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Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.
Tel qu’on pouvait s’y attendre et tel que c’est advenu, le show-biz britannique se mobilise en faveur du maintien de l’Angleterre en Europe, comme en 1992 pour le traité de Maastricht ; même Johnny Hallyday… Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.
Le problème, comme toujours, c’est que l’on a souvent affaire à des petits bras et des demi-soldes ; bref, des recalés du succès. Dans l’actuelle fournée – 282 en tout –, quelques têtes connues émergent néanmoins, dont la très belle Kristin Scott Thomas, le très incolore Jude Law, le très surestimé réalisateur Danny Boyle, le presque totally unknown Benedict Cumberbatch, Sherlock Holmes d’une série TV éponyme mais qui fait un peu honte à l’œuvre de l’immense Conan Doyle. La styliste Vivienne Westwood aussi, ancienne égérie de Malcom McLaren, historique manager des Sex Pistols, à laquelle on doit l’esthétique punk des seventies du siècle d’avant : comprenez, morve au nez et slip sale sur la tête.
Plutôt que d’argumenter dans le vide, il est bon de s’accrocher aux chiffres, à condition qu’ils soient aussi exacts que possible. En 2012, l’INSEE a publié – avec un retard significatif – le bilan démographique français de l’année 2008… mieux vaut tard que jamais ! On y apprenait qu’il n’y avait que du fantasme dans les arguments des féaux de Jean-Marie Le Pen et de sa fille qui naviguaient alors (presque) de conserve. Il n’y avait que 5,3 millions d’immigrés nés hors d’Europe (en quasi-totalité issus d’Afrique noire et maghrébine et du Proche-Orient) et il était hors de question de dénombrer les Antillais, par définition citoyens français, même s’ils n’étaient nullement de souche européenne. Toutefois, en y regardant de plus près, ces 5,3 millions d’immigrés étaient associés à 6,7 millions de descendants, nés en France et ipso facto naturalisés… le « fantasme » pesait 12 millions, sur 66 millions de métropolitains (soit 18%). Le total reflétait assez bien la réalité que chacun pouvait apercevoir en grandes villes, à moins d’être aveugle et sourd. Depuis lors, l’immigration extra-européenne amène, bon an mal an, au moins 100 000 individus annuels (non comptés les clandestins, régularisés à coup de 0,3 million à la fois aussi bien par les gouvernements Fillion que Valls). En huit années, cela fait près d’un million (beaucoup plus en fait si l’on pense aux clandestins)… et n’oublions pas que les Antillais ne sont toujours pas dénombrés. Sur les 200 000 naissances métropolitaines annuelles, 25% sont « à risque de drépanocytose » (ce qui ne fut jamais une maladie de « Gaulois » et descendants… on en trouve chez des Européens d’origine sarde ou sicilienne, qui ont bénéficié de razzias de pirates mauresques jusqu’au milieu du XIXe siècle). Sur huit années, cela fait encore 0,4 million (en estimation basse : on ignore le chiffre des naissances exotiques clandestines). À l’approche de l’année électorale 2017, la France métropolitaine est riche d’approximativement 13,5 à 14 millions d’extra-Européens, non comptés les clandestins ni une grande majorité d’Antillais (ce qui amoindrit singulièrement la fiabilité de l’estimation), le tout sur une population globale comprise entre 64 et 64,5 millions de résidants (20 à 21% de la population en estimation basse). Comble de bonheur, les 40 000 à 50 000 émigrants annuels sont presque tous des Français de souche européenne. Comme le dit notre plantureux Président : « Tout va bien » ! Et le gros marchand de sable poursuit : « Dormez bien les petits ». Le réveil sera terrifiant. L’ennui est que l’on ne pourra balayer le cauchemar grâce à une pirouette mentale. Il faudra bien affronter d’une manière ou d’une autre l’épouvantable réalité. Jouera-t-on le scenario londonien ou le russe ?
MAJ : l’un des interpelés dans l’affaire de la voiture de police incendiée s’appelle Antonin Bernanos (photo ci-contre). C’était un proche de Clément Méric. Témoin de la décadence de notre peuple, c’est un arrière-petit-fils de… Georges Bernanos, qui doit se retourner dans sa tombe.
Le JDD le décrit comme « fils de bonne famille, domicilié dans le quartier de Montparnasse et travaillant à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) ». L’extrême-gauche quoi…
Ces gens se font passer pour des prolétaires alors qu’ils sont généralement issus de milieux bourgeois, ils se font passer pour des gentils et des victimes (cf affaire Méric) alors qu’ils sont violents, remplis de haine et de volonté d’éliminer une partie de la population.
Précédemment, nous relations : parmi les cinq personnes gardées à vue, deux frères de 21 et 32 ans appartiennent au groupe action Anti-Fasciste Paris Banlieue. Le plus jeune, Antonin, avait fait un recours devant le Tribunal administratif contre l’interdiction de manifester mardi dernier émise par le préfet.
Discours de Valérie d'Aubigny, conseillère municipale Versailles Famille Avenir, à la manifestation organisée par le SIEL contre la loi pour le mariage pour tous, à Paris le 17 mai 2016.
Les mêmes qui ont mené la France au déclin nous expliquent que si le FN prenait le pouvoir, ce serait la catastrophe. Comique. Monsieur Mariton, candidat à la primaire des Républicains, ressort sa rhétorique sur le « retour au droit du sang ». « Il faut supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers », vient-il de proclamer, fort d’un sondage montrant que 62 % des Français sont pour. Éric Ciotti s’était illustré sur la même thématique : « La nationalité ne peut pas s’acquérir par hasard. » Même Nicolas Sarkozy, qui y a toujours été opposé, y songeait en juin 2015.
Mais la France pratique déjà le droit du sang. Toute personne dont les parents sont français devient française automatiquement. Ce droit date de Napoléon. Il se situe dans la ligne du droit romain qui, de la fondation de l’Urbs, en 753 avant J.-C., à Auguste (mort en 14 après J.-C.), ne connaît de citoyens romains qu’en Italie, c’est-à-dire en une fraction minime de l’immense Empire. D’Auguste à l’édit de Caracalla, en 212, les 21 empereurs qui se sont succédé n’ont ouvert la citoyenneté qu’aux riches et aux nobles, ce qui était fort restreint. Quand l’empereur Caracalla ouvrit les vannes, l’affaiblissement de l’Empire était déjà en cours : les Barbares réussissaient sous Marc-Aurèle (161-180) à pénétrer en Italie.
Il y a 20 ans, le 21 mai 1996, le GIA annonçait avoir égorgé les moines de Tibihirine. C'est l'occasion de rappeler le rôle trouble joué par celui qui veut être aujourd'hui candidat à la présidentielle.
Alors que Marc Trévidic, le juge d'instruction en charge de l'affaire des moines de Tibhirine, avait officiellement saisi trois ministères français d'une demande de levée du secret-défense, l'ancien ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua a évoqué les cafouillages franco-français dans la gestion de l'affaire.
L'ancien ministre de l'Intérieur accuse pratiquement l'ancien Premier ministre, Alain Juppé, d'avoir fait échouer une tentative sérieuse d'obtenir la libération des 7 moines de Tibhirine. Charles Pasqua, qui n'était plus ministre de l'Intérieur au moment de l'affaire des moines, raconte qu'il avait été contacté par Jean-Charles Marchiani, préfet du Var et ancien des services secrets français, qui lui a affirmé disposer des contacts nécessaires pour mener des négociations avec les preneurs d'otages islamistes et que ces derniers étaient prêt à discuter d'une éventuelle libération des religieux. Il rappelle qu'à la même période les «terroristes avaient fait passer un message à l'ambassade de France qui allait un peu dans le même sens». Charles Pasqua dit en avoir parlé au président français Jacques Chirac qui a donné son feu vert. Marchiani qui, à l'époque, n'était plus dans les services secrets a «pris les contacts nécessaires d'une part avec les services algériens et aussi, me semble-t-il, avec les preneurs d'otages». Les choses «semblaient se développer normalement», indique l'ancien ministre de l'Intérieur jusqu'à l'intrusion d'Alain Juppé. Celui-ci, «énervé d'apprendre que Jean-Charles Marchiani» a fait une déclaration publique qui a complètement fait capoter l'entreprise.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - François Hollande et ses ministres de l'Education nationale successifs ont organisé les assises de la refondation de l'école.
Pour Jean-Paul Brighelli, les réformes défendues par le gouvernement prônent un égalitarisme qui tue nos élites et accentue les inégalités.
Jean-Paul Brighelli est enseignant à Marseille et essayiste. Spécialiste des questions d'éducation, il est ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint- Cloud, et a enseigné les lettres modernes en lycée et à l'université. Il est l'auteur de La fabrique du crétin (2005, Jean-Claude Gawsewitch éditeur).
LE FIGARO. - François Hollande et ses trois ministres de l'Education nationale successifs - Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem - se réunissent les 2 et 3 mai pour les assises de la refondation de l'école au Palais Brongniart. Exercice utile ou opération de communication?
Jean-Paul BRIGHELLI. - Votre question contient la réponse. Les enseignants ont encore trouvé la force, en 2012, de voter majoritairement à gauche — encore que leur vote du second tour n'ait pas débordé d'enthousiasme. C'est un fonds de commerce que la Gauche aime réactiver de temps en temps — de la même manière qu'un partenaire infidèle, après une nuit de fredaines, vous assure ses grands dieux qu'il vous aime toujours, en caressant vos cornes. Mes collègues qui ont voté Hollande en 2012 jurent leurs grands dieux qu'on ne les y reprendra plus — et vu l'incohérence de certaines propositions de l'opposition, ils se demandent à nouveau s'ils ne vont pas replonger. Même si Mme Vallaud-Belkacem a été jusqu'ici le meilleur agent électoral de tout ce qui ressemble à une opposition au gouvernement au sein du corps enseignant — et des parents, qui peu à peu prennent conscience du mauvais tour joué à leur progéniture.
Que penser de la réécriture des programmes - du primaire à la 3ème? Était-elle utile?
La réécriture des programmes était certainement indispensable aux idéologues qui se sont emparé du ministère de l'Education depuis la fin des années 1960. Je dis «idéologues» dans le sens que Hanna Arendt donne au terme, qualifiant ainsi ceux qui ont perdu tout contact avec la réalité, qu'ils remplacent par une fantasmagorie issue de leurs certitudes, mais certainement pas du réel. Les élèves étaient au bord du gouffre: ces programmes, conformes en tous points à l'idéologie européenne des «compétences» (qui fait bon marché des savoirs réels, encore plus des cultures et des langues nationales) leur permet de faire un grand bond en avant.
Il faut que l'opposition (quelle qu'elle soit) comprenne bien qu'il est essentiel de dire que l'une de ses premières mesures, en matière d'éducation, sera de réécrire complètement les programmes, et de jeter à la poubelle des manuels serviles, bourrés d'erreurs, qui seront devenus obsolètes. Essentiel. Comme il est essentiel de promettre — au moins promettre! — de revenir sur la réforme du collège et sur celle du lycée, lancée par Luc Chatel, dont les résultats si sont absolument catastrophiques que le ministère refuse obstinément d'en publier l'évaluation. Et, enfin, de rompre avec la logique des «compétences», imposée par le cadre européen et le Protocole de Lisbonne, qui a des effets pervers sur toute la chaîne de transmission. À ce jour, il n'y a que Nicolas Dupont-Aignan qui ait pris ce type d'engagement.
Trois ans après la publication du décret sur les rythmes scolaires, ceux-ci ont-ils démontré leur efficacité?
Tout le monde sait que l'imposition des rythmes scolaires a créé des difficultés sans nombre à une foule de petites communes aux moyens limités. C'est une réforme imposée par des Parisiens fortunés à une France périphérique exsangue. Ce n'est pas d'activités ludiques que les enfants ont besoin: c'est de cours de Français, de Maths, d'Histoire et de Sciences. De Français surtout — la langue est aujourd'hui dans un état alarmant.
Plutôt que de rajouter des charges aux communes, nous devons à très court terme rajouter des heures de cours perdues — plus de 600 rien qu'en français en vingt ans au collège. Si tant d'enfants (18% officiellement!) arrivent en Sixième sans maîtriser les fondamentaux, à commencer par le lire et l'écrire, c'est que quelque chose s'est détraqué à l'école primaire, quels que soient les efforts des instituteurs. Programmes et emplois du temps sont à revoir de fond en comble.
Et ce n'est pas en imposant une logique curriculaire (par cycles de trois ans) que l'on cachera la déroute de l'enseignement français. Ce sont des jeux de cape dans la grande corrida électorale.
La réforme du collège est contestée, aussi bien par les enseignants que par les parents d'élèves. Comment le gouvernement peut-il s'y prendre pour la défendre?
La réforme est indéfendable. Sous prétexte de favoriser cet égalitarisme qui tue nos élites, quand elle ne les encourage pas à aller voir ailleurs, elle accentue les inégalités, avec pour seule justification de faire quelques économies d'horaires méprisables. En encourageant par ailleurs les établissements privés à maintenir leur offre aux frais des parents, elle installe une école à deux vitesses qui fera le lit des insatisfactions futures. Et il est essentiel, je le répète, qu'une opposition consciente (l'est-elle?) assure qu'elle repensera de fond en comble cette réforme, qui est par ailleurs nécessaire, en s'adressant aux acteurs de terrain, aux praticiens, et non à des «experts» auto-proclamés.
Par ailleurs, ce n'est pas en expulsant manu militari trois responsables du SNALC de ses grandioses Assises de la refondation que le gouvernement, qui refuse obstinément depuis des mois de recevoir les syndicats opposés à la réforme, qui représentent 80% des enseignants, que le gouvernement parviendra à faire croire qu'il n'est pas assis sur des certitudes idéologiques qui n'ont rien à voir avec le réel. Ni en refusant avec la dernière énergie, comme le fait Mme Vallaud-Belkacem, de participer à un débat avec l'un ou l'autre des opposants à la réforme, qui aurait enfin l'opportunité de dire quelques vérités dans le flot de mensonges du ministre.
La prime de 800 euros accordée aux professeurs des écoles (en maternelle et en primaire) est-elle une initiative louable? Faut-il y voir une décision électoraliste?
800 euros, divisé par 12 mois… Après tout, Judas a bien trahi le Christ pour trente deniers. S'il se trouve des enseignants, qui devraient être singulièrement échaudés par quatre ans de gabegie et d'errements pédagogiques, encore aptes à voter PS l'année prochaine, ils ne vaudront pas mieux que Judas. Sauf que ce sont nos enfants qui sont crucifiés, en ce moment.
Qu'on me comprenne bien: ce n'est pas de primes ponctuelles que les enseignants ont besoin. C'est d'une revalorisation conséquente, après six années de stagnation salariale. C'est surtout vrai dans les salaires de départ: on n'attire pas les mouches avec du vinaigre, ni des étudiants doués avec 1560 € après cinq ou six ans d'études.
Quant à la promesse faite par Les Républicains d'augmenter les enseignants (sans que le montant de cette augmentation soit chiffré) en échange d'une augmentation de 20% de leur charge de travail, je suggère à tous ceux qui l'approuvent de venir faire classe une semaine —18 heures de cours en moyenne, préparations et corrections en sus, soit 39 heures selon les calculs d'un ministère qui n'aime guère les enseignants — dans un établissement lambda, pas même difficile. Et puis on en reparlera.
Sur RTL ce matin, Eric Zemmour a analysé la recrudescence des violences contre la police. « On dit souvent que l’amour est près de la haine : les policiers après d’autres pourront l’attester. Il y a dix-huit mois, on leur jetait des fleurs, les femmes leurs sautaient comme aux cous comme des libérateurs et même un vieil anarchiste comme Renaud se surprenait à embrasser un flic ! La police était Charlie et tout le monde aimait la police. Dans la rue désormais, les manifestants crient à l’unisson : “Tout le monde déteste la police !“ On leur lance des harpons de pêche ! Des boules de pétanque avec des rasoirs ! On jette des mortiers ! Des conteneurs de bouteilles en verre ! […] On veut casser du flic. Faire mal. Au risque de tuer. »
Selon Eric Zemmour, « c’est Nuit Debout qui a tout changé. La place de la République est devenue un champ de bataille. On renoue avec la tradition des violences révolutionnaires. On brise les façades des banques, on met le feu aux voitures de luxe. A force de parodier Mai 68, il était inévitable que le mouvement redécouvre son slogan le plus inepte et le plus scandaleux : “CRS SS“. »
Le chroniqueur rappelle que, en Mai 68, « De Gaulle avait alors lancé à son Premier ministre : “Pompidou, tirez dans les jambes !“ […] Dans sa jeunesse, on envoyait l’armée à cheval contre les manifestants. Ceux-ci n’hésitaient pas à attaquer au couteau leurs montures. Il y avait souvent des morts, comme le 6 février 1934. »
Or « Pompidou et son préfet de police, Maurice Grimaud, avaient pris l’exact contrepied des instructions du général. Cet humanisme bienfaisant s’est retourné depuis contre l’Etat. L’humanisme est pris pour de la faiblesse. Les violences se sont enhardies. Depuis la mort de Malik Oussekine dans une manifestation contre la loi Devaquet en 1986, la hiérarchie policière et tous les gouvernements de droite comme de gauche vivent dans la hantise de la bavure. »
Résultat : « Les forces de l’ordre sont sur la défensive. Les consignes de retenue les paralysent. La peur a changé de camp. L’Etat d’urgence ne change rien, l’état d’urgence ne sert à rien. Dans la bataille, les jeunes gauchistes ultraviolents venus de toute l’Europe côtoyent les troupes fraîches venues des banlieues : les Black Blocs rencontrent les racailles. Chacun reste dans son domaine d’excellence : les uns détruisent les symboles du capitalisme, les autres pillent et volent – font leurs courses ; les uns dénoncent la société de consommation, les autres veulent consommer à tout va. La convergence des luttes est un mythe d’intellectuel : leur seul point commun est la haine de la police. »
Dominique Reynié (LR pro-LGBT), après avoir été devancé par le Front national et le parti socialiste aux dernières régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, pourrait bien voir son élection annulée. Le sénateur républicain de l’Hérault Jean-Pierre Grand avait déposé un recours devant le Conseil d’Etat en raison de doutes sur la domiciliation de Dominique Reynié, alors tête de liste LR dans la région.
Ce mercredi 18 mai, une audience s’est tenue et « le rapporteur public a demandé au Conseil d’Etat d’annuler l’élection de Dominique Reynié». L’affaire a été mise en délibéré. Cette décision devrait sans nul doute aller dans le même sens que celle préconisée par le rapporteur public. Dans ce cas, l’élection de Dominique Reynié au conseil régional devrait être annulée et son mandat lui serait retiré. Conséquence : le groupe Les Républicains du Conseil régional devra élire un nouveau président.
La France championne d’Europe… d’un insupportable et contre-productif fiscalisme confiscatoire, spoliateur, qui décourage et annihile souvent les meilleurs volontés, celles qui créent les conditions de la croissance et de l’emploi . Le quotidien libéral L’Opinion indique qu’en 2012, « la France était derrière le Danemark, quasiment ex aequo avec la Belgique pour le poids des prélèvements obligatoires. Quatre ans plus tard, elle est en tête. » « La Commission européenne estime que le taux de prélèvements obligatoires atteindra 45,7 % cette année. La France double ainsi le Danemark et la Finlande et devient numéro 1 en Europe. Même si les comparaisons internationales sont toujours difficiles à faire en matière de fiscalité, les nouveaux travaux de la commission rappellent que le poids de la fiscalité s’est alourdi, en France, quand il s’est allégé chez la plupart de nos partenaires.Voilà un chiffre de nature à gâcher la fête du ça va mieux entonnée sur tous les airs par l’Elysée »… La fête n’est pas gâchée pour tout le monde car c’est grand, c’est beau, c’est généreux la France socialiste… avec l’argent des contribuables. 18 immigrés clandestins ont ou vont recevoir leur titre de séjour a ainsi indiqué la préfecture de Seine-Saint-Denis. Immigrés illégaux décrits par les autorités comme des victimes collatérales de l’assaut donné par le Raid à Saint-Denis du 18 novembre contre la planque d’Abdelhamid Abaaoud, coordinateur présumé des attentats du 13 novembre. Un geste expliqué par le fait que l’immeuble où ils vivaient serait devenu inhabitable depuis l’opération antiterroriste. L’Afp rapporte que « la préfecture précise avoir reçu six autres demandes de titre de séjour, dont trois ont fait l’objet d’un refus, et trois sont en cours d’examen. En tout, les autorités ont recensé 44 ménages, soit 94 personnes, qui n’ont pu regagner leur logement depuis l’assaut du 18 novembre. Ils ont été hébergés en urgence dans des résidences hôtelières aux frais de l’Etat. » La « logique » immigrationniste et laxiste dans toute sa splendeur…
Un laxisme que subissent aussi de plein fouet les forces de l’ordre confrontées, depuis plusieurs semaines, aux violences des milices d’extrême gauche lors des manifestations contre la loi El Khomry. Policiers qu clamaient hier lors d’un rassemblement à Paris - en présence de Gilbert Collard, Marion Maréchal-Le Pen, Jean-Lin Lacapelle, des conseillers régionaux franciliens… -, leur ras le bol de cette haine anti-flics. Une haine confinée à certains milieux gaucho-anarchistes, aux sectes trotskystes, dans les faits extrêmement marginale, 91% des Français affirmant dans un tout récent sondage paru dans Le Parisien avoir « une haute estime de la police. »
Mais une haine que ce gouvernement dirigé par les matamores Valls et Cazeneuve, pourtant chargés de faire respecter l‘Etat de droit, laissent prospérer, tétanisés affirment certaines analyses par leur peur de la « bavure » – le syndrome Malik Oussekine et plus récemment Rémi Fraisse – en contradiction avec leurs mâles déclarations… et la proclamation-prolongation de l’Etat d’urgence.
Tout un symbole, en marge du rassemblement policier d’hier, une contre-manifestation sauvage, aux alentours de la place de la République, a permis à des casseurs de détruire une voiture de police le long de Canal Saint-Martin; celle-ci, avec deux agents à l’intérieur, qui ont réussi à s’extraire, a été incendiée par un cocktail Molotov. Plusieurs jeunes ont été interpellés après l’attaque, une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide involontaire. Le ministre de l’Intérieur a indiqué que trois des individus placés en garde à vue, des « militants antifascistes » a-t-il cru bon de préciser, avaient « fait l’objet de la part de la préfecture de police de Paris d’une interdiction de paraître dans les manifestations » . L’un de ces arrêtés (il y a en eu 53) avait été cassé par le tribunal administratif, comme un certain nombre d’autres…
Ancien président de l‘UEJF à Assas, syndicat étudiant dans l’orbite du PS, Me Arié Alimi, qui se veut le défenseur des jeunes, notamment ceux issus de l’immigration, qui se disent victimes de violences policières, a estimé que les policiers « essaient de se couvrir » en demandant le soutien des Français. Il s’escrime à racialiser le débat en affirmant qu’il y a « un véritable ciblage ethnique dans les contrôles aux faciès et dans les violences policières ». Peu ou prou le langage habituel de l’extrême gauche, y compris dans sa version mélenchoniste, pour tenter de discréditer les forces de l’ordre et légitimer, plus ou moins implicitement, les exactions des casseurs dans les manifestations.
Me Alimi, et il est peut être ici plus audible, affirme encore - des policiers syndiqués l’ont dit pareillement -, que Bernard Cazeneuve « a donné des instructions pour laisser passer les casseurs dans les manifestations pour discréditer le mouvement, » comme cela aurait été le cas, il y a deux ans, lors des rassemblements cornaqués par les écolo-gauchistes contre l’aéroport Notre-Dame des landes à Sivens (Tarn). Il est certes assez évident que l’intérêt de ce gouvernement est de marginaliser cette opposition de gauche et d’extrême gauche à sa politique, en lui collant une image émeutière, anxiogène, la coupant de tout soutien populaire. La technique n’est pas neuve et a a été utilisée, y compris sous d’autres gouvernements, contre d’autres forces politiques.
Sur RTL hier soir, le journaliste Joseph Macé-Scaron (Marianne) abondait dans le sens d’Arié Alimi, évoquant des manifs où les casseurs étaient en fait des policiers déguisés pour faire dégénérer les rassemblements. Un trompe l’œil, une erreur d’interprétation selon les autorités, qui affirment que l’ infiltration des groupes de casseurs par de policiers reste une technique efficace, utilisée afin de procéder à des interpellations… M. Macé-Scaron indiquait encore que cette manipulation des casseurs » n’est pas (une) volonté de Manuel Valls », mais une pratique courante dans le monde politique… à laquelle n’appartiendrait donc pas M. Valls ?
Sur cette même antenne Élisabeth Lévy (Causeur) énonçait une évidence, souligne Bruno Gollnisch, en affirmant que si « tout le monde déteste les casseurs », les Français aiment leur police. Ce qui est une bonne nouvelle, y compris certainement pour le journaliste Claude Askolovitvh qui, le 9 janvier dernier, dans sa chronique diffusée sur I télé, constatait que « les défenseurs de la république votent FN. » Il commentait une étude du Cevipof (Centre d’Etudes de la Vie Politique Française), expliquant que plus de la moitié des policiers et militaires voterait pour le Front National. De là à y voir la cause première de la rage des milices d’extrême gauche…