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magouille et compagnie - Page 2037

  • La réforme territoriale: un dossier déjà épineux pour le gouvernement

    La réforme territoriale était une idée de François Hollande pour essayer de détourner l’attention vers autre chose. Elle avait été l’objet de discussions tardives à l’Élysée. Aujourd’hui, il semblerait qu’il sera plus difficile qu’il n’y parait au gouvernement de la faire adopter. Elle a été retirée de l’ordre du jour du Sénat qui court jusqu’au 17 juillet, selon une source officielle.

    L’UMP, le PCF et les radicaux de gauche, fermement opposés à la réforme territoriale, avaient clairement annoncé qu’ils utiliseraient tous les moyens réglementaires, législatifs et même constitutionnels pour s’opposer à ces deux textes – un autre projet de loi, portant sur les compétences des collectivités territoriales, doit être examiné à l’automne. Les parlementaires ont  obtenu de la présidence du Sénat la saisine du Conseil constitutionnel sur l’étude d’impact du gouvernement accompagnant le projet de loi, la jugeant insuffisante. Les Sages disposent désormais de huit jours pour se prononcerCe qui reporte d’autant le début de l’examen du texte, qui n’aura théoriquement pas lieu avant le 8 juillet. Problème pour le gouvernement: cette date coïncide avec le début de l’examen au Sénat du projet de loi de finances rectificative (PLFR), actuellement à l’étude à l’Assemblée. Les sénateurs vont donc avoir un mois de juillet chargé et on peut s’attendre à des tours de passe passe du gouvernement.

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  • BNP : Hollande se cache et les Etats-Unis se frottent les mains

    Les Européens sont prêts à avaler toutes les couleuvres américaines.   

    Neuf milliards d’amende et on se quitte bons amis ? Le racket dont est victime BNP Paribas pour avoir contourné l’embargo américain sur les transactions financières concernant le Soudan, Cuba et l’Iran vient de connaître un nouveau rebondissement dans lequel la banque, penaude, dit Amen aux sanctions. Une banque bien isolée avec un soutien peu marqué d’« autorités » françaises au mieux silencieuses, au pire grotesques lorsqu’il s’agit de hausser le ton.

    Ce qui est bien avec le gouvernement actuel, c’est que sa désormais légendaire couardise permet de prévoir ses réactions futures. Tout est déjà écrit à l’avance, pantalonnade inlassablement répétée dont la conclusion est prévue : à la fin, c’est nous qui passons à la caisse. L’affaire de BNP Paribas, harcelée par les autorités bancaires américaines, illustre cette triste réalité. Le bouc émissaire paiera cette fois 9 milliards d’euros, et ce n’est qu’un début.

    Les derniers événements se déroulant sous nos yeux n’ont rien de surprenant, on s’en voudrait presque d’être ébahis. La détermination américaine et la faiblesse française ne laissaient présager qu’une seule issue à ce problème pourtant artificiel. Les neuf milliards d’euros, eux, sont bien réels et alimenteront les caisses du Trésor américain qui a trouvé une astuce géniale pour se remplumer : aller chercher l’argent dans le portefeuille du voisin et se faire passer pour une victime. 

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  • Le Conseil d'Etat a inventé l'assassinat compassionnel

    Extrait d'une tribune de Thibaud Collin dans Le Figaro :

    "[...] L'arrêt du Conseil d'Etat du 24 juin reprend l'article R.4127-37 du code de la santé publique exigeant du médecin qu'il s'efforce «de soulager les souffrances du malade par des moyens appropriés à son état et l'assister moralement. Il doit s'abstenir de toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n'ont d'autre objet ou effet que le maintien artificiel de la vie.» Le problème se concentre ici sur la question de l'artificiel. C'est bien sûr en créant une analogie avec l'acharnement thérapeutique que le maintien de la nutrition et de l'hydratation artificielles apparaît comme déraisonnable parce que disproportionné et inutile. Mais disproportionné et inutile au regard de quel critère ? Le Conseil d'Etat répond que «l'alimentation et l'hydratation artificielles constituent un traitement inutile dès lors qu'il a pour seul but, en l'espèce, de maintenir artificiellement la vie». Phrase extraordinaire qui aurait ravi Molière! Si le but de l'artifice est l'artifice, dit en substance le Conseil d'Etat, il est alors inutile. Bien sûr, puisque la même chose est alors moyen et fin! Or l'utilité est un rapport entre un moyen et autre chose que lui-même, à savoir la fin. Cette phrase en raison de sa circularité est donc en réalité absurde, inconsistante ; mais elle révèle en creux le déni de la vie qu'opère la raisonnement du Conseil d'Etat.

    En effet, l'hydratation et la nutrition artificielles relèvent simplement de l'assistance à personne dépendante. Mon bébé non plus ne peut se nourrir tout seul. Certes, il a devant lui la promesse d'une vie autonome, riche de potentialités ce qui ne semble pas être le cas de Vincent Lambert.

    Quelle est la mesure de la pratique médicale? Il est bien évident que la médecine est un art ordonné au recouvrement de la santé qui en elle-même est naturelle. La médecine pallie donc les manques de la nature. Que se passe-t-il lorsque la médecine est confrontée à ses propres limites dans les cas de maladies incurables, de handicaps etc.? Ne pouvant plus agir directement sur l'état de santé, la médecine prend alors comme repère un nouveau critère: le confort du patient et/ou sa volonté mais aussi le coût financier pour la société, l'état psychique des proches etc. Dans cette logique, la vie d'une personne humaine n'apparaît plus comme en soi indisponible ; puisqu'elle est jugée en fonction de critères extrinsèques, dès lors en concurrence. Mais qui ne voit que l'on plonge alors dans l'arbitraire le plus radical? La matrice calculatrice s'abat alors inéluctablement sur la vie humaine pour décréter que la dépendance, la fragilité, la non-productivité autorisent sa suppression.

    Cette logique s'est installée dans notre société depuis 1975 puisque c'est elle qui gouverne l'interruption dite «médicale» de grossesse. On peut en effet tuer un fœtus atteint d'une maladie incurable ou d'un handicap, et ce jusqu'à la veille de sa naissance, pour lui éviter une vie que l'on juge insupportable, indigne, bref non-conforme aux standards d'une vie humaine épanouie. Cette exclusion des personnes dépendantes et handicapées de la communauté humaine se retrouve aujourd'hui. A quoi sert la vie de Vincent Lambert? A rien, répond le Conseil d'Etat. Puisqu'elle est inutile, il s'agit par «compassion» de le libérer lui-même de cette inutilité. Le Conseil d'Etat trente-trois ans après l'abolition de la peine de mort a ainsi inventé l'assassinat compassionnel. Oser rappeler que l'honneur d'une société réside dans sa capacité à assister les personnes en grande dépendance, c'est alors faire preuve d'obstination déraisonnable. Cet arrêt est un signal supplémentaire à toute la société française qu'un être humain n'a pas un droit inaliénable à la vie en tant que tel. Ce droit est conditionné à toutes sortes de facteurs. Cet effroyable rétrécissement de la raison humaine n'est que la réactualisation d'une logique bien connue de fabrication de rebut humain. Belle illustration de la barbarie en costume!"

    Michel Janva

  • La France compterait 174.058 francs-maçons

    Combien sont les francs-maçons en France ? Le blog maçonnique de L’Express publie une liste de 20 obédiences maçonniques et livre le nombre de leurs adhérents selon les chiffres officiels avancés par les obédiences elles-mêmes. Le total annoncé monte à 174 058 frères et sœurs (dont 32 457 sœurs soit 18,6%). Mais le blog maçonnique de L’Express s’interroge sur l’authenticité de ces chiffres. Car la vantardise est un péché mignon très en vogue parmi les obédiences maçonniques qui se livrent une concurrence féroce. 

     

    1. Grand Orient de France (GODF) : 50 000 frères (dont 2,6% de sœurs).

     

    2. Grande Loge de France (GLDF) : 33 000 frères.

     

    3. Grande Loge nationale française (GLNF) : 25 500 frères.

     

    4. Fédération française du Droit humain (FFDH) : 17 000 frères (dont 67% de sœurs).

     

    5. Grande Loge de l’Alliance maçonnique française (GLAMF) : 14 700 frères.

     

    6. Grande Loge féminine de France (GLFF) : 14 000 sœurs.

     

    7. Grande Loge mixte de France (GLMF) : 4 900 (dont 45% de sœurs).

     

    8. Grande Loge traditionnelle symbolique Opéra (GLTSO) : 4 700 frères.

     

    9. Grande Loge européenne de la Fraternité universelle (GLEFU) : 2 400 frères (dont 22,5% de sœurs).

     

    10. Grande Loge mixte universelle (GLMU) : 1 400 frères (dont 52% de sœurs).

     

    11. Grande Loge féminine de Memphis-Misraïm (GLFMM) : 1 300 sœurs.

     

    12. Ordre initiatique de l’Art royal (OITAR) : 1 200 frères (dont 50% de sœurs).

     

    13. Grande Loge traditionnelle de France (GLTF) : 1 100 frères.

     

    14. Grand Prieuré des Gaulles (GPDG) : 1 000 frères.

     

    15. Grande Loge des cultures et des spiritualités (GLCS) : 900 frères (dont 30% de sœurs).

     

    16. Grande Loge française de Memphis-Misraïm (GLFrMM) : 500 frères (dont 25% de sœurs).

     

    17. Loge nationale de française (LNF) : 350 frères.

     

    18. Grande Loge indépendante de France (GLIF) : 300 frères.

     

    19. Grande Loge initiatique souveraine des rites unis (GLSRU) : 280 frères (dont 45% de sœurs).

     

    20. Grande Loge nationale indépendante et régulière pour la France, les DOM et les TOM (GLNR) : 100 frères.

     

    http://medias-presse.info/la-france-compterait-174-058-francs-macons/11576

  • Nouvel ouvrage contre le mariage gay

    Alors que la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples gays fêtent ses un an d’existence, on voudrait nous la vendre comme le nouveau sacro-saint dogme auquel il serait interdit se s’opposer et que tous devraient accepter tacitement. C’est peut être aller un peu vite en besogne pour les pseudo moralistes socialistes qui croient pouvoir manipuler la pensée du peuple en la matière aussi facilement qu’ils avaient manipulés medias et sondages pour en arriver à faire adopter la Loi Taubira. Depuis à coups de « Vie d’Adèle » ou de femme à barbe remportant l’eurovision, nous sommes obligés de nous conformer à cette nouvelle religion étrange nommée confusion des genres.

    L’ouvrage Mariage pour Tous est égal Manipulation pour Tous revient sur le long débat qui agita entre l’automne 2012 et le printemps 2013 la société française sur le projet qui aboutit finalement au mariage homosexuel. Il s’agit là d’un livre militant, sans aucune complaisance pour les manipulateurs agissant avec leurs complices ultra minoritaires du lobby LGBT dans une incroyable entreprise d’humiliation de millions de personnes qui manifestèrent contre cette loi inique.

    Les auteurs de ce pamphlet, car c’en est un, sous le pseudonyme de Wolf Patriotic entendent lutter contre l’oubli de ces mois de luttes intenses car ce qui est à craindre est bien le syndrome du PACS, une lutte qui s’oubliera d’elle même et qui permettra à ceux qui veulent détruire la famille de progresser encore vers de nouvelles étapes : ils affûtent déjà leurs armes et leurs futurs projets : GPA et PMA, motivés qu’ils doivent être par leur dernière victoire sociétale.

    Et nous demain, serons nous assez fort pour demander l’abrogation pure et simple de cette loi scélérate ? Ce serait en tous cas le seul moyen de contrarier un peu les plans de ceux qui nous prépare une société de genre indifférencié, une société dans laquelle les enfants croiront que d’autres enfants peuvent naître de deux pères, de deux mères, que le dernier chanteur transsexuel à la mode est un modèle pour l’humanité. Est-ce de cela que nous voulons pour la société de demain. Résistons. Osons leur dire non !

    Mariage pour Tous est égal Manipulation pour Tous

    Edition Bookelis

    ISBN : 979-10-227-0831-9

    Pour commander cet ouvrage au tarif militant (13 Euros au lieu de 15 Euros), précisez Tarif Militant renseignements : fetesetpatrimoineal@laposte.net

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/nouvel-ouvrage-contre-mariage-gay_110666.html

  • 2004 : le bidonnage Nouchet, la diabolisation au nom de « l’homophobie »

    Le 16 janvier 2004, un autre fait divers servira de rampe de lancement idéologique aux biens-pensants pour criminaliser certaines opinions par le biais de l’amalgame et du mensonge. Un trentenaire, Sébastien Nouchet, est ce jour-là aspergé d’essence et brûlé au troisième degré, « uniquement parce qu’il est homo », selon la presse. « Tu vas crever, sale pédé », lui aurait lancé un des trois attaquants cagoulés, avant de le transformer en torche humaine. 

         « L’affaire Nouchet » provoque une vague d’émotion médiatique. Des manifestations « anti-homophobie » sont immédiatement organisées par les associations homosexualistes (Act-Up, Inter-LGBT, etc.) et certaines formations politiques (les Verts, le PCF). 

         Jacques Chirac, alors président de la République, envoie une lettre de soutien à Sébastien Nouchet et à son compagnon, imité par son Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. Le Garde des Sceaux, Dominique Perben, met la pression sur le parquet pour que les auteurs de cette agression soient retrouvés et sévèrement punis. Il reçoit personnellement la mère de Sébastien Nouchet et le compagnon de celui-ci. Le 23 juin 2004, un projet de loi contre « l’homophobie » est élaboré en conseil des ministres, et soumis à l’Assemblée nationale. A la sortie du conseil, le ministre de la Justice déclare : « J’ai été bouleversé par ce qui était arrivé à Sébastien Nouchet. Cette loi, c’est au fond quelque par la loi Nouchet pour faire prendre conscience à chacun qu’il est hors de question de s’en prendre comme ça à des minorités quelles qu’elles soient ». 

         La loi créant le délit « d’homophobie » est adoptée le 30 décembre 2004. Un mois plus tard, le député du Nord Christian Vanneste, qui s’oppose aux revendications homosexualistes et au « mariage gay », en fait le premier les frais. Estimer que la base d’une famille, c’est un homme et une femme, est dorénavant considéré comme une agression contre les homosexuels, presque du même type que les brûler à l’essence ! Poser la question de l’adoption d’un enfant par deux personnes du même sexe devient nauséabond au regard de la loi ! Les poursuites, puis les condamnations dont le député du Nord est l’objet en première instance et en appel, signent le début de la fin de sa carrière politique. Parce qu’il a affirmé ce que les sociétés ont affirmé de tout temps, parce qu’il a fait preuve de simple bon sens dans une époque qui marche sur la tête, l’homme se retrouve soudain au ban de l’humanité ! 

    L’affaire est oubliée mais la loi reste... 

    Et même si la Cour de cassation finit par juger que le député du Nord n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression, rien n’y changera. L’homme est diabolisé dans les médias et le restera. 

         Quant à « l’affaire Nouchet », elle se terminera par un flop. Non-lieu en première instance en 2006, confirmé en appel en 2007, et une vérité obscène : il n’y a jamais eu d’agresseurs, mais un dépressif ayant une dizaine de tentatives de suicide à son actif qui a voulu faire parler de lui. Un dénonciateur de vent. Un menteur qui a cherché un peu de lumière. Un mythomane sur lequel s’est fabriquée la loi. 

         Deux vraies victimes, pourtant, figurent dans l’affaire : l’innocent détenu injustement à la suite des accusations mensongères de Nouchet ; la liberté d’expression réduite une fois de plus par une loi liberticide votée, comme la loi Gayssot, à la suite d’un montage médiatique vide et mensonger. 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/2014/06/2004-le-bidonnage-nouchet-la.html

  • Message de Nikolaos Michaloliakos après les élections européennes (25 mai 2014)

  • 6 mois de prison ferme requis contre un Hommen

    Dans l'affaire des Hommens de Roland Garros,le procureur général a réclamé hier contre les 4 protagonistes 12 mois de prison avec sursis plus 6 mois fermescontre l'un d'entre eux. La soit disant justification juridique s'appuyant essentiellement sur le fait de considérer comme arme au sens de l'article 132-75, les fumigènes dont la durée est inférieure à 30 secondes.

    Rappelons qu'au sens de cet article une arme est un objet pour tuer ou blesser, et que l'action des Hommens toute spectaculaire qu'elle a été a bien pris toutes les précautions pour ne blesser personnes. Comme le montre les vidéos l'opération a duré quelques secondes et s'est déroulé sans aucune violence et avait pour but d'attirer l'attention de la presse internationale sur le fait qu'il existait un mouvement de résistance en France contre cette loi alors même que la presse française boudait tous les articles sur ce thème. D'un point de vue communication l'opération a d'ailleurs été parfaitement réussi puisque plus de 10'000 articles ont été publiés dans le monde entier à la suite de cette action non violente.

    A la suite de cette action 8 hommens ont été mis en garde à vue. Au bout de 24 heures, 4 d'entre eux ont été libérés tandis que pour 4 autres la garde à vue a été prolongée. Ces quatre hommens ont ensuite été déferrés au parquet pendant 18 heures devant être jugés en comparution immédiate. Finalement, la comparution immédiate n'a pas eu lieu et ils ont été libérés en attendant d'être jugé un mois plus tard. Lors du procès qui a eu lieu le 18 juillet, pour un très grand nombre de raisons juridiques la procédure a été annulée.

    Cela n'a pas empêché le parquet, c'est-à-dire le gouvernement de faire appel et s'en même s'être prononcé sur la régularité de la procédure de se lancer dans un procès qui a eu lieu hier 24 juin, en disant qu'il se prononcerait en même temps sur la régularité de la procédure. Contre toute attente on a donc vu le réquisitoire aberrant d'hier demander des peines dénuées de toute mesures sans parler de leur manque de fondement juridique de celle ci.

    On retrouve donc 4 jeunes hommes  qui ont commis le crime suprême de vouloirdéfendre le droit des enfants de manière un peu spectaculaire, suspendus à un peine de prison avec sursis pour les uns et 6 mois ferme pour un autre. Ils auraient du plutôt empoisonner des personnes âgées...

    C'est une liberté fondamentale qui est retirée aux citoyens qui risquent des peines de prisons simplement pour le fait d'exprimer leur indignation de manière non violente mais jugée un peu trop médiatique par le gouvernement. Le gouvernement a d'ailleurs pris soin de faire tenir ce procès de manière la plus discrète possible et à ce jour aucun article de presse n'est paru pour mentionner ce procès et encore protester contre ce réquisitoire choquant au vue de libertés fondamentales.

    Le délibéré est fixé au 23 septembre 2014, soit dans 3 mois.

    Michel Janva

  • Face à Bygmalion, Copé reste de marbre - mais s'en va

    Au lendemain des élections européennes, de nouveaux éléments de l'affaire Bygmalion - qu'il finira sans doute par être plus exact d'appeler l'affaire UMP... - sont venus troubler le parti de l'ancien président Nicolas Sarkozy. Et avec lui, une proportion non négligeable de ses militants. Au point de pousser Jean-François Copé, et toute son équipe dirigeante, à la démission, au profit d'un triumvirat pas totalement désintéressé.

    Des fausses factures. Encore. La pratique en est devenue tellement banale qu'on s'étonnerait presque de voir ce nouveau scandale avoir quelque conséquence que ce soit. Et pourtant, ce ne sont pas les responsables socialistes qui sonnent le plus l'hallali. Pour cela, il y a toujours mieux : les amis de (plus ou moins) trente ans !

    Curieusement, l'affaire, dont on sait depuis le début de l'année qu'elle a essentiellement consisté à surfacturer des prestations lors de la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, semble n'atteindre que peu l'ancien chef de l’État, toujours assez peu visible.

    Jean-François Copé, c'est autre chose. D'abord, le député-maire de Meaux a eu l'extraordinaire indélicatesse de l'emporter sur François Fillon lors de la bataille pour la présidence du parti. Et ensuite, il se trouve être un proche de Guy Alves et Bastien Millot qui, il y a six ans, ont créé l'agence de communication Bygmalion.

    Or, le mois dernier, on apprend que, au cours de la campagne présidentielle, l'UMP a payé quelque 20 millions d'euros à ladite agence pour une série d'événements, dont certains n'auraient jamais eu lieu...

    Pour sa défense, Bygmalion affirme, par la voix de Me Maisonneuve, s'être vu imposer lesdites factures litigieuses à la demande de la direction de l'UMP. Si on y ajoute la confession télévisée de Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé à l'UMP, mais aussi ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, la concomitance devient plus que gênante. Même si l'homme, visiblement prêt à craquer, avoue un simple dérapage, mais nie toute volonté de détournement. « Il n'y a pas eu d'enrichissement personnel. » La justification mitterrandienne a fait du chemin...

    Et c'est ainsi que Jean-François Copé peut encaisser ce qu'il appelle un « choc considérable ». En affirmant à qui veut l'entendre et le lire que son « intégrité est totale ».

    Cela dit, il entend prendre ses responsabilités - à moins qu'il ait compris qu'on lui pardonnerait difficilement de ne pas les prendre... - et démissionne. Responsable mais pas coupable. La référence est toujours et encore socialiste...

    Magouilleur, menteur ou naïf ?

    Si Copé n'a pas menti, c'est presque plus grave aux yeux des militants. Être patron de l'UMP, et n'être pas au courant, c'est pire que d'y avoir trempé les mains. On pardonne éventuellement (assez habituellement en fait) aux politiques d'être des fripouilles ; jamais d'être des naïfs.

    Mais peut-être ment-il ? Pour François Fillon, c'est l'évidence. L'ancien premier ministre sonne la charge, profitant de l'assemblée générale de son micro-parti, Force républicaine, pour dénoncer les « turpitudes » de la présidence Copé.

    En trois mots, il a tout rasé, détruit : « Problème de leadership, problème de projet politique, problème d'éthique. » Sans oublier un « fond de disputes fratricides et de coups tordus ». Un bilan d'un an et demi qu'il résume en décrivant un parti « en crise et en position de faiblesse ». Et, pour corroborer ses dires et enfoncer le clou, François Fillon assure que la victoire de la droite aux élections municipales n'est pas due tant au travail de Jean-François Copé qu' à la faiblesse de la gauche. C'est dire !

    Pas même sûr à ce rythme que, à l'avenir, on confie encore quoi que ce soit à Jean-François Copé. Pas même la tête de liste pour les municipales à Meaux.

    En attendant, il convient, affirme l'actuel député» de Paris, de « sauver l’UMP de la disparition », la formule a sans doute le mérite d'avertir tout danger d'un retour du président déchu de l'UMP.

    Mais aussi celui de redorer le blason de celui qui avait dû se contenter d'un fauteuil de député, fut-ce de la capitale...

    « Sauver l'UMP de la disparition » ? Ça tombe bien, puisqu'il fait partie des trois hommes, trois anciens premiers ministres, avec Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, chargés de constituer le triumvirat en attendant que le congrès, qui ne se réunira pas avant l'automne, décide d'un nouveau président.

    Là encore, c'est délicat. Si Fillon et Juppé voient bien Raffarin en Crassus, tout deux rêvent d'être César. Ce qui en définitive pourrait peut-être profiter à Crassus...

    Sarkozy en embuscade ?

    Enfin, si le triumvirat existe effectivement. Nicolas Sarkozy semble en effet trouver qu'il serait temps de se rappeler au bon souvenir de ces messieurs. Ses proches du moins. Nadine Morano conteste ainsi - et elle n'est pas la seule - la légitimité de ce triumvirat, qui serait contraire aux statuts de l'UMP. Pour les respecter, il convient que ce soit le vice-président qui tienne les rênes jusqu'à la tenue du congrès. À savoir Luc Chatel. Qui, apparemment, n'en demande pas tant.

    En attendant, Claude Guéant ou Brice Hortefeux font chorus. Sans s'interroger plus que les autres, sur la volonté réelle de l'ancien président de la République. Faut-il passer par la rue de Vaugirard pour retrouver l'Elysée ? Et faut-il retourner à l'Elysée ?

    François Fillon ne veut manifestement pasattendre la réponse à ces questions. Il a décidéd'attaquer frontalement pour que l'ancien chef del'Etat ne lui barre la route ni de l'UMP cetteannée, ni de l'investiture en 2017.

    Hugues Dalric monde &vie 11 juin 2014 

  • Une Manif pour Tous le 5 octobre ?

    C'est ce que vient d'annoncer Albéric Dumont à Tours.

    Michel Janva