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magouille et compagnie - Page 1823

  • Vous prendrez bien un peu de propagande ?

    La première période, d’une durée de trois mois, interviendrait « à la fin de l’année scolaire des élèves ayant atteint leur dix-huitième anniversaire » et serait baptisée « classe républicaine ». Cette classe républicaine aurait pour vocation de dispenser aux jeunes Français un « apprentissage des fondamentaux de la République ».

    Le service civique va-t-il finalement devenir obligatoire ? Depuis 2012, le président de la République François Hollande a fait du service civique une de ses grandes mesures en faveur de la jeunesse, et ne cesse d’affirmer vouloir l’étendre au plus grand nombre. Son objectif, réaffirmé plusieurs fois depuis les attentats de Paris en novembre dernier, est d’accueillir la moitié d’une classe d’âge en 2018, soit 350.000 jeunes, puis l’ensemble d’une génération au-delà de 2020 en service civique.

    Une nouvelle étape de cette généralisation pourrait être bientôt franchie, puisque l’Assemblée nationale a adopté hier un amendement rendant le service civique « obligatoire et universel », dans le cadre du projet de loi Égalité et citoyenneté actuellement en débat dans l’hémicycle.

    Une « classe républicaine » pour apprendre « les fondamentaux de la République »

    Si le projet de loi est encore loin d’être voté, l’adoption de cet amendement marque une nouvelle étape importante dans le développement du service civique. Présenté par une trentaine de députés socialistes, l’amendement veut créer une « expérimentation » qui veut permettre à tous les jeunes Français de 18 à 25 ans « d’effectuer un service civique universel d’une durée de neuf mois répartie en deux périodes distinctes ». [...]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vous-prendrez-bien-un-peu-de

  • Marine Le Pen fait condamner L’Obs en diffamation

    Source : OJIM

    Pour avoir imputé à Marine Le Pen un enrichissement personnel, L’Obs vient d’être condamné à une amende avec sursis et 2 000 euros de dommages et intérêts.

    Dans un article publiée le 11 décembre 2014, l’hebdomadaire prétendait révéler le « magot caché de Marine Le Pen ». « La justice se demande si la présidente du Front national n’est pas la bénéficiaire d’un système conçu pour détourner de l’argent public », écrivait L’Obs à propos d’une enquête portant sur des soupçons de surfacturation dans le financement des campagnes du FN en 2012, qui a conduit le parti frontiste ainsi que dix personnes (dont deux de ses vices-présidents) à être mis en examen.

    Marine Le Pen avait quant à elle été placée sous le statut de témoin assisté. Après la plainte de la présidente du Front National, le tribunal correctionnel de Paris a estimé que certains passages de l’article de L’Obs incitaient le lecteur à penser que cette dernière avait bénéficié, dans cette affaire, d’un enrichissement personnel. Des conclusions contraires à celles de l’enquête, bouclée depuis janvier 2016.

    La directrice de publication de l’hebdomadaire, détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse, a ainsi écopé de 500 euros d’amende avec sursis pour diffamation. Elle devra par ailleurs verser 2000 euros de dommages et intérêts à Marine Le Pen, et 2 000 euros pour les frais de justice.

    http://fr.novopress.info/202266/marine-pen-condamner-lobs-diffamation/#more-202266

  • Les régimes ayant tenté de se substituer aux familles portaient tous la marque du totalitarisme

    Dans son éditorial de Ouest-France, Jeanne Emmanuelle Hutin s'élève contre l'atteinte à la liberté scolaire :

    "Rappelons ce qu'elles ont vu passer en peu de temps : la théorie du genre et le militantisme d'associations tentant d'influencer les programmes scolaires ; la suppression du latin et du grec et, pour la rentrée prochaine, l'introduction de l'arabe dès les petites classes parmi les langues vivantes. [...] Ajoutons, la suppression quasi totale des classes européennes et les nouveaux programmes scolaires... Tout cela donne à beaucoup l'impression d'une marche forcée vers une société multiculturelle. Les familles le vivent d'autant plus mal que cela se fait en catimini, sans débat véritable, au fil des lois et des décrets. Mais surtout, elles s'inquiètent de voir que la conscience de leurs enfants est le lieu de cette bataille. Or, l'État se doit de respecter les consciences. Il ne peut instrumentaliser l'Éducation pour les orienter.

    Alors comment s'étonner que le projet de soumettre l'ouverture d'écoles hors-contrat à une autorisation de l'État ne provoque la levée de bouclier de ceux qui sont attachés à la liberté des familles de choisir le mode d'éducation de leurs enfants ? Le motif invoqué de cette réforme est la lutte contre la radicalisation. Si elle est nécessaire, elle ne peut se faire à « n'importe quel prix et certainement pas à celui de la liberté d'enseignement. Le système actuel de déclaration, pleinement appliqué, et si besoin renforcé, répond d'ores et déjà aux exigences légitimes de contrôle par l'État. Il n'y a donc pas lieu de réformer dans l'empressement et par un biais inapproprié des questions aussi importantes », écrivait le cardinal Jean-Pierre Ricard, président du Conseil pour l'enseignement catholique. 

    «C'est une atteinte fondamentale à la liberté constitutionnelle d'enseigner », écrivait Guillaume Drago, professeur de droit à Assas. C'est aussi une perte pour le pays. Car, de Montessori à Espérance Banlieue, ces écoles proposent souvent des pédagogies alternatives qui permettent d'importantes avancées en ce domaine, rappellent des députés de l'Ouest.

    Qu'adviendra-t-il ? Plus l'État semblera prendre, à travers l'école, le monopole de la formation des jeunes consciences, plus les familles iront ailleurs. Leur liberté n'est-elle pas de transmettre à leurs enfants les repères pour se conduire et avancer dans la vie ? Les régimes ayant tenté de se substituer aux familles portaient tous la marque du totalitarisme non de la Démocratie. Il faut donc faire preuve de discernement pour résoudre les problèmes d'aujourd'hui sans empiéter sur laliberté des familles."

    Michel Janva

  • FCPE : Fédération communiste des parents d’élèves ?

    La FCPE a fait le choix de publier une brève sur la Fête de l’Humanité !
    La FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) est la principale fédération de parents de l’enseignement public. Elle se présente comme apolitique, comme ce devrait en effet être le cas d’une fédération de parents d’élèves.

    Pourtant, dans le dernier numéro de La Revue des parents (n° 406, juin 2016), on trouve à la page 31 un article promotionnel pour la Fête de l’Humanité, le quotidien du Parti communiste.

    Un lecteur qui s’en étonnait s’est vu adresser la réponse suivante :

    "La FCPE a fait le choix de publier une brève sur la Fête de l’Humanité, car celle-ci a notamment pour objectif de sauver le journal qui est aujourd’hui en péril.
    De par les valeurs humanistes et progressistes qu’elle défend depuis sa création – solidarité, égalité, vivre ensemble et engagement collectif –, la FCPE ne peut qu’apporter son soutien au journal l’Humanité, dont la survie est aujourd’hui menacée par sa volonté de préserver coûte que coûte son indépendance financière. Un combat à saluer et évidemment nécessaire pour le pluralisme de la presse française.
    L’Huma, qui se fait l’écho des mouvements sociaux, citoyens, syndicaux, culturels de notre époque, est donc un précieux outil pour que nos enfants soient les citoyens libres et éclairés de demain. »

    Lire la suite

  • Le scandale LuxLeaks, ou la victoire de l'escroc Juncker.

    C’est un procès qui est passé (presque) inaperçu, peut-être parce qu’il se déroulait au Luxembourg. Bien qu’un journaliste français ait été poursuivi dans cette affaire, le verdict n’a guère ému le pouvoir ni les partis politiques français qui, depuis quelques jours, ne cessent de déplorer le peu d’amour des citoyens envers l’Union européenne. Pourtant, il aurait dû, si la logique (ou la morale ?) avait été respectée : l’UE ne se veut-elle pas un modèle de justice et de transparence, un Etat de Droit (sans Etat propre d’ailleurs, mais plutôt un ensemble d’Etats) et la terre d’accueil de tous ceux qui fuient les traitements et les jugements inéquitables ? 

    En fait, le procès concernait ce que l’on appelle des « lanceurs d’alerte » qui avaient signalé un système de fraude généralisée qui a coûté des dizaines de milliards d’euros aux Etats de l’UE au profit de quelques multinationales et banques peu délicates et oublieuses de leur devoir fiscal de solidarité, mais aussi au profit du Luxembourg, membre de l’Union. Trois personnes étaient ainsi traînées devant le tribunal du Luxembourg au nom du « secret professionnel et du secret des affaires », et deux d’entre elles ont été condamnées pour « vol de données, fraude informatique et divulgation du secret des affaires », tandis que le journaliste français était acquitté : comme le signale Le Monde dans son édition du vendredi 1er juillet « Edouard Perrin n’a fait que son travail de journaliste (pour l’émission « Cash investigation » d’Elise Lucet), conclut le jugement du tribunal. Une vision que le parquet du Luxembourg ne partageait pas, estimant que « la liberté d’expression journalistique » ne devait pas primer sur le respect « du secret professionnel », quand bien même il serait le témoin de « pratiques douteuses ». » Ironie du propos du parquet, à l’heure où les administrations et les Etats, mais aussi les banques et les réseaux sociaux ne laissent plus rien de « secret » à la vie privée des familles et des personnes, malgré les protestations de nombreuses personnes qui souhaiteraient conserver un peu de discrétion, voire de pudeur, dans ce monde hyperconnecté…

    La condamnation des deux lanceurs d’alerte, elle, nous rappelle aussi que, dans cette Union européenne, ce qui compte d’abord, c’est le profit, l’Argent, les intérêts privés de quelques grandes sociétés ou des actionnaires, plutôt que le bien-être des peuples, la solidarité fiscale et la simple justice sociale. 

    Est-ce un hasard si cette affaire, débutée il y a quelques années et que l’on a nommée « LuxLeaks », avait « provoqué un vaste scandale qui avait touché jusqu’à Jean-Claude Juncker, l’ancien premier ministre luxembourgeois et actuel président de la Commission européenne » ? C’est ce qu’évoque un livre publié il y a peu sous la signature de Mme Eva Joly et intitulé « Le loup dans la bergerie », livre qui met en cause celui qui est effectivement le président de la Commission européenne alors qu’il devrait être, peut-être en prison, au moins à l’écart des institutions européennes si l’on veut qu’elles aient quelque crédit près des contribuables qui sont aussi des citoyens… 

    « Le jugement « LuxLeaks » est d’autant plus intéressant qu’il revient sur le débat qui avait opposé, en avril, la société civile à la directive sur le secret des affaires débattue à Strasbourg. Les ONG avaient vivement dénoncé un texte qui menaçait, selon eux, les lanceurs d’alerte. Le tribunal du Luxembourg semble leur donner raison. « La nouvelle proposition de directive sur le secret d’affaires adoptée par le Parlement européen entend encore resserrer le cadre de cette protection du lanceur d’alerte et augmenter la protection du secret d’affaires au niveau européen. » » Ainsi, non seulement la Commission européenne est présidée par un escroc notoire qui a coûté des milliards d’euros aux budgets nationaux des pays de l’Union, mais le Parlement européen, issu du vote des citoyens de l’Union (malgré une forte abstention récurrente), s’en fait le complice en durcissant la protection du secret d’affaires, non pour éviter l’espionnage industriel ou le délit d’initié, mais pour préserver les intérêts de quelques aigrefins de la Finance…

    De plus, comme le souligne l’article du quotidien Le Monde, « si ni le droit luxembourgeois ni le droit français ne protègent les lanceurs d’alerte, les juges (du tribunal du Luxembourg) estiment que le droit européen ne le fait, aujourd’hui, pas davantage » : n’est-ce pas incroyable ? Pourtant, c’est bien la réalité et celle-ci ne profite pas au plus grand nombre des Européens…

    Cette affaire et ce jugement sont terriblement révélateurs des failles, voire des fautes de l’Union européenne ou, du moins, des institutions qui la régentent. Tant qu’il n’y sera pas mis bon ordre, par l’action des Etats au travers du Conseil européen, ou par celle des parlementaires de Bruxelles et de Strasbourg (mais le veulent-ils vraiment ? Rien n’est moins sûr…), l’Union européenne apparaîtra toujours comme le règne des Puissants et de l’Argent-Maître, et elle ne sera pas aimée des peuples et des travailleurs, de ces gens honnêtes qui peuvent soutenir ou à l’inverse, par leur colère électorale, assommer les institutions et leurs servants, comme vient de le démontrer le récent vote des Britanniques…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1325:le-scandale-luxleaks-ou-la-victoire-de-lescroc-juncker&catid=50:2016&Itemid=61

     

  • "La région Ile de France est le 1er financeur de la marche (des fiertés) et elle en est fière"

    Valérie Pécresse semble complètement en phase avec la "marche des fiertés", qu'elle subventionne à hauteur de 25 000 euros. Elle instrumentalise la tuerie d'Orlando, derrière laquelle elle s'abrite pour expliquer pourquoi elle n'a pas osé dire non à un lobby qui représente si peu de Français mais sait si bien terroriser les autres. De quoi Madame Pécresse a-t-elle peur, maintenant qu'elle est élue ?

     

    Marie Bethanie

  • Comment Nicolas Sarkozy utilise Les Républicains pour préparer sa candidature à la primaire

    Le Conseil national des Républicains se réunit pour valider le projet du parti pour 2017. Une nouvelle occasion pour le président du parti de placer ses pions.
    Les sarkozystes évoquent la "clôture d'un cycle". Nicolas Sarkozy préside, samedi 2 juillet, le Conseil national des Républicains. Il doit y soumettre le projet de sa formation en vue de l'élection présidentielle de 2017. Et en profiter, au passage, pour façonner le parti à son image à quatre mois de la primaire de la droite et du centre. Nicolas Sarkozy n'est pas encore officiellement candidat, mais tous les coups sont permis.
    Une journée pour vanter son bilan
    Il ne s'est pas encore déclaré, mais Nicolas Sarkozy soigne son image à l'approche de la primaire à droite. A l'occasion du Conseil national des Républicains, le président du parti devrait donc vanter son action depuis deux ans. "Il va se féliciter d’avoir des fédérations en ordre de marche, des adhérents plus nombreux, des finances rétablies, des investitures attribuées et un socle de projet", explique un de ses proches au Monde.
    "Il a remis sa famille politique en ordre de marche, ça a été long, mais il engrange les fruits petit à petit", résume un député sarkozyste auprès de l'agence Reuters. Cet exercice d'autosatisfaction devrait lui permettre d'avancer ses pions, sur un plan tactique. "Nicolas Sarkozy veut apparaître aux yeux des électeurs de la droite comme celui qui a œuvré pour le collectif, quand ses rivaux ne seraient préoccupés que par leurs ambitions personnelles", décrypte encore le quotidien.
    Viendra ensuite le temps, d'ici au 26 août, de quitter la tête du parti et de se lancer dans la campagne officielle, mais après avoir convaincu les adhérents, qui seront présents à la Mutualité, à Paris. Cet exercice d'autocongratulation irrite déjà certains candidats déclarés à la primaire. Si François Fillon et Jean-François Copé prendront la parole, Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet ne feront que passer. Bruno Le Maire sera quant à lui "absent", tout comme Henri Guaino, qui a "autre chose à faire".
    Un projet très sarkozyste
    La journée doit permettre au chef des Républicains de présenter le projet qui doit servir de socle à tous les candidats de la primaire. Or, comme l'explique Le Monde, ce texte porte la patte sarkozyste. Il a été élaboré par deux proches de l'ex-chef de l'Etat, dont Eric Woerth, secrétaire national du parti. Nicolas Sarkozy l'a lui-même reconnu, le 26 juin, sur France 2 : "Il m'engage", a-t-il fait savoir à propos de ce "projet commun".
    Et pour cause, le projet reprend les credo de Nicolas Sarkozy : autorité de l'Etat, refondation de Schengen, identité nationale, respect de la laïcité, recours au référendum, baisse simultanée des impôts et des déficits publics ou encore la volonté de revenir sur la loi interdisant le cumul des mandats.
    De multiples propositions qui ne font guère l'unanimité au sein des équipes d'Alain Juppé, Bruno Le Maire et François Fillon. Aucun ne se sent "concerné" par ce projet, affirme ainsi l'AFP, après les avoir contactés. Dans Marianne, l'entourage proche de son principal rival, Alain Juppé, explique ainsi que le texte n'est pour lui qu'une "contribution au débat". "Alain Juppé n'est pas engagé par son contenu", indique Gilles Boyer, directeur de campagne du maire de Bordeaux.
    Les moyens du parti pour faire campagne
    La candidature de Nicolas Sarkozy est un secret de polichinelle. Ses adversaires voient d'ailleurs clair dans son jeu : "C'est bien un candidat non-déclaré", a récemment souligné Jean-Pierre Raffarin sur France Info. "Je pense qu'avant l'été, ce serait sans doute raisonnable qu'il y ait une prise en compte des réalités. Les réalités, c'est que Nicolas Sarkozy est en campagne", a encore insisté le soutien d'Alain Juppé, invitant le chef des Républicains à annoncer sa candidature. Techniquement, il a jusqu'au 26 août pour s'annoncer.
    Car la double casquette du président des Républicains irrite les candidats déclarés. Nombreux sont ceux qui évoquent le besoin de transparence et pointent les injustices financières, analyse Europe 1. En effet, selon la radio, "tous les déplacements de Nicolas Sarkozy sont pris en charge par le parti, quand ses (futurs) rivaux à la primaire doivent, eux, puiser dans leurs cagnottes". François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet ont ainsi fustigé "l'inégalité des moyens" entre les candidats, affirme Le Parisien.
    En privé, la réponse fuse du côté du président du parti, raconte Le Lab : "Si je fais des salles remplies de monde et que d'autres font des salles à moitié vides, c'est peut-être aussi qu'il y a une inégalité de talent", raille Nicolas Sarkozy. Comme il l'a déclaré au Figaro, en mai, l'ex-président ne se voit pas abandonner sa confortable position, pas illégale. "Il est hors de question de quitter la présidence du parti. Il faut un chef pour cheffer."
    Une mainmise pour écarter ses rivaux
    Pour ne rien arranger, les investitures en vue des élections législatives de 2017 tendent un peu plus les relations entre Nicolas Sarkozy et les autres candidats à la primaire. Notamment avec Alain Juppé. A la base, un accord avait été trouvé pour donner l'investiture seulement en cas de consensus. Elle était gelée le cas échéant, raconte Le Point. Sauf que plusieurs cas ont irrité le camp juppéiste, trois de leurs candidats ayant été écartés, à Lyon et Strasbourg, au profit de visages plus sarkozystes.
    Du coup, "comme les choses ne se passent pas comme elles auraient dû se passer, Alain Juppé ne se sent pas engagé par les investitures décidées par le parti et il reviendra dessus" s'il est désigné candidat au terme de la primaire, affirme le directeur de campagne du maire de Bordeaux dans Le Monde. Bruno Le Maire et François Fillon ont eux aussi fait savoir, dans Marianne, qu'ils reviendraient sur certaines décisions, s'ils sortaient vainqueur de la primaire.

    Julie Rasplus Francetvinfo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuyZuVFVpZmrufqZXf.shtml

  • Au Québec, une animatrice virée car « trop caucasienne »

    FRANCE (NOVOpress avec OJIM)

    Après trois ans à la tête de l’émission « Montréalité » sur la chaîne MAtv, l’animatrice Katerine-Lune Rollet vient de perdre son poste au profit de quelqu’un issu d’une « minorité visible », rapporte le journal Présent.

    Selon ses propres dires, l’animatrice a été écartée car « trop caucasienne » et remplacée par une personne de couleur. Comme l’a confirmé Isabelle Larin, directrice de programmation de MAtv, dans le journal La Presse, c’est bien pour une question de couleur de peau que la décision a été prise. En effet, pour elle, l’émission « Montréalité » a vocation à être « la locomotive parfaite permettant d’illustrer la diversité montréalaise ».

    Ainsi, il faut « une nouvelle représentativité à la barre de l’émission ». Une mise à l’écart paradoxale pour Katerine-Lune Rollet, qui avait elle-même déclaré il y a peu : « Je suis tout à fait d’accord que notre télévision est beaucoup trop blanche et qu’il faut bouger. » Aujourd’hui, elle fait les frais de sa propre idéologie.

    Par le passé, la chaîne d’État Radio-Canada avait également ouvert des postes spécifiques pour les « non-Caucasiens ». Cette décision avait suscité un tollé, obligeant la chaîne à faire machine arrière. À l’époque, il s’agissait d’une approche de discrimination positive à l’embauche. Aujourd’hui, comme on vient de le voir avec MAtv, on remplace carrément des animatrices blanches par d’autres de couleur.

    Une politique d’épuration qui ne sera sans doute pas sans déplaire à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, qui avait elle aussi, lors de sa prise de fonction, estimé que la télévision publique française comportait trop d’hommes blancs de plus de 50 ans et qu’il fallait que « ça change »…

    http://fr.novopress.info/

  • L'université fabrique de la pensée clonée

    Interrogé dans L'Homme Nouveau à propos de son dernier ouvrage La Guerre civile qui vient, Ivan Rioufol explique d'où vient l'absence de liberté d'expression :

    6a00d83451619c69e201bb09198144970d-200wi.jpg"C’est le fruit d’un lent mais efficace processus de subversion idéologique d’essence marxiste dont on trouve la source dans le principe de la cooptation mis en place dans les universités placées sous tutelle communiste dans l’immédiat après-guerre par Charles De Gaulle. La cooptation, qui permet les promotions des universitaires et des chercheurs sur des critères corporatistes et politiques, a privilégié la pensée « progressiste » au détriment de la pensée autonome. Cet entre-soi a fait des dégâts considérables en marginalisant des pensées dissidentes. L’ahurissant conformisme des sociologues, qui ne veulent rien voir des mutations dérangeantes de la société, est un exemple parmi d’autres des aberrations produites par ce système.

    Bien des esprits libres ont ainsi été écartés de cette fabrique de la pensée clonée qu’est devenue l’université. La porosité de ce monde avec celui des médias a consolidé le poids du politiquement correct. C’est lui qui cadenasse la pensée au point d’empêcher bien des intelligences de se confronter au réel. Vouloir comprendre ce qui se passe en France et en Europe, cette crise civilisationnelle inédite que les « élites » cherchent à mettre sous le tapis, oblige à sortir de ce piège."

    Michel Janva