Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2038

  • Les familles françaises peuvent-elles encore sauver ce qui reste de l'économie du pays ?

    Communiqué de Laissez-les-vivre SOS Futures mères :

    "Comment ne pas voir dans les récentes réformes fiscales anti-famille une volonté de casser toute politique familiale déstabilisant encore davantage la société. Car, d'un côté par le biais des deux dernières baisses successives de plafond du quotient familial, de 2 300 euros à 2 000 euros par demi-part en 2013, puis de 2 000 à 1 500 en 2014, voici plus d'un milliard et demi d'euros par an dont les familles vont être privées et de l'autre par celui des allègements fiscaux sans quasiment de prise en compte de charges de famille, voici seulement 48,5% des foyers fiscaux soumis à l'impôt en 2014 contre 53% en 2013, ce qui certes n'est certes pas en soi une mauvaise nouvelle mais ne va pas dans le sens d'une véritable politique d'aide aux familles. Une fois de plus, ce sont bien elles, qui se révèlent les perdantes.

    Même si en théorie, ce ne sont pas les mêmes caisses qui sont concernées, l'argent économisé par la baisse du plafond du quotient familial devant servir à combler le déficit, ô combien artificiel, de la branche famille puisque cette dernière serait largement excédentaire si la mauvaise foi des gouvernements successifs n'avait pas conduit à faire peser sur elle des dépenses normalement à la charge du fonds de solidarité vieillesse puis de la branche vieillesse, tandis que les ristournes d'impôt accordées aux revenus modestes, sans quasiment de prise en compte de charges familiales, constituent des recettes fiscales en moins, éventuellement prélevées sur des réserves autorisées par l'Union Européenne, qui, effectivement, a toujours marqué son hostilité au principe français du quotient familial. Un nouvel effort pour les revenus modestes pour 2015 avait été évoqué par M. VALLS le 9 juillet 2014 : il avait alors annoncé que les célibataires gagnant 2,2% le S.M.I.C seraient exonérés d'impôt et que l'ensemble du dispositif devrait concerner environ cinq millions de foyers et constituer ainsi une perte d'impôt d'un milliard d'euros.

    La simultanéité officiellement fortuite de ces deux mesures montre bien à quel point il existe une volonté sournoise de destruction de la politique familiale fiscale de la France, laquelle avait pourtant assuré sa grandeur. Comment ne pas y voir un début masqué d'individualisation de l'impôt, tel que le rapport LEMIERE du 9 décembre 2013 l'avait préconisé. Mais il s'agit également d'un simple calcul électoraliste : d'un côté, on mécontente deux millions et demi de foyers fiscaux soit environ cinq millions d'électeurs, de l'autre on satisfait cinq millions de foyers fiscaux, dont beaucoup certes sont célibataires. Néanmoins, cela peut concerner sept à huit millions d'électeurs ! Le calcul est aisé et c'est bien l'absence de représentation politique des enfants qui le favorise.

    Cependant, les partis "de droite", eux non plus, ne sont pas exempts de démagogie électorale ; ils pourraient également être tentés de proposer une limite au nombre d'enfants pour lequel les allocations familiales seraient versées. Le dispositif est envisagé actuellement par les conservateurs britanniques et, en France, certains y songent également en y décelant même un moyen politiquement correct de limiter le remplacement de population. Même s'il n'est pas prévu de sanctions à la chinoise, cette mesure serait profondément tout à la fois contraire aux libertés et tout empreinte d'étatisme le plus dur. Or, dans un système confiscatoire (en 2013, les prélèvements obligatoires atteignaient 46% du PIB) et de surcroît sans aucun système de bon scolaire, il va devenir de plus en plus difficile de construire une famille et l'érosion de la natalité depuis 2010 (moins de 780 000 naissances en France métropolitaine en 2013) en témoigne. Certes, nous ne sommes plus à l'époque des Trente Glorieuses où la vigueur de la natalité avait soutenu la croissance.

    Actuellement dans une économie plus ouverte l'argent dépensé dans la politique familiale n'est pas entièrement réinvesti dans l'emploi français. Néanmoins, même si le lien entre la politique familiale et l'essor de l'économie est désormais plus ténu, il existe et l'argent pris sur le dos des familles manque à l'économie française ainsi qu'en témoigne à cet égard les deux premiers trimestres 2014 de croissance nulle. Il n'est pas encore possible de chiffrer avec précision la baisse de pouvoir d'achat des familles de trois enfants et plus depuis l'élection de M. HOLLANDE, mais cette dernière pourrait être pour certains foyers de l'ordre de 10% pour la seule année 2013, en prenant en compte également l'absence de revalorisation des allocations familiales, et pour l'année 2014, c'est officiellement un peu plus d'un 1,4 million de familles qui ont été affectées par la baisse du plafond du quotient familial et elles comptent donc lourdement parmi les 13,7 millions de foyers fiscaux ayant vu leur taux d'imposition augmenter en 2014. Avec l'imprécision frisant l'amateurisme ou la mauvaise foi de la part du gouvernement, il a d'ailleurs fallu attendre le 29 juillet 2014 pour que la rapporteure générale du budget à l'Assemblée, Valérie RABAULT, découvre que l'abaissement du plafond du quotient familial en 2013 avait rapporté 13% de plus que prévu et avait concerné 190 000 foyers fiscaux de plus qu'annoncé initialement. Il n'est donc pas impossible que la même "découverte" concernant la sous-évaluation, volontaire ou non, du surplus de rentrées fiscales occasionné par la nouvelle baisse du plafond du quotient familial en 2014 soit effectuée en juillet 2015 et que les chiffres des familles concernées soit alors encore revu à la hausse.

    Alors même que le chef de l'Etat français a été formé à l'école des Hautes Etudes Commerciales pourtant considéré depuis près d'un demi-siècle comme l'une des toutes premières écoles de gestion en France ; qu'il a été brillamment diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, comme d'ailleurs quatre autres présidents de la République ; qu'il est sorti au 7° rang de la promotion Voltaire de l'Ecole Nationale d'Administration, considérée comme l'une des plus brillantes promotions depuis la création de l'ENA en 1945 ; qu'il a été affecté dès sa sortie dans l'un des corps les plus prestigieux corps de l'Etat, la Cour des Comptes, il semble ignorer l'une des règles fiscales maintes fois avérée depuis deux siècles, et enseignée en classe de première, à savoir : "Trop d'impôt tue l'impôt". En effet, une nouvelle fois, l'Etat a tout simplement oublié que les ménages, et tout particulièrement les familles, constituent les principaux consommateurs de l'économie du pays et qu'en les traitant comme de simples contribuables, taillables et corvéables à merci, ils ont considéré que " La croissance se décrète". Ainsi, rêvant d'une croissance dopée à la méthode Coué, les plus brillants esprits de la République ont imaginé, probablement pour satisfaire les projections de leurs cabinets ministériels ont budgété pour l'année 2014 (donc, à l'automne 2013) 75,3 milliards d'euros, soit une croissance des recettes fiscales de 17,65 %, autant dire un doux rêve de poètes invétérés. Or, à fin août, les projectionnistes de l'INSEE les plus optimistes donnent à fin décembre un chiffre de 65 milliards d'euros de recettes fiscales, soit 1,5 % de croissance ! C'est pourquoi l'association Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères demande au gouvernement, sans remettre en cause les baisses d'impôt annoncées, de revenir de toute urgence sur les baisses de plafond du quotient familial, au risque d'aboutir avec certitude à une croissance négative et probablement même à la banqueroute de l'Etat."

    Michel Janva

  • L’allocation de rentrée scolaire version Hollande : 158 millions versés injustement !

    L’allocation de rentrée scolaire, une prestation des allocations familiales, a été versée à près de 3 millions de foyers depuis le 19 août. Son montant varie de 362 € à 395 € par enfant selon les âges, et n’est versée que sous condition de ressources.

    On peut toujours discuter du bien fondé de ce type d’aide et de sa réelle efficacité : en effet cette somme étant destinée à équiper l’enfant pour suivre dans de bonnes conditions son année scolaire, on aurait pu reverser cette somme aux établissements en fonction du nombre d’élèves, l’établissement devant fournir le « kit » nécessaire à l’enfant.

    La version ARS (allocation de rentrée scolaire) 2014 signée François Hollande est une gabegie : en effet, nul n’est besoin d’apporter la preuve de la scolarisation de l’enfant pour lequel on réclame cette allocation. Une simple déclaration sur l’honneur suffit.

    Le problème est que le taux de lycéens non scolarisés (15 à 19 ans) est important : je n’ai pas trouvé les chiffres de 2013, mais simplement ceux de 2005 à 2009. Entre ces deux années, le taux d’enfants scolarisés est passé de 89 % à 84 %, soit un recul de 1% par an. Cela laisse entrevoir les chiffres de 2014…Restons donc sur la base de 2009, qui nous indique que les adolescents déscolarisés grimpent à 16 %.

    Sachant que le nombre de lycéens scolarisés pour l’année 2012-2013 était de 2.100.000, on peut en déduire que le nombre de lycéens déscolarisés est de 400.000 au minimum. A 395 € pour cette tranche d’âge, la CAF aura donc versé 158 millions d’euros pour des enfants non scolarisés. Et en ne se basant que sur les lycéens !!!

    L’argent du contribuable n’a pas de valeur pour Flamby !

    Xavier Celtillos

    http://medias-presse.info/lallocation-de-rentree-scolaire-version-hollande-158-millions-verses-injustement/14336

  • Quand les médias disaient que James Foley étaient au main de l’Etat syrien

    Le journaliste photo James Foley, de nationalité américaine, avait disparu en Syrie il y a deux ans.

    Les jihadistes de l’Etat islamique viennent de l’égorger, en représailles aux bombardements américains.

    L’occasion de ressortir ce que disaient les médias français (AFP et Libérationsur la capture d’écran ci-dessous) à propos de celui qu’ils présentaient comme otage de… Bachar El Hassad !libe

    http://www.contre-info.com/

  • Hollande avoue qu’il a fait livrer des armes aux djihadistes en Syrie

    François Hollande au « Monde » aujourd’hui : « La communauté internationale porte une responsabilité très grave dans ce qui se passe en Syrie […] Si, il y a un an, il y avait eu une réaction des grandes puissances à la hauteur de l’utilisation [par Bachar Al-Assad] des armes chimiques, nous n’aurions pas été face à ce choix terrible entre un dictateur et un groupe terroriste, alors que les rebelles méritent tout notre soutien. »

    Et quelle était cette « rébellion démocratique » ? Sinon les djihadistes de l’Etat Islamique ?

    « La communauté internationale porte une responsabilité très grave dans ce qui se passe en Syrie », dites-vous, responsabilité d’autant plus grande, Monsieur le Président, qu’il a été prouvé depuis que l’utilisation des armes chimiques incombait non à l’armée de Bachar Al Assad mais à la « rébellion syrienne démocratique »…

    Les renseignements français doivent être en-dessous de tout pour que vous n’en ayez pas été informé…

    http://medias-presse.info/hollande-avoue-quil-a-fait-livrer-des-armes-aux-djihadistes-en-syrie/14324

  • Financement occulte des partis politiques : commissions et rétrocommissions

    [Même avec la réforme Sapin de 1993], on aurait tort de croire que le financement de la vie politique française – voire, parfois, les financements plus personnels de certains responsables politiques – baigne désormais dans une quasi-transparence. Car à côté des sources franco-françaises presque banales que l’on vient d’évoquer, les coûts toujours croissants des campagnes électorales ont conduit au fil des années – surtout depuis les années 1970 – au développement, voire à l’institutionnalisation d’autres filières illégales de financement bien plus opaques, qui constituent à coup sûr l’un des secrets les mieux gardés de Ve République : celles des « rétrocommissions » liées aux marchés d’exportation. 

         La première, mais pas la moins utilisée, est en quelque sorte ancillaire : elle concerne les exportations françaises (de biens de consommation et d’équipement, BTP et autres) vers les pays de l’Ex-empire français, au Maghreb et en Afrique subsaharienne. On sait les liens quasi familiaux conservés depuis de Gaulle entre les dirigeants français et les potentats chargés de gérer, au mieux moins l’ascendant que certains de ces derniers – tout particulièrement ceux qui ont eu la chance d’hériter de pays riches en pétrole, comme Omar Bongo au Gabon – ont pu acquérir sur des pans importants de la classe politique française en contribuant au financement de ses campagnes électorales, à droite (surtout) comme à gauche. De même, la chronique médiatique a fort peu rendu compte des ressorts financiers profonds qui expliquent souvent la grande sollicitude dont ont fait preuve depuis les années 1980 nombre de responsables politiques de gauche (surtout ?) comme de droite à l’égard des dirigeants autoritaires du Maghreb, qu’il s’agisse du roi Hassan II au Maroc, des généraux algériens ou du général Zine Abbidine Ben Ali en Tunisie (depuis 1987).

         Dans tous les cas, au-delà des classiques et presque « anecdotiques » valises de billets, le mécanisme de base a été le même, banalisé et perfectionné – avec le recours au « paradis fiscaux » – au fil des années : une grande entreprise française, grâce à l’entregent de tel ou tel responsable politique, emporte un marché d’importation (de sucre, de blé, d’usine « clé en main »...) de l’un de ces États du pré-carré. Son prix est surfacturé de 10% à 15% (parfois beaucoup plus), pour payer des commissions qui vont dans la poche des « décideurs » locaux, lesquels en rétrocèderont une partie (les fameuses rétrocommissions) aux divers « intermédiaires », dont ces obligeants responsables de partis politiques français toujours en quête de finances pour tenter de gagner la prochaine élection – et pas toujours insensibles aux cadeaux annexes. Mais de tout cela, la justice française – et moins encore les médias – n’a jamais rien su, tant ce secret est bien gardé, car on parle là, au fil des années, de milliards d’euros. 

         Il en va (presque) de même pour la seconde forme de rétrocommissions, celles liées aux grands marchés passés avec des États étrangers – et là, bien au-delà des seuls États de l’ex-Empire colonial – par les entreprises françaises dites « de souveraineté » (dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique, de l’énergie, du génie logiciel, etc., dont les exportations sont étroitement contrôlées par le gouvernement français). Le problème est double. Le premier tient au fait que la plupart des entreprises françaises, en passant des contrats à l’étranger, doivent verser des commissions, le plus souvent parfaitement légales, quand elles rémunèrent le travail effectif d’un agent commercial facilitant un contrat. En 2000, une convention de l’OCDE, ratifiée par la France, a fort justement limité le montant de ces commissions à 5% de la valeur du contrat, en interdisant formellement qu’elles soient versées à un agent de l’État concerné, dirigeant, élu ou fonctionnaire. Le problème, c’est que les entreprises « de souveraineté » ne traitent, directement ou indirectement, qu’avec ces personnes et que, de ce fait, le contrôle est en pratique impossible. Avant la signature de la convention OCDE, le ministère des Finances devait autoriser ces versements, qui atteignaient parfois des montants dépassant 20% de la valeur du contrat, pour que les entreprises vendeuses puissent les déclarer dans leurs frais généraux. Mais depuis la naissance de la Ve République, aucune de ces autorisations – où figurent en principe les noms des bénéficiaires – n’est jamais sortie des coffres-forts des Finances, « secret-défense » oblige... 

         Le second problème, c’est que ce sont justement ces contrats-là qui font le plus facilement l’objet de rétrocommissions en faveur de personnalités françaises – beaucoup moins souvent à des partis politiques –, qui bénéficient ainsi de « retours » vers par l’agent corrompu du pays acheteur. Typiquement, le corrompu étranger touche de la part de l’entreprise vendeuse une commission occulte majorée – 15% au lieu de 10%, par exemple, charge à lui de reverser 5% en France. Aucune affaire de ce type n’a été jugée depuis 1958, mais c’est exactement ce type de commissions illégalement reversées en France que cherchent à débusquer depuis 1997 les magistrats sur l’affaire des frégates de Taïwan. La pratique n’a pas cessé depuis la signature de la convention OCDE par la France. Elle est seulement devenue plus difficile à mettre sur pied. Et on doit à la vérité dire que ce problème touche tous les grands pays, sans exclure ni les États-Unis ni aucun grand pays européen. 

         De la même manière, les assurances garanties par l’État couvrant ce qu’il est convenu d’appeler le « risque pays » ne sont pas une exclusivité française. En France, cette activité est une spécialité de la Coface (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur), aujourd’hui filiale du groupe Natixis. Et sans qu’aucune affaire sérieuse ait jamais émergé publiquement, elle cache de nombreux lièvres. Classiquement, une entreprise cherchant à passer un contrat à l’étranger prend une assurance, afin de couvrir le risque qu’elle prend en vendant à une État ou une entreprise étrangère à la solvabilité incertaine. Dans ce cas, la Coface sollicite la garantie de l’État, dont elle peut ensuite faire bénéficier son client. Si le contractant avec lequel ce dernier est en affaire se révèle insolvable, alors il se retourne vers l’État français, qui honore les engagements du partenaire étranger défaillant. 

         Rien là que de très ordinaire. Mais le mécanisme est propice aux abus, car il peut aussi servir à dissimuler des rétrocommissions versées par des dirigeants de pays amis, qui n’ont jamais eu un sou vaillant pour payer leur achat, ou avec lesquels il avait été convenu par avance qu’ils ne paieraient rien, l’entreprise française concernée sachant dès le départ qu’elle se retournerait vers l’État – ce qui permettrait ainsi de financer, sur fonds publics, les besoins des politiques français bénéficiaires des rétrocommissions. 

         Très au fait de ce sujet, l’ancien banquier et ex-ministre du Budget Henri Emmanuelli est le seul à avoir mis les pieds dans le plat, sans que cela ait provoqué autre chose qu’un quasi-coma médiatique : lors de la présentation du budget 2004 à l’Assemblée nationale, il a pourfendu cette pratique fort contestable des « annulations Coface », chiffrées pour 2003 à plus de 700 millions d’euros, et estimées à plus d’un milliard d’euros en 2005. Cette pratique représenterait 46% des annulations de dettes consenties par la France au pays du Sud : « Par une politique systématique de soutien à l’exportation et à l’investissement des entreprises françaises dans certains pays en développement, l’État a alourdi la dette publique des pays destinataires de ces investissements, via le mécanisme de la contre-garantie souveraine. Ce type de dettes n’a que très peu servi le développement des pays du Sud, mais plutôt servi les intérêts de certaines entreprises françaises, qui ont pu ainsi exporter et investir de manière indue. » Et renvoyer sans aucun doute un grand nombre d’ascenseurs, aurait-il pu ajouter. 

    Renaud Lecadre, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/financement-occulte-des-partis.html

  • La mère de toutes les histoires d’affairisme : les lycées d’Île-de-France

    L’affaire des lycées d’Île-de-France devait être la mère de toutes les affaires, une « affaire monstrueuse, la plus grosse affaire de financement politique jamais jugée en France », selon l’accusation. Songez plutôt : l’ensemble des partis, Verts et Front National exceptés, tous unis pour ponctionner le marché de la rénovation des lycées franciliens, portant sur 24 milliards de francs. Entre 1990 et 1995, le RPR, le PR, le CDS, le PS et le PCF ont collectivement perçu quelque 200 millions de francs de « dons » d’entreprises souvent bénéficiaires de cet énorme marché – il faut dire que le Parlement avait adopté dans une belle unanimité, le 15 janvier 1990, une loi autorisant les personnes morales à prendre part au financement de la vie politique, avant de revenir en arrière en 1993 et en 1995. 

         La région Île-de-France est alors sous la présidence du RPR, Pierre-Charles Krieg puis Michel Giraud, mais feu vert est donné aux trésoriers des différents partis pour partir à la pêche aux dons d’entreprises. A chacun ses méthodes, recensées dans l’ordonnance de renvoi en correctionnelle. Jésuitique, comme Gérard Peybernes, en charge de l’association de financement du PS : « Lors de notre dernier entretien, vous avez eu l’amabilité d’accepter le principe de faire un don... » Poétique, comme Louise-Yvonne Casetta, intendante du RPR : « Sœur Anne attend et ne voit rien venir... » Administrative comme Jean-Pierre Thomas, trésorier du PR : « Vous êtes en retard par rapport aux cotisations que vous me devez. » Discrète au PCF, qui échappe encore aux poursuites. Plaintive au CDS, comme en témoigne Michel Elbel, leader des centristes au conseil régional, à la barre du tribunal : « Le RPR et le PS ramassaient tout, le CDS ne savait pas faire. Nous étions toujours rabaissés aux élections, car arrivant les poches vides. » Bon prince, feu le président Krieg lui glisse un jour une enveloppe contenant un million de francs, avec ce petit mot d’encouragement : « Il y a de l’argent, on a pensé à vous. » 

         Au printemps 2005, le procès pèche par son casting. Gérard Longuet, ancien président du PR, est le seul chef de parti sur le banc des accusés. Il hurle à la face du tribunal : « Où sont mes partenaires ? Où est le président du RPR ? Où est le président du PS ? » Ce coup de gueule lui vaudra une relaxe. Seuls les habituels soutiers du financement politique doivent répondre de leurs actes. Louise-Yvonne Casetta, dite la « cassette du RPR », en est à son troisième procès. Elle dénonce la « lâcheté des hommes au-dessus [d’elle] ». Michel Roussin, ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac à Matignon comme à la Mairie de Paris, puis ministre de la Coopération du gouvernement Balladur, est le seul ténor à la barre. 

         Tout le monde se demande si l’homme, replié dans le monde des affaires (vice-président du groupe Bolloré, après avoir autrefois travaillé chez Eiffage et la Générale des eaux), va mettre en cause son ancien mentor. Pour l’amadouer avant le procès, on lui a proposé une position éligible au Parlement européen, où l’immunité est à toute épreuve. Le « soldat Roussin » n’a pas besoin de ça. Mis à part quelques allusions – « Il se trouve que mon patron, maire de Paris, dirigeait également un parti politique » –, il ne lâche rien. Michel Roussin s’est retrouvé paradoxalement en première ligne, bien que n’exerçant aucune responsabilité officielle, pour avoir contribué à évincer Jean-Claude Méry des circuits de financement : « J’étais l’homme que l’on pouvait solliciter pour exposer des problèmes. Personne ne faisant le ménage, c’est moi qui l’ai fait. » Le 26 octobre 2005, le tribunal condamne les quarante-sept prévenus à un total de cinquante ans de détention avec sursis. Seul Jean-François Donzel, dissident écologiste opportuniste, est condamné à un an de prison ferme – une première en matière de financement de parti politique (et là encore, Donzel a fait appel). Donzel avait un peu abusé : bénéficiaire aussi bien de fonds secrets du gouvernement Bérégovoy que du gouvernement Balladur, une partie avait atterri sur son compte personnel en Suisse. 

         Rideau. La justice est passée, les politiques honorent leurs martyrs. A gauche, Henri Emmanuelli a retrouvé en février 2000 son fauteuil de député et son poste de président du conseil général des Landes ; à droite, Alain Juppé campe l’homme du recours après son exil d’un an au Québec en 2005-2006. Pierre Méhaignerie, président de la commission des finances à l’Assemblée, et Jacques Barrot, commissaire européen aux Transports, font comme si rien ne s’était passé. Certes, la justice leur a délivré de rudes leçons d’éducation civique : « La généralisation des pratiques de financement des partis politiques ne peut justifier ces comportements délictueux, manifestant ainsi un mépris total de la morale civique » (jugement de première instance de l’affaire Urba) ; « Il y a un pacte républicain, on y adhère ou on n’y adhère pas » (réquisitoire de l’affaire des HLM de Paris). 

         Mais, unanimement, les leaders politiques jurent qu’il s’agit d’une période révolue, liée à l’absence de législation particulière sur le financement des partis. Après avoir autorisé les dons de personnes morales en 1990, la loi a fini par les bannir complètement, le 19 janvier 1995. Il faut dire que la publication de ces « dons » au Journal Officiel, prévue par la loi du 29 janvier 1993, avait un effet désastreux : on y retrouvait tous les attributaires de marchés publics, toujours les mêmes. Me Hervé Temime, avocat de Michel Giraud, ironise : « Arrêtons de parler de la philanthropie bien connue de l’entreprise citoyenne, contribuant au financement de la vie publique à la seule condition de ne pas obtenir un marché... C’est idiot. » La loi de 1995 va droit au but : les partis vivent désormais de subventions publiques payées par le contribuable national, et non plus par le contribuable local qui devait surpayer certains marchés. 

         Anne-José Fulgéras, ancienne spécialiste des affaires financières au parquet de Paris, a quitté la magistrature en 2000 pour se reconvertir, au sein du cabinet Ernst & Young, dans la « prévention des risques pénaux des dirigeants ». Avant de jeter la robe, requérant dans un de ces dossiers « qui traite d’une période que l’on souhaite révolue », elle achève son propos par une « série de questions » : « Pourquoi les entreprises versent tant d’argent aux partis politiques ? Pour quelles contreparties réelles ou supposées ? Pourquoi de tels circuits occultes ? Est-on sûr que ces questions ne sont plus d’actualité ? Notre démocratie a trop longtemps souffert de cet illégal toléré. Et puis toléré par qui ? » Pour Anne-José Fulgéras, le « schéma est simple : à la tête, des hommes mus par une ambition politique personnelle, louable, mais confrontés à la trivialité du financement. La solution : s’en remettre à un militant acceptant de se salir les mains et ayant le bon goût de ne pas en parler aux têtes couronnées, les maintenant dans une apparente et bienséante irresponsabilité ». 

         Aucune des lois successives (1988, 1990 et 1995) réglementant le financement des partis politiques n’a véritablement mis fin aux dérives. Mais une autre y a grandement contribué : la loi Sapin en 1993, du nom de ce ministre rocardien des Finances sous le gouvernement Bérégovoy, qui proscrit l’intervention d’intermédiaires dans les marchés publics. Exit les Urba, Gifco et autres Méry. 

    Renaud Lecadre, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/la-mere-de-toutes-les-histoires.html

  • Les djihadistes jouent avec les nerfs de leurs alliés mondialistes

    La duplicité des gouvernements Occidentaux et plus particulièrement de celui des USA ne fait aucun doute dans l’expansion du djihadisme. Sans remonter aux sources que sont la Bosnie, le Kosovo ou l’Afghanistan, il suffit d’écouter ce qu’en disait le député de Paris, proche de Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen, sur BFMTV le 11 août dernier:

    « l’année dernière M. Obalma soutenait les djihadistes contre M. Assad, puis les djihadistes sont passés en Irak et maintenant M. Obama combat les djihadistes, c’est d’une logique toute américaine dans laquelle nous sommes entraînés »

    Cela est un secret de polichinelle sauf pour les sourds et les aveugles. Ce secret de polichinelle à peine levé, voilà que la grosse caisse des médias et la propagande américaine voudrait nous faire croire que les Kurdes sont les seuls combattants qui se battent contre l’Etat Islamique.

    La vérité ne vient pas forcément de là où on l’attendrait. Un journaliste a pu effectuer un reportage sur l’Etat Islamique de l’intérieur. Selon les extraits en français que nous en propose RT« les combats faisaient rage hier autour de la ville de Racca entre l’Armée syrienne et les adeptes du califat de l’Etat Islamique. ».

    Lire la suite

  • Montebourg sème la haine !

    L’ineffable Montebourg n’a pas de franchouillard que sa marinière bretonne, il a aussi ses sabots. Des vrais, des lourds, en bois.

    Astucieux comme pas deux, il n’a pas manqué de prendre connaissance des sondages qui rapportent l’image désastreuse véhiculée par certaines professions. Ainsi en est-il par exemple des huissiers, des pharmaciens et des notaires.

    Le voilà donc qui se paie une tentative de montée dans les sondages à l’aide d’une dénonciation de ces professions, dénonciation dont il connait la résonnance assurée pour lui chez le « bon peuple ».

    Il n’est pas le premier à se rendre intéressant en excitant les bas instincts populaires. C’est un plan « boomerang » qui marche à tous les coups, avec retour assuré en pleine poire. Alors, voyons voir.

    Les pharmaciens

    Certains sont riches, sans doute. Le plus grand nombre apporte, pour pas grand-chose, une prestation de proximité, que les hommes de l’Etat auraient pu supprimer depuis fort longtemps s’ils l’avaient jugé utile. Il y a belle lurette que la grande distribution propose de prendre en charge la vente des médicaments, leur prix baisserait alors de 30 à 40%. Mais finie la proximité pour l’usager et la multiplicité des impôts sur les officines pour le trésor public. Sans compter le risque d’augmentation de la consommation liée à l’agressivité commerciale de la grande distribution.

    Il faut savoir ce que l’on veut, avant de jeter toute une profession au pilori par intérêt personnel, il serait bon, au minimum, de faire preuve d’un peu de cohérence.

    Les huissiers

    Il y a bien longtemps qu’ils ne font plus le travail pour lequel ils sont payés : la délivrance des actes. Le tarif auquel ils sont tenus les amène à vous envoyer une simple lettre vous invitant à aller chercher chez eux ce qu’ils devraient apporter chez vous. La part de richesse de certaines études, là encore ce n’est pas la majorité, est liée aux constats, dont, objectivement, les prix se font à la tête du client, ou à des actes non obligatoires où ils négocient leur assermentation.

    L’objectif de Montebourg est-il de ruiner les petits huissiers et de remplacer les gros par des fonctionnaires ? Double gain : perte de fiscalité pour lui, dérive assurée d’un service pour nous. Il ferait mieux d’augmenter les huissiers, tout en leur imposant d’accomplir leur tâche réellement.

    Zut, j’oubliais son but. En réalité, il n’en a rien à foutre des huissiers, pour lui c’est son coup de pub sur leur dos qui compte.

    Les notaires

    Comme pour les deux autres professions, il y a davantage de toutes petites études vivant difficilement que de caïds de l’acte notarial. Mais, oublions les petits pour nous pencher sur les gros, ceux qui font fantasmer les jaloux.

    D’abord, il y a lieu de remarquer que la plus grande partie (80 à 90%) des émoluments des notaires n’en sont pas. Il s’agit de taxes levées pour l’Etat, dont les notaires sont les zélés percepteurs. Imaginons que les notaires soient démotivés ou carrément éradiqués par Montebourg, remplacés par des fonctionnaires, l’effet serait double : lui n’aurait plus à sa disposition ces brigades serviles et gratuites de collecteurs d’impôts, nous, nous devrions faire établir nos actes par une cohorte de « fonctionnaires-notaires » qui ne manqueraient pas de nous faire remarquer à la fois leur épuisement professionnel et notre humiliante place d’usager dont la moindre révolte serait sanctionnée par davantage d’inertie de la part de ces « fonctionnaires-notaires ». Pour passer un acte, il ne faudrait pas être pressé.

    Je vous laisse imaginer le bazar.

    Ajoutons à cela que les notaires s’auto-surveillent, qu’ils absorbent, sur leurs fonds propres, toutes les escroqueries de certains de leurs petits camarades, ce que l’Etat ne saurait faire lorsque, de la même façon, certains de ses « fonctionnaires-notaires » pèteraient un câble.

    Conclusion

    Les collectivistes ne sont pas possibles. Ce sont bien eux qui initient l’envie, qui font de la jalousie et de la haine qu’elle inclut les moteurs de leur gloire. Ce sont eux, il n’y a pas à en douter, qui favorisent les extrêmes qui prônent la violence.

    Nous sommes bien loin du libéralisme, de l’individualisme, bien loin de la main invisible que la liberté favorise, qui régule naturellement l’équilibre social. Pas plus que le chien ne mord s’il n’y est pas contraint ou entraîné, l’homme ne hait s’il n’y est pas contraint ou entraîné.

    Les collectivistes sont les spécialistes de l’entraînement à la haine, à laquelle sont finalement acculés ceux qui adhèrent à leur système. Ils sont les spécialistes du « poing invisible », ce choc qui surprend et détruit, dont la survenance est symptomatique de leur dogme.

    Le collectivisme tue, saborde, dresse les hommes les uns contre les autres, alors que, paradoxalement, il a la prétention d’être la panacée de la vie en commun.

    Mais, à y bien réfléchir, comment la perte de la liberté individuelle, la contrainte du groupe, pourraient-elles se transformer en plaisir de vivre ?

    M. Montebourg le sait bien, lui qui se garde de vivre comme il prétend nous faire vivre.

    Henri Dumas

    http://francelibre.tumblr.com/post/92674482401/montebourg-seme-la-haine#.U_Mfq7wX5iA

  • Quand John Mc Cain fréquentait le « calife » Abou Bakr al-Baghdadi

    Lu sur IHS news :

    "Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de prendre des mesures contre les djihadistes en général, certaines visant par exemple à empêcher le recrutement et le financement des djihadistes en Syrie et en Irak.

    Le Conseil a par ailleurs, ajouté les noms de six extrémistes, parmi lesquels des responsables de l’Etat islamique et du Front al-Nosra originaires d’Arabie saoudite ou du Koweït, sur une liste d’individus soumis à des sanctions internationales pour leurs liens avec al-Qaïda.

    Ces sanctions consistent en un embargo sur les armes, des gels d’avoirs et une interdiction de voyager.

    Le texte est placé sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies, ce qui permet de recourir à des sanctions, voire à la force, pour le faire appliquermais n’autorise pas pour l’instant d’opération militaire.

    A l’issue du vote, l’ambassadrice américaine Samantha Power a salué la position ferme et unie du Conseil et sa volonté de prendre des mesures concrètes face à ce qu’elle a qualifié de nouveau front de la menace terroriste.

    Le représentant russe a, de son côté, souligné que la résolution ne donne pas d’approbation pour une action militaire seule capable selon lui de résoudre le conflit.

    [...] Le Conseil de sécurité rappelle également, qu’en vertu d’une précédente résolution adoptée cette année, tous les Etats doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et doivent veiller à ce qu’aucun fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques ne soient mis directement ou indirectement à la disposition de ces deux groupes extrémistes.

    Or, l’organisation terroriste dispose de moyens financiers considérables. L’argent provient de plusieurs pays du Golfe alliés de Washington et bien en vue à Paris, des coffres de diverses banques, comme celui de la succursale de la banque centrale irakienne à Mossoul au début du mois de juin, avec un butin de 425 millions de dollars, du commerce du pétrole avec la production de plusieurs raffineries comme celles de Tikrīt et Baiji et … du pillage d’antiquités vendus au prix fort en Occident par des réseaux mafieux.

    D’où viennent les armes ? Essentiellement des Etats-Unis, de Londres et de Paris.Le matériel, fourni aux opposants à Bachar el Assad, est passé à 90% entre les mains des djihadistes avec en prime les reliquats des arsenaux libyens ainsi que des blindés, des tanks et de l’armement lourd de fabrication étasunienne pris à l’armée irakienne en déroute.

    Alors que va faire le Conseil de Sécurité ? Pour les armes, les fautifs peuvent déclarer que leur intention n’était pas de les fournir aux extrémistes. Mais pour les financements ?Les pays occidentaux, si forts en paroles, vont-ils sanctionner le Qatar qui, comme le révélait un journal hier, est le pays le plus reçu à l’Elysée…???Des mesures pour stopper le financement du terrorisme mondial par ce pays appliquant la Charia stricte, l’esclavagisme… vont-elles être enclenchées, où comme on peut le penser les condamnations vont-elles rester lettre morte ?

    On peut revenir pour comparer à ce qui se passe actuellement en Ukraine. Les Etats-unis et l’Europe prennent des sanctions économiques contre la Russie pour une aide, toujours pas prouvée (nous ne disons pas qu’elle n’existe pas, mais juste que l’on attend les preuves) à des séparatistes qui, somme toute, ne font que faire ce qu’ont fait les actuels dirigeants ukrainiens au moment des affrontements du Maïdan à Kiev. Séparatistes qui ne décapitent pas, ne chassent pas les populations, ne pratiquent pas d’attentats suicides, ne violent pas, ne détruisent pas les lieux de cultes, et ne s’adonnent pas à l’esclavage. Mais qui mènent une action militaire (légitime ou pas c’est une autre question dont nous avons déjà abondamment parlé ailleurs) contre des forces armées et non des civils.

    En revanche, contre le Qatar et l’Arabie Saoudite qui financent ouvertement pour le premier, plus subtilement pour le second, les groupes djihadistes, y compris l’Etat islamique avec toutes les horreurs pratiquées par ce dernier, pas l’ombre d’une sanction n’a été mise en place ni même évoquée. Bien pire, aucune voix officielle ne s’est élevée de la part des démocrates occidentaux pour ne serait-ce que rappeler à l’ordre ces pourvoyeurs de terrorisme. Avez-vous entendu le président Obama menacé le Qatar ou simplement lui demandé d’arrêter son soutien aux terroristes ? Jamais. Avez-vous entendu Laurent Fabius condamner le Qatar ? Non, le 1er août, le ministre des Affaires étrangères préférait de loin inaugurer l’hôtel Peninsula situé avenue Kleber à Paris. Il s’agit d’un palace qui propose 200 chambres – dont 45 suites -, fruit d’un investissement de 900 millions d’euros qui associe le groupeShangai Hotels, propriétaire du nom Peninsula, et Katara Hospitality (anciennementQatar National Hotels), puissant groupe qatari qui possède déjà en France l’Intercontinental Carlton Cannes. [...]

    Et encore, ce n’est que le début, car plus on avance dans cette affaire plus les révélations sont sombres et révoltantes, à l’image de la photo de John Mc Cain en compagnie de plusieurs djihadistes dont le « calife » Abou Bakr al-Baghdadi, prise en 2013 alors qu’il était déjà classé comme terroriste, se multiplient."

    Michel Janva