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magouille et compagnie - Page 1784

  • Décision du Conseil d’Etat sur le burkini : la laïcité ne suffit pas pour protéger l’identité française de l’islamisation

    Par une décision du juge des référés du 26 août 2016, le Conseil d’Etat a suspendu l’arrêté du maire de Villeneuve-Loubet qui interdisait du 15 juin au 15 septembre, sur les plages de la commune, « l’accès à la baignade à toute personne ne disposant pas d’une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et du principe de laïcité, et respectant les règles d’hygiène et de sécurité des baignades adaptées au domaine public maritime » et « le port de vêtements, pendant la baignade, ayant une connotation contraire aux principes mentionnés ci-avant ».

    Le Conseil d’Etat a jugé que le maire, aux fins de maintenir l’ordre dans sa commune, ne pouvait édicter des restrictions aux libertés qu’en cas de « risques avérés d’atteinte à l’ordre public ». Or la formation collégiale de trois juges a estimé que l’interdiction du port de tenues de baignade qui manifestent de manière ostensible une appartenance religieuse portait une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle, sans que la commune de Villeneuve-Loubet ne justifie que le port de burkinis ait effectivement causé des risques d’atteinte à l’ordre public. Le principe de laïcité, pas plus que les inquiétudes que pourraient faire naître la présence de personnes en burkini dans le contexte post-attentats, sont insuffisants pour justifier l’interdiction. Selon le Conseil d’Etat, le port de burkinis ne serait pas non plus contraire à l’hygiène ni à la décence.

    Les juges ont donc donné raison à la Ligue des droits de l’homme, qui mettait en avant la liberté religieuse, tant des musulmans que d’autres confessions, et à l’organisation islamique qu’est le collectif contre l’islamophobie en France, qui se plaignait de la discrimination à l’égard des musulmans et du fait que l’arrêté entérinerait le « racisme » et la « xénophobie » des habitants de la commune.

    En l’absence de réglementation nationale régissant le port du burkini, la tâche des juges était certes difficile. Mais relevons quelques points :

    1) L’ordonnance du Conseil d’Etat dénie aux maires le droit et même le devoir de prendre des mesures de police préventive, destinées à éviter que n’apparaissent des troubles à l’ordre public. Les juges étaient moins regardants dans l’affaire Dieudonné, où ils ont présumé que l’organisation d’un spectacle de l’humoriste troublerait certainement l’ordre public.

    2) Pour le Conseil d’Etat, le burkini ne pourrait être interdit que s’il était avéré qu’il déclenche des troubles à l’ordre public, telle une rixe. C’est reconnaître que le port de ce voile islamiste est parfaitement légitime en France ; qu’il ne constitue pas la manifestation du prosélytisme d’une religion qui dénie aux femmes la liberté de se vêtir légèrement sur la plage. C’est croire que le port du burkini est l’usage d’une liberté individuelle alors qu’il s’agit de l’observance du système juridique concurrent au nôtre qu’est la charia. Que dira demain le Conseil d’Etat quand un maire prendra un arrêté anti-bikini sous prétexte que l’apparition d’une femme en bikini sur une plage peuplée de femmes en burkinis déclenchera un risque – qui sera sûrement avéré – d’agression ? Les juges ont accrédité l’idée que la femme en burkini serait la victime alors qu’elle participe de la menace qui pèse sur nos libertés individuelles.

    3) La décision du Conseil d’Etat a été prise par un collège de trois juges certes éminents, dont le président de la section du contentieux du Conseil, mais ne comportant aucune femme, ce qui est étonnant au vu de l’objet et de l’enjeu de l’affaire. Par ailleurs, l’un des membres de la formation de jugement, qui a laissé entendre à l’audience que l’arrêté n’était pas justifié par un risque avéré d’atteinte à l’ordre public, est un immigrationniste convaincu et militant. Thiery Tuot, qui appelle par ailleurs à remplacer le concept d’intégration par celui de société inclusive et estime que les cultures d’origine des populations immigrées doivent pouvoir s’exprimer, au point de revenir sur les « outrances » de la laïcité telle la neutralité religieuse des cimetières municipaux (*), a trouvé dans le burkini matière à donner corps à ses engagements en faveur du communautarisme musulman.

    Le burkini est un défi à l’identité française. La réponse à ce défi nécessitera davantage que des arrêtés municipaux. Dans l’immédiat, sauf pour la population à troubler l’ordre public en présence de burkinis de manière à justifier des arrêtés d’interdiction, la décision du Conseil d’Etat invite le législateur à prendre ses responsabilités. Mais, plus fondamentalement, les opposants au burkini doivent cesser de se voiler la face en espérant concilier immigration musulmane massive et liberté de la femme : la laïcité républicaine n’est pas un rempart suffisant pour s’opposer à l’islamisation.

    Carl Hubert, 26/08/2016

    (*) Cf. Thierry Tuot, La Grande Nation/ Pour une société inclusive, rapport au premier ministre sur la refondation des politiques d’intégration, 1er février 2013.

    http://www.polemia.com/decision-du-conseil-detat-sur-le-burkini-la-laicite-ne-suffit-pas-pour-proteger-lidentite-francaise-de-lislamisation/

  • Vrais chiffres chômage Juillet 2016, 12700 chômeurs de plus, malgré 326100 radiés ce mois

    Janvier 312 100 radiés, en Février 314 200 radiés, en Mars 323 400, Avril 337 700, Mai 339 400, et en Juin 340 200, Juillet 326 100 ... sans commentaire.

    6 513 900 privés d'emploi et travailleurs occasionnels officieux, toutes catégories confondues, + 4 500 000 environ d'invisibles qui n'entrent pas ou plus dans les statistiques officieuses ( chiffres détaillés bas de page ).

    Total : + de 11 MILLIONS de chômeurs en France (fourchette basse), et autant de pauvres largement sous les seuils de pauvreté.

    Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, moyenne mensuelle (basée sur 1 trimestre) de Juillet 2016 :

    - Défauts d'Actualisation (bugs informatiques + oublis + des découragés non indémnisés) : 222 400, 40,1 % des sorties des listes. (+ 11,4 % sur 1 an)

    - Radiations Administratives (les punis) : 52 000, 9,4 % des sorties. (+ 27,8 % sur 1 an)

    - Autres Cas (morts, suicidés, emprisonnés, expulsés etc) : 51 700 et 9,3 % des sorties. (- 0,4 % sur 1 an)
     
    soit 326 100 radiés des listes (58,8 % des sorties) ce mois (moyenne mensuelle sur 1 trimestre) pour autres motifs que :

    - Stages parking : 88 000, 15,9 % des sorties. (+ 95,6 % sur 1 an)

    - Arrêts maladie, maternité, départs en retraite : 39 800, 7,2 % des sorties. (+ 12,4 % sur un an)

    - Reprises d'emploi déclarées : 100 200, ne représentent que 18,1 % des sorties des listesde pôle emploi. ( + 3,8 % sur 1 an )

    Demandeurs d'emploi par catégories :

     
    A : 3 506 600 -0,5 % ( - 1,2 % sur 1 an ).

    B : 735 500 + 2,3 % ( + 4 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
    C : 1 200 000 + 0,8 % ( + 4,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures. 

    D : 308 900 + 1,6 % ( + 10,7 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
    E : 431 300 + 0 % ( + 7 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

    TOTAL : 6 182 300 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 1,6 % sur 1 an, 12 700 chômeurs de plus, par rapport à Juin.

    TOTAL, dom-tom compris : 6 513 900

    Quelques chiffres qui parlent :

    Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : - 1,4 % sur 1 an.
    Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 6,1 % sur 1 an.

    Chômage des 50 ans et +, + 4,8 % sur 1 an.

    1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (49,48 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER)

    Offres d'emploi disponibles, dernier chiffre connu : 519 798, environ 150 000 collectées via pole emploi, les autres via des "partenaires" privés, certaines pouvant apparaitre 7 fois, d'autres sont fictives et/ou mensongères (remplissages de candidatures de boites d'intérim, annonces faussement classées en CDI, etc).

    Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :

    Ne sont pas comptés dans ces 6 513 900 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
     
    1 000 000 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 1 900 000 environ de foyers (dernier chiffre connu), seuls 900 000 environs sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

    1 000 000 de bénéficiaires de la prime d'activité (qui remplace le RSA activité qui sont donc sortis des statistiques RSA) environ, sur les 2 millions au total (dernier chiffre connu) de bénéficiaires de cette prime, sont en recherche d'emploi stable et non précaire.

    + encore 1 100 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, qui ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à un emploi adapté.

    + encore 1 400 000 de SANS-DROITS, qui sont principalement :

    - des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe), favorisant délits, crimes, trafics, prostitution, esclavagisme moderne, radicalisations etc.

    - des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 700€ d'allocation chomage, ou 807€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 660€ par mois, si vous êtes NON SDF.

    - des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 462€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'âge pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 65 ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

    - des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

    - des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits).

    - des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

    - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

    Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 11 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
     
    Sources : Rapport complet de la DARES de 13 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-kaarpfd3e0.pdf

    Rendez-vous mardi 27 septembre 2016, pour avoir les vrais chiffres du chômage de aout 2016.

    par patdu49

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/vrais-chiffres-chomage-juillet-183976

  • Rudy Salles, adjoint au maire de Nice, veut interdire la présence des prêtres et des religieuses sur les plages

    Ce fait a été relevé par Daniel Hamiche dans l’Observatoire de la Christianophobie.

    Rudy Salles, adjoint au maire de Nice, chargé du tourisme, et député UDI des Alpes Maritime, a fait des déclarations inacceptables au journaliste anglais Edward Stourton surBBC Radio 4 dans un direct diffusé le 25 août. Partisan de l’interdiction du Burkini non seulement comme tenue de bain mais comme tenue de plage, Rudy Salles a été interpellé par Edward Stourton :

    – Et pour les religieuses ? Seraient-elles autorisées à être sur la plage revêtues de leur habit ?

    – Non, c’est la même chose.

    Cette réponse très claires a deux avantages :

    • elle montre que la laïcité républicaine, qu’elle soit dite de droite ou de gauche, est nécessairement anti-chrétienne, et sous couvert de lutter contre l’islamisme, la république maçonnique en profite pour détruire un peu plus la religion chrétienne, destruction qu’elle a commencé en 1989 par ses massacres de masse.
    • elle permet de rappeler que si le burkini doit être interdit c’est parce qu’il est un vêtement signe de conquête musulmane. Ce qui est chrétien en France a droit de cité, ce qui relève de l’Islam doit être limité voir interdit. Il est nécessaire pour cela de sortir de cette loi de 1905 qui fait de l’Etat un Etat neutre : l’Etat ne peut plus être neutre, il doit être chrétien et défendre l’identité chrétienne de la France.

    Et aussi, cela permet de rappeler à cette Eglise conciliaire que l’habit religieux est une nécessité apostolique et de visibilité sociale. Et en la matière, la révolution conciliaire a réussi là où la laïcité avait échoué : faire disparaître du paysage l’habit religieux catholique.

    http://www.medias-presse.info/rudy-salles-adjoint-au-maire-de-nice-veut-interdire-la-presence-des-pretres-et-des-religieuses-sur-les-plages/60188

  • Daesh-Gate : le dossier Clinton prend forme

    La réorganisation de la campagne de Trump autour des rebellesBreitbart News et Stephen Bannon semble articuler trois messages afin que David puisse gagner contre Goliath.

    Dans le premier message, les Clinton sont corrompus. C’est le travail du récent livre devenu film Clinton Cash, de Peter Schweizer, qui décrit la fondation Clinton comme un État dans l’État, créé à la fois pour financer un gouvernement en attente (sous couvert de minuscules activités caritatives)… et pour enrichir les Clinton comme leurs amis en vendant des faveurs. Au point que le Boston Globe, le Washington Post et, maintenant, USA Today demandent aux Clinton de « fermer » la fondation, dans un contexte où l’agence AP (Associated Press) vient de produire une enquête décrivant une troublante symbiose entre la fondation Clinton et le secrétariat d’État, contrairement à l’engagement de démarcation des frontières signé par Hillary à la demande d’Obama, lors de sa prise de fonction. Ce message de corruption n’est cependant que « de l’histoire ancienne » pour la plupart des électeurs, qui pensent que la vielle dame est victime de harcèlement.

    Survient un deuxième message, plus facile à saisir, qui renforce le premier : les Clinton sont vendus aux islamistes. C’est un message, neuf, qui prend du poids, et de deux façons.

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  • Robert Redeker : « L'école s'applique à effacer la civilisation française »

    Nous partageons pleinement l'analyse sans concession de la situation, qui est donnée ici, comme les solutions proposées. Simplement, à l'inverse de l'auteur, nous pensons que l'universalisme idéologique républicain est à la source du refus de la fraternité nationale et du mépris de l'identité française. [Entretien Le Figaro, le 26.08] LFAR

    En ne remplissant plus sa fonction traditionnelle de transmission, l'école de la République est devenue une fabrique de zombies et d'individus hors sol, explique le Robert Redeker dans L'École fantôme, un essai percutant dans lequel il analyse les causes de ce désastre et trace des voies pour l'avenir.

    Robert Redeker est un philosophe à l'esprit lucide et au verbe tranchant. Il le paye depuis dix ans en vivant loin du monde sous garde rapprochée, suite à une chronique célèbre où il dénonçait les intimidations de l'islamisme. Auteur de nombreux ouvrages, il n'a cependant jamais cessé de publier du fond de sa retraite. Il livre aujourd'hui un terrible constat de ce qu'est devenue l'école en France. Crise de l'enseignement, crise de l'éducation, crise de la vie. Selon lui, il n'y a pas d'école sans une pensée de l'homme, de la société et de l'identité nationale, toutes notions qui ont profondément été bouleversées depuis 1981.

    La question de l'école n'a-t-elle pas pris une dimension quasi ontologique en cette période de trouble ?

    L'école de la République est un village Potemkine laissant croire, tel ce trompe-l'œil de propagande, qu'existe toujours, derrière ce mot, ce que les Français supposent être leur école. Par exemple, toute une propagande tente de faire croire, en dépit de l'aveuglante évidence, que le baccalauréat est encore un diplôme et un niveau, que l'école a encore des exigences intellectuelles. Même est le mot, qui a été sauvé, autre est la réalité, qui a été chamboulée. L'école en France a été assassinée, le fantôme de ce qu'elle fut porte son nom. Désignons les assassins. Le pédagogisme, avec à sa tête son âme damnée, Philippe Meirieu, et à sa solde toute la bureaucratie de l'institution. Najat Vallaud-Belkacem, via la réforme du collège, a parachevé le meurtre de l'école de la République avec une rage peu commune.

    « L'enseignement doit être résolument retardataire» , a dit Alain. Il ne prépare l'avenir qu'en plongeant l'élève dans le passé. L'école ne doit pas être explicitement ordonnée au progrès (social, humain, politique), mais à la conservation, qui passe par la transmission de contenus. Or, depuis 1981, réforme après réforme, l'école ne cesse de s'éloigner de sa raison d'être. Elle refuse désormais de transmettre le savoir, spécialement le savoir littéraire, devenant, selon le mot de Jean-Claude Michéa, « l'enseignement de l'ignorance ». Fabriquer des ignorants - en substituant à l'enseignement l'« apprendre à apprendre » - est désormais la pratique de notre système scolaire.

    Voulue, planifiée, organisée, cette destruction poursuit obstinément un but anthropologique : la fabrication d'un homme nouveau, le remplacement du type d'homme tel qu'il existe dans les nations européennes depuis des siècles par un type inédit. Un homme hors sol, déraciné, un zombie hébété. Un homme échangeable avec tous les autres hommes de la planète. Un homme aussi abstrait qu'un numéro : l'homme indéterminé. Un homme équivalent à tous les autres hommes - sur le fond de la confusion entre l'égalité et l'équivalence. Cette perspective rend compte de toutes les récentes réformes, puisque pour la réaliser il faut empêcher l'accès des jeunes générations à la haute culture, changer, à travers des dispositifs comme les ABCD de l'égalité, les cours en heures de propagande pour la transformation anthropologique. Les propos de Najat Valaud-Belkacem laissent toujours paraître cette ambition : changer l'homme, changer la femme, faire émerger un homme nouveau et une femme nouvelle.

    Vers quoi cette volonté politique se dirige-t-elle ?

    L'école contemporaine est régie par la volonté de substituer la société à la nation et au peuple. La société à la place de la nation, que l'on hait ! La société à la place du peuple, que l'on méprise ! Cette école veut engendrer une société d'équivalents - non d'égaux - qui n'a besoin ni d'héritage, ni d'Histoire, ni de racines, dont la culture n'est plus que la culture de masse, l'inculture génératrice d'hébétude. C'est à la constitution de ce type de société que travaille la réforme du collège. Le démantèlement des matières au profit des enseignements décloisonnés et l'abandon des enseignements systématiques visent à former des humains intellectuellement déstructurés.

    Toutes ces réformes combattent le rôle initial de l'école : conserver la civilisation. Précisons : la civilisation française, le type français d'homme et de femme, la manière française d'habiter le monde, d'être un humain, l'amour de la belle langue, l'attention portée aux mots, au bien parler. Elles s'appliquent à liquider le peu qui demeure de civilisation française dans l'enseignement. La volonté de transformer la société s'accompagne de la volonté d'effacer la civilisation française. Afin d'arracher les enfants de France à la terre de France, à son Histoire, car la terre et l'Histoire sont en France la même chose, l'Education nationale dépayse les décors des livres d'apprentissage de la lecture. Dans la région toulousaine, des enfants apprennent à lire dans un ouvrage, Zékéyé et le serpent python, dont le personnage principal, un garçonnet fictif, Zékéyé, vit au Cameroun. Il est fortement conseillé par tous les inspecteurs, ces sous-officiers zélés chargés de contrôler l'adhésion des maîtres à l'idéologie officielle. Ce dépaysement arrache les enfants à leur pays afin de les empêcher d'entrer en fusion avec son histoire et sa culture, afin de prévenir le risque d'enracinement dans cette histoire et cette culture.

    Comment expliquer cet acharnement destructeur ? Par le sanglot du maître blanc, version scolaire du sanglot de l'homme blanc exhibé par Pascal Bruckner. La repentance, qui pousse à fausser les programmes scolaires, masque mal la haine. La haine d'une partie de la jeunesse pour la civilisation française est partagée par une fraction de l'élite politique, administrative, le monde du spectacle et, hélas, une partie des enseignants. Avec ses programmes actuels, basés sur la honte française d'être soi, l'école entretient cette haine. En enseignant la culpabilité de l'Occident, en sacrifiant les grandes figures de l'histoire de France, l'école empêche la fusion entre la jeunesse et la France, faisant involontairement le lit du terrorisme.

    Quel diagnostic culturel portez-vous sur les dernières décennies ?

    La vulgarité d'esprit, qui se fait sentir partout, jusqu'aux sommets de l'Etat quand Mme le ministre de l'Education parle de «bruits de chiottes» jusqu'à la télévision publique, quand une amuseuse ignare d'«On n'est pas couché» soutient faussement à l'antenne que Descartes s'est réfugié en Hollande pour fuir les persécutions religieuses catholiques sans que personne ne bronche. Cette épidémie de vulgarité, corollaire du double raz-de-marée, celui de l'ignorance, celui de l'insignifiance, renvoie à la crise de l'école.

    Les Français ne parlent plus français. Il suffit de les écouter dans la rue. Il suffit d'écouter la radio, de tendre l'oreille aux propos des politiciens. Hollande s'exprime dans un français rachitique, au vocabulaire sommaire et à la grammaire simpliste, multipliant les fautes et les grossièretés (ainsi sa manie du redoublement du sujet). La langue française a été peu à peu remplacée par son ersatz, un faux français, une langue de supermarché ou d'aéroport. L'école est responsable de ce désastre. Il y a un lien entre la langue et la pensée. Quand on parle et écrit mal, pauvre, déstructuré, on pense et écrit mal, pauvre, déstructuré. La pauvreté de la langue entraîne la pauvreté de la pensée. L'affaiblissement de l'enseignement du français entraîne l'abêtissement des Français. Cet abêtissement est voulu par l'école. Nous risquons, à cause de la trahison de l'école, de devenir un peuple de chasseurs de Pokémons !

    Le phénomène le plus significatif, symptôme de toutes les crises, index de toutes les décompositions, horoscope d'une plongée dans la barbarie, est la disparition de la langue française. La langue perdue ! La langue, que l'école refuse d'enseigner sérieusement. Songez à la récente habitude d'employer « juste » pour « seulement » ou « simplement » ; monument d'inculture collective autant que témoignage de l'échec de l'école, cette faute répercutée par tous les médias revient à employer en français le mot « juste » dans son sens anglais (« just ») et non dans son sens français. Ceux qui veulent rendre un peuple barbare savent qu'il faut au préalable le rendre syntaxiquement et lexicalement pauvre. Cet appauvrissement est la triste réussite de l'école de la République!

    Que vous inspire l'enseignement de l'arabe dès le CP ?

    Son effet le plus assuré sera de maintenir en France un peuple parallèle, hors de l'histoire de ce pays, hors de sa culture, en rébellion contre cette histoire et cette culture. Cet enseignement ne va pas éradiquer la haine de la France et de sa culture que l'on constate dans une partie de la population mais au contraire (tout comme l'enseignement de l'Histoire des empires africains) va l'entretenir et l'attiser. Pour assimiler, il faut déraciner sans état d'âme. L'enseignement de l'arabe va en sens inverse. Il serait beaucoup plus intelligent d'enseigner dès le CP le latin et le grec, ainsi que ces parties du génie national que sont les langues régionales.

    Qui détient le pouvoir actuellement au sein de l'enseignement ?

    Plutôt que des personnes, la vérité est : l'idéologie. L'idéologie poststructuraliste, celle de la French Theory et des cultural studies américaines, qu'on appelle parfois gauchisme chic. C'est un magma indigeste de clichés sur les minorités, de compassion victimaire, de haine de la haute culture et de repentance. Dans cette optique, le but de l'école n'est plus la transmission du savoir, d'un héritage national, mais la correction des inégalités ethniques et la promotion des minorités. Soit : construire le vivre-ensemble… Pour la première fois, un ministre et cette idéologie sont entrés en épousailles parfaites. Tout se passe comme si Najat Vallaud-Belkacem avait été sécrétée par cette idéologie, comme si elle en était l'incarnation humaine.

    La droite n'a-t-elle pas été partie prenante dans cette entreprise de démolition ?

    Encéphalogramme plat : la droite n'a aucune pensée sur l'école. Elle ne s'intéresse qu'aux coûts, laissant, même quand elle est au pouvoir, à la gauche la direction idéologique du système. Les uns et les autres désintellectualisent le métier de professeur pour le changer en assistante sociale, aide-psychologue, animateur socio-culturel. Droite et gauche ne veulent plus que les professeurs enseignent. Que les professeurs professent. On aimerait - l'effondrement du niveau du lycée y travaille autant que les officines ministérielles de formatage, les IUFM devenus ESPE, s'en occupent - qu'ils fussent aussi incultes que leurs élèves. Les uns et les autres organisent, par les nouvelles missions qu'ils confient aux enseignants, le remplacement des hussards noirs de la République par les urgentistes du libéralisme.

    Quelles sont vos solutions - et quelle est votre vision de l'avenir ?

    Le but assigné aujourd'hui à l'école est l'apprentissage du vivre-ensemble. Celui-ci est une machine de guerre contre la fraternité, il est antirépublicain. Il conduit - comme l'attestent les propos sur l'Histoire tenus par Najat Vallaud-Belkacem cités dans le livre - à un enseignement clientéliste et communautariste conforme au semblant de politique mené par le Parti socialiste, la politique des minorités ethnico-sexuelles. La fraternité fusionne, le vivre-ensemble disjoint. On promeut le vivre-ensemble dans la mesure où l'on refuse la France. Puisque c'est le vivre-ensemble qu'il faut organiser, on n'enseignera plus rien. L'ignorance et le vide scolaires s'articulent parfaitement à la centralité destructrice du vivre-ensemble. Le vivre-ensemble ne détruit pas que la fraternité, préparant une société antifraternelle, il détruit également l'enseignement dans sa globalité, le savoir et la culture.

    La mission de l'école : donner à chaque enfant l'héritage auquel il a droit, celui de la culture, celui de l'Histoire. De l'école doivent sortir des héritiers. Or, pour des raisons idéologiques, l'école de la République contemporaine fabrique volontairement des inhéritiers.

    Que faire ? Rétablir la culture générale, qui est insupportable au système car elle rend peu malléable. L'esprit est un os, a dit Hegel - quelque chose contre quoi tout bute. Quelque chose, comme le montre le cas Soljenitsyne, qu'on ne peut réduire en cendres. La culture générale est l'esprit en ce sens-là, un os. Cet horizon implique de rétablir le latin et le grec, l'Histoire, un enseignement systématique du français, de remettre au goût du jour l'analyse logique et grammaticale, de rendre toute sa place à l'apprentissage par cœur de la poésie. Soit : développer, via l'Histoire et la littérature, un enseignement qui fasse aimer la civilisation française. 

    « L'Ecole fantôme », de Robert Redeker. Editions Desclée de Brouwer, 208 p., 17,90 €. En librairie le 1er septembre.

    Patrice de Méritens          

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Des lois et de leur plasticité en Hollando-Vallserie

    Bernard Plouvier

    Il y a cinq semaines, une pourriture de l’islam barbare saluait à sa façon la Fête nationale d’une France à laquelle lui et ses semblables ne songent que pour la dominer : il tuait 84 personnes et en blessait plus de cent autres.

    En, cet été de l’An 2016, sous le règne lamentable de gras Président, de son très excitable Premier ministre et d’un ministre de l’Intérieur et des Cultes au bilan impressionnant (titulaire de la médaille d’or européenne du nombre des victimes d’attentat, cela force le « respect »), l’islam révèle ses aspects médiévaux et grotesques, en lançant cette merveille dénommée burkini (après tout, si c’est pour cacher les rondeurs très adipeuses de certaines Marocaines, c’est plutôt une bonne chose). Depuis le 26 août 2016, ce machin est considéré, par les « sages du Conseil d’État », comme non-attentatoire à la Loi de 1905.

    Cette Loi avait été conçue par la racaille radicale-maçonnique de l’époque comme une arme anticatholique. Il était urgent de sourire aux omnipotents financiers juifs, furieux de la seconde condamnation d’Alfred Dreyfus, et, pour ce faire, on s’en prenait aux catholiques qui composaient alors la majorité de la population (les protestants et les juifs abritaient leur culte dans leurs temples et synagogues).

    De nos jours, avant les deux échéances électorales de 2017, il est urgentissime de baisser le pantalon et de baiser les babouches des sponsors islamo-pétroliers. De ce fait, le burkini ne contrevient pas à la Loi de laïcité… et nul doute que le voile islamique ne fasse un retour en force, les jours à venir, en écoles et en universités. Nos « chefs » laisseront faire : leur Parti en déconfiture a besoin d’énormément d’argent.

    Pourtant, ils nous bassinent, à longueur de discours démagogiques, avec Dame Égalité. Or, c’est devenu une évidence pour tous ceux qui ont des yeux et des oreilles : les fous furieux de l’islam conquérant sont passés à l’attaque depuis environ un lustre… comme c’est curieux : ça correspond à peu près au règne de gras Président ! Les musulmans ne conçoivent qu’une seule Égalité, une Liberté, une Fraternité : celles de la oumma (pour les non-initiés à la langue arabe – après tout, un Européen n’a pas obligatoirement envie de parler comme s’il vomissait - : la oumma est la communauté des fidèles de l’islam… où il y a quantité de schismes, comme chez les chrétiens).

    Pour les musulmans qui suivent très strictement leur coran – réputé avoir été dicté à l’illettré Mahomet par l’archange Gabriel -, les Français ne sont dignes de continuer à vivre en France que s’ils se convertissent à l’unique « vraie foi ». C’était bien la peine de s’être débarrassés du fanatisme chrétien pour en arriver à une telle déchéance intellectuelle et spirituelle.

    Ces individus, demeurés à la belle époque du Haut-Moyen Âge, n’ont toujours pas compris que la vie spirituelle était affaire de choix individuel. On aurait pu penser que les francs-maçons du parti qui détient les apparences du Pouvoir, si nombreux dans nos palais ministériels, dans la préfectorale et la haute magistrature, protègeraient les Français d’une résurgence de fanatisme religieux.

    C’est oublier un peu vite que la magistrature « assise » est, en fait, couchée – voire vautrée – devant la politicaille qui distribue places et décorations, que les préfets aboient comme leur maître l’ordonne et que le (très) petit monde des palais gouvernementaux – on ferait mieux de parler de « demi-monde » - vit dans la terreur de perdre les prochaines élections, faute d’argent pour financer la propagande.      

    Que pèsent, en regard de cette haute conception de l’État, les Lois de la République et la protection de la Nation ? RIEN !

    Français, si vous ne voulez pas de l’islam, il va falloir que vous le montriez clairement et fermement. Esclaves ou victorieux, c’est le choix des années à venir. Pour l’heure, les Français ne sont que le très pâle reflet de ce qu’étaient leurs ancêtres.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Burkini : Les causes profondes de l’alliance entre la gauche et l’islamisme

    Ce qui frappe le plus, vu de l’extérieur, quant à la situation française actuelle, c’est le traitement médiatique général autour de la guerre contre le monde musulman qui est désormais engagée en Europe. J’utilise volontairement les mots “islam”, “guerre” et “en Europe”.

    Négation de la guerre en cours

    Ce traitement ultra séquentiel, privé de toute profondeur historique et culturelle, aboutit à l’annonce quotidienne “d’incidents” dont l’industrie politico-médiatique cherche à cacher, précisément, l’unité spatiale et temporelle. Formulé différemment, la guerre n’est pas présentée comme telle précisément parce que chaque affrontement est décrit comme limité à lui-même.

    C’est là le but même du fameux slogan “Pas d’amalgame”. Il s’agit de convaincre les masses qu’il n’y a pas de guerre en arguant du fait que les confrontations et incidents ne sont pas liés les uns aux autres.

    Comme l’a dit à ce sujet le ministre français de la Défense, le socialiste Jean-Yves Le Drian, les djihadistes en France sont considérés comme “des criminels”. Sous-entendu, des bandits de grand chemin devant être traités comme des criminels de droit commun.

    Une telle approche reviendrait à dire qu’il n’y avait pas de guerre en mai et juin 1940 parce que “l’Allemagne” ou “l’armée allemande” ne constituait pas une totalité dirigeant les actes de chaque soldat de la Wehrmacht. Ceux-ci seraient plutôt des “criminels” agissant isolément. Des sujets indépendants. Moyennant quoi, on aurait du faire comparaître des millions de soldats allemands devant les Assises pour chacun de leurs actes.

    Subjectivisme

    Cette individualisation radicale du conflit actuel traduit une vision du monde dominante en Occident : celle d’un environnement qui est soumis à l’individu, vieux résidu de la pensée cartésienne et kantienne. La perception subjective de son milieu par un individu devient la seule échelle de mesure de la réalité.

    On comprend mieux le slogan de Mai 68, “l’imagination au pouvoir”. Littéralement. La subjectivité définissant désormais la réalité vécue, l’optimisme, la bonne volonté et la créativité sont tenues pour les piliers d’une politique pertinente.

    Cette vision du monde – rendue effective par l’anonymat de l’urbanisation, l’athéisme qui prive de toute rapport profond à la mort et au temps, l’économie de service hyper spécialisée où l’action isolée domine l’expérience sociale dans le domaine professionnel -, aboutit à cette altération profonde de la perception du réel. Cette gestion du stress par la “bulle de confort personnalisée” pourrait également s’appeler “la méthode Coué”, sans s’y limiter.

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  • Avortement : des femmes témoignent de leur manque de liberté

    Dans L'IVG, 40 ans après la loi Veil. La face cachée de l'avortement : des femmes témoignent, Marie Philippe, fondatrice du site www.ivg.net, publie des témoignages sur la réalité de l'avortement, en France. L’avortement « est toujours un drame et cela restera toujours un drame » disait Simone Veil en 1974. Or, l'incitation à l'avortement n'a jamais été aussi forte en France et malheurs à ceux qui osent s'écarter de la doxa officielle. C'est ce que subissent les animateurs du site ivg.net. Ce livre laisse la parole à ses mères qui ont du avorter sous la pression de leur conjoint, de leurs parents, de leur entourage, à contre-coeur, et que personne ne vient aider ensuite dans leur détresse. L'auteur explique :

    "Nous sommes pourtant régulièrement invectivés parce qu'on ose présenter des témoignages de femmes en grande souffrance. Par exemple, Clémence nous a écrit un jour : "Vous faites culpabiliser les femmes qui souhaitent avorter et vous ne leur rappeler pas l'importance du droit à l'IVG et les avantages qu'il est possible d'en tirer !". Je lui ai dit que beaucoup de gens se chargeaient déjà d'exalter ce droit, qu'il n'était pas utile d'en rajouter, que nous ne culpabilisons personne car, hélas, les femmes se culpabilisent toutes seules et qu'enfin c'était souvent après l'IVG que nous étions sollicitées quand c'est déjà trop tard ! Je lui ai rappelé que notre rôle est d'informer les femmes en totalité, sans occulter les problèmes, sans les prendre pour des idiotes. Quand nous leur demandons simplement "Avez-vous bien mesuré les conséquences de ce que vous envisagez de faire ?", "Est-ce vraiment votre choix ? N'est-ce pas plutôt celui de votre copain ?...", comment ferions-nous de la "culpabilisation" ?

    Michel Janva

  • L’occupation de la Syrie par les États-Unis est maintenant officielle

    « Voici un dangereux événement historique dont la survenue ne fait qu’augmenter le risque d’une guerre totale. »

    Au cours des dernières 24 heures, les États-Unis ont rendu très clair leur statut de force d’occupation hostile en Syrie.

    Hier, les USA ont transmis un communiqué au gouvernement légitime de la Syrie et à la coalition anti-terroriste essentiellement russe qui assiste les Syriens. Ce communiqué fait savoir que les USA ont prélevé à leur usage une bande du territoire syrien, qu’ils entendent occuper militairement en y maintenant des troupes en service actif, des forces d’opérations spéciales, des conseillers, des mécaniciens et des unités de soutien ; ils ont également décrété une zone d’exclusion aérienne (« no fly zone ») et averti qu’ils abattraient tout avion syrien ou russe qui survolerait cet espace réservé [au-dessus de la zone déclarée « zone kurde autonome », NdT ].

    Comme le rapporte RT, le commandant des forces US en Irak et en Syrie, le lieutenant-général Stephen Townshend a déclaré : « Nous avons informé les Russes d’où nous en sommes (where we’re at…)… ils nous ont dit qu’ils en avaient informé les Syriens, et tout ce que j’ai à dire est que nous nous défendrons si nous nous sentons menacés ». Depuis lors, comme le rapporte Reuters, les affrontements entre forces kurdes et syriennes se sont intensifiés.

    Un certain nombre d’analystes avaient prévu que les USA adopteraient cette voie, étant donnés les succès de la campagne des Syriens et de leurs alliés russes en général et de la détérioration des relations américano-turques en particulier, celles-ci entraînant la possibilité, pour les Américains, de perdre l’accès à la base d’Incirlik, le tout s’ajoutant à la situation désastreuse des forces takfiristes bloquées dans Alep.

    Différentes agences d’information internationales font déjà circuler une version de l’histoire qui présente le communiqué des forces US comme « une mise en garde à la Russie et à la Syrie » (CNN) ou une « menace défensive » (IBT), mais elles omettent de préciser l’aspect de facto de ce développement. Elles ne croient pas devoir mentionner non plus que la déclaration officielle des États-Unis viole outrageusement les lois internationales et que ce qu’elle annonce n’est rien d’autre que l’occupation illégale d’un état souverain.

    Les observateurs ont compris depuis longtemps que la raison pour laquelle les USA ont financé et soutenu à la fois l’Etat islamique et les forces kurdes était qu’ils voulaient se servir de l’Etat islamique comme vaincu de substitution, virtuel ou réel, pour ensuite découper une tranche de Syrie à occuper sous le prétexte d’y former un état kurde indépendant. En prévision de quoi d’ailleurs, des représentants de la «région autonome kurde » ont annoncé anti-constitutionnellement et unilatéralement sa fédéralisation.

    Ce tour de passe-passe a été utilisé pour donner une apparence de légalité, si ambiguë soit-elle, à l’annexion d’une « zone grise », afin de pouvoir embrouiller le discours public au niveau des médias.

    Cependant, les ministres des Affaires étrangères de la coalition anti-terroriste [la vraie, NdT], tout comme d’ailleurs les experts en droit international, ne se font aucune illusion sur la déclaration de fédéralisation unilatérale : il s’agit ni plus ni moins que d’une violation de la souveraineté syrienne par l’équivalent d’une république séparatiste, qui n’a pu être rendue possible que par une guerre d’occupation des États-Unis.

    Selon les dispositions légales de la Convention de Genève, comme en vertu de tous les accords parallèles, aucun pays n’a le droit d’occuper ni de morceler un pays souverain, quels que soient les termes que la puissance agresseuse forge pour se justifier.

    Al Manar

    http://www.voxnr.com/1008/loccupation-de-syrie-etats-unis-officielle

  • Interdiction du port d'un vêtement : selon que vous serez LMPT ou musulmane

    Pour bien comprendre comment fonctionne la justice en France, rien de mieux que deux images.

    Sur la première, un père de famille verbalisé pour le port d'un sweat :

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    Cet autre vêtement est autorisé par le Conseil d'Etat car 

    "L’arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle."

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    Michel Janva