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magouille et compagnie - Page 1864

  • Pas claire cette histoire de d’élévation du niveau des océans !

    La double étude que l'Académie Nationale américaine des Sciences, la NAS, a publié en février concerne donc l'élévation du niveau des mers. La première, réalisée par des chercheurs de l'Université Rutgers, prend en compte le rebond post-glaciaire - ou soulèvement de masses terrestres consécutif à la fonte des calottes glaciaires. On peut lire dans le communiqué de l'Université de l'Etat du New Jersey : « Le niveau global des mers s'est relevé plus rapidement au cours du XX° siècle qu'il ne l’a fait durant n’importe lequel des 27 siècles précédents ». Correspondant à l'idéologie globale cette observation a aussitôt fait le tour des cénacles de décision. D'autant que, est-il affirmé, « sans le réchauffement climatique, le niveau global des océans se serait relevé de moins de la moitié de ce qui a été observé au cours du XXe siècle et même aurait pu baisser. Cette élévation, tout à fait substantielle sur les côtes basses susceptibles d'être inondées aura atteint 14 centimètres entre 1900 et 2000 ». Le responsable de l'étude, Robert Kopp, directeur associé de l'Institut de l'Energie de Rutgers, ajoute même : « L'augmentation du XX° siècle a été extraordinaire dans le contexte des trois derniers millénaires et fut encore plus rapide au cours des deux dernières décennies ».

    Au cours de leurs travaux les chercheurs observent par ailleurs que lors de la petite période glaciaire, entre 1000 et 1400 de notre ère, les températures fraîchissant de 0,2°C et que le niveau des mers aurait baissé de 8 cm. Ce qui renvoie au dernier Grand Maximum Glaciaire d'il y a 24500 ans BCE (Before Common Era) suivi d'une déglaciation qui se poursuivît jusqu'en 12500 BCE lorsque les températures s'accrurent de 3 à 5°C avec brutale montée des eaux d'une quarantaine de mètres. Il est tout de même important de noter qu'alors aucun gaz à effet de serre anthropique et aucune activité humaine ne pouvaient être tenus pour responsables d'un tel phénomène. C'est pourquoi on s'efforce de nous persuader de l'importance de la rapidité de l'actuel réchauffement. Même s'il est admis qu'il ne s'agira jamais que de 14cm sur 100 ans.

    Obsédés par le C02, qui conditionne la révolution mondialiste en cours, les auteurs de l'étude, indifférents à l'action des tâches solaires sur le climat de la terre, ont ainsi calculé qu'au cours du 21° siècle le niveau des océans s'accroîtrait de 50cm à 13 mètre. Et de 20cm à 60cm si la consommation d'énergie fossile était réduite.

    Le second rapport, publié par l'organisation Climate Central est encore plus intéressant. Il émane de sources similaires. On y retrouve le Professeur de l'Université de Rutgers Robert Kopp qui s'est spécialisé dans l'interaction entre risques économiques et Changement Climatique et fait partie du Giec. Un vrai fonds de commerce, en somme. Avec la sienne voisine la signature du Pr. Benjamin Strauss, grand spécialiste américain du niveau des mers et des vagues déferlantes. Invité de toutes parts, largement financé et partout célébré. Il n'est pas par hasard vice président de Climate Central. Cette organisation, bien qu'elle se défende d'être un groupe de pression, sert de base de données sur les risques supposés résultant du Réchauffement Climatique. On peut lire dans un de ses documents « qu'il y a de fortes chances pour que des inondations centennales ou pires surviennent aux Etats Unis, à plusieurs reprises avant 2030. Causant des dégâts considérables. Près de 5 millions de personnes vivent dans 2,6 millions de maisons qui se trouvent à moins de 1,2 mètre des marées hautes quand les scientifiques tablent sur une montée des eaux de 60cm à 2 mètres ». Evidemment selon l'institut tout dépendrait de l'efficacité de la lutte contre le changement climatique. Ont participé également à ces travaux, Klaus Bitterman, un Allemand qui a étudié dans le cadre du NOAA, le service de la météorologie US (National Oceanic and Atmospheric Administration), et William Sweet, océanographe auprès du même NOAA.

    Dans son rapport, au titre édifiant - « Inondations côtières non naturelles - l'augmentation du niveau des mers et l'empreinte humaine sur les inondations US depuis 1950 », Climate Central souligne le nombre des destructions causées au cours du dernier siècle par l'augmentation du niveau des eaux. Et il en précise clairement les causes : « En gros les trois quarts des journées d'inondation dues aux marées survenant dans les villes de la Côte Est, ne surviendraient pas s'il n'y avait pas augmentation du niveau des mers causée par des émissions anthropiques ».

    La preuve ? Entre 1955 et 1984 le nombre de jours d'inondations relevés à Boston, Atlantic City, Philadelphia, Washington, Charleston, La Jolla (San Diego), and San Francisco ont été de 51, 83, 96, 265, 132, 32, and 169 respectivement. Entre 1985 et 2014, pour les mêmes villes, ils ont été de 90, 414, 199, 568, 496, 133, and 286. Or entre les deux dates se seront écoulés 60 ans. Si l'on prend la station balnéaire de La Jolla près de San Diego la plupart des habitations n'existaient pas et se trouvent quasiment sur la plage. C'est également le cas d'Atlantic City. À Charleston, ils n'étaient que 70 000 en 1950. Entre 1990 et 2014 la ville est passée de 80 000 à 130 000. À l'évidence de nombreux faubourgs neufs ont été construits près des plages. Il en va de même de San Francisco, passé de 1985 à 2014 de 700 000 à 850 000. Ce phénomène existe dans toutes les agglomérations des côtes américaines où, au cours de la dernière décennie, les constructions se sont multipliées aux abords des plages, augmentant d'autant les risques liés aux conditions climatiques. D'autant que les derniers immigrés ont tendance à s'agglutiner dans les mégapoles du bord de mer. Le plus bel exemple en est la Floride dont la population est passée de 2,8 millions en 1950 à plus de 20 millions en 2015. Et cela fait des années que les compagnies d'assurance ont tiré la sonnette d'alarme : le bétonnage de la côte d'année en année devient un fardeau insupportable après le passage de chaque cyclone. Non pas qu'ils soient plus violents ni plus dévastateurs mais simplement parce qu'il y a dix fois plus de dégâts à indemniser à cause d'une population multipliée par dix.

    C'est la même chose pour le Texas. En 1950 Houston n'atteignait pas 600 000 habitants. Ils sont aujourd'hui près de 23 millions. Alors 7,7 millions, les Texans sont aujourd'hui près de 28 millions.

    « Une campagne d’anti-science »

    Bien qu'émanant du plus important institut scientifique US expert en matière d'élévation anthropogénique du niveau des mers, un des chevaux de bataille du GIEC et de l'idéologie du Changement Climatique, faut-il néanmoins s'abstenir de toute réserve ? Sachant que tous les membres de la distinguée organisation sont cooptés et la direction élue par eux. La NAS appartient au Conseil International pour la Science dont le siège est à Paris et la devise est : « L'universalité de la science dans son sens le plus large est de développer une communauté scientifique véritablement mondiale sur la base de l'équité et de la non-discrimination ». En 2005 avec les académies nationales de la science des pays du G8 elle signa une déclaration sur une réponse globale au Changement Climatique, selon laquelle celui-ci était suffisamment prouvé par la science pour justifier une action rapide des nations.

    Depuis quelques semaines cette étude fait le tour de toutes les revues scientifiques et de vulgarisation de la Planète. Une officine de propagande aussi percutante que France-Info n'a pas perdu de temps pour la faire connaître aux jeunes soumis au roulement de la pensée unique, invitant une scientifique française, experte en ce domaine, à apporter sa caution à cette manipulation manifeste. Parce qu'il s'agit bien d'une nouvelle imposture pseudo-scientifique. Aussitôt mise à mal par d'autres spécialistes de grand renom mais qui, eux, ne diffusant pas la vérité consacrée, n'ont droit à aucun porte-voix médiatique et doivent s'exprimer dans des organes marginaux, que les média de masse désignent comme "conspirationnistes"'.

    Nils-Axel Morner, par exemple, qui dirigea le département de Paléo-géophysique et de Géodynamique de l'Université de Stockholm. Il présida les commissions sur la néo-tectonique et sur les changements des niveaux des océans de l'Union Internationale pour l'Etude du Quaternaire. Or si celle-ci de façon parfaitement orthodoxe soutient la notion de réchauffement anthropique, il est lui totalement opposé aux thèses du GIEC. Momer a pendant des années étudié le soit disant envahissement

    des îles Maldives par l'Océan indien, démontrant tout ce qu'il y avait de faux dans cette théorie utilisée par les responsables de cet archipel pour obtenir des aides internationales et la reconnaissance pour ses habitants d'un statut de « réfugié climatique ». Bien sûr ses affirmations suscitèrent une levée de boucliers de la part des "scientifiques" qui se trouvaient confrontés à une contestation dont ils prétendaient qu'elle ne pouvait exister. Il ne laissa donc pas passer la publication des universitaires de Rutgers sans la dénoncer : « L'article du NAS, vient-il de déclarer, est encore une triste contribution à la campagne démagogique d'anti-science menée en faveur des gaz à effet de serre. Elle va à l'encontre des faits observables et des principes éthiques... Ce texte est plein de violations très méprisables des faits observables... ».

    Morner a plus publié sur cette question qu'aucun autre scientifique de renommée mondiale. Et pourtant il n'est cité nulle part lorsqu'il est fait état d'une élévation du niveau des océans entraînant, prétend-t-on, des millions de « réfugiés climatiques ». Et notamment lorsqu'il a souligné quatre points passés sous silence ou contestés par la doxa climatique :

    « Les jauges des marées mondiales montrent des taux moyens modérés ».

    « De nombreux sites clés et sites de test ne laissent apparaître que peu ou pas d'élévation ».

    « On ne trouve nulle part de trace de véritable « accélération ».

    « L’altimétrie satellitaire laisse apparaître une augmentation moyenne de 0,5+/-01mm par an après étalonnage »,

    « Les oscillations du niveau des océans dans le passé ont été plus rapides et plus brutales qu'au cours du dernier siècle ».

    La climatologue américaine Judith Curry occupe une place à part dans ce créneau.

    Ancienne directrice de l'Ecole de la Terre et des Sciences Atmosphériques de l'Institut de Technologie de la Géorgie, bien qu'appartenant au NOAA et ne refusant pas la notion de changement climatique quoiqu'elle n'y voie pas de responsabilité humaine, elle est très méfiante quant aux positions défendues par le Giec. Se retrouvant souvent sur la même ligne d'attaque que les "climato-sceptiques". Sur la question de la montée des eaux océaniques, tout en reconnaissant qu'elle existe depuis la dernière période glaciaire, elle conteste néanmoins que les gaz à effet de serre anthropiques en soient la cause. Elle considère en effet que ce phénomène s'est à plusieurs reprises dans le passé déjà produit et qu'il s'agit souvent d'une manifestation très locale dont les causes sont multiples et pas forcément générées par une fonte de glace arctique.

    « Le niveau des mers, écrit-elle, continuera à monter quelles que soient les émissions de C02. Le chiffre donné par le GIEC de 3,14mm suggère qu'il n'y a eu aucune accélération étant donné les forts taux d'élévation océanique dans la première partie du XXe Siècle. Tant que nous n'aurons pas compris les variations des niveaux d'élévation décennaux et multi-décennaux nous ne pourrons faire aucune déduction quant à l'accélération ». Ajoutant encore que « … comme "le changement climatique", l’élévation du niveau de la mer a été imputé aux Humains. Le niveau des océans est monté pendant des milliers d'années, néanmoins, ainsi que le rapporte le papier de Kopp, il y a eu des périodes pouvant aller jusqu'au siècle, durant lesquelles, au cours du dernier millénaire, les océans se sont abaissés ».

    Mais ont-ils le droit de s'exprimer ceux qui échappent au consensus canonique ?

    Jim REEVES. Rivarol du 17 mars 2016

  • Gilles-William Goldnadel : « Comment se fait-il qu’il n’y ait pas un clip contre le racisme anti-blanc ? »

    Les grandes Gueules ont réagi ce lundi à la campagne contre les actes racistes et antisémites lancée par le gouvernement. L’avocat Gilles-William Goldnadel a dit tout le mal qu’il pense de cette campagne à l’un de ses instigateurs, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

    Gilles-William Goldnadel s’est dit révulsé :

    Ça s’appelle Tous unis contre le racisme, et c’est principalement contre le racisme anti-juif, anti-arabe et anti-noir. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas un clip contre le racisme anti-blanc ou anti-chrétien ? Il arrive même que des blancs se fassent tabassés parce qu’ils sont blancs. On n’a pas pensé à eux”, se désole-t-il. Pourtant, selon Gilles-William Goldnadel, “ce racisme, c’est le principal vecteur aujourd’hui de la haine islamiste.

     

    http://fr.novopress.info/

  • Jean-François Copé se met à courir derrière le Front national

    PARIS (NOVOpress) : Jean-François Copé aurait-il écouté Marion Maréchal-Le Pen, hier, sur BFM TV ? Le candidat à la primaire « de la droite et du centre » vient de découvrir l’article 6 de la loi El Khomri, qui ouvre grand les portes des entreprises aux revendications musulmanes. Aussi lance-t-il une pétition, dont voici le texte :

    L’avant-projet de loi El Khomri sur le travail prévoit à l’article 6 de son préambule que « La liberté du salarié de manifester ses convictions, y compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles sont justifiées par l’exercice d’autres libertés. »
    Si cet article devait être maintenu, il pourrait obliger les entreprises à céder aux revendications religieuses de leurs salariés. Et ainsi, soumettre l’entreprise au communautarisme.
    Je tire le signal d’alarme : ne reculons pas sur la laïcité ! Ne reculons pas sur la neutralité en matière religieuse dans les entreprises !
    Le maintien ou non de cette disposition dans la loi El Khomri doit être tranché en Conseil des ministres ce jeudi 24 mars. Il ne nous reste plus que trois jours pour obtenir le retrait de cette disposition dangereuse pour la République.

    La pratique d’une « droite décomplexée » a du bon, même si elle ne va pas jusqu’à mentionner les droits d’auteur…

     

    http://fr.novopress.info/

  • #TousUnisContrelaHaine : les « petits blancs » toujours coupables, jamais victimes ?

    Philippe Bilger dénonce une campagne antiraciste coûteuse, malhonnête et à sens unique.

    Comme elle est mignonne, cette campagne sous l’égide de #TousUnisContrelaHaine !

    Si je me moque du caractère gentil, voire gentillet, de cette démarche publique qui montre que l’Etat a bon cœur, ce n’est pas parce que je serais cynique et ceux qui m’approuvent dénués d’éthique. Mais parce que la dérision est presque inévitable.

    En effet, si on confronte l’intensité et la monstruosité du terrorisme international qui est inspiré peu ou prou par la racisme ou l’antisémitisme - déguisé en haine religieuse - à ces œuvres touchantes et pleines de bonne volonté, on ne peut que d’emblée prendre acte d’une terrifiante et ridicule disproportion. D’un côté la volonté de tuer, de l’autre une leçon de morale.

    Cette inégalité ne serait pas suffisante à elle seule pour battre en brèche ces desseins tout emplis d’humanisme officiel.

    Mais le coût d’une telle entreprise est-il bien justifié quand on s’acharne à faire des économies sur tout et notamment au détriment d’associations qui sur le terrain, concrètement, ont sans doute une action plus efficace pour diminuer le racisme et l’antisémitisme dans les têtes, les esprits malfaisants et ignorants, pour tenter de diminuer les effets ravageurs de ce poison ? Est-il normal de gaspiller pour l’inutile et de priver malgré la possible utilité ? [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?TousUnisContrelaHaine-les-petits

  • 3 millions d'euros pour une opération de propagande gouvernementale

    Le gouvernement a lancé hier une campagne choc afin de dénoncer les préjugés racistes. Il ne s'agit pas de racisme anti-blanc, pourtant quotidien dans de nombreux quartiers en France. Cette campagne, diffusée sur la plupart des chaînes de télévision jusqu’au 10 avril, coïncide avec la Semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme, du 21 au 28 mars. D’un coût de trois millions d’euros, elle s’inscrit dans le cadre du « plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme » doté de 100 millions d’euros sur trois ans.

    Toutes les vidéos commencent par "inspiré de faits réels", car bien sur  tous les agresseurs sont blancs ! Le racisme anti-blanc et anti catholique est absent de la campagne car c'est bien connu ...ça n'existe pas ! Seules les communautés d'appartenance des protagonistes ont été inversées...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les raisons et les dessous de la campagne de désinformation contre la Croatie

    Jure Vujic, responsable du département de sciences politiques de « Matica Hrvatska », directeur de l’Institut de géopolitique et de recherches stratégiques de Zagreb

    ♦ A la suite de l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de coalition centre-droit, la Croatie subit une campagne de désinformation sans précédent tant au niveau national qu’international, téléguidée en grande partie par la presse de gauche et d’extrême gauche postcommuniste et leurs relais internationaux, en Union européenne et en France.

    Il est regrettable que Le Monde, avec un article ayant pour titre En Croatie, le retour des ultra-nationalistes (*), se fasse le porte-parole des thèses dont l’impartialité et l’objectivité propre à la profession journalistique laissent à désirer.

    L’une des principales cibles de cette campagne de presse est l’actuel ministre Zlatko Hasanbegovic accusé à tort de défendre des thèses révisionnistes, alors qu’il s’est à maintes reprises expliqué sur le sujet et qu’il a ouvertement déclaré son antifascisme historique  ainsi que son antitotalitarisme (communisme et nazisme). Son plus grand tort a été de déclarer lors d’une prestation télévisuelle que l’antifascisme inscrit dans la constitution croate ne devait pas, dans le contexte de transition démocratique, servir de prétexte pour réhabiliter l’expérience historique yougoslave totalitaire en suivant á la lettre les recommandations de l’UE en la matière. Par ailleurs, l’association des journalistes croates et publicistes (HNIP) a, au milieu du mois de janvier, condamné ces accusations infondées et le manque d’impartialité de nombreux de ces médias fortement politisés, en appelant à une véritable pluralisation et démocratisation de la sphère culturelle et médiatique nationale.

    Dans le cadre de cette véritable entreprise de démonisation médiatique, certains journaux, proches de l’ex-gouvernement néocommuniste sortant, n’ont pas hésité, comme le journal Novosti, à falsifier et retoucher une photographie du ministre de la culture Hasanbegovic afin de le présenter sous le trait d’un « néo-oustachi pronazi », ou bien d’interpréter fallacieusement certains de ces passages de ses livres et travaux historiques afin de lui coller une étiquette fasciste. Les mêmes cercles médiatiques et intellectuels parmi lesquels la « Platforme 112 » et l’initiative « Kulturnjaci 2016 », regroupant des activistes d’extrême gauche connus pour leur agressivité et leur intolérance, ont fait appel à leurs relais journalistiques et intellectuels internationaux. C’est ainsi qu’on a pu voir, lors de sa visite á Zagreb le 7 février dernier, le romancier Pascal Bruckner se laisser instrumentaliser par une minorité militante nullement représentative de la sphère culturelle croate : il est allé, en tant que romancier, demander maladroitement à la présidente croate K.Grabar Kitarovic de « revoir » la nomination du ministre Hasanbegovic, ce qui a été très mal perçu par l’opinion publique croate qui y a vu une ingérence flagrante dans les affaires intérieures.

    Pour mieux comprendre les dessous de ces attaques non-fondées qui visent á discréditer le nouveau gouvernement croate fraichement constitué, il convient de replacer cette affaire médiatico-politique dans le contexte politique et social actuel de la Croatie.

    Suite à l’échec du parti ex-communiste social-démocrate (SDP) de l’ex-premier ministre Milanovic aux dernières élections législatives, l’ensemble des médias, des organisations non-gouvernementales, ainsi que les lobbies néo-communistes proches du SDP ont été mobilisés afin de discréditer le gouvernement de la majorité gagnante des élections. L’une de premières décisions du ministre de la culture Hasanbegovic a été celle de mettre un terme au financement des ONG et des médias appartenant au secteur non profitable et qui étaient jusqu’ici en grande partie subventionnés par l’Etat et le ministère de la culture en accord avec les normes et les standards européens sur le financement des ONG. C’est ce qui, bien sûr, a été mal perçu par l’ensemble des acteurs médiatiques et des activistes de la gauche radicale qui depuis les années 1990 ont substantiellement puisé dans le budget étatique.

    L’ancienne ministre de la culture Zlatar Violic, connue pour ses pratiques népotistes, a été condamnée au mois de février dernier pour conflit d’intérêt ayant usé de sa fonction de ministre pour assurer le financement, par le biais du budget du ministère de la culture, d’un média proche de l’ancien gouvernement de gauche sans respecter la procédure légale de concours public. Dans la même foulée, l’actuel ministre de l’éducation Predrag Šustar, après avoir déclaré dans un interview que « dieu était le meilleur designer », a été violemment attaqué par une grande partie de la communauté scientifique versée dans l’athéisme militant, l’accusant « d’être un dangereux détracteur de la théorie de l’évolution ». Une accusation frisant le ridicule mais révélatrice du climat d’intolérance dans le milieu de l’éducation, comme si tous les ministres de l’éducation devaient être obligatoirement athéistes et qu’il leur était interdit de participer au débat pluriséculaire entre créationnistes et évolutionnistes. Il est vrai que depuis les années 1990, les médias, le secteur de l’éducation et de la culture ont toujours été des domaines privilégiés de la gauche néocommuniste, dont le monopole a toujours été critiqué par la droite qui y voit encore aujourd’hui une véritable « hégémonie culturelle ».

    L’actuel dirigeant toujours en poste de la télévision publique Goran Radman, ancien cadre communiste, est soupçonné d’être un membre des anciens services secrets militaires ex-yougoslaves (KOS), alors que la présidente du Conseil de l’Agence des médias électroniques, Mirjana Rakić, accusée de censure par les medias indépendants, a reconnu lors d’une récente émission télévisée d’avoir rempli des fichiers de renseignement pour les services secrets titistes á l’époque Yougoslave (UDBA) : il faut rappeler que la Croatie, depuis son accession á l’indépendance en 1990 est actuellement le seul Etat membre de l’UE avec la Slovénie dans l’Europe post-communiste à ne pas avoir voté une loi de lustration comme l’ont fait la Pologne, la Hongrie, l’Allemagne, la Tchéquie et bien d’autres…

    Néanmoins, la Croatie, en tant que membre de l’Union européenne, a adhéré aux résolutions successives de l’UE relatives à la condamnation de son passé totalitaire communiste, comme celle du Parlement européen du 2 avril 2009 sur la conscience européenne et le totalitarisme ainsi que la résolution 1481 sur la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires, adoptée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le 25 janvier 2006. En dépit de ce cadre légal, cette confrontation avec le passé totalitaire communiste n’ a pu se faire en raison de l’absence de consensus national sur ce sujet.

    Pour la Croatie le « retour à l’Europe », suite à l’accession à l‘indépendance et à la démocratie (ce qui lui a couté des dizaines de milliers de morts durant la guerre de libération nationale dont parlait Milan Kundera), s’est fait au prix d’une véritable « amnésie » sur les crimes communistes du régime titiste. Sous prétexte de l’impératif d’une réconciliation nationale et en raison des conditions spécifiques de guerre, l’ancien président Franjo Tudjman, ainsi que les gouvernements successifs de gauche et de droite, ont en quelque sorte « mis sous le tapis » les questions liées á l’assainissement du passé totalitaire communiste, en dépit des appels de la part de l’UE á la dé-communisation progressive des institutions démocratiques et des mentalités collectives.

    Jure Vujic, 14/03/2016

    Note :

    (*)/ http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/01/28/en-croatie-le-retour-des-ultranationalistes_4855318_3214.html)
    http://www.polemia.com/les-raisons-et-les-dessous-de-la-campagne-de-desinformation-contre-la-croatie/

  • Polémique autour du 19 mars : Hollande soigne ses électorats musulman et communiste… en piétinant l’histoire

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Pour la première fois, un président français commémore le 19 mars 1962. Cette date est celle du cessez-le-feu ayant suivi la signature, la veille, des pseudos « accords d’Evian ». Si le cessez-le-feu a bien été respecté par l’armée française, il ne l’a en revanche pas été par le FLN. Il y a ainsi eu beaucoup plus de morts après le 19 mars 62 qu’entre le début officiel de la guerre d’Algérie, le 1er novembre 1954 et ce 19 mars. Partiellement désarmés dès janvier 62, puis totalement livrés aux bouchers du FLN à partir du 19 mars, les Harkis paieront un lourd tribut à ce qu’il faut bien appeler la forfaiture de l’appareil d’État français. Plus de 100 000 d’entre eux seront ainsi massacrés, dans des souffrances sans nom.

    Leur seul crime est d’avoir loyalement servi la France et cru dans la parole de la République. « Moi vivant, avait ainsi déclaré le général de Gaulle en octobre 59, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur Alger ! ». L’association Jeunes Pieds-Noirs a lancé une pétition pour l’abrogation de la loi officialisant le 19 mars 1962, et appelle tous les patriotes à se rassembler le 26 mars prochain à 17 h à l’Arc de Triomphe.

    Avant tout préoccupé de sa propre réélection, le président Hollande soigne ainsi non seulement son électorat musulman, ou ce qu’il en reste, mais également son électorat communiste. C’est très volontiers qu’il a cédé aux amicales pressions de la FNACA, cette association d’anciens combattants d’Afrique du Nord — une Fnaca pour le moins sous influence communiste… — qui avait fait de l’adoption de cette date son cheval de bataille.

    Après, entre autres, la loi sur la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité (Taubira, 2001), loi qui a soigneusement exclu la traite arabo-musulmane et la traite intra-africaine, pourtant largement plus meurtrière que la traite transatlantique, après la reconnaissance de la « dette imprescriptible » de la France à l’égard d’Israël (Chirac, 2003), la démarche de François Hollande s’inscrit dans le patient, mais efficace travail de sape des « élites » cosmopolites à l’encontre notre pays.

    http://fr.novopress.info/

  • La langue des journalistes actuels en France pour fabriquer l'opinion

    6a00d83451619c69e201bb08cb8e38970d-200wi.jpgIngrid Riocreux, agrégée de lettres, docteur d'Etat, vient de publier un ouvrage intitulé La langue des médias. Cette étude de la langue des journalistes et de son impact sur notre façon de comprendre le monde, avec des exemples très concrets, montre que les formules des journalistes impliquent un jugement sur les événements. Atlantico en publie quelques extraits :

    "Accuser quelqu’un d’islamophobie ou d’homophobie, c’est porter contre lui une accusation grave, peut-être totalement infondée, mais forcément efficace. C’est le classer parmi les méchants dans le monde simple du Journaliste. Si le mot n’a peut-être pas été inventé par les mollahs, les rédactrices de Prochoix n’ont néanmoins pas tort sur son utilité actuelle ; il s’agit bien d’un « instrument de censure ». Ce qui est étrange, c’est qu’on ne les entende jamais dénoncer avec la même véhémence tous les autres termes en -phobe, de xénophobe à europhobe, en passant par homophobe ou LGBTphobe, qui ont exactement le même rôle.

    Le rôle qui est aussi celui de fasciste et de raciste, même si ces deux termes tendent à tomber en désuétude au profit de la dénonciation des particularismes de la haine (les…-phobies). Dans Langage et idéologie, Olivier Reboul propose d’appeler «mots-chocs » ces termes qui empêchent de penser et qui orientent, par leur seule prononciation, le point de vue et l’action des auditeurs: « Je n’ai pas besoin de dire : “Mettons ces fascistes à la porte”; il me suffit de crier: “Fascistes!” pour que le résultat soit le même. »

    Lors de l’affaire Zemmour, Titiou Lecoq a produit, sur Slate.fr, un article intelligent et courageux car méta-journalistique (c’est-à-dire prenant pour objet la démarche des journalistes eux-mêmes), interrogeant aussi bien la pertinence des réactions aux propos polémiques du chroniqueur que les méthodes d’interview: «Là où Zemmour n’a pas tort (attention, veuillez reposer ces cailloux, je n’ai pas fini ma phrase), c’est que les cris n’ont aucune valeur explicative. Pour disqualifier un ennemi, il ne suffit pas de jeter l’anathème sur lui sous la forme de l’insulte suprême “gros raciste”. Traiter quelqu’un de “gros raciste” n’a jamais constitué un argument valable dans un débat. Ça consiste seulement à disqualifier un orateur, à s’attaquer à son “ethos”, mais disqualifier quelqu’un ne disqualifie pas pour autant ses arguments. Quand la Licra attaque Éric Zemmour en justice, elle fait passer un message qui ressemble en gros à “dire que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est raciste et le racisme c’est mal”. Et bien je ne suis pas convaincue par la force de la démonstration. Plutôt que de se borner à interdire les propos jugés racistes, est-ce qu’il ne vaudrait pas mieux les décortiquer, les analyser et y répondre ? […] Et c’est pour cette raison qu’il faut lui opposer des arguments plutôt que des insultes. Refuser la discussion, c’est en un sens lui donner raison. Et dans notre système démocratique empreint de paranoïa, cela revient à laisser penser qu’il dit la vérité et que c’est pour ça qu’il dérange. Invité sur le plateau de “l’Objet du scandale”, à l’occasion de la promo de son livre Mélancolie Française, Éric Zemmour était face à Frédéric Bonnaud et Gérard Miller. Ce dernier n’eut de cesse de [sic, NDLA] s’exclamer sur le mode “gros raciste”, “c’est intolérable”, “une honte”, sans réussir à donner d’argument parce qu’à chaque phrase de Zemmour, il était clairement pris d’une envie de se rincer la bouche avec du Cif ammoniacal ».

    La référence à l’éthos oratoire (l’image que la personne donne d’elle-même dans son discours) est très pertinente. Le mot-choc est commode en ce qu’il atteint directement la personne et permet de la discréditer sans s’embarrasser de la contestation méthodique des propos qu’elle a tenus. Ces termes n’ont d’utilité que médiatique : ils s’intègrent parfaitement à la fonction inquisitoriale du Journaliste précédemment décrite. D’un emploi simple, utiles pour anathématiser les gens et identifier à tout va des dérapages, les phobies et autres étiquetages du même acabit donnent l’impression qu’une ligne rouge a été franchie, que la sanction n’est pas loin, que le rétropédalage (mot éminemment journalistique) s’impose.

    En un sens, il est totalement inutile et contreproductif de répondre à ce type de catégorisation. Ce serait comme répliquer: non, vous vous trompez, je ne suis pas un connard/abruti/gros emmerdeur, etc. On répond à l’insulte par l’insulte ; ou bien on la tourne en dérision, mais on n’y répond pas posément comme on réfuterait une thèse. Ou alors on se rend ridicule. C’est là que les participants de la Manif pour Tous ont très mal manœuvré. Au Journaliste qui leur demandait: «Que répondez-vous à ceux qui vous considèrent comme homophobes?», que ne lançaient-ils: « on s’en moque ! » Les «nous ne sommes pas homophobes mais » étaient pitoyables. C’était un terrible aveu de faiblesse, de honte et d’hésitation; et cette défense vaine gaspillait un temps qui eût été précieux pour l’attaque. Leurs adversaires ne s’excusaient jamais; au contraire, ils avaient compris que pour exister médiatiquement dans le cadre d’un mouvement de masse et pour peser dans le débat public, il faut appliquer ce qu’Adolf Hitler prônait déjà dans Mein Kampf (voir, plus haut, l’exemple des savons): une posture monolithique, simpliste, caricaturale et tranchée, sans aucune déférence pour l’opposant qui doit être diabolisé sans trêve, à tort ou à raison. On peut le déplorer mais c’est ainsi, et le fait est que cela fonctionne. Cicéron le disait déjà : le principe de convenance, au sens d’adaptation au contexte, est fondamental. On ne peut pas défendre une idée de la même manière dans un débat de deux heures, dans une manifestation, sur un blog ou sur tweeter. Le format et les conditions d’expression doivent présider au choix de la stratégie. Dans une manifestation, on ne se défend pas contre les arguments de l’adversaire, on fait valoir son point de vue, on «montre ses muscles», comme le disent parfois les journalistes. Or, aux yeux du lobby LGBT, dans la mesure même où ils participaient à ce défilé politique, tous les manifestants de la Manif pour Tous étaient homophobes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Najat Vallaud-Belkacem, malade du complot

    Il semblerait que l’enjeu prioritaire de l’école du XXIème siècle soit de rééduquer les enfants afin qu’ils puissent « décrypter » les complots sur Internet.
    Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale sociétaliste, n’a plus qu’un mot à la bouche : « complotisme ». Il semblerait que l’enjeu prioritaire de l’école du XXIe siècle soit de rééduquer les enfants afin qu’ils puissent « décrypter » les complots sur Internet. Elle a donc tenu à ce que deux nouveaux enseignements soient créés : l’enseignement moral et civique (reprise de feu l’Éducation Juridique et Sociale en termes plus sociétalistes) et l’éducation aux médias et à l’information.

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