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magouille et compagnie - Page 1868

  • La faillite totale de l'état de droit

    C'est l'analyse d'H16, relayée ici.

    "Un mardi de grèves en France, c’est, finalement, un mardi comme tant d’autres, plein d’inactions syndicales visibles. Et c’est aussi l’occasion de débordements violents. En plein état d’urgence, on peut se poser quelques questions.

    En effet, à moins que vous ne soyez militant écolo ou que vous planquiez quelques dosettes de stupéfiants dans une cave, auxquels cas vous auriez pu avoir la visite inopinée et musclée de la police en pleine nuit, vous n’avez probablement pas constaté directement de différence entre l’état d’urgence actuel et l’état disons « de pas urgence » ou d’affaissement, selon le point de vue, qui prévalait encore le 12 novembre.

    Pourtant, en toute bonne logique, la déclaration solennelle de cet état d’urgence par un chef de l’Etat à la voix mal assurée et par un premier ministre tremblotant aurait dû entraîner des conséquences directes palpables pour le citoyen lambda, notamment en terme de sécurisation du territoire français. Oh, certes, on a vu exploser le nombre d’assignations à résidence ou de perquisitions musclées, pas toujours suivies d’effets concrets. Mais au-delà de ces exemples, force est de constater que le pays est toujours aussi peu sécurisé.

    Et il n’y a pas besoin d’éplucher beaucoup l’actualité pour le constater : en quelques heures de manifestations, les chauffeurs de taxi ont amplement prouvé par l’exemple que cet état d’urgence est une vraie plaisanterie. En substance, une petite troupe déterminée peut complètement bloquer le trafic routier sur des axes majeurs de la capitale française, et peut même mettre le feu à des pneus, le tout pendant plusieurs heures avant que la police n’intervienne. À ce propos, un djihadiste pourrait tirer de ce constat plusieurs enseignements à commencer par le fait qu’être armé d’un tracteur, d’une caravane ou d’une enseigne lumineuse « Taxi » permet d’aller plus loin et plus longtemps qu’avec une kalachnikov et qu’à condition de brûler des barils de gaz neurotoxiques plutôt que des pneus, l’attentat pourrait alors provoquer beaucoup de dégâts, le tout sans que les forces de l’ordre n’interviennent trop tôt.

    Toujours dans le cadre de cet étrange état d’urgence au laxisme étonnant, on pourrait aussi évoquer les tensions qui s’accumulent à Calais.

    Sans même rentrer dans l’épineux débat de savoir s’il faut ouvrir ou fermer les frontières, force est de constater que les demandeurs d’asiles en France ne sont pas gérés. Notez bien : ils ne sont pas « mal gérés », ou « insuffisamment », ils ne sont pas gérés du tout. On pourra arguer qu’ils ont probablement dû remplir moult cerfas colorés, mais ce n’est pas une gestion si ces papiers s’empilent sans bouger. Bref, ils ne sont réellement gérés ni côté sanitaire, ni côté juridique, ni dans l’indispensable volet policier qui devrait normalement être le cas, état d’urgence ou pas (et à plus forte raison en état d’urgence). Sangate fermé, la gestion de la frontière anglaise généreusement déléguée au contribuable français, cela fait maintenant des années que la situation s’enkyste gentiment sans qu’aucune autorité ne semble vouloir y changer quoi que ce soit.

    En somme, comme pour les récentes manifestations de taxi, on assiste à une faillite complète, totale, absolue de l’état de droit. 

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    Paula Corbulon

  • Conférence de François Billot de Lochner sur la liberté d'expression (galette des rois du SIEL)

  • TROIS BANQUES FRANÇAISES ACCUSÉES DE SPÉCULER SUR LA FAIM DANS LE MONDE

    Deux ans après un premier rapport pointant du doigt quatre banques françaises qui spéculaient sur la faim dans le monde, l'ONG dresse un nouveau bilan. Le Crédit Agricole s'est retiré de ce genre de fonds mais BNP Paribas, BPCE et la Société générale, non.

    L'ONG Oxfam France vient de publier la seconde édition de son rapport lancé en 2013 sur les établissements bancaires français qui spéculent sur la faim dans le monde à travers des fonds de placement spécialisés dans le secteur des matières premières agricoles. Parmi les quatre établissements financiers pointés du doigt en 2013, le Crédit Agricole «semble bien avoir respecté ses engagements et cessé toute activité spéculative sur les marchés agricoles, mais refuse toujours de prendre des engagements fermes dans la durée», note Oxfam dans son dernier rapport sur ce sujet.

    En revanche, «trois groupes bancaires français proposent toujours à leurs clients des outils permettant de spéculer sur les prix des matières premières agricoles: BNP Paribas, Société Générale et BPCE via Natixis, toujours selon Oxfam. Le montant total des fonds gérés par celles-ci s'élève aujourd'hui à au moins 3,561 milliards d'euros», contre 2,58 milliards en 2013. Un montant en augmentation de 38% en 2 ans malgré le retrait du Crédit Agricole.

    En France, la Société Générale «est aujourd'hui la banque française qui spécule le plus sur la faim» et ce malgré «un important effort de transparence», a indiqué Clara Jamart, d'Oxam France ce lundi matin sur France Info. L'établissement gère selon elle un montant total de fonds actifs dans ce domaine estimé à 1,359 milliard d'euros.

    Spéculation galopante

    Pour sa part, BNP Paribas totaliserait 11 fonds pour un montant de 1,318 milliard d'euros, et «n'a tout simplement pas respecté ses engagements». Enfin le groupe BPCE, via sa filiale Natixis, aurait un unique fonds de 884 millions d'euros. Oxfam dénonce le fait que ces «activités toxiques mettent en péril le droit à l'alimentation de centaines de millions de personnes» et que «la spéculation galopante aggrave la volatilité des prix alimentaires» rappelant qu'une personne sur neuf dans le monde ne mange pas à sa faim.

    Un rapport qui n'est pas du goût des spécialistes des matières premières agricoles. «L'argument il n'y a que 3% des denrées agricoles qui correspondent effectivement à des livraisons physiques, les 97% restants étant liées à des opérations de couverture et d'arbitrage sur les marchés à terme, ne tient pas la route. L'agriculteur ne va pas à aller livrer son blé à la bourse, s'insurge Michel Portier, gérant du cabinet Agritel, spécialisé dans la gestion du risque des prix des matières premières agricoles. La volatilité est du au fait que l'on a des produits météo sensibles, il faudrait réduire les accidents climatiques et éventuel géopolitiques. Il n'y aurait plus de spéculation».

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/24/20002-20150224ARTFIG00004-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.php

    Via http://www.europe-identite.com/ecologistes/626-trois-banques-francaises-accusees-de-speculer-sur-la-faim-dans-le-monde.html

  • L’État français complice de groupes criminels de Jean Loup Izambert - TOME 1

    Des dirigeants politiques et hauts fonctionnaires à la tête de l’État français soutiennent des criminels et terroristes. Hier, ils ont protégé certains d’entre eux des recherches d’Interpol, aujourd’hui ils en soutiennent d’autres pour renverser le gouvernement syrien. De la « génération Mitterrand » à la « république exemplaire » de François Hollande, en passant par celle de Nicolas Sarkozy, 56 d’entre eux sont impliqués.

    Avant-propos : Au cœur de l’État, ils protègent et arment des criminels

    Chapitre 1 : « Confidentiel. À l’usage exclusif de la police et de l’autorité judiciaire »
    De François Mitterrand à François Hollande en passant par Nicolas Sarkozy, les relations de dirigeants français avec des groupes criminels n’ont cessé de se développer.

    Chapitre 2 : Frères musulmans, des dirigeants néocolonialistes
    L’organisation criminelle des Frères musulmans soutenue par Paris est au cœur des conflits contre les pays arabes laïcs.

    Chapitre 3 : Les deux faces de l’« opposition » anti-syrienne
    La répartition des rôles au sein des organisations qualifiées d’« opposition » par les dirigeants français.

    Chapitre 4 : Une « opposition » façonnée par des tueurs
    Les principaux dirigeants de l’ « opposition » sont tous liés aux Frères et/ou aux milieux atlantistes et sionistes.

    Chapitre 5 : Les « modérés » du président Hollande
    Les activistes anti-syriens présentés comme « modérés » par les dirigeants français sont impliqués dans des activités délictuelles et criminelles. Portrait de famille.

    Chapitre 6 : D’Alger à Damas, le même plan de subversion
    La stratégie de destruction de l’État et de la société par les organisations des Frères musulmans.

    Chapitre 7 : L’Élysée arme la main de l’ennemi
    Chronologie du crime d’agression de la présidence et du gouvernement français contre la République arabe syrienne.

    Chapitre 8 : Président ou trafiquant ?
    François Hollande a décidé seul, avec l’état-major de l’Élysée, d’armer des organisations terroristes. Quid de la Constitution, du droit européen et international ?

    56 - Tome 1 : L’État français complice de groupes criminels de Jean Loup Izambert
    2015 - IS Edition 2015
    prix : 20,00 €

    http://www.lepouvoirmondial.com/

  • L'Action Française Provence s'invite aux voeux de Jean-David Ciot - À BAS LES VOLEURS !

  • La City de Londres, capitale de la mafia planétaire !

    Depuis 2007, la crise ne fait que s’accentuer. La récession s’impose et les États étouffent sous le poids de l’endettement. Cependant, il existe un monde parallèle qui agit comme une sève pour irriguer la gouvernance mondiale en formation : les paradis fiscaux. Ils sont définis par le journaliste économique Nicholas Shaxson comme un « lieu qui se propose d’attirer des activités économiques en offrant à des particuliers ou à des entités un cadre politiquement stable permettant de contourner les règles, les lois et les réglementations édictées dans les autres pays ». Appelés aussi « juridictions du secret », ces paradis fiscaux s’emploient à manipuler les mouvements d’argent internationaux. 
    On dénombre environ une soixantaine de ces « juridictions du secret » au cœur de la globalisation, qui se subdivisent en trois groupes : 
    1) Les paradis fiscaux européens comme le Luxembourg, le Liechtenstein ou Monaco ; 
    2) Les États-Unis, ses États fédérés (en particulier le Delaware) et les dépendances sous influence américaine (les îles Vierges, Panama, …) ; 
    3) la City de Londres organisée en 3 cercles concentriques : les dépendances de la Couronne (Jersey, Guernesey et l’île de Man), les quatorze territoires britanniques d’outre-mer (les îles Caïmans, les Bermudes, Gibraltar…) et des États entretenant des relations étroites avec l’ancien colonisateur : Hong Kong, Singapour, Dubaï…). Ces centres offshore combinent le secret bancaire et la non-imposition
    La capitale britannique est constituée de deux villes. La première est un vaste centre urbain de plusieurs millions d’habitants dirigé par un maire disposant de peu de pouvoirs. La deuxième est un espace de 3,16 km², appelé « City of London Corporation » ou « Square Mile », subdivisé en 25 quartiers appelés « wards » dont seuls quatre sont réellement habités, tandis que les autres regroupent les bureaux. Dirigée par un Lord-maire, véritable ambassadeur de tous les services financiers, la City est dotée d’un gouvernement (le « Guildhall »). Outre les 9.000 résidents de la City à voter, les représentants d’entreprises (23.000 personnes) ont aussi le droit de vote. Ainsi, Goldman Sachs, la banque Narodny de Moscou ou encore la Bank of China participent à la vie « démocratique » de la City. Ajoutons que des citoyens d’honneur anglais et étrangers appartiennent à ce corps électoral très particulier. Nous pouvons relever les noms de George Bush, Jr. et de Vladimir Poutine. La famille mondialiste est très variée. 
    La City est un véritable État dans l’État disposant d’un pouvoir total sans avoir de compte à rendre au Parlement de Westminster. Cette politique est rendue possible entre autres grâce au rôle du remembrancer (« remémoreur »), véritable lobbyiste et non-élu, qui est un relais entre la City de Londres et le Parlement anglais. Il est chargé de vérifier que les représentants du gouvernement ainsi que les différents ministères n’élaborent pas de mesures pouvant contrer la toute-puissance et l’indépendance de la City. Il est vrai que celle-ci concentre des intérêts jalousement gardés. Sur ce petit territoire, on trouve près de 550 banques, la moitié des assureurs de la planète — plus que ceux de New York, Paris et Francfort réunis — un volume d’affaires journalier cinq fois supérieur au PNB anglais, la moitié des entrées en bourse dans le monde et près de 80 % des hedge funds (fonds spéculatifs) européens. Comme l’a résumé joliment le député anglais Tony Benn, la City « est une île offshore amarrée sur la Tamise »
    Sachant que la quasi-totalité des investissements internationaux se fait via les centres offshore, en profitant au passage d’avantages fiscaux et de contraintes juridiques bien allégées, les multinationales s’en donnent à cœur joie. Pareille à une araignée au milieu de sa toile, la City de Londres régente tous ces flux financiers. La dérégulation des marchés qui s’est accélérée à partir des années 1980 a conduit à des volumes financiers colossaux transitant dans les paradis fiscaux. Selon l’économiste John Christensen, ils sont évalués à plus de 20.000 milliards de dollars. Une telle situation montre clairement que les politiques n’ont plus le pouvoir et que la finance a en main des atouts majeurs pour imposer un monde se rapprochant de l’idéal orwellien.
    Source

  • Au siège LR, le SIEL dénonce la position de Nicolas Sarkozy sur le mariage

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    Michel Janva

  • Le secret du prochain krach mondial dévoilé

    Le Forum économique mondial à Davos est submergé par un tsunami de dénis, et même de dénis de non-dénis, précisant qu’il n’y aura pas de répétition du krach de 2008.

    Il y en aura pourtant une. Et la table est déjà mise pour l’occasion.

    Des négociants du golfe Persique, y compris des Occidentaux qui y travaillent, ont confirmé que l’Arabie Saoudite s’est départie d’au moins un billion de dollars [mille milliards] de titres et a fait craquer les marchés mondiaux sur ordre des Maîtres de l’Univers, ceux-là mêmes qui tirent les ficelles derrière le canard boiteux Barack Obama.

    Finie l’époque où la maison des Saoud pouvait caresser l’idée de voir geler tous ses avoirs. Dorénavant, elle agit sur ordres. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car selon les négociants du golfe Persique, les investissements saoudiens en Occident pourraient totaliser jusqu’à 8 billions de dollars et ceux d’Abou Dhabi jusqu’à 4 billions de dollars.

    À Abou Dhabi, tout est compartimenté, pour que personne ne puisse comprendre quoi que ce soit, hormis des courtiers et des négociants qui connaîtraient chaque superviseur de chaque compartiment d’investissements.
    Puis pour la maison des Saoud, le déni est, sans surprise, une règle d’or.

    Ce largage massif de titres a été rapporté ici et là par les médias institutionnels, mais les chiffres sont largement sous-estimés. Plus rien ne filtrera des détails parce que les Maîtres de l’Univers y ont opposé leur veto.

    Les ventes de l’Arabie Saoudite et d’Abou Dhabi se sont intensifiées depuis le début de 2016. Une source dans le golfe Persique dit que la stratégie saoudienne va démolir les marchés. Une autre source parle d’asticots qui bouffent la carcasse dans le noir. La débâcle de mercredi à Wall Street, en Europe, à Hong Kong et à Tokyo, n’augure rien de bon.

    C’est donc déjà en train de se produire. L’une des conséquences décisives pourrait être, à court ou à moyen terme, rien de moins que l’effondrement de la zone euro.

    Vers le krach de 2016 ?

    L’hypothèse d’une instrumentalisation de la maison des Saoud en panique pour faire s’écrouler une bonne partie de l’économie mondiale n’est pas à rejeter. Mais à qui profiterait le crime ?

    Moscou et Téhéran sont bien placés pour le savoir. La logique derrière l’effondrement du marché, la récession puis la dépression qu’il engendre – du point de vue des Maîtres de l’Univers qui tirent les ficelles derrière le canard boiteux qu’est le président des États-Unis – c’est d’orchestrer un ralentissement majeur, saboter les habitudes d’achat, réduire la consommation de pétrole et de gaz naturel et précipiter la Russie dans la ruine. D’autant plus que le pétrole à très bas prix agit comme une sorte d’ersatz de sanction contre l’Iran.

    N’empêche que le pétrole iranien est sur le point de réintégrer le marché, qui disposera ainsi de quelque 500 000 barils de pétrole de plus par jour d’ici le milieu de l’année, auquel s’ajoute un surplus stocké dans les navires pétroliers du golfe Persique. Ce pétrole peut et sera absorbé, car la demande augmente (p. ex., 1,9 million de barils de plus par jour aux USA en 2015), tandis que l’offre diminue.

    L’augmentation de la demande et la chute de la production inverseront le krach pétrolier d’ici juillet. Qui plus est, les importations de pétrole par la Chine ont récemment grimpé de 9,3%, pour atteindre 7,85 millions de barils par jour, discréditant ainsi l’hégémon qui prétend que l’économie de la Chine s’effondre et qui rend celle-ci responsable de la morosité actuelle sur les marchés.

    Comme je l’ai déjà souligné ici, les prix du pétrole devraient repartir à la hausse bientôt. Goldman Sachs est d’accord. Ce qui donne aux Maîtres de l’Univers une marge de manœuvre restreinte pour permettre aux Saoudiens de liquider des quantités massives de titres sur les marchés.

    La maison des Saoud pourrait avoir un besoin désespéré d’argent, son budget étant en état d’alerte maximale. Mais le largage de titres demeure résolument autodestructeur. Ils ne peuvent tout simplement pas se départir de 8 billions de dollars. La maison des Saoud est en train de rompre l’équilibre au niveau de sa richesse.

    L’hagiographie occidentale a beau tenter de dépeindre Riyad comme un joueur responsable, il n’en demeure pas moins que de nombreux princes saoudiens assistent avec horreur à la destruction de la richesse du royaume par ce hara-kiri au ralenti.

    Existe-t-il un plan B ? Oui. Le prince guerrier Mohammed ben Sultan, qui mène la barque à Riyad à l’heure actuelle, devrait prendre le prochain vol pour Moscou afin d’élaborer une stratégie commune. Mais cela n’arrivera pas.

    En ce qui concerne la Chine, qui est le principal importateur de pétrole saoudien, Xi Jinping s’est récemment rendu à Riyad, Aramco et Sinopec ont signé un partenariat stratégique, mais le partenariat stratégique qui compte vraiment, surtout lorsqu’on prend en considération l’avenir de l’initiative « Une ceinture, une route », c’est celui entre Pékin et Téhéran.

    La liquidation massive de titres par les Saoudiens concorde avec leur guerre des prix du pétrole. Dans la situation actuelle, extrêmement volatile, les prix du pétrole sont à la baisse, les titres boursiers sont à la baisse et les stocks pétroliers sont à la baisse.

    Mais la Maison des Saoud n’a pas encore compris que les Maîtres de l’Univers l’amènent à s’autodétruire massivement, notamment en utilisant sa capacité inutilisée pour inonder le marché pétrolier. Tout cela pour blesser à mort la Russie, l’Iran et… l’Arabie Saoudite.

    Ce n’est qu’un pion dans leur jeu

    Pendant ce temps à Riyad, fusent les rumeurs de coup d’État contre le roi Salman, qui souffrirait de démence et qui serait confiné dans son palais.

    Deux scénarios sont possibles :

    1) Le roi Salman, 80 ans, abdique en faveur de son fils, Mohammed ben Salman, 30 ans, le prince guerrier fauteur de troubles qui se distingue par son arrogance et son ignorance, soit l’actuel vice-prince héritier et ministre de la Défense, celui qui mène de facto la barque à Riyad. Cela pourrait avoir lieu prochainement. En prime, le ministre du pétrole en place, Ali al-Naïmi, qui n’a pas de sang royal, serait remplacé par Abdulaziz ben Salman, un autre fils du roi.

    2) Une révolution de palais. Salman (et son fils fauteur de troubles) est mis à l’écart et remplacé par Ahmed ben Abdulaziz (qui a déjà été ministre de l’Intérieur), ou par le prince Mohammed ben Nayef (l’actuel ministre de l’Intérieur et prince héritier).

    Peu importe le scénario qui prévaudra, le M16 britannique est très au fait de toute cette pantomime. Le BND allemand pourrait l’être aussi. Tous ont à l’esprit la note de service du BND datant de la fin de 2015, qui décrit le vice-prince héritier Mohammed ben Salman comme un joueur politique qui cherche à déstabiliser le monde arabe en menant des guerres par procuration au Yémen et en Syrie.

    Des sources saoudiennes, qui tiennent à leur anonymat pour des raisons évidentes, soulignent que dans la maison des Saoud, ils sont 80% en faveur d’une révolution de palais.

    Reste à savoir si ce genre de remaniement va changer quoi que ce soit au ralenti du hara-kiri en cours. L’impératif demeure le même, car les Maîtres de l’Univers sont prêts à faire basculer le monde entier dans une récession majeure, essentiellement pour étrangler la Russie. La maison des Saoud n’est qu’un pion dans ce jeu cruel.

    Notes : Par Pepe Escobar: journaliste brésilien et l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007).

    Traduit par le Saker francophone

    Source :Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFAEZlVEwpjYEqzZ.shtml

  • État d’urgence, c’est le bon mot…et le bon remède ?

    Spécialiste es extrême droite, Valérie Igounet a pondu un article, mis en ligne hier sur son blogue  «derrière le front », hébergé sur le site de France TV info, qui ne s’embarrasse pas de subtilités. Intitulé «Gollnisch-Soral même combat?», sa lecture révèle une  analyse pauvrette, biaisée, partiale et réchauffée de cette  historienne-militante. Pour résumer son propos,  elle explique  l’invitation faite à Bruno par une antenne d’E&R à Reims à tenir une  conférence le 21 janvier, comme la conséquence d’un même tropisme négationniste et/ou antisémite. Ben voyons, mais c’est bien sûr!  Faute d’arguments sérieux et  crédibles, on entend interdire tout débat, on  lâche les mots qui tuent, on atteint directement le point Godwin  à l’appui d’une thèse inique qui vise à semer la zizanie entre frontistes: le FN abriterait encore en son sein des «vipères lubriques » dont Marine devrait urgemment se débarrasser pour prouver sa sincérité républicaine. La ficelle est un peu grosse Mme Igounet !  

    Tout aussi absurde, odieux et déplacé, l’antenne CGT  de Bourgogne et Franche-Comté est montée au créneau pour s’indigner de la nomination de  Conseillers régionaux  FN au sein des Conseils d’administration de 28 lycées. Dans un communiqué,  le syndicat cornaqué par les  communistes a affirmé  «que le FN n’est pas un parti comme les autres (heureusement !, NDLR) et qu’il constitue une grave menace pour la démocratie et le monde du travail ». « (Les idées du FN) n’ont rien à faire dans des établissements de l’Education nationale où les personnels s’efforcent de faire vivre les valeurs d’égalité, de solidarité et de fraternité et le vivre-ensemble » (sic). C’est d’ailleurs au nom du vivre-ensemble que la CGT défend, comme le Medef ,  la régularisation des  clandestins, et la poursuite de l’immigration, armée de réserve  du capital…

    On rappellera aussi  que cette fraternelle  vigilance cégétiste ne s’est jamais manifestée pour dénoncer publiquement la pénétration dans les entreprises, notamment celles du service public, de revendications  communautaristes, ethnico-religieuses, principalement islamistes…au nom du vivre-ensemble là aussi ?

    Avec un parti communiste relégué aux oubliettes par les électeurs, des employés Français qui sont les moins syndiqués du monde occidental  et une CGT qui garde sa capacité de nuisance mais au nombre d’adhérents historiquement bas,  le communiqué de la centrale s’apparente à un petit coup de com qui ne coûte pas cher.  Poudre aux yeux, encore et  toujours, que  Florian Philippot a perçu dans la volonté de prolonger l’état d’urgence –« jusqu’à ce qu’on puisse se débarrasser  de l’Etat islamique »  a confié Manuel Valls à la BBC !- au moins pendant trois mois comme l’envisageFrançois Hollande. « L’état d’urgence, c’est une mesure ponctuelle par définition. Sinon c’est de la com», a estimé le vice-président du Front National sur Radio Classique.

    François Hollande «fait de la com, il ne fait plus que de la com. Aucune mesure de fond n’est prise: ni rétablissement des frontières nationales, ni fermeture des mosquées radicales, ni renvoi des imams étrangers radicaux, ni lutte contre le communautarisme qui est le terreau de tout cela» a-t-il ajouté.

    Il est vrai que la France a surtout  besoin dans sa lutte contre la menace  islamo-fondamentaliste d’un gouvernement prenant des mesures politiques fortes, concrètes, et  doté d’outils efficaces, avec les  moyens financiers afférents, dans sa lutte contre les menées subversives et terroristes.

    Or, selon de nombreux spécialistes, la création de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur) entérinée par  Sarkozy sous son quinquennat en 2008,  et à laquelle s’est substituée  en 2014  la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), aurait profondément  entravé la collecte (vitale) d’informations.  Pour parler clairement,  la disparition-fusion  de la direction de la Surveillance du territoire (DST) et de la direction centrale des Renseignements généraux (RG), dans le but avoué d’une meilleure synergie, d’éviter «la guerre des services»,  n’aurait pas été bénéfique pour la sécurité de nos compatriotes.

    D’une polémique l’autre, François Margolin et Lemine Ould Salem se sont émus, rapporteL’express,  du souhait d’un «fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, siégeant à la commission de classification du centre national du cinéma (CNC) », d’entraver la diffusion de leur  documentaire, Salafistes. «Entre images inédites et interviews de prédicateurs extrémistes, ce film démonte les rouages de la machine de mort djihadiste.»

    Ce fonctionnaire  «y a vu une apologie du terrorisme. Il a réclamé l’interdiction totale du documentaire -impossible car illégale-, éventuellement une interdiction aux spectateurs de moins de 18 ans.»  « Nous nous attendions à tout sauf à cela», « que l’on nous accuse de faire le jeu du terrorisme me paraît invraisemblable…» affirmait  M. Margolin . Fleur Pellerin a finalement  annoncé en début d’après-midi  que  Salafistes  serait bien interdit  aux mineurs.

    «Cette controverse est bien dans l’air du temps: confuse » jugeait encore cet article. « Le 9 janvier  Manuel Valls, affirme : Il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer (le terrorisme), c’est déjà vouloir un peu excuser. Plus récemment, les autorités ont envisagé d’interdire toute conférence ou débat consacré à l’islamisme radical, au salafisme et au djihadisme. Comme si le fait d’évoquer ces sujets contribuait à les renforcer… Comme si le silence et l’ignorance pouvaient faire office de rempart, de protection. » En effet !

    Dans Le Monde, le réalisateur de Shoah, Claude Lanzmann,  qui « prépare un film sur la Corée du Nord co-produit entre autres par François Margolin», a fait part de son indignation devant cette censure. Avant même que le ministre de la Culture prenne sa décision, il espérait que Mme Pellerin  «tranche pour la liberté»… et  effectuait un parallèle (bien hasardeux) avec « la dernière interdiction d’un film (datant)  de 1962, pendant la guerre d’Algérie, quand la police parisienne jetait dans la Seine les manifestants du FLN ».

    «De fait, notait encore l’Express,  la polémique pollue la sortie de Salafistes: si la menace de censure lui offre un écho international, plusieurs salles ont choisi de renoncer à le projeter. De fait, le documentaire ne va être diffusé, pour le moment, que dans cinq salles: deux à Paris, une en banlieue et deux en province. »

    Il est aussi assez simple de comprendre que c’est bien l’incapacité  de l’Etat  de  protéger d’éventuelles menaces toutes  les salles de cinéma de France, de Navarre (et de banlieues)  qui auraient été susceptibles  de diffuser ce documentaire, qui a incité à cette mesure de censure.  Et ce, au-delà même du degré de violences des images  ou des propos  qu’il contient… et du maintien ou non  de l’état d’urgence dans une France  désarmée par ceux qui avaient en charge de veiller à sa sécurité. Cela aussi devrait faire réfléchir les Français.  

    http://gollnisch.com/2016/01/27/etat-durgence-cest-le-bon-motet-le-bon-remede/

  • Vente d'enfants en France

    Taubira a quitté la place Vendôme mais les conséquences sont là :

    "Une mère porteuse accusée d'avoir escroqué deux couples homosexuels à qui elle n'a jamais remis les enfants "commandés", a été jugée mardi soir par le tribunal correctionnel de Blois qui rendra son jugement le 22 mars. Aurore, une jeune femme de Vendôme (Loir-et-Cher) aujourd'hui âgée de 37 ans, qui se présentait sous l'euphémisme de "nounou prénatale", est d'abord venue par altruisme au secours de couples en mal d'enfants.

    En 2008, alors qu'elle a déjà quatre enfants, elle a préféré remettre son cinquième nouveau-né, non voulu, une petite fille, à un couple de Parisiens, sans contrepartie financière. Mais cette première expérience l'a poussée à proposer ses services de mère porteuse pour une dizaine de milliers d'euros sous les pseudonymes "d'ange sincère" ou de "petite cigogne" sur un site internet. En août 2009, un couple anglais se montre intéressé mais les tentatives d'insémination artisanale avec le sperme du mari sont un échec. L'année suivante, elle répond à l'annonce d'un couple homosexuel de Loire-Atlantique et accepte de porter leur enfant en échange de 15.000 euros.

    L'accouchement est prévu le 21 mars 2011, à Saint-Nazaire mais elle n'est pas au rendez-vous et envoie un texto au couple en prétendant que l'enfant est mort-né. En réalité, le nouveau-né, un garçon, est en parfaite santé et a été confié à un autre couple homosexuel résidant au Luxembourg, à qui elle avait aussi promis l'enfant pour une dizaine de milliers d'euros.

    En 2012, elle promet encore un bébé à un couple homosexuel pour 15.000 euros et là encore, après l'accouchement à la polyclinique de La Chaussée-Saint-Victor (Loir-et-Cher), elle assure que l'enfant est décédé, mais le remet à un couple hétérosexuel de Seine-Maritime, qui lui aussi a payé sa prestation.

    En 2013, au moment où elle est interpellée, elle était en contact avec trois autres couples et a été mise en examen pour escroquerie et tentative d'escroquerie. "Une mère porteuse, on avait conscience que c'était hors la loi, mais en allant sur Internet, on a vu que c'était facile", a expliqué au tribunal l'un des hommes escroqués. [...] 

    Le vice-procureur, Jean Demattéis, a requis contre la jeune femme un an de prison, dont neuf mois avec sursis, et 2.000 euros d'amende avec sursis contre chacun des quatre couples. Le sort des enfants confiés est suspendu à des procédures en cours."

    L'escroquerie est une chose, mais l'achat d'enfant est tout aussi condamnable. 2000 euros de sursis ppour avoir osé acheter un bébé à 10 ou 15 000 euros, ce n'est pas cher payé.

    Michel Janva