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magouille et compagnie - Page 1779

  • Encore des réfugiés arrêtés

    La police allemande ne croit pas à la propagande de notre presse libre que le monde nous envie :

    R

    Trois porteurs de papiers syriens ont été arrêtés, mardi 13 septembre, en Allemagne. Selon le ministre allemand de l'Intérieur, "l'état actuel des investigations de la police criminelle fédérale indique des liens avec les assaillants de Paris de novembre 2015".

    Ces trois suspects, arrivés l'an dernier dans le pays lors de l'afflux de demandeurs d'asile, avaient obtenu leurs papiers d'identité auprès de la "même organisation de passeurs que les assaillants de Paris"

    Mahir Al-H., 27 ans, Mohamed A., 26 ans, et Ibrahim M. 18 ans (Padamalgam svp) ont été interpellés dans le Schleswig-Holstein (nord).

    Quand on pense que 12 000 "réfugiés" vont être dispersés sur le territoire national...

    Michel Janva

  • BFMTV en pleine manipulation antifrançaise

    A propos des personnes arrêtées suite au projet d’attentat à la bombe près de Notre-Dame de Paris, BFMTV, considérant que le prénom « Inès » faisait suffisamment français, a cru bon de le mentionner en occultant les autres !

    http://www.contre-info.com/

  • Leur Europe? Contre, tout contre la grande finance mondialiste et apatride!

    Encore un fou, donc un irresponsable, coupable de meurtre à connotation djihadiste? Un « jeune » de 25 ans à étranglé lundi matin sa mère à l’aide d’un lacet au Havre (Seine-Maritime),  au motif que celle-ci voulait l’empêcher de partir en Syrie pour renverser le régime laïque de Bachar el-Assad. Selon les médias ce meurtier souffrirait d’antécédents psychiatriques. On aura pour le coup du mal à accuser Jose-Manuel Barroso,  président de la Commission européenne  de novembre 2004 à novembre 2014, une des incarnations bruxelloises de l’idéologie anti-nationale, anti-souverainiste, immigrationniste des « élites » mondialisées, d’être un dingue. Il est aujourd’hui sous le feu des critiques plus ou moins hypocrites de ses pairs et complices. Le parcours politico-financier caricatural de ce personnage est certes une contre-publicité vivante pour cette Europe bruxelloise soviétoïde, à bout de souffle, grossière et nocive contrefaçon de l’Europe enracinée, de la libre coopération entre nations souveraines, que les nationaux appelent de leurs  vœux.

    José Manuel Barroso, ex maoïste converti à l’ordo-libéralisme,   est assez doué pour s’attirer la vindicte populaire.  Le salaire mensuel qui fut le sien en tant que président de la Commission européenne  (24.422 euros, il faut y ajouter  les indemnités de résidence et de représentation) en a choqué avec raison plus d’un. Dans la même veine,   les  720.230 euros dont il gratifia les contribuables pour payer ses   « frais de représentation » et de « mission » en 2009 (record battu!), somme révélée par  le service de la Commission chargé de l’exécution des paiements,  a semé la colère. Et  il y a aussi ce que certains décrivent comme  des liens  assez troubles avec le groupe Latsis en Grèce. Un groupe  » plusieurs fois avantagé par la commission, avant l’arrivée de Barroso, comme pour les financements européens en Grèce via la filiale EFG Eurobank et cinq autres contrats divers entre 1999 et 2004. (…) José Manuel Barroso a notamment nommé conseiller spécial à la Commission Dusan Sidjanski, président du Centre européen de la culture, financé par le groupe Latsis « … (Wikipedia).

    Le 8 juillet,  la tristement célèbre banque d’affaires Goldman Sachs, se dotait d’un nouveau « conseiller » et « président non-exécutif des activités internationales » en la personne de M. Barroso.  Tout bénef: celui-ci continuera à toucher jusqu’en 2017 60 % de son salaire de commissaire européen,  soit 17 000 euros par mois. Barroso l’atlantiste, l’ami des néolibéraux américains, zélé promoteur  du projet de Marché transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership,  TTIP), de la création   d’une  zone de libre-échange UE-Etats-Unis  lancé officiellement début 2013. La  banque dans laquelle entre l’ex président de la Commission européenne entretient la relation privilégiée que l’on sait avec Hillary Clinton, elle aussi favorable au TTIP… ce qui ne surprendra personne.

    C’est selon les deux parties pour aider la banque  à faire face au  Brexit que M. Barroso aurait été embauché. Cette reprise en main par le peuple britannique de son destin inquiète la finance apatride et ses hommes de paille européistes qui craignent que ce goût de la liberté retrouvée fasse tâche d’huile sur notre continent. En janvier denrier, le Huffington Post relayait l’information de Bloomberg Business qui annonçait que Goldman Sachs , « l’une des plus riches (banque d’affaires) de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres àBritain Stronger in Europe un lobby qui fait campagne contre le Brexit »… Lobbying, pression anti Brexit qu’ont exercé pareillement  des  concurrentes de Goldman Sachs comme  JP Morgan,  Bank of America et  Merril Lynch, les instances bruxelloises et,  chez nous, pour faire peur aux Français qui seraient séduits par l’exemple britannique, la totalité des médias contrôlés par les groupes financiers au fort tropisme mondialiste, les Juppé, Hollande, Cambadélis, Bayrou, Sarkozy et autres Macron….

    Emily O’Reilly,  médiatrice  des droits des Européens, a publié  le 6 septembre la lettre envoyée au successeur de M. Barroso, Jean-Claude Juncker,  lui demandant  fermement de  » clarifier la position de la Commission sur la nomination de l’ancien président de la Commission, M. Barroso en tant que président non exécutif et conseiller chez Goldman Sachs. »

    Le Monde a indiqué à ses lecteurs que M. Juncker « s’est empressé » de répondre à Mme O Reilly   le  9 septembre, « lui expliquant qu’il avait demandé à M. Barroso  des clarifications  supplémentaires au sujet de ses nouvelles responsabilités et réclamé son contrat de travail chez Goldman Sachs. M. Juncker précise qu’il resollicitera l’avis du comité d’éthique maison, suite à ces nouvelles informations (…).  Jean-Claude Juncker (a pour but de)  faire taire les critiques : elles ne doivent pas polluer son discours de l’Union  du mercredi 14 septembre. Ce rendez-vous crucial, qu’il prépare depuis le début du mois d’août, est censé redonner de l’élan à une Commission ayant pris un gros coup sur la tête après le vote  Brexit  des Britanniques, mais aussi rien de moins qu’aider à la relance d’une Europe en panne sèche. » Ce n’est pas gagné en effet , tant la défiance des peuples européens est grande…et justifiée! constate Bruno Gollnisch.

    Dans le concert du chœur des pleureuses s’indignant des  nouvelles activités de M. Barroso, il faut citer pour la bonne bouche  le secrétaire d’État aux affaires européennes , Harlem Désir, qui a évoqué une embauche  « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par (Goldman Sachs) dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce. […] Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso, c’est le pire service qu’un ancien président d’une institution européenne pouvait rendre au projet européen, à un moment de l’histoire où il a, au contraire, besoin d’être soutenu, porté et renforcé » (sic).

    Comme l’a rappelé Marine, « l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance » et M. Désir feint de le découvrir (en partie) aujourd’hui car il devient difficile de cacher la poussière sous le tapis . En 2012 déjà, Marion  soulignait  justement que les contribuables ont payé chèrement « les conséquences des manœuvres comptables orchestrées par (…) Goldman Sachs qui a conseillé le Gouvernement grec lors de son entrée dans la zone euro, en 2001, l’invitant, pas des mécanismes sophistiqués dits de swap, à masquer une partie de sa dette déjà préoccupante. »

    « Sans ces dissimulations,   la Grèce n’aurait probablement pas rempli les critères de convergence et nous n’en serions pas là. Cette même banque accumule parallèlement des profits indécents à coup de milliards de dollars sans pour autant voir sa responsabilité recherchée. Guère étonnant lorsque l’on constate que, de la BCE au département du Trésor américain en passant par la présidence du conseil italien, les ex-dirigeants de cette firme tentaculaire sont partout aux avant-postes. »

     Bruno Gollnisch l’affirmait  dans l’hémicycle européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était président du Conseil, Mario Monti, mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs,  leur  Europe est une Europe de la  « régression sociale » . MM. Monti et Draghi ayant été d’ailleurs comme par hasard  « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la Commission Trilatérale, le groupe de Bilderberg »… financé lui même en partie par les gros chèques de Goldman  Sachs. La boucle est  bouclée.  M. Barroso sera dans son élément.

    http://gollnisch.com/2016/09/13/europe-contre-contre-grande-finance-mondialiste-apatride/

  • Mayenne : un islamiste assigné à résidence en fuite

    Il était assigné à résidence à Evron (Mayenne) depuis décembre 2015. Mais ce jeudi, Merouane Benahmed, 42 ans, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA) ne s'est pas présenté à la gendarmerie de la ville, située entre Le Mans et Laval pour l'un de ses 4 pointages pointages quotidiens. Selon France Bleu Mayenne, le fuyard s'est bien présenté mercredi soir à 18h30 à la gendarmerie, mais ce jeudi matin à 9h30, tout comme à 11h30, les gendarmes n'ont vu personne venir. 
    Les gendarmes ont également trouvé porte close au domicile en centre-ville de Merouane Benahmed. Les pompiers ont été appelés pour s'assurer que l'appartement du 1er étage n'avait pas été piégé par des engins explosifs.Le centre-ville d'Evron a été bouclé ce jeudi puis finalement la vie a pu reprendre son cours. Mais ce jeudi après-midi, le fugitif n'a pas encore été localisé. Selon «Le Courrier de la Mayenne» qui révèle ces informations, un mandat de recherche international aurait été délivré. 
    Merouane Benahmed avait été condamné en France en 2006 à 10 ans de prison. Il était impliqué dans l'affaire des «filières tchétchènes» et avait fomenté des attentats contre l'ambassade de Russie à Paris. Il avait été placé en liberté surveillée en 2011 et la cour européenne des droits de l'homme avait refusé son extradition en Algérie puisqu'il y a été condamné à mort par contumace. Ses demandes d'asile formulées auprès d'autres pays n'ont pas eu de suite. 
    Sa femme et ses quatre enfants vivent en région parisienne, le fugitif était donc isolé de sa famille, rappelle «Ouest France». Depuis sa sortie de la prison de Brest, il a vécu à Aiguebelle (Savoie), sur l'île d'Oléron et à Marennes (Charente-Maritime), Beaupréau et Segré (Maine-et-Loire), à Châteaulin (Finisère), en Anjou, dans l'Aveyron et finalement en Mayenne. Dès décembre 2015, Olivier Richefou, président de ce département avait réclamé auprès de Bernard Cazeneuve le départ de l'islamiste.

  • Les candidats à la présidence ne se préoccupent que de boutons de guêtres !

    Le premier chapitre d’un véritable programme présidentiel devrait être consacré à la refonte de nos institutions par voie référendaire.
    Si chacun s’accorde à déplorer l’interminable crépuscule de la Ve république, l’examen des programmes des candidats –pour ceux qui sont publiés – montre que ceux qui briguent la magistrature suprême se perdent en détails insignifiants du ressort d’un sous-secrétaire d’État.

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  • Syrie : la mauvaise foi des USA sans limites

    La mauvaise foi des élites étasuniennes ne date pas d’hier et cela n’est une nouveauté pour personne. Mais dans le cas concret de la Syrie, la politique criminelle des USA atteint effectivement le comble.

    Après avoir fait des « appels » frôlant l’indécence pure et simple en demandant à la Russie durant le Sommet du G20 en Chine des «concessions » en Syrie, les élites US ont lancé désormais ce qu’ils nomment les « dernières propositions » et qui se résument à trois points principaux: cessation totale des hostilités en Syrie et notamment à Alep, interdiction de survol pour les forces aériennes syriennes du territoire syrien (!) et troisième point, qui peut-on dire serait le résultat des deux précédents: campagne aérienne commune russo-étasunienne.

    Maintenant répondons-y point par point. Cessation totale des hostilités et surtout à Alep, là où on assiste au tournant décisif de la guerre dans laquelle a été plongée la Syrie il y a plus de cinq ans?
    Pour quelle raison? Laisser souffler les terroristes et leur permettre de reprendre du terrain? Inacceptable.

    Second point: interdiction pour les forces aériennes de Syrie de survoler leur propre territoire au moment de la phase cruciale dans la lutte anti terroriste? Les USA se moquent de qui?

    Et dernier point: opération aérienne commune? Pour faire quoi? Après que la Russie a proposé nombre de fois de coordonner la lutte antiterroriste à tous les intéressés et d’en faire la priorité, les USA n’ont fait que jouer les sourds. Et maintenant ils proposent une coordination? Ridicule.
    Sans oublier que l’opération antiterroriste russe, commencée il y a un tout petit moins d’un an (pour rappel à la demande officielle du gouvernement syrien, à l’énorme différence des USA) a donné incomparablement plus de résultat que ladite « opération » de la coalition US (on se demande d’ailleurs s’il y avait « opération »).
    En passant dernier exemple en date: le numéro deux de Daech, Abou Mohammed al-Adnani, qui a été éliminé près d’Alep, par une frappe russe.

    La réalité est pourtant simple. Les USA qui voient parfaitement que les groupes terroristes sur lesquels ils comptaient arriver à leur fin et dans lesquels d’énormes sommes ont été investies, notamment de la part des régimes saoudien et qatari, qui sont au plus mal depuis les dernières années et à bout de souffle, ont beaucoup de mal à accepter de reconnaitre leur défaite pure et simple. Et essaient donc par tous les moyens de gagner du temps et retarder la victoire finale de la Syrie et de ses alliés sur le terrorisme.

    Maintenant parlons perspectives. Mis à part l’absence totale de morale dans cette politique étasunienne (et c’est bien loin d’être nouveau), et qui a clairement et une fois de plus montré son vrai visage et ses véritables intérêts (qui sont tout sauf de lutter contre le terrorisme), les Etats-Unis ne savent plus vraiment comment pouvoir sortir la tête de l’eau, ou en d’autres termes du chaos syrien auquel ils ont énormément contribué.
    En effet, créer et développer le chaos à différents endroits du monde, les USA en sont les champions absolus. Mais résoudre l’équation de sortie de ce même chaos, cela ne rentre aucunement dans la compétence des élites US.

    Pourtant l’offre qui leur a été faite par la Russie aurait permis de sortir de ce bourbier avec ne serait-ce qu’un minimum de dignité (même si dans le cas US cette notion est très difficilement collable). A savoir s’associer officiellement et réellement à la lutte antiterroriste et ainsi pouvoir ne serait-ce qu’au minimum prétendre avoir contribué au succès final (bien que vraiment au minimum) dans le combat contre le terrorisme.
    Certes, il leur aurait fallu oublier le plan de faire tomber les autorités légitimes de Syrie une bonne fois pour toute. Avoir accepté cette éventualité aurait effectivement permis aux USA de sortir pas totalement humiliés. Mais c’est trop dur à faire pour les élites étasuniennes due à leur obstination d’imposer leur volonté partout dans le monde et le complexe de supériorité développé depuis la « fin » de la guerre froide. Résultat de quoi, les USA tentent de s’accrocher encore au scénario qu’ils avaient écrit et dessiné pour la Syrie et qui désormais s’éloigne de plus en plus.

    Le gouvernement syrien est au plus fort, grâce à la résistance du peuple syrien, de son armée et bien sûr à l’aide de ses alliés russe, iranien, du Hezbollah libanais, et aussi de la Chine qui dernièrement d’un soutien très majoritairement diplomatique, commence à prendre position sur d’autres domaines, y compris militaire (un accord a d’ailleurs été signé récemment entre Pékin et Damas sur la formation des militaires syriens en Chine).

    Les terroristes, eux, sont au plus bas. De leur propre aveu. Les élites occidentales et golfistes ne sont donc simplement pas en mesure de lancer « des propositions de dernière chance » à qui que ce soit, et encore moins à la Russie. La dernière chance au contraire serait pour eux d’accepter tout simplement le nouveau monde, et ce nouveau monde commence par la Syrie.
    Difficile oui on sait bien. Mais il le faut. Reste bien sûr une autre option pour les USA & consorts. Entrer en guerre directe en Syrie aux côtés des groupes terroristes pour tenter de les sauver. Mais si cela se passait, leur masque tomberait définitivement, pas seulement aux yeux d’une très large partie de l’humanité, mais aussi aux yeux de leurs propres citoyens, pour certains pas encore convaincus.

    Mikhail Gamandiy-Egorov

    Source

    http://www.voxnr.com/3428/syrie-mauvaise-foi-usa-limites

  • Face à l'islam conquérant, beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs

    Causeur se penche sur le burkini. Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction, explique au Figarovox :

    6a00d83451619c69e201bb0935570e970d-250wi.png"[S]i quelque chose se rapproche du fascisme aujourd'hui, c'est cet islam qui déteste notre mode de vie et veut empêcher les musulmans de l'adopter. Tabasser quelqu'un qui mange durant Ramadan, obliger sa sœur ou sa copine à s'habiller de telle ou telle façon, préférer laisser une femme mourir plutôt que de la voir examinée par un homme, tenter de s'accaparer l'espace public, ce sont des comportements de petits nervis. Et si on a le droit de parler de fascisme pour l'Etat islamique, on a le droit de dire «fasciste» pour ceux qui ne font qu'admirer sa cruauté ou sa barbarie. Et tant pis pour la précision historique. Cependant, si nous avons repris maintenant ce cri des Républicains espagnols [No Pasaran], c'est aussi à cause du moment. Beaucoup de Français sont au bord de la crise de nerfs et disent: arrêtons de laisser l'intégrisme créer une contre-société, une sécession hostile, à l'intérieur de la société française, défendons notre façon de vivre ensemble, avec des femmes qui peuvent se montrer sans se donner. Et c'est sans doute notre dernière chance d'inverser la tendance, avant que se créent durablement des territoires islamisés dans notre pays. [...]"

    Michel Janva

  • Bygmalion: pourquoi Sarkozy n'est pas victime d'une "manoeuvre grossière"

    Dans un réquisitoire signé le 30 août, le parquet de Paris demande le renvoi en procès de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bygmalion. Les proches et l'avocat de l'ex-chef de l'Etat s'étonnent du timing de cette décision, insinuant que la justice a été instrumentalisée. Quitte à utiliser des arguments douteux. 
    "Une manœuvre politique grossière", "une grosse ficelle socialo-judiciaire"... Depuis lundi, les responsables du parti Les Républicains (LR) et l'avocat de Nicolas Sarkozy, maître Thierry Herzog, rivalisent de formules pour critiquer les préconisations du parquet de Paris dans l'affaire Bygmalion. Dans un réquisitoire,le ministère public estime que les charges contre l'ancien chef de l'Etat sont suffisantes pour le juger devant un tribunal correctionnel pour financement illégal de sa campagne lors de la présidentielle de 2012. 
    Mis en examen dans ce dossier, Nicolas Sarkozy est suspecté d'avoir dépassé le plafond de dépenses électorales de 23 millions d'euros. Sa responsabilité est "pleinement engagée", selon le réquisitoire, consulté par Le Monde. En revanche, estime le parquet, l'enquête n'a pas permis d'établir qu'il a eu connaissance du système de fausses factures mise en place avec la société Bygmalion. Raison pour laquelle le ministère public n'a pas requis son renvoi pour usage de faux, escroquerie et abus de confiance. 
    Un télescopage? 
    Si la décision finale de la tenue d'un procès dépendra des juges d'instruction, les proches de Nicolas Sarkozy dénoncent le timing des réquisitions, suggérant qu'il y a eu une instrumentalisation de la justice par le gouvernement pour faire diversion au moment où l'ex-ministre Jérôme Cahuzac est jugé pour son compte en Suisse. Voire pour nuire à la campagne de l'ex-chef de l'Etat, qui concoure à la primaire à droite prévue en novembre. 
    "Je constate que le jour où un ministre de monsieur Hollande comparaît devant le tribunal correctionnel, très curieusement, le réquisitoire du parquet nous est notifié", observe maître Herzog sur RTL. Il y a "un télescopage de la justice avec une campagne électorale", s'indigne aussi le député LR et membre de l'équipe de Sarkozy, Georges Fenech, sur BFMTV. 
    "Thierry Herzog est de mauvaise foi" 
    L'argument est curieux. Car si le contenu du réquisitoire a été éventé lundi, jour de l'ouverture du procès Cahuzac, le parquet l'a signé le 30 août, près d'une semaine avant, ce que ne peut ignorer la défense. "Thierry Herzog est de mauvaise foi", s'agace une source proche du dossier. Surtout, le ministère public n'est pas maître du calendrier judiciaire et avait un délai imposé pour rendre ses conclusions, fixé ici au 7 septembre. 
    Car dès que les juges bouclent leur enquête, le 7 juin dans l'affaire Bygmalion, il dispose de trois mois maximum -un seul si un protagoniste est en détention provisoire- pour requérir ou non un renvoi devant une juridiction. "Ces délais sont connus de tous. Il n'y a jamais de bon moment. Si le dossier avait encore tardé, à l'inverse, on aurait accusé la justice de collusion avec l'opposition", commente Virginie Duval, présidente de l'Union syndicale des magistrats (USM). 
    Pas de procès avant la présidentielle 
    Le parti LR persiste pourtant à dénoncer "une célérité inhabituelle" de la justice et assure que Nicolas Sarkozy n'est pas traité comme "un justiciable comme les autres". Dans un communiqué publié lundi soir, la porte-parole Brigitte Kuster va plus loin et affirme que le parquet de Paris "n'a pas pris la peine d'examiner les observations" de l'avocat de Nicolas Sarkozy pour "obtenir un non-lieu". Thierry Herzog s'étonne aussi que le ministère public n'ait pas attendu qu'il rende son argumentaire, déposé lundi matin seulement selon notre source proche du dossier, pour requérir. 
    Le parquet n'a pourtant pas à le faire. Les proches de Nicolas Sarkozy entretiennent volontairement le flou sur la procédure judiciaire. Ce sont aux juges d'instruction, et non à l'accusation, d'examiner les observations de la défense, qui dispose du même délai de trois mois. Les magistrats instructeurs doivent ensuite dire s'ils suivent l'avis du parquet, et décident de renvoyer ou non l'ex-président devant un tribunal, dans un délai minimum d'un mois. Un éventuel procès, au vu de l'engorgement des tribunaux et du nombre de mis en examen (quatorze), n'aurait peu de chance de voir le jour avant la présidentielle de 2017.