – au sens de l’intellectuel – n’a plus de place dans le lycée d’aujourd’hui ». Que s’est-il passé ? Qu’est-ce que l’école aujourd’hui, et que devrait-elle être ? La question n’est donc pas « pourquoi l’école fonctionne mal ». Elle est bien plus profonde. La question est : pourquoi l’école a-t-elle cessé d’être ? Ce qui rend la problématique de Robert Redeker non seulement philosophique, mais historique.

    En effet, ce que l’école devrait être, elle l’a été, en tout cas pour l’essentiel, et jusqu’il y a à peine 50 ans. Etait-ce mieux avant ? Bien sûr. C’était mieux quand l’école était vraiment l’école.

    Le propre de l’être humain, c’est qu’il parle. Aristote avait déjà insisté sur cette évidence. De ce fait, l’école, si elle est éducation de l’homme à devenir homme, devrait être respect de la langue et recherche du langage le plus noble. Nous en sommes loin. « Nous, on veut… », « Les Français, ils (prononcez : y) sont pas d’accord pour penser que… », « la France, elle est à l’initiative… », « c’est quoi, cette note pourrie que vous avez mis à mon fils… ». La redondance, la référence à un soi dilué dans un « on », l’approximation ont tué la langue française. Mais c’est aussi la communication qui a tué la langue/ La « pensée power point » a remplacé la dissertation. Tandis que le respect des « cultures » a remplacé la culture générale. Les « cultures d’origine » c’est-à-dire la culture comme cocon ont remplacé la culture générale, qui est la capacité d’interroger le monde, de se projeter dans le monde. Les cultures d’origine ne sont du reste respectées et admirées que dans la mesure où elles ne sont pas européennes. Dans ce dernier cas, elles sont marquées par la culpabilité et mises entre parenthèses. L’enseignement des cultures devient ainsi l’enseignement de l’existence de la diversité des origines (bien sûr que les origines sont diverses, mais la belle affaire !).

    L’école passe sous silence l’essentiel. Elle est un enseignement de l’ignorance de la culture. C’est-à-dire qu’elle cesse d’enseigner la culture comme recherche de ses propres fondements dans le monde. Les Français ne seraient donc héritiers de rien. Ils devraient se construire à partir de rien. C’est-à-dire qu’ils ne peuvent tout simplement pas se construire. De leur côté, dans l’école telle qu’elle est, les enfants d’immigrés ne sauraient devenir héritiers de la France, nation littéraire par excellence. Du moins ces enfants d’immigrés ont-ils le droit d’être héritiers de leur culture d’origine, ce qui est contesté aux Européens.

    Nous sommes ainsi des « inhéritiers » comme écrit Renaud Camus. Au nom de l’ouverture de l’école « sur la vie », l’école s’ouvre aux aspects les plus triviaux de la vie, que chacun aura bien le loisir de connaître, et dont l’école nous mettait, au moins un temps, à l’abri. L’école avait pour mission de montrer qu’il n’y a pas que le tiercé et les chansons de Claude François dans la vie. Elle prend maintenant pour référence les faits sociétaux les plus triviaux. Etonnant ? Pas tant que cela quand on constate que des pédagogistes expliquent que l’école n’est plus là pour transmettre et pour élever vers la culture mais a pour objet désormais de permettre le « vivre ensemble » et d’ « empêcher la guerre civile ». C’est pourquoi le contenu des matières tend à être évacué de l’école, ce qui aurait ulcéré Hegel, pour qui on réfléchit toujours à partir d’un contenu. Mais Hegel est loin. L’essentiel, désormais, n’est pas d’apprendre, c’est de « faire des choses ensemble » : un atelier radio, un dessin collectif, une pièce de théâtre sur la tolérance, etc. L’idéal de l’école contemporaine est la suppression des matières, c’est un enseignement sans contenu, ou avec un contenu le plus éclaté possible : un peu de texte, beaucoup d’images. Et des discussions, des « débats » qui précèdent l’acquisition des contenus. L’école est ainsi horizontalisée. L’instituteur s’appelle désormais « professeur des écoles ». Cela se produit justement au moment où il n’y a plus de professeur. Il n’y a plus que des « enseignants ». Ils n’existent plus d’ailleurs qu’en groupe. C’est le fameux « corps enseignant ». Les professeurs étaient d’ailleurs de grands instituteurs, au sens où ils instituaient, c’est-à-dire qu’ils mettaient debout la culture. Il s’agit au contraire désormais de mettre couché – horizontal – tout ce qui était debout. Il s’agit de faire en sorte que rien ne dépasse. Ronsard au même niveau que Claude François. L’enseignant devient un super éducateur, « proche des gosses ».

    Le problème est que la fin des instituteurs, c’est aussi la fin des institutions, et c’est la fin de toute société. Kant avait souligné que l’éducation nécessite une prise de distance radicale avec le milieu familial. Aujourd’hui, au contraire, on parle de « communauté éducative » associant enseignants, parents d’élèves, et les élèves eux-mêmes. Loin de tenir à distance les trivialités de la vie quotidienne, l’école s’y englue. On « débat » de la violence, du racisme, de l’égalité entre les sexes, de la lutte contre les discriminations ou l’extrême droite (ce qui est du reste à peu près la même chose), etc.

    Dans ses fondements, l’École a la charge d’initier au loisir dans le sens le plus élevé du terme : la disponibilité à être soi, à se trouver en s’éduquant par la fréquentation des œuvres de l’esprit et par la pratique de disciplines exigeantes. L’école actuelle tend au contraire à devenir un vaste centre de loisirs. Les loisirs contre le loisir. De même que le culte de la diversité a tué les vraies différences, les loisirs ont tué le loisir. Les controverses d’idées se sont abaissées au niveau des pseudos débats télévisés dans lesquels excelle la « caste palabrante ». Un amuseur généralement pas drôle du tout et d’un alignement total sur le politiquement correct plutôt que Régis Debray ou Alain de Benoist : c’est certain que c’est moins « prise de tête ».

    Il suffirait, nous dit-on, de « se parler » pour conforter le « vivre ensemble », qui commence dés l’école, et même, croit-on, repose sur elle. Mais que veut dire ce « vivre ensemble » ? C’est tout simplement le contraire de la fraternité. C’est un « côte à côte » sans lien, sans regarder ensemble dans la même direction. C’est un simple « respect ». Dans une copropriété il faut du « vivre ensemble ». Mais dans une nation, il faut beaucoup plus que cela. Il faut de la fraternité.

    Le « vivre ensemble » est une valeur libérale. Il n’est que cela. Pas étonnant qu’elle soit le totem de « socialistes » ralliés, depuis 1983, au libéralisme aussi bien économique que sociétal (le second fournissant du carburant au premier). « Autant la fraternité se pensait sur le registre de l’affirmation, autant le vivre ensemble, qui pourrait en devenir le tombeau, se conçoit sur le registre du renoncement » écrit Robert Redeker. Le vivre ensemble est le renoncement à toute assimilation des immigrès à notre nation. Il va avec l’ « archipellisation » (ou balkanisation) de l’enseignement, à son adaptation aux situations locales, aux féodalités municipales, au patronat des entreprises locales, au marché local de l’emploi. Comme si l’école devait servir à « trouver du boulot ». Comme si sa mission n’était pas autre : former des hommes et donc des citoyens d’un pays. Comme si l’école ne devait pas tout simplement servir à vivre.

    L’École doit servir à vivre, c’est-à-dire qu’elle doit enraciner dans une culture et dans le même temps arracher à la tyrannie du présent, à la tyrannie de l’horizontal. L’École arrache à la paroi de la caverne de Platon et nous met à l’épreuve du soleil des grandes œuvres. L’École nous fait entrer dans ce que Hannah Arendt appelle le « pays de la pensée ».

    Mais l’école actuelle fait le contraire. Elle ancre dans le seul présent, un présent liquide, « un présent existentiellement flottant » (Jean-Pierre Le Goff) et feint de s’étonner du manque de repères des élèves (pardon, des apprenants).

    Pour jouer le rôle qu’elle devrait jouer et qu’elle jouait – preuve que nous ne parlons pas d’une utopie – l’École n’est pas seulement gratuite, elle est la gratuité même. Le sens profond de la gratuité scolaire n’est pas seulement la gratuité financière. La gratuité, c’est aussi la non utilité immédiate de ce que l’on apprend. L’École ne doit avoir aucun lien avec le « marché du travail ». La formation professionnelle a son rôle et sa place, qui ne sont pas ceux de l’École. L’École ne doit servir qu’à nous rendre autonome, à faire du petit homme de France un jeune Français.

    L’École est avant tout loisir (skholé). Non pas loisir comme divertissement mais comme temps libéré des contraintes d’utilité. Walter Benjamin avait écrit : « l’esprit de métier n’est pas l’esprit des études ». L’École, c’est tout ce que les politiques de l’école depuis 40 ans veulent nous faire oublier. Droite et gauche cumulent leurs tares pour détruire l’école. Pour la droite, l’école couterait trop cher et ne serait pas assez adaptée aux besoins des entreprises (la fameuse « employabilité »). Pour la gauche, il faut changer l’école parce qu’elle n’est pas assez égalitaire. Pour mettre tout le monde au même niveau, elle doit être évidée de tout contenu culturel. Il faut en finir avec la « violence symbolique » exercée par les grands auteurs (Molière, Racine…) et les grandes œuvres.

    Droite et gauche veulent faire des élèves de simples disciples de notre époque, des « branchés » des otages de la société numérique, des suradaptés au présent, c’est-à-dire des suradaptés à l’éphémère. Et donc des inadaptés au temps long. Droite et gauche ont supprimé toute distance entre l’école et la société.

    L’école n’a pourtant pas à se plier aux lubies du jour. Elle n’a pas pour objet d’assurer l’employabilité définie par les entreprises à tel ou tel moment, elle n’a pas pour objet d’acquérir des gestes éco-citoyens ou éco-responsables, ni de s’ouvrir à la « diversité » (réduite à la couleur de peau dans notre société sans imagination). L’école doit nous apprendre ce que l’on appelait les « humanités », c’est à dire qu’elle doit s’occuper de la formation de l’homme.

    Soumises à la « culture du résultat » – forme moderne de l’inculture – l’école se veut performante. Alors que « éduquer, ce n’est pas rendre performant » (Robert Redeker). Elle veut faire du chiffre, et obtient des scores record d’admis au baccalauréat (88,5% en 2016). Un bac qui ne vaut plus le certificat d’étude de 1935. Au-delà même que les chiffres sont manipulés, le registre de l’école ne devrait pas être celui de la performance. Il devrait être celui de l’éducation Mais l’école est mentalement colonisée par la « culture de l’entreprise » – de même que les fils d’immigrés continuent d’être colonisés à l’envers par la « culture de l’excuse » qui les infantilisent. Il n’y a pas, il n’y a plus de séparation entre l’école et l’économie. La laïcité de l’école par rapport au monde de l’économie n’est plus respectée. C’est pourquoi le numérique envahit l’école. La « culture de l’entreprise » ne relève en effet pas de la culture mais des techniques de la communication. Le numérique est fait pour la communication, pas pour la pensée.

    L’école évide la pensée, on y apprenait des contenus, on communique maintenant des « données ». Plus personne n’a le droit d’ignorer le numérique, qui abolit la frontière entre le monde de l’école et le monde extra-scolaire. L’école oscille entre centre de loisirs et enseignement d’un catéchisme « droitsdel’hommiste », excluant tout « dérapage » et instaurant une nouvelle bien-pensance (« Les bien-pensants ne dérapent jamais, ils sont de la glace », remarquait Philippe Muray). Dans ce climat de néo-totalitarisme spongieux, le loisir – la skholé – l’école comme apprentissage d’une culture générale est oubliée. Alors que le loisir ainsi entendu est le cœur de ce que devrait être l’école.

    De même que les loisirs ont remplacé le loisir, le culturel a remplacé la culture. Le culturel est l’ensemble des pratiques et signes familiers de soi. Choisir telle voiture est un acte culturel. S’alimenter bio est un acte culturel. La culture est bien autre chose. C’est une inquiétude, c’est une quête, c’est une faim jamais rassasiée. C’est un manque. Etre cultivé, c’est comprendre l’incomplétude de l’homme. Etre cultivé, c’est comprendre que nous ne comprendrons jamais tout. C’est ressentir cette incomplétude. Quand on commence à aimer les œuvres de culture, les débats d’idées, on est toujours en manque d’approfondissement, d’enrichissements, d’arguments nouveaux, de contre-arguments. Parce qu’elle est manque, la culture nous demande un décentrement, elle nous demande de ne pas penser qu’à nous. Elle nous demande d’aller du moi au soi. Elle nous demande aussi un élan. Il nous faut toujours sauter par-dessus un gouffre. Parce qu’elle est inconfort, la culture nous sort du confort du quotidien.

    Dans le même temps qu’elle est manque, la culture vise à un idéal. C’est celui de l’équilibre entre le corps et l’esprit. Entre le matériel et l’âme. La culture vise à l’acquisition des humanités, et le mot d’ordre des humanités est « rien de trop » ainsi que « mieux vaut une tête bien faite que bien pleine » (Montaigne). L’idéal qui doit être celui de l’école est tout à l’opposé de l’illimitation de la société de marché et de l’idéologie publicitaire. L’école telle qu’elle doit être éduque un peuple. A l’inverse, l’école actuelle voit dans les élèves un public ou des « usagers ». Il n’y a plus de peuple.

    Pour savoir ce que doit être l’école il faut savoir ce qu’est l’homme. Les pensées de la déconstruction ont démonté l’homme comme sujet. Il ne reste plus que des déterminations et des processus. Affolé par de multiples déterminations (sociologiques, culturelles, symboliques, éducatives…), noyé dans le flux du vivant (la biologie), l’homme a été déclaré mort. Cela s’est produit peu de temps après la disparition (ou la dormition) de Dieu et des dieux – ce qui n’est certainement pas un hasard. La preuve de l’homme, c’était en effet qu’il se créait des dieux. Il est bien sûr exact que l’homme connait des déterminations, des cadres de sa liberté, des limites, des héritages. Il est vrai qu’il connait, voire subi, des tendances, des pesanteurs, et, par ailleurs, il est vrai qu’il est un animal, un vivant parmi d’autres vivants. Mais l’homme n’est pas qu’un animal. Ce n’est pas un animal comme les autres (voir deux livres essentiels : Yves Christen, L’animal est-il une personne ? et Alain de Benoist, Des animaux et des hommes. La place de l’homme dans la nature). Reste que les idéologies déconstructivistes (la French theory) de la « mort de l’homme », la mort comme sujet, la mort comme porteur d’un propre de l’homme, ont abouti à une ère du vide, analysé notamment avec justesse par Karel Kosik et Gilles Lipovetsky. C’est aussi l’ère du « présent liquide » (Zigmunt Bauman), un présent qui ne donne aucune prise pour s’arrimer.

    Aussi nous faut-il revenir à la question ultime de Kant. Après ses trois questions : que puis-je connaître ?, que dois-je faire ?, que puis-je espérer ?, Kant estimait que la dernière question, résumant toutes les autres, était « qu’est-ce que l’homme ? ».

    Or, l’homme se peut se penser comme on regarde une photographie. « L’homme n’est pas ce qu’on voit de lui » (Robert Redeker). L’homme n’est pas que cela. L’homme est un mouvement et il est un écart. Il est toujours dans cet écart entre ce qu’il est et ce qu’il doit être. Il n’y a pas de société ni d’homme sans « idéal régulateur » (Kant). La question « qu’est-ce que l’homme » se ramène ainsi à « qu’est-ce que l’homme doit être pour rester homme ».

    Croit-on que cette vision normative nous fait oublier l’observation de la réalité anthropologique ? Elle permet au contraire de la comprendre sous une autre forme. Ce que l’homme fait (ou pas) s’analyse comme un approfondissement du propre de l’homme ou un éloignement de ce propre. Car, justement, parmi ce qui est spécifique à l’homme, il y a le besoin de se donner à lui-même ses normes (auto nomos).

    C’est la question de la loi morale, et c’est, au-delà même de Kant, la question du style que l’homme doit se donner. L’homme doit se mettre en forme. Son comportement doit obéir à un style – même si on le juge sans style ou si on le qualifie d’anti style. Le style, c’est l’alliance d’un fond et d’une forme. Le fond est une loi morale, la forme est une esthétique, c’est-à-dire une certaine idée de la beauté. Les deux sont liés : privilégier le Bien sur le Beau, c’est encore croire que le Bien est ce qu’il y a de plus Beau. On ne peut sortir de là : le Bien, le Beau et le Vrai ont partie liée. Ce qui est Vrai, c’est que le Bien ne peut être que le Beau.

    C’est le propre des sociétés libérales que de vouloir dissocier l’idée du beau dans un relativisme tel qu’il faut paradoxalement le qualifier de relativisme absolu. « A chacun son idée du beau ». Voilà le mot d’ordre des sociétés libérales depuis Jack Lang et ses continuateurs. De manière logique, la disparition de l’idée du beau, la disparition de l’idée d’une beauté qui pourrait s’enseigner, que l’on pourrait apprendre à aimer, cette disparition est concomitante de la disparition de l’idée de bien commun. Si on peut dire « A chacun son beau » alors on peut dire « à chacun son bien ». L’inconvénient est alors qu’il n’y a plus de société. Le commun disparait. L’idée de bien commun est remplacée par celle de « société du respect » (Najat Vallaud-Belkacem reprend bien sûr le terme).

    La société du respect est le stade ultime de la déconstruction d’un peuple et de son atomisation. C’est le contraire de la fraternité. Libéraux-libertaires (de « gauche »), et productivistes croissancistes forcenés (de « droite ») se retrouvent, ici comme ailleurs, sur l’essentiel : la destruction des racines, de la transmission, de l’idée de bien commun. Il se produit alors ce que Robert Redeker appelle une « définalisation de l’existence collective ». Sans bien commun, il n’y a plus (ou pas) de culture commune.

    C’est pourquoi la culture générale est progressivement vidée de son contenu et balayée des concours. Condamnée pour son « élitisme », la culture générale est remplacée par des capacités d’ « expertise » (des compétences micro sectorielles) sans vision d’ensemble. « Compétences », « talents », « aptitudes » et savoir-faire remplacent les savoirs (tout court) et le niveau général de culture.

    Puisque tout est culture (la façon de se moucher ou de tenir sa cigarette) rien ne relève d’une culture qui pourrait s’apprendre et être notre horizon partagé – ce que l’on appelait les humanités. Le culturel a tué le cultivé, comme l’a remarqué Alain Finkielkraut.   Il n’y a plus de culture, il n’y a plus que des « champs » culturels. Dans ces « champs » culturels, tout égale tout. Et le meilleur égale le moins que rien (c’est « question de goût »).

    La « société du respect » – qui est en fait une « dyssociété » – oblige à respecter autant le beau travail, patient et exigeant, que la « production culturelle » d’un quelconque imposteur sponsorisé par une mairie ou une DRAC. La nouvelle cléricature « bobo » (bourgeois-bohème) a fait de l’antinormativisme la nouvelle norme.

    Ce qui caractérise l’antinormativisme de rigueur – la nouvelle norme – c’est qu’il se meut dans la stricte horizontalité. Toutes les transgressions sont à louer – à applaudir, car nous sommes dans une époque applaudissante – sauf celles qui nous élèveraient. Sauf les transgressions qui nous rappelleraient l’existence d’une autre dimension, la verticalité.

    Nous vivons une « définalisation de l’existence collective dans laquelle il convient de repérer une suite inévitable de la liberté des Modernes », note Robert Redeker. L’horizontalité qui domine n’est pas la culture générale, qui élève, mais ce n’est pas non plus la culture populaire, qui relie. C’en est la perversion, le détournement. La culture de masse n’est pas l’habitus du peuple, de la classe laborieuse. C’est bien autre chose. C’est une culture qui vise à l’égalisation des intériorités. A leur abaissement même. Une égalisation par le bas, un affaissement, une réduction à la rigolade, à la dérision, ou à la petite compassion. C’est l’homo festivus tempéré par un peu de sentimentalité niaise. Au moment où les écarts matériels s’accroissent, un riche n’est plus qu’un pauvre avec de la thune.

    La communication a tué le professorat, les élèves ont cédé la place aux apprenants. L’école n’est plus une institution. « Ses missions, transmettre l’héritage du passé, autrement dit fabriquer des héritiers, amalgamer à la Nation, instituer l’âme et conduire au pays de la pensée – ont sombré dans l’oubli ». Il reste un fantôme – celui d’une école nationale et républicaine, celle qui donnait un héritage culturel, même et surtout aux plus pauvres, aux plus modestes des enfants de notre patrie. C’est un fantôme qui appelle à une renaissance.

    Robert Redeker, L’école fantôme, Desclée de Brouwer, 204 pages, 18 €

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/09/05/l-ecole-defiguree-genealogie-d-un-desastre-et-d-un-crime.html

  • Juppé, Sarkozy, Copé, Fillon NKM, Le Maire… où est la droite ?

    Tout sera fait, finalement, pour que tout change sans que rien ne change.

    Et de huit ! Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) aurait, selon ses dires, réuni l’intégralité de ses parrainages qui lui permettront de participer aux « primaires de la droite ». La dame vient, ainsi, grossir les rangs des putatifs de son camp, tous masculins, Nadine Morano ayant déclaré forfait (à l’instar d’Henri Guaino, d’ailleurs), malgré une forte mobilisation de ses soutiens ces jours derniers. Et exeuntFrédéric Lefebvre, Geoffroy Didier ou l’illustre inconnu Hassen Hammou, revenus à leurs collages et tractages de cantons.

    D’ici à quelques semaines, le député de l’Essonne, ex-ministre de son concurrent Sarkozy, va se mesurer à celui-ci et aux autres caciques promettant de laver plus blanc que blanc, tous ayant pour dénominateur commun de « vouloir faire de la politique autrement », antienne répétée ad nauseam, à droite comme à gauche, à qui ne souhaite plus l’entendre.

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  • A suivre

    « Deux mois et demi après le référendum, les bons chiffres se succèdent sur la consommation, les services ou l’industrie. » « L’effondrement de l’économie britannique prédit par l’ex-chancelier de l’Échiquier, George Osborne, en cas de victoire du Brexit, ne s’est pas produit » relevait Le Figaro ces dernières heures. Les prédictions apocalyptiques pour instiller la peur, dissuader les électeurs de quitter l’enclos du Système,  atteignent désormais leur obsolescence programmée à une vitesse accélérée. Un souci de plus pour la Caste politico-médiatique qui va mettre dans les mois à venir les bouchées doubles pour empêcher toute alternative nationale, souverainiste, populiste, patriotique. Dans cette entreprise, le quotidien Libération de l’homme d’affaire Patrick Drahi, se veut  un propagandiste zélé de l’antimarinisme et de l’antifrontisme. L’inénarrable Jonathan Bouchet-Petersen, modéle de langue de bois et de conformisme,  explique dans ses colonnes que « Libération va lancer début octobre Un œil sur le Front, son observatoire du FN et de la droite extrême. Avec l’ambition d’en faire la plateforme de référence », « Un site (…) pour montrer, analyser, repérer, révéler ou comparer, mais aussi pour dénoncer, désintoxiquer » ‘(sic) . Et ce  » en partenariat avec la Fondation Jean-Jaurès (liée au PS, NDLR) et l’agence la Netscouade », dirigé par Benoît Thieulin, ami d’Edwy Plenel, membre du conseil d’administration du groupe de réflexion (« think-tank ») socialo-progressiste Terra Nova. Tout cela n’aura aucune incidence sur les résultats des élections de 2017 (Libé comme Le Monde n’étant qu’un journal de l’entre soi) mais contribuera aubruit de fond antinational, la petite berceuse qui permet aux élites de se rassurer à bon compte.

    Certes, le « machin » y va aussi de son rituel petit couplet contre « l’Axe du Mal. » Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le Jordanien Zeid Ra’ad Al Hussein, lors d’une conférence sur la sécurité et la justice aux Pays-Bas, a attaqué lundi Donald Trump, Nigel Farage, Viktor Orban, Geert Wilders et Marine Le Pen, accusés de de recourir à une dangereuse « stratégie de la peur ». « A travers son mode de communication, ses demi-vérités, ses simplifications excessives, la propagande de l’Etat islamique utilise des tactiques semblables à celles des populistes. »

    « Ce que monsieur Wilders partage en commun avec monsieur Trump, monsieur Orban, madame Le Pen ou monsieur Farage, il le partage aussi avec l’Etat islamique. Ils cherchent tous, dans des degrés divers, à faire ressurgir un passé merveilleux et pur où les champs ensoleillés sont habités par des peuples unis par l’ethnicité et la religion (…) Un passé qui n’a jamais existé, nulle part.  » Il est assez facile de rétorquer à ce prince jordanien que le futur que nous promettent les idéologues mondialistes,  à coup de demi-vérités, de simplifications excessives et de propagande, n’a jamais existé nulle part« … et n’a aucune chance de voir le jour autrement que par le chaos.

    Donald Trump lui aussi serait assuré de perdre  en novembre face à  la très inquiétante Hillary Clinton selon les spécialistes , ce qui n’empêche pas un  » trump-bashing » massif et à sens unique sous nos latitudes. Dans Les échos,  Lucie Robequain résume la situation: « Donald Trump n’a en fait pratiquement aucune chance de rassembler les 270 délégués nécessaires pour accéder à la Maison-Blanche. D’abord, parce que la carte électorale avantage massivement les démocrates » et parce que  M. trump « ne défend aucune mesure susceptible de séduire les minorités (Noirs, Latinos, homosexuels, etc.) » pouvant faire basculer des « Etats clés. »

    « La démographie est-elle à ce point défavorable que les républicains n’ont aucune chance de reconquérir la Maison-Blanche ? Certains le pensent… D’autres estiment que c’est au Parti républicain de faire son aggiornamento en s’ouvrant aux minorités. Donald Trump a totalement échoué de ce point de vue-là. Sourd aux conseils de son entourage, il s’est concentré sur un pan extrêmement étroit de l’électorat : l’homme blanc du Midwest. Pratiquement toutes les autres populations lui échappent : Hillary Clinton affiche ainsi une très confortable avance auprès des femmes (51 %, contre 35 % pour Donald Trump), des Noirs (91 % contre 1 %), des jeunes (46 % contre 34 %) et des diplômés (47 % contre 40 %). »

    Question des minorités aux Etats-Unis qui a son pendant en France avec celui du vote des Français issus du continent africain, de  l’immigration arabo-musulmane. Sous la plume d’Anna Villechenon,Le Monde s’arrêtait le 3 septembre sur le collectif FN Banlieues patriotes dirigé par le jeune  dyonisien Jordan Bardella,  conseiller régional FN d’Ile-de-France, dans une optique de réconciliation nationale, de pédagogie, d’explication du programme frontiste dans les banlieues.

    Ce ne sera pas facile: « Historiquement, ces zones ont toujours voté massivement à gauche, et c’est encore le cas. L’idée qu’elles se mettent de plus en plus à voter Front National est un fantasme, souligne Jérôme Fourquet, directeur du département opinion à l’IFOP. Selon lui, non seulement il n’y a pas de vote frontiste massif dans les banlieues, mais il y a en plus une mobilisation anti-FN assez importante, particulièrement au second tour en cas de duel entre le FN et la droite ou la gauche. »

     » Ils (les membres du  FN, NDLR),  peuvent réussir à séduire un électorat arabo-musulman sur certains points, notamment sur l’insécurité souvent très forte dans ces quartiers, estime Jérôme Fourquet. Mais, à partir du moment où le principe actif du vote frontiste demeure le rejet de l’immigration et la crainte de l’islamisation, je ne vois pas comment le FN peut s’adresser efficacement à cette population et se poser comme une alternative à la gauche et à la droite. » « C’est un blocage idéologique insoluble. Mais c’est aussi le prix à payer pour faire de bons scores auprès d’un électorat sensible à la thématique des méfaits attribués à l’immigration. »

    « On a observé souligne encore M. Fourquet, à Marseille notamment, que c’était justement dans les bureaux de vote où résidait majoritairement une population issue de l’immigration que le FN réalisait ses plus faibles scores et, qu’inversement, c’était dans les quartiers et bureaux de vote à faible proportion de personnes issues de l’immigration (mais jouxtant souvent les bureaux précédemment évoqués) que le FN obtenait ses scores les plus importants. »

    Sur le site Polemia,  Etienne Lahyre, valide implicitement l’ analyse de M. Fourquet , telle qu’elle est détaillée dans » l’ouvrage collectif dirigé, et principalement écrit, par Jérôme Fourquet » (Karim vote à gauche et son voisin vote FN),  qui « (confirme) de manière scientifique le caractère particulièrement homogène du vote arabo-musulman » en faveur de la gauche.

    « Il semble que le comportement électoral des musulmans ait consisté jusqu’à maintenant à voter pour les plus faibles » note M. Lahyre : « la gauche des curés xénophiles, qui a substitué l’immigré à la figure du prolétaire  bien de chez nous  qu’elle méprise depuis qu’il lui a fait faux bond en 1968. Cette gauche héritière de Bourdieu et Foucault, qui voit le monde par le prisme exclusif de ladomination, considère que l’immigré extra-européen a été, est, et sera toujours un dominé ; et qu’à ce titre il doit être défendu envers et contre tout. »

    « Tel est le fondement premier de la pensée des islamo-gauchistes. Mais ceux-ci ne sont en réalité que les idiots utiles de l’islam (…) Pour conquérir, il faut saper les identités nationales. Les études électorales consécutives au  Brexit  du 23 juin dernier ont révélé que 70% des musulmans avaient voté (…)   pour le maintien de la Grande-Bretagne dans une Union européenne, libérale-libertaire, fondée sur la religion des droits de l’homme et la souveraineté de l’individu (valeurs bien éloignées de l’islam) mais dont l’objectif principal est surtout la destruction des Etats-nations qui la composent, de leur souveraineté et de leurs défenses immunitaires. L’Europe a un credo : le refus de l’ennemi, le pacifisme intégral comme vertu cardinale. Ses habitants lobotomisés, dévirilisés, persuadés que l’UE les conduit vers un paradis post-historique, feraient d’excellents dhimmis, bien plus aisément soumissibles que des citoyens d’un Etat-nation libre et souverain. Les musulmans britanniques ont voté pour les européistes, pour les plus faibles. »

    « Pour ceux qui en doutaient encore, la défense de l’identité nationale française est intimement liée au combat en faveur de notre souveraineté. Sous couvert de lutte contre les discriminations,l’Union européenne et la Cour européenne des droits de l’homme imposent progressivement une préférence étrangère de fait (…). Elles privent les Etats de toute marge de manœuvre en ce qui concerne la politique migratoire. Pour pouvoir redevenir elle-même, la France doit d’abord quitter l’Union européenne et dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme. »

    Reste qu’il s’agit aussi de ne pas considérer, de notre point de vue,  les populations musulmanes, d’origine  ou de culture musulmane,  comme un bloc homogène, une communauté animée par une volonté opiniâtre  de détruire nos Etats nations, notre civilisation européenne…du moins ce qu’il en reste encore debout.  M. Fourquet lui même le soulignait dans son entretien au Monde évoquant Banlieues Patriotes,   « Si le FN parvient à passer dans l’électorat issu de l’immigration de moins de 5 % à 10 % ou 15 %, cela peut représenter une marge de progression non négligeable au niveau global.  » Et participer de notre indispensable accession au pouvoir.   D’autant que   comme l’a déjà dit Bruno Gollnisch, une partie des Français issus de cette immigration là a  également vocation à nous rejoindre. Elle est certes encore très minoritaire,  rien ne prouve qu’elle ne le restera pas, mais cette main doit être tendue par le FN,  et les initiatives patriotiques, comme notamment  celle de l’association Fils de France de Kamel Bechikh,  suivies avec intérêt.

    http://gollnisch.com/2016/09/07/a-suivre/

  • Hillary Clinton et la Fin du Monde

    Internet et la culture libertaire du web ne peuvent rien contre la télé, ni contre la bêtise humaine. 90% des gens restent rivés toute leur vie devant leur télé, gobant ses messages et ses ordures, pendant que leurs gosses sont rivés nuit debout devant leur Pokémon-Go, transformés en marionnettes des Annunaki ou d’on ne sait quelle sub-agence de la CIA ou de la NSA. Et quand ils sont sur le web, les 90% cherchent à commander un sushi aux hormones, à consulter un site porno, à rechercher entre deux attentats une piaule de bonne à mille euros.

    Le fascisme médiatique exercé contre Donald Trump va faire élire l’épouse cocue Clinton. Elle aura été élue par les médias, les oligarques US et par la plèbe (je reprends le mot utilisé par Todd) multiraciale, obèse et gavée de télé. Peter Brimelow la décrit très bien dans son Alien Nation, quand en 1992, le mari Clinton fut élu pour promouvoir ces différents agendas : liquidation démographique de son pays ; destruction de l’Europe ; programmation de la guerre éternelle pour la paix éternelle, pour parler comme l’historien Charles Beard.

    Clinton-femme élue, elle fera en premier lieu la guerre à la Syrie et à la Russie. Si Erdogan est alors allié de Poutine, nous aurons une guerre européenne comme celle de quatorze, avec notre destruction à la clé. La Russie et la Turquie seront les nouveaux empires centraux, les nouvelles puissances de l’axe pour nos éminents imbéciles. Feront l’affaire les éternels idiots utiles polonais, mais aussi les nationaux-traîtres Hollande et Merkel, qui salueront béats la guerre contre les nouveaux Hitler, guerre destinée à « faire du monde lieu plus sûr pour la démocratie ». Le week-end suivant la destruction de la vieille Europe, la grosse impératrice Clinton, en femme pourpre de cette Apocalypse, déclarera sa guerre à la Chine pour préserver trois îlots et son allié vietnamien ; ces communistes se seront pris un milliard de bombes pour finir inféodés au capital.

    La folie de Clinton est claire et nette ; l’abrutissement de la masse aussi. La masse répète ce que disent les médias tout en se convainquant qu’elle est libre et pense par elle-même. La plèbe de Clinton représente cinquante millions de ploucs multiraciaux gavés aux Food Stamps. On est nourris pour regarder la télé, pour voter Hillary et pour déclarer la guerre à la Russie. C’est l’empire romain d’occident à l’échelon (clin d’oeil à la NSA) terrestre, et tant pis pour les gaulois que nous sommes et que nous resterons.

    Que Clinton soit une psycho bonne pour le bagne n’est ici que secondaire. Car on a créé le monde d’imbéciles et d’invertis universels dont ont rêvé depuis toujours les élites les plus dégénérées. Tout ce qu’on peut espérer, quand leur candidate luciférienne aura appuyé sur les petits boutons rouges, c’est que les russes mettront le paquet et que les sagouins y passeront aussi.

    Et vous verrez que déjà morts, comme cet électorat moribond, ils ne s’en rendront même pas compte.

    http://www.voxnr.com/3220/hillary-clinton-fin-monde