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magouille et compagnie - Page 1825

  • Facebook pas si neutre que cela aux Etats Unis

    ETATS-UNIS (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : L’existence d’un système informatique très largement répandu et opaque peut menacer la liberté d’information. Un ancien employé de Facebook aux Etats‑Unis a en effet témoigné de manipulations de l’algorithme qui détermine le choix des articles de journaux relayés comme « populaires » par le site américain.

    Selon le site américain Gizmodo, « les employés de Facebook supprimaient régulièrement de la section “Populaire” du site des articles d’actualité concernant le Parti républicain américain ». Des employés de Facebook ont empêché des articles d’apparaître dans ce fil d’actualités, alors même que ces articles faisaient partie des plus partagés sur le réseau social.

    Imposer des valeurs éditoriales humaines à une liste déterminée par un algorithme n’est pas une mauvaise chose en soi, mais elle est à l’opposé de ce qu’affirme officiellement la compagnie, qui assure que cette liste n’est composée que « de sujets populaires sur Facebook ».

    Vivement critiqué par le Parti républicain, qui craint que cette sélection ne finisse par influer sur le choix des électeurs pour l’élection présidentielle américaine, le réseau social fondé par Mark Zuckerberg a affirmé avoir mené une enquête sans trouver trace d’une quelconque manipulation.

    http://fr.novopress.info/200943/facebook-pas-neutre-cela-aux-etats-unis/

  • Le renouveau français

    par Louis-Joseph Delanglade

    On peut voir les images presque tous les jours sur les chaînes d’information : Paris, Lille, Nantes, Rennes (pour ne citer que les villes les plus représentatives) sont secouées par de véritables émeutes au cours desquelles des bandes se réclamant ouvertement de l’ultra-gauche européenne cassent tout ce qui peut l’être et s’en prennent aux forces de l’ordre avec une rare agressivité, au point que près de trois cents policiers et gendarmes ont été blessés depuis deux mois. Et ce en plein état d’urgence ! M. Delage, secrétaire général du syndicat Alliance, s’étonne : « Il y a des schémas d'assignation à résidence pendant l'état d'urgence. Des individus sont connus, fichés par les services de renseignement, ils pourraient être interpellés à titre préventif et assignés à résidence. » (Europe 1, 4 mai). Oui, mais ce n’est pas fait. Incompétence ou complicité ?

    Ce n’est qu’un exemple mais il vient après tellement d’autres du même ordre… Du coup, les propos du Premier secrétaire du Parti socialiste semblent totalement sans rapport avec la réalité de notre quotidien. On savait M. Cambadélis bon petit soldat du hollandisme, on sait maintenant qu’il ne manque pas d’aplomb : n’a-t-il pas eu en effet le culot de parler de « redressement national » et de « renouveau français » à propos du bilan de M. Hollande (siège du P.S., 2 mai) ? Certes, ce dernier avait donné le ton avec son désormais célèbre « ça va mieux » (France 2, 14 avril), dont le seul mérite aura été de nous épargner l’insupportable « c’est moins pire » que l’on entend chaque jour sur les ondes. Et, devant un parterre tout socialiste (colloque « La gauche et le pouvoir », 3 mai), le président, se prenant alternativement pour Léon Blum et François Mitterrand, a de nouveau fait preuve d’une grande autosatisfaction.

    La France va donc mieux ? Peut-être - ce n’est même pas sûr - le croiront certains de ceux (jeunes, enseignants, agriculteurs, fonctionnaires, ménages modestes) à qui s’adresse sa gabegie électoraliste sous forme d’enveloppes budgétaires accordées ou simplement envisagées. M. Zemmour , lui, n’est pas dupe, qui ironise : «  Il se pare du chapeau mou et de l’écharpe rouge de Léon Blum, et reprend son imitation pour fin de banquet de François Mitterrand, avec ses intonations de voix rauque pour les envolées lyriques […] Hollande, c’est mini-Blum et mini-Mitterrand, mais il distribue le maximum ! » (RTL, 5 mai).

    Les Français, non plus, ne sont pas dupes. Ils ne pensent manifestement pas que le pays « va mieux » : ils « jugent sévèrement le bilan économique de François Hollande [81% d’opinions négatives], mais ne semblent pas plus convaincus par l'opposition de droite [F.N. compris], selon un sondage B.V.A. » (Le Point, 4 mai). Paradoxalement, voilà peut-être la bonne nouvelle. Le rejet, toujours plus fortement réitéré, des partis - aucun n’y échappe - et de leur politiciennerie érigée en politique montre que le temps est sans doute venu de tout (tout !) remettre à plat. Peut-être en sortirait-il alors un vrai « renouveau » pour le pays. Peut-être…

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/05/06/le-renouveau-francais-par-louis-joseph-delanglade-5798071.html

  • Lettre de Ludovine de la Rochère à Manuel Valls

    Monsieur le Premier Ministre,

    La France célébrera l’abolition de l’esclavage le mardi 10 mai à l’occasion de la « Journée des mémoires et de réflexion sur la traite, l’esclavage et leurs abolitions ».

    La Convention contre l’esclavage de 1926 indique que « l’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux ».

    L’esclavage n’a donc pas disparu puisqu’il se développe actuellement sous une nouvelle forme : celle de la gestation par autrui (GPA) qui consiste à louer des femmes et à vendre des enfants.

    A cela s’ajoute le fait que ces enfants font l’objet de contrats (alors qu’un contrat, légalement, ne peut concerner que des biens ou des services). De fait, et c’est un autre aspect important, la GPA entraîne untrafic d’enfants, activité dont le nom juridique est « la traite d’êtres humains ».

    Cette pratique des mères porteuses profite grassement à des intermédiaires sans scrupules – agences, commerciaux, biologistes, juristes, assureurs… – qui font des profits juteux en exploitant la détresse de femmes vulnérables.

    L’absence de réaction des Etats comme des institutions internationales a permis le développement d’unmarché transfrontalier. La France, notamment, participe à ce trafic à travers les clients français d’agences située à l’étranger.

    Ce marché a pris des proportions très importantes : il est estimé aujourd’hui à plus de 4 milliards de dollars, sachant qu’un enfant coûte de 30 à 100.000 $selon le pays d’origine et selon la prestation demandée par le ou les commanditaires (mère porteuse seule ou mère porteuse + donneuse d’ovocytes, par exemple).

    Le 3 avril 2014, dans une interview donnée au quotidien La Croix, vous avez publiquement pris position contre la GPA.

    Vous avez notamment déclaré que c’est « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ». Vous avez également précisé que « le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers ». Enfin, vous vous êtes engagé à promouvoir une initiative internationale.

    Force est de constater que 18 mois plus tard rien n’a changé, bien au contraire : les demandes de retranscription d’actes de naissance à l’état civil français sont validées les unes après les autres, ce qui revient, selon votre propre constat, « à accepter et normaliser la GPA ».

    Nous constatons aussi que les agences commerciales de GPA continuent de démarcher la clientèle potentielle française en toute impunité. On trouve même sur Google France des liens publicitaires pour ces agences !

    Cette complaisance est incompréhensible : cela signifie-t-il que la France admettrait l’exploitation de femmes dès lors qu’elles ne vivent pas en France et qu’elles sont pauvres ? Et qu’elle tolère cette violence majeure qui leur est faite ?

    Pour ces motifs, nous sollicitons un entretien avec vous : il nous permettra de vous exposer plus précisément les constats que nous faisons sur le développement de cette pratique, de présenter les actions qui peuvent et doivent être conduites pour faire respecter l’interdiction de la GPA et de connaître le calendrier des actions que vous aviez annoncées.

    En outre, le refus de reconnaître la filiation étant le seul moyen efficace pour les Etats de dissuader leurs ressortissants de recourir à des mères porteuses à l’étranger, nous souhaitons évoquer avec vous les laissez-passer délivrés par les consulats aux commanditaires d’enfants, ainsi que la circulaire Taubira : en effet, ce texte est à la fois inutile (l’article 21-12 du code civil permet de toute façon aux enfants vivant en France et élevés par des Français d’acquérir la nationalité française) et dangereux puisqu’il revient à faire savoir que les pouvoirs publics facilitent les aspects administratifs de la GPA malgré son interdiction !

    Les très nombreux Français qui nous suivent seraient rassurés de ce point de situation sur des enjeux qui leur tiennent à cœur et sur lesquels ils ne lâcheront rien : le respect de la dignité des femmes et des enfants !

    Dans l’attente de ce rendez-vous, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer l’expression de mes salutations distinguées,

    signature lulu

    Ludovine de La Rochère
    Présidente

    Source

    Michel Janva

  • Après le Traité de Lisbonne, Nicolas Sarkozy veut... un nouveau traité

    Après le rejet du Traité constitutionnel européen par les Français en 2005, Nicolas Sarkozy nous a imposé de force le Traité de Lisbonne, en tout point comparable. Devant l'échec criant de l'Union européenne face aux crises économique, migratoire, identitaire..., il propose rien de moins qu'un nouveau traité :

    "Au point où nous en sommes, il faut un nouveau traité, un traité de refondation. C'est la proposition que la France devra mettre sur la table dès le début de l'alternance. Et cela quelle que soit l'issue du référendum sur le Brexit. Si le Royaume-Uni sort de l'Union, ce sera une catastrophe pour eux et pour nous, annonçant une période de grande incertitude économique et politique. Sinon, ce sera évidemment une très bonne nouvelle, mais une véritable refondation de l'Europe n'en restera pas moins nécessaire.

    En quoi consisterait ce nouveau traité ?

    Il devra changer deux choses prioritairement: les compétences des institutions communautaires et leur fonctionnement. Il existe en réalité deux Europe qui n'ont plus besoin des mêmes politiques. Dans l'organisation de la zone euro, il faut aller jusqu'au bout de l'intégration: je proposerai la création d'un Fonds monétaire européen et d'un secrétaire général du gouvernement économique qui agisse comme un véritable directeur du Trésor. Le FMI n'a pas de légitimité pour s'occuper des affaires de l'UE, compte tenu notamment du poids qu'y ont les États-Unis. La légitimité du gouvernement économique de la zone euro devra reposer sur l'union de la France et de l'Allemagne, car nous représentons 50 % de son PIB.

    Quid des autres ?

    S'agissant de l'Europe à 28, il faut revoir complètement la répartition des compétences entre les États et l'Union. L'Europe s'occupe de beaucoup trop de choses. Il faut notamment en finir avec les excès de la Commission sur les «actes délégués».L'Europe doit recentrer ses compétences sur pas plus d'une dizaine de politiques communes prioritaires. Notamment, le droit de la concurrence européen doit être complètement revu. La Commission européenne ne peut pas constituer tout à la fois un exécutif, un législatif et un tribunal. L'Europe doit à nouveau être comprise des Européens."

    Sic. Ce fonctionnement décrié par Nicolas Sarkozy est issu du Traité de Lisbonne (qui reprend lui-même les traités antérieurs).

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La générosité sur le dos du peuple, spécialité des élites mondialisées

    Nous courons tout droit vers la catastrophe économique.

    L’une des plus grosses escroqueries intellectuelles de la période récente consiste à faire croire aux électeurs européens que le coût des dépenses nouvelles ou exceptionnelles que les États vont devoir engager en relation avec l’immigration sera supporté équitablement par l’ensemble des contribuables, comme toutes les autres dépenses publiques. Or, c’est archi-faux.

    Lorsqu’un État est obligé d’emprunter pour boucler son budget et que, par ailleurs, il est engagé dans une politique de réduction de ses dépenses et de gel des impôts, toute dépense supplémentaire ne peut être financée que par le recours à l’emprunt ou en procédant à des arbitrages aux dépens des dépenses courantes. C’est ce que les économistes appellent raisonner en coût marginal, par opposition au coût moyen. Dans le cas particulier de l’aide aux réfugiés – et il faut être clair là-dessus -, non seulement les gros contribuables ne paieront rien du tout (pas de nouvel impôt), mais encore ils ne subiront bien évidemment aucune pression à la baisse sur leurs revenus, et même pourront disposer d’une main-d’œuvre corvéable à merci (ouvriers, employés de maison). Comme on dit trivialement, pour eux, c’est tout bénef. En revanche, pour le citoyen lambda, c’est la double peine. Non seulement il va devoir accepter une concurrence déloyale sur le marché du travail, mais en plus, c’est lui qui va payer car, au minimum, il va devoir supporter – maîtrise des dépenses oblige – l’inévitable diminution en qualité (si ce n’est en quantité) du service public (protection sociale, assurance maladie, etc.).

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  • Tout le système des partis politiques prend en otage l’opinion publique

    Elie Hatem, avocat au Barreau de Paris, membre du Comité Directeur de l’Action Française, ancien candidat sous la bannière du « Rassemblement Bleu Marine » à des élections locales, ancien conseiller de Boutros Boutros-Ghali, ainsi que de plusieurs chefs d’états, il est interrogé dans Présent. Extrait :

    "Comment voyez-vous les élections de 2017 pour la droite nationale ?

    Malheureusement, la droite nationale est très divisée voire subdivisée, ce qui la fragilise vis-à-vis de ses adversaires alors qu’il existe un sursaut patriotique qui est, entre autres, le résultat du mécontentement exprimé par les Français des politiques menées par les deux formations traditionnelles de droite comme de gauche qui ont dominé la scène politique depuis des décennies. Il va donc falloir regrouper l’ensemble des formations de la droite nationale, en les réconciliant par la voie d’une médiation, afin de présenter un candidat unique qui sera celui du pays réel pour gagner ce pari et procéder aux changements attendus par les Français. Mais personnellement, j’en reste sceptique car j’estime que c’est tout le système républicain démocratique, celui des partis politiques, qui prend en otage l’opinion publique et qui est tributaire du pouvoir médiatique, qui est responsable de cet état de délabrement, en faussant la représentativité du pays réel et en élargissant le fossé avec le pays légal."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Tout le système des partis politiques prend en otage l’opinion publique

    Elie Hatem, avocat au Barreau de Paris, membre du Comité Directeur de l’Action Française, ancien candidat sous la bannière du « Rassemblement Bleu Marine » à des élections locales, ancien conseiller de Boutros Boutros-Ghali, ainsi que de plusieurs chefs d’états, il est interrogé dans Présent. Extrait :

    "Comment voyez-vous les élections de 2017 pour la droite nationale ?

    Malheureusement, la droite nationale est très divisée voire subdivisée, ce qui la fragilise vis-à-vis de ses adversaires alors qu’il existe un sursaut patriotique qui est, entre autres, le résultat du mécontentement exprimé par les Français des politiques menées par les deux formations traditionnelles de droite comme de gauche qui ont dominé la scène politique depuis des décennies. Il va donc falloir regrouper l’ensemble des formations de la droite nationale, en les réconciliant par la voie d’une médiation, afin de présenter un candidat unique qui sera celui du pays réel pour gagner ce pari et procéder aux changements attendus par les Français. Mais personnellement, j’en reste sceptique car j’estime que c’est tout le système républicain démocratique, celui des partis politiques, qui prend en otage l’opinion publique et qui est tributaire du pouvoir médiatique, qui est responsable de cet état de délabrement, en faussant la représentativité du pays réel et en élargissant le fossé avec le pays légal."

    Michel Janva

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  • Plus de 455 000 familles touchées par la politique antifamiliale

    D'après le premier bilan de la Cnaf, 9,3% des bénéficiaires des allocations familiales ont vu leurs prestations baisser depuis le 1er juillet 2015, soit 455 100 allocataires. Ces familles considérées comme "les plus aisées" ont subi une perte de 50 à 70% de leurs allocations précédemment versées

    Michel Janva

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  • L’UE ouvre ses portes aux 78 millions de Turcs

    Turquie-Chard.jpeg

    Ça y est ! Après en avoir accepté le principe, la Commission européenne passe aux actes : elle vient de donner son feu vert pour que les 78 millions de Turcs musulmans puissent pénétrer sans visa dans les pays de l’espace Schengen, à la fin juin au plus tard. Elle avait subordonné cet accord au respect de 72 conditions qui rendraient la Turquie compatible avec l’économie et les « valeurs » de l’Union européenne, celles-là mêmes qui devaient être remplies pour une éventuelle adhésion. Faute d’y parvenir, les négociations ont été interrompues en leur temps. Au début de cette année, Ankara n’avait honoré que dix de ces conditions et maintenant, voilà, ô miracle, qu’il ne lui en resterait plus que cinq. Ce que la Turquie n’avait pas réussi, ou pas voulu, accomplir en dix ans, elle l’a fait en quatre mois ! De qui se moque-t-on ?

    Paris et Bruxelles avaient pourtant dit qu’ils ne laisseraient rien passer au régime prétendument laïc mais authentiquement islamique. La liberté d’expression était ce sur quoi l’Union européenne devait se montrer intransigeante. Or, les journalistes d’opposition sont arrêtés, les journaux interdits, sans que Bruxelles s’en émeuve alors que la Commission cherche de mauvaises querelles sur ce plan à la Hongrie et à la Pologne où la presse reste libre.

    Sur les cinq conditions qui restent à satisfaire, deux concernent la lutte contre la corruption et le terrorisme. Excusez du peu ! Erdogan, le chef de l’Etat turc, ne s’est mis à combattre Daech que lorsque son propre pays a été victime de ses attentats. Avant, il laissait la frontière turco-syrienne ouverte à ceux, Européens essentiellement, qui voulaient rejoindre les tueurs tandis que ces derniers pouvaient aller se faire soigner dans les villes turques frontalières. C’est dire si sa volonté d’empêcher ses coreligionnaires de l’Etat islamique de nous frapper n’est pas des plus farouches. Ouvrir l’Europe aux Turcs, ce n’est pas permettre à de gentils touristes de faire leurs emplettes aux Galeries Lafayette, c’est faciliter l’infiltration des terroristes ; déjà, même avec des visas, des assassins islamistes sont passés par là pour semer la terreur à Paris et à Bruxelles. Que sera-ce lorsqu’ils n’auront plus cette contrainte ! Daech est perpétuellement à l’affût des failles dans le dispositif européen de lutte contre le terrorisme et celle-là, elle est de taille, les fanatiques sauront en tirer le maximum pour propager le sang et les larmes.

    Ajoutons que le taux de chômage en Turquie est légèrement supérieur au nôtre,nombre de « touristes » resteront en Europe, en Allemagne et en France, allant grossir la cohorte des travailleurs clandestins. On ne doit pas exclure non plus que des Kurdes demandent l’asile politique au motif qu’ils seraient persécutés par Ankara.

    Et tout cela pourquoi ? Parce que l’Europe, par la voix de Merkel, a ouvert la boîte de Pandore de l’accueil inconditionnel des « réfugiés » et que nous ne savons plus comment la refermer. Erdogan nous impose ces conditions pour contenir le flux et exerce son chantage sur l’UE. Et nous, nous nous inclinons devant le maître chanteur musulman qui prend plaisir à humilier les « infidèles » que nous sommes.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8603 daté du 7 mai 2016