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magouille et compagnie - Page 1781

  • La décision de Sens commun : un coup dans le dos au plus grand mouvement populaire

    Selon Benjamin Leduc

    6a00d83451619c69e201b7c88f525c970b-800wi.jpg"Christophe Billan, le nouveau président de Sens commun, défend ce choix d’une façon assez surprenante. Il affirme : « On a donc cherché dans les candidats présidentiables celui qui était en capacité de le devenir. » Cet argument est rapide à réfuter. En effet, si la primaire de la droite rassemble autant que celle du PS en 2012, à savoir 2,7 millions (allons jusqu’à 3 millions), alors les 1,4 million de participants au bas mot sont suffisants pour faire pencher la balance s’ils ne se dispersent pas. L’action de Sens commun participe donc à l’éparpillement des voix, et va nuire au combat en général.

    Avec un soutien de Sens commun, de la Manif pour tous, de l’UNI et de bien d’autres, un candidat comme Jean-Frédéric Poisson avait toutes ses chances de l’emporter. Les annonces de soutien l’auraient rendu assez connu pour que les instituts de sondage qui l’ignorent le voient remonter.

    Christophe Billan déclare encore : « Il est normal qu’au moment d’un rendez-vous aussi important que la primaire nous assumions notre vocation qui consiste à influencer de l’intérieur la loi, la règle et la norme. M. Poisson n’est pas du tout dans cette idée maîtresse, ce que je respecte entièrement. Le PCD [Parti chrétien-démocrate, nldr] est un parti frère qui se décline autour d’une autre approche : influencer de l’extérieur. »Cette déclaration met au jour soit une politique partisane soit une incompréhension du système de la primaire de la droite et du centre. Cette primaire choisit un candidat unique, pour une partie de la droite : les Républicains et le PCD, puisque le MoDem, l’UDI, etc., ont refusé l’invitation. Si la ligne de Jean-Frédéric Poisson est celle qui leur était la plus proche, il ne fallait pas la refuser sous prétexte qu’il est externe au parti.

    Le président de Sens commun prétend aussi que ce choix est pris « pour demeurer fidèle à notre vocation et à nos valeurs », tout en reconnaissant que « François Fillon n’est pas en mesure de soutenir le mot abrogation », quand dans le même temps un compte officiel de Sens commun répondant à des réprimandes affirme : « De plus, imaginons que Sens commun soutienne Jean-Frédéric Poisson, qui est le plus proche de nos convictions au niveau de la famille. » On voit bien que ce n’est pas un choix de valeur, mais un calcul, qui fera perdre le combat pour la famille.

    Christophe Billan affirme encore : « Nous avons été séduits par sa posture d’homme d’État avec une vision beaucoup plus large qui transparaît dans son programme dont tout le monde reconnaît qu’il est le plus abouti. » C’est méconnaître le programme de Jean-Frédéric Poisson, c’est-à-dire celui du PCD, qui est le fruit d’un long travail, commencé à l’époque de Christine Boutin, elle-même candidate à l’élection présidentielle de 2002.

    On peut se demander quelle sera la réaction de la Manif pour tous. En effet, si elle condamne ce positionnement de Sens commun, alors elle pourrait perdre des troupes pour la manifestation du 16 octobre, mais si elle ne le fait pas, alors les défenseurs de la famille s’en détourneront. Les ennemis de la famille pourront s’en donner à cœur joie, eux qui disent déjà que ce mouvement est fini, et on assistera à sa fin le 16 octobre. Leur décision ne sera certainement pas prise dans l’urgence, car la candidature d’Hervé Mariton, qui n’a pas encore rassemblé ses parrainages, n’est pas encore certaine.

    Quoi qu’il en soit, cette décision de Sens commun donne un coup dans le dos au plus grand mouvement populaire de cette décennie. Sans présumer qu’il y ait une volonté de nuisance, on peut voir l’action de Sens commun comme un ver qui se nourrit de la Manif pour tous comme dans une pomme. Jusqu’à ce qu’elle soit pourrie de l’intérieur."

    Michel Janva

  • Tremblay-en-France et son restaurateur qui s'excuse devant le « politiquement correct »...

     4083700128.jpgLe samedi 27 août, un restaurateur de Tremblay-en-France a refusé de recevoir dans son resto des femmes voilées : il a eu parfaitement raison; il a eu, par contre, parfaitement tort d'ajouter « tous les musulmans sont des terroristes ».  Tort aussi de dire ensuite aux médias qu'il regrettait son geste.

    Nous, nous disons : tous les musulmans ne sont pas des terroristes, mais, pour l'heure, tous les terroristes sont des musulmans. Et nous ne sommes pas prêts de retirer ce propos, et de plier le genou devant l'intelligentsia bobo-gaucho, devant le diktat du politiquement correct. 

    Et merde au « parti immigrationniste ! ». Comme Léo Ferré chantait « merde à Vauban ! »

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Poisson et Sens commun, chronique d’une trahison annoncée

    Sens Commun, c’était dès le début la chronique d’une trahison annoncée.
    Ils sont beaux, nos amis de Sens commun, issus de la Manif pour tous qui avait rassemblé près d’un million de Français dans la rue contre la loi Taubira. Après la bonne dynamique de la manifestation, ces chrétiens ont décidé de s’introduire dans l’UMP de l’époque afin de changer les mentalités du parti en profondeur et y apporter une contribution de droite. Est pris qui croyait prendre, quand on entre dans la magouille politicienne et que l’on commence avec les compromis, on ne s’arrête plus…

    Et c’est exactement ce qui s’est passé avec Sens commun. Une petite place leur a été aménagée au sein de l’UMP pour qu’ils l’ouvrent, mais pas trop : « N’oubliez pas d’enlever le mariage pour tous », clameront-ils régulièrement. Les vautours de l’UMP n’y voyaient qu’un moyen de faire revenir la droite catholique dans leur giron, surpris et étonnés de les avoir vus exploser sur ce sujet-là (ce qui explique la faiblesse de leur réaction et, surtout, le retournement des vestes au fur et à mesure des années)…

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  • Médias • Le dessin du scandale, en Italie ... Soyons fiers de n'avoir jamais été Charlie !

    Le dessin de Charlie Hebdo sur le séisme en Italie qui fait scandale chez nos voisins transalpins

    Simplifions : sous prétexte de liberté d'expression, ces gens-là se comportent comme des voyous. Sans grand risque, dans ce cas : ce ne sont pas les Italiens qui viendront les égorger... LFAR

    E-LOGO-LP-136x40.pngUne fois de plus, l'humour de Charlie Hebdo ne passe pas auprès de tout le monde. Cette fois, il ne s'agit pas d'une caricature sur l'islam mais sur le tremblement de terre en Italie qui provoque la polémique. En cause : un dessin du dessinateur Felix publié dans le numéro en kiosques cette semaine. Le dessin compare les victimes du séisme qui a fait 294 morts à un plat de lasagnes, le sang faisant office de sauce tomates et les cadavres de viande entre les décombres. 

    Ce croquis soulève « l'indignation collective », rapporte le quotidien romain « Il Messagero ». Aujourd'hui, « plus personne n'est Charlie », rapporte de son côté le Corriere Della Serra qui explique que de nombreux Italiens sur les réseaux sociaux estiment le dessin « choquant », « indécent » et réclament « du respect pour les victimes ». « Qu'il y-t-il de drôle dans ce dessin ? », s'interroge le journal.

    2.09.2016

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • C’est avec le malheur des laitiers que la République fait son beurre

    Les faits : grave mécontentement paysan face au prix du lait.

    Depuis plusieurs jours des mouvements de colère de producteurs laitiers se structurent contre le géant de l’agroalimentaire Lactalis, entreprise française, qui est le premier groupe laitier et fromager mondial. Les producteurs laitiers reprochent à Lactalis de se servir de sa position dominante sur le marché pour offrir un prix d’achat trop faible, puisqu’il est actuellement de 256,90 euros la tonne (1000 litres) alors qu’ils estiment leur coût de production entre 300 € et 360 € la tonne selon les régions. Certaines entreprises, plus petites, comme la laiterie Saint-Père, filiale d'Intermarché s’engagent déjà sur ce prix. Les syndicats minoritaires dont l’APLI (l’Association des Producteurs de Lait Indépendants) demandent un tarif de 400 € la tonne pour assurer une rémunération décente aux agriculteurs.

    Le groupe Lactalis se défend contre ces accusations en affirmant qu’il paye le lait un prix correct non seulement au vu de l’offre et de la demande mais encore parce qu’il offre davantage aux agriculteurs français qu’aux autres agriculteurs européens auprès desquels il se fournit. Et en effet, il y a actuellement une surproduction de lait dans l’Union européenne, et par exemple, le lait allemand est moins cher que le lait français.

    Désireux de faire cesser les protestations, Lactalis a proposé de porter son prix d’achat à 271,90 € la tonne de lait à compter du 1er septembre. Cette proposition a été perçue comme une marque de mépris par les agriculteurs en détresse. De son côté, le régime républicain est intervenu pour trouver une solution, via un médiateur. Celui-ci a proposé aux deux parties un prix de 280 € la tonne, que les producteurs ont jugé insuffisant.

    Devant cette impossibilité à trouver une entente le premier syndicat agricole, la FNSEA, forte de la mobilisation paysanne, qui enflamme plusieurs régions, a lancé le 29 août au soir des actions de blocage contre quinze sites Lactalis afin de peser sur les négociations. Finalement, le 30 août, les éleveurs Laitiers et Lactalis ont trouvé un accord, en s’entendant sur un prix de 290 € la tonne de lait. Ce prix laisse cependant les producteurs bien amers.

    Les commentaires : poursuite de l’entreprise de destruction du monde paysan.

    « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », disait Sully, ministre du bon roi Henri. Depuis Sully, malgré les apparences, les fondamentaux n’ont pas changé : La France c’est originellement un peuple attaché à la terre fermée par des clôtures et des frontières, c’est un peuple qui a du bon sens, et qui prie un Dieu qu’il reverra une fois qu’il fera lui aussi partie de cette terre. Alors que le régime républicain, c’est une idéologie à vocation universelle, donc sans frontières, et qui ne veut pas reconnaître l’existence de Dieu. De là que pour détruire la France, le régime républicain doit en finir avec les paysans et en l’occurrence couper ces mamelles à la lactation trop généreuses.

    Alors on rappellera que Révolutionnaires et Républicains ont favorisé le riche paysan, appelé laboureur contre le petit, dit manouvrier, par la disparition des communaux et la vente des biens nationaux quels seuls les plus fortunés purent acquérir. Comme cela ne suffisait pas, les Colonnes infernales ont été lâchées, et la conscription inventée pour envoyer les paysans se faire tuer contre les armées ennemies, non pas pour sauver la France, mais pour sauver le régime républicain. Dernièrement le remembrement et surtout l’Union européenne ont parachevé cette glorification du plus fort et cet écrasement du petit.

    Ainsi le groupe Lactalis, entreprise familiale sarthoise fondée en 1933 a grandi essentiellement à partir des années 80, par rachats successifs (Lactel, Bridel, Roquefort Société…) grâce à la libéralisation économique, et dans les années 90-2000 avec l’ouverture des marchés européens. Aujourd’hui ceux qui pèsent sur l’agriculture ne sont pas des paysans, mais des agrobusinessmen. On comprend mieux pourquoi le régime républicain n’ose contraindre Lactalis, et même le soutient de façon hypocrite en proposant ces 280 € la tonne de lait, qui sont plus favorables à l’industriel qu’aux paysans. Et les 290 € la tonne, qui viennent d’être arrachés par le rapport de force ne sont qu’un minimum vital, de quoi juste retarder en période d’inflation (camouflée), le moment de mettre la clé sous la porte.

    En attendant, les derniers petits paysans travaillent nuit et jour, sans jamais prendre de vacances, cela pour un revenu dérisoire, dans des hameaux de plus en plus abandonnés. Abandonnés donc les villages, déserte l’église, disparus les curés, voilà le christianisme bien affaibli. C’est aussi pourquoi ceux qui ne luttent plus, ceux qui n’ont plus la force d’aller bloquer l’industrie agroalimentaire, se suicident, à raison d’environ 300 par an, soit presque un par jour. Et ce massacre va de pair avec celui de l’environnement, détruit par la pollution, que nombre de paysans ont été contraints de produire dans leur course à la survie, pollution dont ils sont du reste également victime et qui contribue à leur disparition. En somme, pour en finir avec ceux qui travaillent les racines de la France au propre comme au figuré, l’ultralibéralisme républicain, c’est quand même plus efficace que les colonnes infernales ou la conscription, et surtout, c’est bien plus politiquement correct !

    Mais en réalité ce triomphe apparent du régime républicain contre la paysannerie, contre les racines, participe aussi de sa propre disparition. Le régime républicain favorise les gros contre les petits, or les gros ont désormais des ambitions mondiales, et on voit en quelle estime ils tiennent la République française dont ils cherchent à fuir la fiscalité par des placements discrets à l’étranger. Comment respecter un régime qui, même si on lui doit beaucoup, s’étend sur un si petit territoire au regard du marché mondial qu’il reste à conquérir ? Au contraire, pour les multinationales, l’Etat désormais trop affaibli, peu respecté et ruiné, se convertit de plus en plus en vieux cheval fatigué qu’il devient plus rentable d’envoyer à la boucherie. La République a élevé des enfants qui maintenant l’abandonnent… D’autre part quand il n’y aura plus personne dans les campagnes… est ce que les populations des villes seront suffisantes pour soutenir le régime républicain ? On connait les fractures terribles qui divisent les quartiers en ce moment…

    C’est peut-être en raison de ce dernier doute que le régime républicain envisage désormais de repeupler les campagnes par des « migrants », qui ne seront bien sûr ni paysans, ni catholiques. Elle espère que leur étant redevables, ils lui seront fidèles… on n’est plus à une utopie près. On ne sait pas trop de quoi ces « migrants de la campagne » vont vivre, mais certainement pas d’amour et d’eau fraiche : l’amour qui est dans le pré est en fait à la télévision tandis que l’eau est polluée par les nitrates. Mais l’on sait aussi avec la crise paysanne actuelle, qu’ils ne vivront pas non plus de bon lait… Et qu’ils ne comptent pas sur celui de la pulpeuse Marianne : ses seins sont en plâtre !

    Propositions royalistes.

    Face à cette situation dramatique, il est urgent de revenir aux frontières nationales qui permettent l’exercice du protectionnisme. Les paysans, surtout les petits propriétaires et métayers, doivent être les premiers bénéficiaires d’aides, sous toutes leurs formes, bien avant des populations des « quartiers difficiles » qui sont trop souvent les premières responsables de la difficulté desdits quartiers. C’est avec les paysans et par les paysans que l’environnement retrouvera un équilibre écologique, profitable à l’ensemble de la population. Le petit paysan est aussi le gage du produit de qualité, au contraire de l’agriculture industrielle. Le circuit économique doit quant à lui, être complètement repensé : il est inadmissible de laisser les distributeurs imposer la loi du marché aux producteurs. L’Etat doit donc retrouver sa pleine autorité, dans un souci d’équilibre et de justice.

    Rappelons le, le régime républicain, ce n’est pas la France, c’est même son ennemi. Précisément, parce qu’il ne peut y avoir de France sans roi, pas plus qu’il ne peut y avoir de France sans paysans, alors il ne peut y avoir de paysans sans roi. Le roi est, depuis toujours, le protecteur naturel des petits. Il le fut contre les seigneurs trop gourmands et les barons trop avides, il le sera contre la gloutonnerie des multinationales. Soyons certain que le dernier des Bourbons, Louis XX, saura, tout comme le premier, Henri IV, apaiser les campagnes et remettre à l’honneur la poule au pot !

    Traditions et libertés, vive le roi !

    Dominique Saint-André

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/2136-c-est-avec-le-malheur-des-laitiers-que-la-republique-fait-son-beurre

  • Christine Tasin à Radio Courtoisie : L'arabe à l'école

  • Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est odieux

    6a00d83451619c69e201b7c88f0a28970b-800wi.jpgExtrait de l'éditorial de Christophe Geffroy dans le dernier numéro de La Nef :

    "Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est d’autant plus odieux que le drame européen est précisément le manque de fierté de ce que nous sommes, la perte de nos racines, et ce n’est pas en nous dénigrant nous-mêmes que nous pourrons nous redresser. Nous n’avons pas à avoir honte de notre passé et le christianisme en fait partie, son apport n’ayant pas été mince dans la plupart des valeurs qui nous sont les plus chères, à commencer par celles de la République : « liberté, égalité, fraternité ». Face à un islam, en France et en Europe, de plus en plus revendicatif et sans complexe qui cherche à imposer ses normes (voir l’affaire cet été des femmes en burkini), devant lequel nous cédons pas à pas par lâcheté et aveuglement, il nous faudrait retrouver la vertu de force, la vertu, nous dit saint Thomas d’Aquin, qui donne « la volonté de faire ce qui est raisonnable »."

    Michel Janva

  • Les cartes sont rebattues dans le monde arabe

    D'Elie Hatem dans L'Action Française 2000 :

    6a00d83451619c69e201bb0932294b970d-250wi.png"Certains pays arabes sont en train de normaliser leurs relations avec Israël. Nous avons été les premiers à évoquer, il y a deux ans, le rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’État hébreu, en révélant les contacts entre leurs services secrets respectifs, notamment les rencontres entre le prince Turki al-Fayçal et son homologue Amos Yadlin, mais aussi avec Dore Gold, directeur du ministère des Affaires étrangères israélien. Des entretiens ont eu lieu en Belgique, en France, en République tchèque, en Inde et en Italie.

    Riyad s’entend avec Tel Aviv

    Ce rapprochement a débouché sur une assistance militaire d’ Israël à la coalition arabe qui intervient au Yémen, dont le quartier général a été installé au Somaliland, un État non-reconnu situé dans la Corne de l’ Afrique. Dans le cadre de ces opérations, les soldats de Tsahal pilotent notamment les bombardiers saoudiens. Cela semble concrétiser un projet américain : il y a quelques années, il était question de créer, sous les auspices de la Ligue arabe, une « force arabe commune » placée sous commandement israélien. L'Arabie saoudite envisage aussi l’ouverture d’une ambassade à Tel Aviv dont la construction aurait déjà débuté. Le prince Walid ben Talal serait pressenti pour y représenter Riyad. Par ailleurs, dans des négociations récentes, les Israéliens ont demandé aux Saoudiens de s’abstenir de financer les organisations islamistes dont les actions visent l’État hébreu. Il en a été de même avec les Qataris dont les relations avec Tel Aviv remontent à 1996.

    Des États disloqués

    D’autres éléments contribuent à façonner une nouvelle donne géopolitique : les États-Unis ont consenti à signer un accord avec l’Iran pour régler la “crise du nucléaire” ; quant à la Russie, elle a tenté un rapprochement avec l’ Arabie saoudite et Israël, tout en maintenant ses bonnes relations avec l’Iran et en se réconciliant avec la Turquie. Officiellement, les Américains cherchent à concentrer leur politique étrangère plus sur l’Asie et moins sur le Proche et le Moyen-Orient. Dans cette région, les entités étatiques se disloquent, mettant en cause les accords Sykes-Picot, en particulier depuis l’ émergence des organisations islamistes, y compris Daech. Donald Trump, candidat du Parti républicain à l’élection présidentielle américaine, accuse d’ailleurs l’administration Obama d’avoir créé l’État islamique.

    Les intérêts français sacrifiés

    Dans ce contexte, la France sacrifie ses intérêts. Elle délaisse ses traditions diplomatiques fondées sur des relations politiques internationales naturelles (en reprenant la formule de Jacques Bainville). Cela au profit d’une inféodation aveugle au discours officiel de ses nouveaux alliés atlantistes. Après s’être écartée du Proche et du Moyen-Orient, mais aussi de l’Afrique, la France s’est éloignée de la Russie. Plus récemment encore, elle s’est mise l’Iran à dos, en sacrifiant ses intérêts économiques. Le pays réel paie le prix des mauvais choix du pays légal en matière de politique internationale. Des choix qui se répercuteront sur notre économie nationale."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Union européenne va chercher les migrants en Afrique

    En seulement trois jours, 13.000 clandestins ont été récupérés en Méditerranée et escortés jusqu’aux ports italiens.
    Les arrivées de migrants provenant d’Afrique et en direction du continent européen sont en passe de subir une accélération considérable.

    Cette affirmation n’est pas l’opinion de qui voudrait alimenter les craintes de nos concitoyens, mais bien une réalité induite par l’extension aux eaux territoriales libyennes du mandat des opérations de sauvetage de l’Union européenne (mandat Sophia) : c’est à quelques milles du littoral africain que les navires, qu’ils soient italiens, danois ou britanniques, etc., vont désormais chercher les clandestins.

    La preuve ? En seulement trois jours, 13.000 clandestins ont été récupérés en Méditerranée et escortés jusqu’aux ports italiens.

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