Hier, le Salon Beige relayait cette enquête du Welt am Sonntag qui montrait que des migrants retournaient dan leurs pays... pour les vacances, et avec des aides sociales.
Les médias allemands en parlent beaucoup
Et en France ?
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Hier, le Salon Beige relayait cette enquête du Welt am Sonntag qui montrait que des migrants retournaient dan leurs pays... pour les vacances, et avec des aides sociales.
Les médias allemands en parlent beaucoup
Et en France ?
D’un coté, la république pour les Français non musulmans, et de l’autre, pour les Français musulmans les règles de la charia.
Avec le rapport d’information n° 757, session extraordinaire de 2015-2016, enregistré à la présidence du Sénat le 5 juillet 2016 sur l’organisation, la place et le financement de l’islam en France et de ses lieux de culte – de même qu’avec la création, en 2005, du CFCM (Conseil français du culte musulman) -, il a été répondu à une fonction symbolique :« Assurer la visibilité du culte musulman au même titre que les autres cultes. »
Il s’agissait, selon la formule reprise autant par M. Jean-Pierre Chevènement que M. Nicolas Sarkozy (en son temps),« d’asseoir l’islam à la table de la République ». Dans ce sens, les organisations voulant participer à sa création devaient accepter un texte rappelant les principes de la laïcité.
En introduction de ce rapport, on peut lire : « La situation nationale et internationale de ces derniers mois, de ces dernières années, a placé – bien malgré elle – la communauté musulmane vivant en France au cœur de débats et d’interrogations provoqués par l’amalgame trop fréquent entre l’islamisme radical et l’islam. »
« Devant la face hideuse du danger, Sir Robin a tourné bravement les talons et fui courageusement comme un larron, il a victorieusement battu en retraite ». C’est en voyant le prétendu Antoine Baltier interrogé par une journaliste du Figaroqui m’est revenu à l’esprit cette parodie des Chevaliers de la Table Ronde des Monty Python.
Soyons clair, il y a pas plus d’Antoine Baltier que de beurre en broche, d’arêtes dans une dinde ou de Pères-Noëls exigeant le respect du haut des cheminées… Alors qui est cet individu ? Tout simplement (sauf confusion peu probable avec Rémi Langeux) Mathieu Maye, de son vrai nom Matthieu Beurier. Il fallait le voir se cacher derrière son livre pour ne pas qu’on voit son visage, tremblant de trouille à l’idée qu’on le reconnaisse. Toute honte bue, il ose déclarer : « qu’il cache son visage par crainte pour sa sécurité »… Son entretien n’a d’ailleurs pas grand intérêt et est dans le classique de la propagande bobolchevique : mépris de classe, cathophobie, mentalité brejnevienne nostalgique des camps de rééducation, complexe de supériorité avec sentiment de détenir l’unique vérité… Si les lecteurs y voient un intérêt, je peux toujours analyser et décrypter son entretien, aussi passionnant qu’un Nancy-Bordeaux époque Correa/Ricardo.
Le problème de Monsieur Baltier, c’est que, comme tous les antifas, il n’est pas très intelligeant. Il veut garder son anonymat, mais se vante d’être le co-auteur d’un livre sur « l’intégrisme catholique ». Son bouquin « Comment devient-on un électeur du Front National », est publié aux éditions du Cherche-Midi. Or, des livres coécrits sur le sujet, il n’y en a pas six millions… Il n’y en a qu’un : « Voyage au cœur d’une France fasciste et catholique intégriste », très fraternellement préfacé (trois points c’est tout) par Maillard ci-devant Morandais (puisque ce monsieur se dit républicain, respectons-en les us), responsable pour l’Assemblée Nationale de la secte conciliaire.
Mathieu Maye, se prétendant « journaliste », a eu sa sinistre heure de gloire en trompant la confiance des gens, méthodes typiques de l’extrême gauche, et réalisé une émission totalement délirante sur France 2, produite par le militant trotskyste Hervé Chabalier, autour du groupe nationaliste Dies Irae et de l’école du Saint-Projet à Bordeaux, dépendant de l’Institut du Bon pasteur (ralliés à Rome). On se souvient notamment de la prétendue « cave » de l’Eglise Saint-Eloi et du « néo-nazi » citant un ouvrage d’Andrew Mc Donald et qui s’était avéré être… un militant antifa encarté chez Besancenot, démasqué grâce à la vigilance de nos confrères de Minute. Cette campagne de haine avait amené notamment le saccage de la devanture de la maison d’un militant nationaliste et surtout un énième bris de devanture de la librairie catholique de Madame Lundi à Bordeaux par Clément Beuselinck-Doussin, par ailleurs journaliste à Sud-Ouest, moralement cautionné par sa direction.
Ce genre de méthode est classique, pour avoir vécu 25 ans en zone communiste, j’en sais quelque chose. Le témoignage de Maître Denis Merlin, beau-frère des abbés Laguérie, est à ce sujet édifiant : un couple de membres du PCF avait réussi à gagner son amitié et avait photographié sa femme et ses 9 enfants, le mari architecte orientant les discussions pour faire tenir à l’avocat fiché comme « intégristes » des propos réprimés par la loi, propos qui auraient été bien entendu enregistrés. Le colonel de Richoufftz, celui-là même que j’évoquais dans mon article sur l’Opération Ronces, expliquait dans son roman d’anticipation comment le PCF et la CGT possédaient des fiches sur leurs ennemis. Les antifas fichent également. Il ne faut pas cliquer longtemps sur Google pour voir que ces « experts de l’extrême droite » que sont par exemple Nicolas Lebourg, Stéphane Crépon et autres, accueillis à bras ouvert par les cadres du FN alors qu’ils ne cachent même pas leur intention de lui nuire, ont des liens avec les délateurs d’extrême gauche. La naïveté des gens de la droite nationale m’étonnera toujours. Imaginez-vous en 1915 un général français dire : « le général von Grossbadern est un homme correct, je lui ai fait visiter nos réseaux de fortification » ? Imaginez-vous en 1942 un chef de réseau de la résistance dire « le Standartenführer Schlag est un grand intellectuel, j’ai dîné avec lui à sa demande pour lui expliquer les buts de la résistance qu’il étudie avec honnêteté » ?
Dans les milieux du catholicisme de résistance, les références aux valeurs de la chevalerie sont nombreuses, et c’est une excellente chose. Mais comme Saint Pie X disait qu’on ne faisait pas la guerre avec la charité, il faut également rappeler que la guerre de chevalerie, cela ne marche qu’entre chevaliers. Quand on a affaire à des cloportes, ce n’est pas la même guerre, le problème est différent et la solution itou. C’est ce que n’a pas compris Bonchamps. C’est ce que n’ont pas compris les Cristeros. C’est ce qu’a compris Mannerheim. C’est ce qu’a compris Franco. Les deux premiers ont perdu, les deux derniers ont gagné…
Hristo XIEP
L’oligopole naissant de ce mariage entre géants risque de nuire à une agriculture déjà fragilisée par la volatilité des prix des matières premières et le dérèglement climatique, craignent nombre d’ONG. Et la mauvaise réputation de Monsanto pourrait nuire à celle de Bayer, dénonce-t-on outre-Atlantique.
Rarement l’annonce d’une fusion suscite tant d’émoi. La nouvelle du mariage entre le titan allemand Bayer et le colosse américain Monsanto, publiquement confirmée mercredi 14 septembre, agite depuis ONG, analystes et même politiques. Alors que l’objectif de l’opération est clairement de réaliser une synergie permettant au nouveau groupe de contrôler toute la chaîne agricole, grâce à la puissance de Bayer dans le segment des pesticides, notamment en Europe et en Asie, et à celle de Monsanto sur les marchés des semences et des herbicides, en particulier dans le continent américain, les conséquences de ce nouvel oligopole sur le secteur inquiètent.
D’autant plus que l’agriculture est confrontée à des défis croissants. D’une part, l’augmentation de la population mondiale qui, selon l’ONU, devrait atteindre les 10 milliards de personnes en 2050. De l’autre, des crises de production liées au dérèglement climatique ainsi que des prix des matières premières de plus en plus volatiles. Si Monsanto et Bayer affirment justement fusionner pour « produire plus avec moins » « aider les cultivateurs à surmonter les obstacles de demain », nombre de doutes persistent -sur lesquels la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a promis de se pencher.
Plus de choix pour les agriculteurs?
Première source de préoccupation, l’accès aux semences. « Les deux tiers du marché mondial des semences commerciales sont aujourd’hui contrôlés par dix sociétés seulement », qui en profitent pour imposer leurs produits et leurs prix, dénonce l’ONG Swissaid: une position dominante que la nouvelle opération ne fera que renforcer.
« Le rachat de Monsanto par Bayer, c’est la prise de contrôle du tiers du marché des semences par une entreprise qui contrôle déjà 17% du marché des pesticides (et atteindra 27% avec Monsanto) », s’alarme en France la Confédération paysanne, citée par l’AFP: les paysans n’auront donc à terme « plus d’autres choix que d’acheter les produits de ce nouveau monstre », craint-elle. Monsanto a déjà attaqué aux Etats-Unis des agriculteurs qu’il accuse d’avoir violé ses brevets, lesquels ne couvrent d’ailleurs plus seulement les organismes génétiquement modifiés (OGM) -spécialité de l’Américain-, mais aussi des variétés traditionnelles.
« Sous prétexte de soigner des plantes sélectionnées pour être dépendantes de leurs pesticides, ce groupe aura le champ libre pour la commercialisation de quantités de produits », précise la Confédération paysanne, qui craint pour le maintien de la « souveraineté alimentaire que cette transaction à 59 milliards d’euros met en danger ».
Sur le même ton, le parti des Verts allemands dénonce l’émergence d’une « entreprise toute-puissante, qui ne va pas lutter contre la faim dans le monde, mais l’aggraver ».
Des prix déjà trop élevés
Le colosse contrôlera d’ailleurs aussi les coûts de ces semences, déjà en augmentation.« Une telle concentration ne fait jamais baisser les prix, bien au contraire », souligne sur le site de TVA Nouvelles le directeur-général de l’Union des producteurs agricoles du Québec, Charles-Félix Ross:
« C’est un principe de base en économie lorsque la demande est forte, et le nombre de fournisseur devient limité. C’est préoccupant pour les agriculteurs, mais aussi pour les consommateurs », insiste-t-il.
Pourtant, augmentation des prix ne rime pas forcément avec meilleures récoltes, observe Swissaid, alors qu’elle « a pour effet d’accroître la pauvreté et la faim dans les campagnes ».
Cette hausse des prix pourrait néanmoins, à court terme, être freinée par la crise de l’agriculture elle-même, nombre de paysans n’étant plus en mesure d’acheter les semences les plus chères, dont l’efficacité est aussi mise en doute. Fin juin, en pleine négociation avec Bayer, Monsanto annonçait d’ailleurs une chute inattendue de ses bénéfices et ventes trimestriels: précarité qui justifie en partie la fusion.
La capacité innovatrice du « monstre » en cause
Quant à la capacité des deux géants de mieux répondre mains dans la main aux défis de l’avenir, « ils sont si étroitement spécialisés qu’on a le sentiment général qu’ils ne développeront pas les innovations dont nous avons besoin », estime le président de l’ONG canadienne ETC Group, Pat Mooney, cité par le Washington Post.
« Une grande partie de leur recherche se concentre sur les plus grandes cultures qui rapportent le plus d’argent », précise-t-il.
Liam Cordon, membre du management de Bayer AG et directeur de la division Crop Science (science des cultures) du groupe, insistait pourtant dans un communiqué du 7 septembre sur « l’engagement de l’entreprise allemande en faveur de l’innovation et du développement durable » afin « de contribuer à l’agriculture de demain ». Monsanto s’est pour sa part déjà spécialisé dans l’agriculture numérique.
Un effet domino?
La méfiance est par ailleurs significativement aggravée par la mauvaise réputation dont jouit Monsanto, outre-Atlantique comme en Europe. Au-delà du fort lobbying qu’elle mène en faveur des OGM, elle est aussi connue pour les polémiques autour des conséquences sur la santé de son herbicide phare, le Roundup. Son image d’entreprise « prête à-tout » date d’ailleurs des années 60: elle fait en effet partie des neuf producteurs de l’Agent Orange, herbicide utilisé comme arme chimique par l’armée américaine lors de la guerre du Vietnam. Les manifestations contre Monsanto ont désormais pris un rythme régulier: toutes les années se tient une marché mondiale contre l’Américain, au centre d’ailleurs de la campagne européenne contre le traité d’échange transatlantique (Tafta ou TTIP). Un tribunal international baptisé « Tribunal Monsanto » jugera même en octobre de ses « crimes » contre l’environnement.
Ainsi, bien que le patron de Bayer, Werner Baumann, assure que son groupe « peut gérer la réputation de Monsanto », en Allemagne, les effets de cette réputation sur celle dont le slogan est « science pour une meilleure vie » sont ainsi devenus une préoccupation politique. La section des Grünen de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où siège Bayer, qui la gouverne avec le SPD, a même appelé Bayer à revoir sa décision.
Buzançais, petite ville de de l’Indre de moins de 4500 habitants, s’est vue imposée il y a quelques mois un centre d’accueil pour immigrés, logés dans l’ancienne gendarmerie de la commune, suscitant la fronde de la totalité des élus de la commune, ainsi que des Buzancéens dont certains ont organisé depuis des mois une résistance locale à cet énième projet de colonisation.
Dimanche dernier, dans le secteur de Buzançais, une trentaine de patriotes se sont réunis à l’occasion d’un banquet convivial et fédérateur. Étaient représentés à cette occasion la Dissidence Française, le Front de Défense de la France ainsi que le Parti de la France. Plusieurs Buzancéens en colère ont fait le déplacement et ont pu recevoir notre soutien total dans leur lutte pour préserver la quiétude de leur commune. Le bras de fer ne fait que commencer !
Voici quelques photos prises à l’occasion de ce rassemblement.
https://la-dissidence.org/2016/09/08/rassemblement-patriote-a-buzancais/
Chronique de Ludovine de La Rochère :
"Ainsi, un mois avant notre manifestation nationale du 16 octobre 2016, l’Association des familles homoparentales publie un sondage réalisé par l’IFOP sur « Les Français, l’homoparentalité et la question des droits des homosexuels dans la campagne présidentielle ».
Que dit ce sondage ? 62% des personnes interrogées ne sont pas favorable à l'abrogation de la loi Taubira, dont 53% de sympathisants Les Républicains et 45% des sympathisants du Front national et de Debout la France. Ah bon, ai-je envie de dire ! Parce qu’il y a un an le même institut, l’IFOP, publiait un sondage qui disait que 54% des Français souhaitaient revenir sur la loi Taubira, et que les 2/3 des électeurs de droite désiraient sa révision (abrogation ou réécriture). Alors qui croire, l’IFOP ou l’IFOP ?
Nous répondons que le sondage se garde bien de demander aux Français sondés s’ils sont d’accord sur le fait que 1) l’enfant a le droit d’avoir un père et une mère 2) l’enfant a le droit d’être élevé par son père et sa mère.
Ce sondage est « un chef d’œuvre de manipulation idéologique et mentale » comme l’a écrit le philosophe Bertrand Vergely. Il dénonce « la façon dont les questions du sondage ont été posées ». Ici, il n’est plus question de la famille, mais, nous dit-on, « de l’égalité, du progrès et de l’humain ». Le fond du débat est ainsi occulté.
Et je continue de reprendre à mon compte ce que Bertrand Vergely écrit : « Comment peut-on se dire humain et progressiste et priver un enfant de sa mère ou de son père ? Comment, alors que le monde devient de plus en plus impersonnel et inhumain (…), peut-on accepter de faire de l’enfant ce que l’on va fabriquer de façon totalement impersonnelle et inhumaine ? Comment, alors que l’humanité subit la violence d’un libéralisme qui entend pouvoir avoir droit à tout, faire de l’enfant un droit et ce que l’on s’approprie en fonction de ce droit ? ».
Quoiqu’il en soit, ce sondage a un vice originel : la filiation père-mère- enfant n’est pas une affaire d’opinion, elle est un principe de réalité, qu’on le veuille ou non. Y aurait-il 100% de personnes opposées à l’abrogation de la loi Taubira, cela ne changerait rien aux besoins fondamentaux de l’enfant. Et si tous se taisaient, les pierres le crieraient !
Nous continuerons de nous battre. Nos actions et nos propositions étant la meilleure réponse à ce sondage biaisé qui est bien à l’image de nos contemporains « cyniques et sentimentaux » comme l’écrivait Bernanos."
Que nous disent les rapports de l’OFPRA et de la CNDA pour l’année 2015 ?
♦ André Posokhow, consultant Polémia, nous en donne l’analyse.
L’actualité est dévastatrice : attentats meurtriers, invasion de l’Europe, progression de l’islamisation dans notre pays, guerre au Moyen-Orient, réactivation du front en Libye, discrédit de gouvernants accrochés à leur poste comme des moules à leur rocher. On pourrait penser que ces événements perturberaient la marche ronronnante de nos administrations en charge de l’immigration et de la gestion du droit d’asile.
Tel n’est pas le cas.
Développement de l’activité, accroissement des moyens, complicité affective avec l’invasion allogène et autosatisfaction ressortent de la lecture des rapports pour l’année 2015 de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).
L’année 2015 a vu une forte poussée des demandes d’asile et une hausse du taux de décisions favorables
Alors que le niveau de la demande d’asile s’était stabilisé, l’année 2015 a connu une reprise : 80.075 demandes d’asile (mineurs inclus) ont été déposées, soit une hausse de 23,6%. Celle-ci résulte pour l’essentiel du contexte de crise de l’asile que connaît l’Europe depuis la mi-2015.
Elle correspond pour une bonne part à une démarche en faveur de l’asile à Calais (près de 2.500 demandes enregistrées pendant l’année à l’Ofpra) et en faveur des personnes mises à l’abri depuis les campements parisiens (plus de 5.000 personnes). On constate ainsi une soumission de cette administration à la politique du fait accompli et de l’occupation spontanée, pratiquée par les migrants et les associations qui les conseillent.
De même la CNDA a connu, en 2015, une période d’intense activité avec 38.674 recours enregistrés.
L’Ofpra se targue d’un taux de « protection », c’est-à-dire du nombre de décisions favorables (nous sommes en pleine novlangue), passé de 12,8% en 2013 à 22,9% en 2015.
Au final, 26.818 personnes ont été « protégées » en 2015 et ce sont 206.172 personnes (à peu près l’équivalent de la ville de Rennes) qui sont estimées être sous « protection » de l’Ofpra (hors mineurs accompagnants) au 31/12/ 2015. Rassurez-vous il ne s’agit pas des Français que l’on massacre.
La clientèle : des réfugiés ou des migrants ?
Toute personne qui sollicite l’asile en France peut obtenir l’une ou l’autre des deux formes de protection, la seconde étant une extension de la première.
– le statut de réfugié reconnu, conformément à l’article L. 711-1 du CESEDA :
– la protection subsidiaire conformément à l’article L.712-1 du CESEDA est octroyée à la personne qui ne remplit pas les critères ci-dessus mais qui établit « qu’elle est exposée dans son pays à la peine de mort, à la torture ou à des peines ou traitements inhumains ou dégradants, ou, s’agissant d’un civil, à une menace grave, directe et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d’une violence généralisée résultant d’une situation de conflit armé interne ou international ».
On assiste ainsi à un élargissement voire une dérive illimitée de l’ouverture du droit d’asile. Quelques exemples de profil trouvés dans le rapport de l’Ofpra le montrent aisément :
– SOUDAN : 5.115 dossiers. La demande soudanaise est devenue pour la première fois le premier flux des demandes déposées en France en 2015. Elle s’exprime dans sa grande majorité par des personnes d’origine africaine du Darfour, qui fondent leur demande de protection sur leur origine ethnique. Peu de personnes invoquent un engagement personnel au sein de mouvements rebelles ;
– PAKISTAN : 1.842 dossiers. L’actualité n’a que peu d’incidence sur les motifs des demandes : problématiques concernant des unions contrariées ayant pour origine la différence de confession ou une mésentente entre familles, auxquelles se greffe fréquemment un fond de divergence politique ; conflits fonciers, parfois en lien avec l’appartenance confessionnelle ; tentatives de recrutement forcé de la part de mouvances fondamentalistes ;
– SÉNÉGAL : 393 dossiers. Les problématiques sociétales représentent l’essentiel de la demande d’asile. De nombreuses demandes sont fondées sur un risque de mutilation génitale féminine, d’un mariage forcé ou des craintes liées à l’orientation sexuelle du demandeur d’asile.
Cet élargissement va plus loin avec la prise en compte des Mineurs isolés étrangers (MIE) dont Polémia (*) a déjà rendu compte et qui prend une extension inquiétante, et surtout de l’orientation sexuelle, motif le plus fréquemment invoqué dans le cas du Cameroun, qui constitue pour la CNDA, organisme très proche du Conseil d’Etat, un thème de prédilection.
Comme disait le président Pompidou : « Lorsque les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites ». C’est le cas aujourd’hui et nous voyons s’immiscer et s’imposer les concepts de réfugié économique et surtout de réfugié climatique et environnemental particulièrement prôné par François Gemenne qui se présente comme un géopoliticien du changement climatique et est surtout un propagandiste de l’invasion migratoire dans les pays civilisés.
L’Ofpra et la CNDA représentent un ensemble juridico-administratif considérable
Les deux organismes regroupent plus de 1.000 personnes sur plusieurs sites, effectif en constante augmentation : 575 agents pour l’Ofpra, 363 agents, 15 magistrats et 246 vacataires ou assesseurs pour la CNDA. Celle-ci s’enorgueillit d’être la première juridiction administrative de France en nombre de décisions rendues.
Le budget global des deux organismes s’élève à environ 57M€. Il faut souligner que la CNDA est rattachée administrativement et budgétairement au Conseil d’Etat dont Jean Louis Harouel dit qu’il a trahi le peuple français au nom de la religion des droits de l’homme en revenant à une « prêtrise judiciaire » et qui vient de se distinguer dans l’affaire du burkini.
Le bureau d’aide juridictionnelle de la CNDA a enregistré 29.181 demandes d’aide juridictionnelle. Ce nombre est en hausse constante et importante depuis plusieurs années.
La loi sur le droit d’asile a institué, devant la CNDA, une aide juridictionnelle de plein droit, sauf si le recours est manifestement irrecevable.
Le taux d’assistance des requérants par un avocat est en augmentation constante et c’est un millier d’avocats qui se constituent annuellement devant la Cour dans des conditions particulièrement profitables.
Une particularité de la Cour est de mettre gratuitement à la disposition du requérant, pour l’assister à l’audience, un interprète. Les requérants étant essentiellement non francophones, plus de 320 interprètes assermentés, extérieurs à la Cour, sont intervenus cette année. Ils ont assuré 12.500 vacations dans 120 langues avec des variantes régionales. Les langues lingala, albanaise, bengalie, tamoule, arménienne et peule ont été principalement demandées. Il en va de même à l’Ofpra où 83% des auditions, soit 40.000 auditions des demandeurs, ont été réalisées à l’aide d’interprètes.
Cette situation est démente. Au nom de principes de l’asile bafoués de manière permanente par des « réfugiés » qui sont pour la plupart des demandeurs économiques, on immobilise plus de 1.000 agents de statuts divers et des sommes importantes sont engagées pour maintenir en permanence ouverte une porte aux flots de l’invasion.
L’Ofpra et la CNDA ont en charge la préparation et la mise en œuvre de la loi sur le droit d’asile du 29 juillet 2015
La loi asile de juillet 2015 confère de nouveaux droits aux demandeurs d’asile :
-systématisation de l’entretien dans le cadre de l’instruction de la première demande ;
-faculté pour le demandeur d’être accompagné par un avocat ou un représentant d’association. La liste de celles-ci figure sur le site de l’Office ;
-enregistrement sonore de l’entretien ;
-communication de la transcription de l’entretien ;
-identification des vulnérabilités ;
-possibilité de l’utilisation de la vidéoconférence.
Que de droits supplémentaires et de moyens offerts au demandeur qui est plus considéré comme un créancier au moins moral que comme le quémandeur d’un séjour dans un pays qui n’est pas le sien ! On n’est pas certain que les identitaires arrêtés lors de manifestations aient eu droit à autant d’égards.
Mieux : la préfecture peut décider du placement en procédure accélérée lorsque le demandeur :
-refuse de se conformer à la prise des empreintes digitales ;
-a présenté de faux documents ou a dissimulé des informations relatives à son identité, sa nationalité ou ses modalités d’entrée en France ;
-s’est présenté à la préfecture en vue de faire enregistrer une demande d’asile plus de 120 jours après la date de son entrée en France ;
-la demande d’asile n’est présentée qu’en vue de faire échec à une mesure d’éloignement ;
-la présence en France du demandeur constitue une menace grave pour l’ordre public, la sécurité publique ou la sûreté de l’Etat.
Non mais on rêve, on cauchemarde ! Voilà des allogènes qui ont la chance de pouvoir entrer dans le pays d’une des plus grandes civilisations du globe, qui mentent, trichent, se rebellent ou constituent une menace et la seule sanction pourrait être une procédure accélérée ! Mais ce que nous proposons à Polémia, et nous ne sommes pas les seuls, c’est de les reconduire aux frontières de leur interdire à jamais l’accès au dispositif de l’asile et, si nécessaire, de les sanctionner voire les incarcérer, dans l’attente d’une expulsion !
La durée moyenne de traitement des premières demandes a un peu baissé et est de 265 jours en moyenne, soit près de 9 mois. Les demandes peuvent faire l’objet de contentieux devant la CNDA, le Conseil d’Etat, la Cour de justice de l’UE, la Cour européenne des droits de l’homme. Le délai moyen des jugements de la CNDA est d’environ 7 mois.
Tout cela est long, dispendieux et ne peut que contribuer à encombrer un dispositif déjà engorgé et souvent dénoncé par Eric Ciotti. Tout le système est à réformer et changer de fond en comble. Il ne s’agit pas ici de préparer des textes de loi mais il n’est pas interdit de formuler quelques propositions de base :
-abolir la loi socialo-gauchiste sur l’asile du 29 juillet 2015 ;
-considérer que les demandeurs d’asile se doivent d’être modestes, respectueux de nos lois et de nos usages et en cas de « protection » présents sur notre sol d’une manière temporaire ;
-instruire les demandes dans nos consulats installés dans le pays d’origine du demandeur ;
-supprimer les pompes aspirantes sociales accordées aux demandeurs d’asile ;
-suppression de la CNDA et déjudiciarisation de la procédure ;
-modification profonde de la composition de l’Ofpra.
L’Ofpra et la CNDA sont-ils des organismes administratifs français ou des officines immigrationnistes ?
Affirmer que l’Ofpra et la CNDA ne sont que des officines immigrationnistes ne correspondrait pas complètement à la réalité. Ces organismes effectuent un travail considérable et difficile en application de lois qu’ils ne font pas, même s’il leur arrive de les inspirer quelque peu. Le taux d’admission est de moins du quart des demandes. Ils n’ouvrent pas la porte grande ouverte.
Cependant, cette porte, ils se gardent bien de la fermer malgré le raz-de-marée migratoire. C’est surtout l’état d’esprit de ces deux maisons, fortement influencées par le Conseil d’Etat et leur action en dehors de la routine des instructions individuelles qui montrent que la protection du sol et des citoyens français n’est pas leur souci majeur.
Donnons quelques exemples parmi d’autres :
En définitive, les rapports de l’Ofpra et de la CNDA montrent que, si ces deux organismes administratifs ne se veulent pas complètement étrangers à la protection des frontières de notre pays et la protection de nos concitoyens, ils placent ces objectifs loin derrière les intérêts des demandeurs d’asile et l’idéologie multiculturaliste du globalisme.
A ce titre et par leur état d’esprit que reflètent leurs actions de communication, ils constituent un vecteur efficace de l’immigrationnisme bien au-delà de leur mission juridico-administrative.
Le directeur général de l’Ofpra dans la conclusion du rapport de 2015 a souhaité affirmer que : « L’Ofpra entend rester plus que jamais mobilisé en 2016 au service des demandeurs d’asile et des réfugiés, au côté de ses partenaires et dans le plus absolu respect de son indépendance de décision désormais consacrée par la loi ».
Cette affirmation d’indépendance de la part d’un organisme administratif apparaît particulièrement choquante et, pour le coup, contraire, non pas aux valeurs de la République dont on nous rebat les oreilles, mais à ses principes fondamentaux de subordination de l’administration au politique et surtout au peuple français qui est bien oublié dans cette affaire.
André Posokhow Consultant Polémia 9/09/2016
Note : La rumeur du 9-3 : la preuve par les mineurs isolés étrangers (17/04/2014)
http://www.polemia.com/pendant-les-assassinats-linvasion-continue/
Un document de la commission des affaires étrangères du Parlement britannique, rendu public hier, pointe les conséquences de l’intervention militaire contre la Libye en 2011, voulue en France par Nicolas Sarkozy, soutenue par son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, et à laquelle se rallia David Cameron. Le rapport note Le Monde, « met en cause le processus de décision qui a transformé une intervention censée venir en aide à des civils, à Benghazi, menacés par la répression du colonel Mouammar Kadhafi – une menace surestimée, affirment les députés –, en une opération visant le régime. » Il est fait état également de « la pression des Libyens exilés en France disposant d’alliés au sein de l’establishment intellectuel français »…comment ne pas penser en effet au rôle très nocif joué dans cette tragédie par le « philosophe » pipo(le) BHL. Le rapport de 49 pages conclut très sévèrement mais très justement que « le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains (fut) un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’Etat islamique en Afrique du Nord. »
Les pontes de l’Europe bruxelloise seront eux aussi très sévèrement jugés par l’Histoire au regard de leur aveuglement coupable, de leur dogmatisme , de leur incapacité si ce n’est à comprendre, du moins à entendre les peuples dont ils entendent guider les destinées vers le paradis supranational…
« Bien fol qui ne s’enivre jamais » disait Rabelais…qui ne s’enivre jamais à grand coup de doxa européiste pourrait affirmer Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui tenait hier son second discours sur « L’état de l’Union« . Dans une sorte d’inventaire à la Prévert, il a annoncé le déploiement, de la 5 G en 2025, le doublement (bien hypothétique…) du « plan Juncker » pour soutenir les investissements des entreprises, sa volonté de permettrre aux commissaires européns de cumuler les mandats en se présentant aux élections…Il ne s’est pas arrêté en si » bon chemin » en militant pour la création d’ un « corps européen de solidarité » qui rémunérerait 100 000 jeunes (qui paiera?) et qui serait activé en cas de crise; il appelé aussi de ses vœux « un quartier général militaitre commun » aux pays de l’UE car celle-ci « ne peut plus se permettre de dépendre des capacités de défense de pays individuels »; la création imminente d’un « fonds européen de la défense » , mais aussi la mise en place d’un « véritable ministre européenne des Affaires extérieures », qui parlerait au nom de tous les Etats membres…
Sans surprise, M. Juncker a appelé à dépasser la « crise existentielle » générée par le Brexit, n’a pas remis en cause l’accueil de l’immigration massive, et a exhorté les gouvernements à résister aux aspirations souverainistes, identitaires de leurs citoyens, aux « populismes. »
Comme le notait récemment un article paru sur slate.fr, « l’Union européenne a tout pour être une cible préférentielle du FN, qui peut la désigner avec crédibilité comme un artefact supranational, postdémocratique, technocratique, turbocapitaliste. » Bref, « Jamais Marine Le Pen, Florian Philippot ne pourront faire mieux que José Manuel Barroso et Jean-Claude Juncker pour écœurer l’opinion publique de la construction européenne »!
Cette fébrilité des euromondialistes s’explique aussi par le calendrier électoral dans les mois à venir, lourd de menaces pour les tenants du Système bruxellois. Au délà du cas de l’Espagne qui verra sans doute se dérouler des législatives avant la fin de l’année, se tiendra cet automne en Italie un référendum constitutionnel. Le chef du gouvernement Matteo Renzi (élu par ses pairs et non par les urnes), a déclaré qu’en cas de vote négatif il remettrait sa démission. Ce qui aurait pour effet de déclencher des élections législatives au printemps 2017, dans un contexte, comme l’ont prouvé les municipales de juin dernier, de regain de forme de la formation eurosceptique et anti euro Mouvement cinq étoiles, (Movimento 5 Stelle) et avec une Ligue du Nord qui continue de peser dans ses bastions.
Sur décision de la cour suprême autrichienne, octobre verra le peuple autrichien revoter pour désigner son président de la République, suite aux fraudes qui avaient entaché le deuxième tour au détriment du sympathique candidat des nationaux du Fpö, Norbert Hofer. Une victoire possible qui consoliderait la naissance, au sein de la Mitteleuropa, d’un bloc de nations ( Pologne, Autriche, Hongrie, Tchéquie) qui se réclament et entendent défendre avec fierté les racines helléno-chrétiennes de l’Europe, dirigées par des patriotes souverainistes, des nationaux-conservateurs… des « réactionnaires » selon la terminologie des grands prêtres du clergé progressiste européiste. Un véritable cauchemar pour certains!
En mars 2017, les Néerlandais désigneront leurs députés, élections législatives que le PVV antibruxellois et anti-immigration de Geert Wilders peut gagner. Rappelons qu’une pétition rassemblant au moins 300.000 Néerlandais rendrait possible la tenue d’un référendum (certes consultatif) sur l’adhésion des Pays-Bas à l’UE. Un nouveau gouvernement Wilders l’écarterait-il, a fortiori après le précédent britannique? Cela donnerait en tout cas des ailes aux eurosceptiquesDanois et Suédois…
En avril et en juin de l’année prochaine, Marine et le FN porteront bien évidemment en France tous les espoirs du camp patriotique à la présidentielle et aux législatives. L’Allemagne bouclera en septembre 2017 ce cycle électoral avec les législatives (die Bundeswahlen). Le parti souverainiste et identitaire de Frauke Petry, l’AFD, peut confirmer à cette occasion sa spectaculaire percée de ces derniers mois, nos cousins germains imitant alors en cela leurs cousins Autrichiens…
Il va sans dire également que le score qui sera celui de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de novembre, face à la candidate chouchou de la Commission européenne, de Goldman Sachs et de Davos, participera au climat général des mois à venir, que Bruno Gollnisch espère riches en rebondissements et en heureux évènements! L’Europe des patries n’a pas dit son dernier mot!
http://gollnisch.com/2016/09/15/ont-gueule-de-bois-2016-2017-periode-de-possibles/
Le PS a le sens des priorités :
"Benoît Payan, président du groupe PS à la ville de Marseille, a ainsi écrit mercredi 14 septembre au maire Jean-Claude Gaudin. [...]
Comme vous, je suis profondément attaché à la liberté d’expression. Comme vous, je crois que c’est par la diversité des opinions que s’affermît le socle républicain. Mais comme vous,je n’accepte ni le racisme ni l’antisémitisme qui dans notre pays ne sont pas des opinions. En France, ce sont des délits et en l’espèce, Monsieur Zemmour est un récidiviste.
Et l'élu marseillais de justifier la demande d'annulation de cette conférence au motif qu'elle serait à ses yeux "susceptible d’occasionner de graves troubles à l’ordre public".
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