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magouille et compagnie - Page 2040

  • Les dérives (presque) impunies du RPR à la Mairie de Paris

    Affaires RPR ou affaires Chirac ? Difficile de trancher tant elles sont liées. Le locataire de l’Élysée étant protégé derrière son immunité présidentielle, l’essentiel tourne autour de ses anciennes fonctions de maire de Paris (de 1977 à 1995) et de président du RPR (de 1976 à 1994). Son parti, fondé en 1976, a d’abord été financé en espèces ou en fournitures par les entreprises, comme l’a admis son ancien trésorier Robert Galley, en des temps très lointains où « la France vivait sous la terreur des nationalisations et du socialisme ». L’élection de Jacques Chirac à la Mairie de Paris, en 1977, ouvre des perspectives. La capitale française, tout juste sortie de l’orbite préfectorale, n’a alors aucune expérience de démocratie locale et de contre-pouvoir municipal. Jacques Chirac s’y installe comme dans une forteresse, avec un seul objectif : reconquérir, depuis l’Hôtel de Ville, Matignon puis l’Élysée. D’où cette fâcheuse propension à mélanger gestion municipale et intérêts partisans. Les affaires d’emplois fictifs en sont la meilleure illustration. 

         Il faudra une quinzaine d’années avant que la justice ne se décide à y mettre le nez – une fois Jacques Chirac élu président, devenu intouchable. Entre 1988 et 1993, en pleine disette électorale, les effectifs des permanents du RPR gonflent curieusement et passent de trente à quatre-vingt-huit. Nombre d’entre eux sont, en réalité, rémunérés par des entreprises amies ou directement par la Mairie de Paris. Cela vaut pour le secrétaire national du RPR à la jeunesse, chargé de la même mission à la Mairie de Paris, dont le travail de terrain ne justifiait à l’évidence aucune trace écrite. Plus problématique, le cas du directeur juridique du RPR, théoriquement chargé de mettre le parti à l’abri des poursuites pénales, salarié par une entreprise de bâtiment... Il y a aussi une trentaine de « chargés de mission » de la Mairie de Paris, souvent d’origine corrézienne, première terre électorale de Jacques Chirac, affectés à sa permanence d’Ussel, sa circonscription, ou à d’autres « missions » particulières. Alain Juppé, à la fois adjoint aux finances à la Mairie de Paris (1983-1995) et secrétaire général (1988-1994) puis président (1994-1997) du RPR, est au centre du dispositif. 

         Dans l’œil du cyclone, Alain Juppé est mis en examen le 21 août 1998 pour « détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de confiance aggravé, prise illégale d’intérêt, complicité et recel d’abus de biens sociaux », du fait de ces emplois fictifs détachés au service du RPR. La justice française va toutefois effectuer un tri très sélectif : tout le volet concernant les chargés de mission sera annulé pour vice de forme, justifiant l’extinction des poursuites contre les directeurs de cabinet successifs du maire de Paris (Michel Roussin, Rémy Chardon et Bernard Bled). Dans la dernière ligne droite, ne restent que sept permanents du RPR rémunérés par des entreprises privées, reprochés au seul Alain Juppé, qui adopte différentes attitudes. Droit dans ses bottes : « Ces pratiques étaient entrées dans les mœurs, je n’avais pas de raison de les suspecter au RPR. » Faussement naïf : « Je croyais que travailler à la Mairie de Paris et au secrétariat général du RPR était possible. » Victime expiatoire : « Je suis prêt à porter tous les péchés d’Israël, mais pas la responsabilité pénale. » 

         Condamné le 30 janvier 2004 à dix-huit mois de prison avec sursis et surtout à dix ans d’inéligibilité pour avoir, selon le jugement du tribunal de Nanterre, « trahi la confiance du peuple souverain alors qu’il était investi d’un mandat électif », il fait appel. Devant la cour de Versailles, Alain Juppé concède : « Je savais que le RPR avait recours à des pratiques qui auraient dû cesser. » Le 1er décembre 2004, sa peine est ramenée à quatorze mois de prison avec sursis et son inéligibilité à un an, en des termes qui valent absolution : « M. Juppé, qui s’est consacré pendant de nombreuses années au service de l’État, ne doit pas être le bouc émissaire des infractions commises au bénéfice de l’ensemble des membres de son parti. » Le socialiste Henri Emmanuelli aurait bien aimé entendre les mêmes paroles de la part de la justice française... 

         Le RPR n’en a pourtant pas fini avec les affaires. Reste le gros œuvre : les marchés truqués de l’Office HLM de la Ville de Paris (OPAC), une affaire qui a fait trembler la Chiraquie pendant toute une décennie. Elle s’achèvera au printemps 2006 par une vaste mascarade judiciaire. Au procès tant attendu, une cinquantaine de prévenus représentant tous les corps de métier du bâtiment, mais pas un seul dirigeant politique sur le banc des accusés. L’accusation mentionne comme à regret n’être « pas parvenue à établir formellement l’implication personnelle des responsables au sein de l’appareil du RPR », faute de preuve ou de courage. L’habituelle cohorte de lampistes, dirigeants de filiales de Bouygues, de la Lyonnaise ou de la Générale des eaux, s’apprête à dénoncer un « racket » politique, hors de la présence des présumés racketeurs. 

         Un seul être vous manque... Jean-Claude Méry, membre du comité central du RPR, promoteur immobilier reconverti en collecteur de fonds, membre de la Grande loge nationale de France (GLNF), avait tourné quelques années avant sa mort (survenue en juin 1999) un film vidéo détaillant son rôle occulte, jusqu’à raconter la remise d’une valise de billets à l’Hôtel de Ville, en 1992, dans un bureau de Michel Roussin et sous le regard du maire de Paris, Jacques Chirac. Méry, ses cigares et ses bretelles, caricature d’intermédiaire, entre agapes et parties de chasse, n’est évidemment pas le plus crédible des protagonistes de l’affaire des HLM. Il est toutefois prouvé qu’il avait récolté près de 40 millions de francs pour ses interventions sur les marchés publics parisiens. Son banquier suisse a témoigné que le compte ouvert en son nom avait vocation à « faire du financement politique ». On n’en saura guère plus. La justice française a dû se contenter de coincer Georges Pérol, directeur de l’OPAC et héritier – honneur suprême – du siège de conseiller général de Jacques Chirac en Corrèze. Pour avoir fait financer le musée d’art contemporain de Meymac par des attributions de marchés parisiens, il a été condamné à deux ans de prison avec sursis (mais il a interjeté appel de cette condamnation). Exit l’affaire des HLM... 

    Renaud Lecadre, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/les-derives-presque-impunies-du-rpr-la.html

  • Grèce : La privatisation du littoral est en marche

    La Grèce n’est pas encore sortie de la crise : après les cures d’austérité violentes, le gouvernement grec est toujours à la recherche de ressources pour éponger la dette. Et son littoral risque d’en pâtir.

    La privatisation de la côte grecque, l’une des rares de Méditerranée jusqu’alors relativement préservée du bétonnage, est en effet bien en marche.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • 10 % DES OEUVRES DU MOBILIER NATIONAL ONT DISPARU !

    Elysée, ministères, assemblées, ambassades, préfectures et autres administrations abritent des œuvres d’art et du mobilier d’époque. 307 000 objets prêtés par l’Etat à l’Etat pour orner l’intérieur de ses bâtiments officiels. La Cour des comptes rapporte la “disparition” pour l’année 2012 dans les résidences présidentielles, de 32 œuvres (déposées par les musées nationaux) et de 625 meubles (du Mobilier national). L’horloge Boulle au Château de Maisons-Laffite, le dessin de Dufy au musée de Marseille, le Miro à l’ambassade de France à Washington ? « La République » du sculpteur Alexis André ? Disparus !
    dispatitionParmi les ministères où ces étranges disparitions ont eu lieu, on note les ministères économiques et financiers, où 408 œuvres sur 1128 ont disparu, soit 36,2 %. Mieux encore : au ministère de l’Education nationale, 39 % des trésors se sont volatilisés, et au ministère de la Défense, 41,9 %. Certains objets ne sont pas vraiment volés mais vont agrémenter la maison d’un ancien ministre et seront récupérés éventuellement quelques années plus tard, s’ils le sont… Il n’existe en fait pas d’inventaire complet, ce qui autorise toutes les fantaisies. A l’Elysée, il n’y a pas d’état des lieux. Les chiens de Sarkozy, qui ont croqué quelques accoudoirs et pissé sur le canapé d’époque ne seront ainsi pas poursuivis…

    Robert Spieler dans Rivarol N° 3152

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/10-des-oeuvres-du-mobilier-national-ont-disparu_113807.html#more-113807

  • Il n'y a plus de bon père de famille en France

    Et donc plus de bonne mère de famille... Ainsi en a voulu la loi sur le refus de la différence, l'égalité des hommes et des femmes, cette pseudo valeur républicaine qui nie la réalité voulue et construite par Dieu.

    Pauvre France de pauvres hères...

    Le Salon Beige

  • Les déportés du libre échange

    Le 1er janvier 1994, entrait en vigueur la signature de l’Accord de Libre Échange Nord-Américain (ALENA), entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, promettant un développement sans précédent des échanges commerciaux entre les trois pays, par l’accroissement du volume des exportations, dont les bénéfices allaient irriguer toute l’économie mexicaine.

    Seize ans plus tard, le constat est amer. L’ALENA, promesse d’un «bien-être général», a littéralement laminé l’agriculture mexicaine, et notamment les petits paysans (21% de la population active).

    Au nom du «libre-échange», le Mexique a progressivement démantelé le système qui avait pourtant permis son autosuffisance alimentaire pendant des décennies, à savoir des prix garantis aux producteurs locaux et un contrôle des prix pratiqués dans les villes (soutien à la consommation).

    Dans le même temps, le pays s’est retrouvé inondé de maïs américain (transgénique) vendu trois fois moins cher que le maïs «criollo» (local), en raison des subventions accordées par Washington aux producteurs américains.

    Incapables de résister à cette concurrence que d’aucuns dénoncent comme un dumping déloyal, trois millions de petits paysans ont dû cesser leur activité et rejoindre les bidonvilles mexicains ou tenter leur chance comme travailleurs clandestins aux États-Unis, tandis que progressent les taux de malnutrition (mais aussi d’obésité) et de pauvreté dans tout le pays.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • « Une réalité que nous payons très cher »

    Quand le FN parle de Système UMPS il ne s’agit pas d’une simple figure de rhétorique. Les Français le constatent encore à l’occasion des élections sénatoriales, alors que les déclarations des fraternelles humanistes, des politiciens de tous bords se multiplient pour exhorter les conseillers municipaux et les maires des petites communes à ne pas permettre l’élection d’un sénateur FN. Ce scrutin, qui se déroulera le 28 septembre, n’est pas favorable au FN mais «les meilleures chances des listes Bleu Marine pour nos villes et nos villages se situent dans le Var, les Bouches-du-Rhône avec Stéphane Ravier et le Vaucluse» rappelait  Michel Guiniot,  le directeur de la campagne du FN pour les sénatoriales, hier sur le site du JDD. Et ce journal de citer avec raison David Rachline, maire de Fréjus, comme un des mieux placés pour entrer au Sénat. Le jeune édile frontiste, indiquait  Var Matin il y a quelques jours, croit en ses chances car « la plupart des élus savent que l’UMP n’est pas une force d’opposition pour combattre le PS, la véritable opposition étant constituée par le FN ». «  Le Sénat est trop coûteux et pas nécessaire. Mais tant qu’il existe, il est indispensable que le FN y soit représenté. C’est une question de simple démocratie ». Démocratie qui n’est pas du goût notamment  du sénateur maire de Toulon, Hubert Falco, qui conduit la liste UMP. « La logique républicaine varoise, c’est trois sénateurs UMP et un sénateur PS » a-t-il persiflé,  rapporte  le JDD.

     Pour autant nous pouvons peut être nous réjouir de la large identité de vue de la classe politique sur la nécessité de soutenir les Irakiens, et plus spécifiquement les minoritésKurdes, Chrétiennes et Yézidis menacées par l’offensive des milices de l‘Etat islamique (EI). Alors que l’aviation américaine intervient pour freiner  la progression des  colonnes de djihadistes menaçant notamment  leur consulat situé à Erbil, capitale du kurdistan irakien, une aide humanitaire a déjà été consentie par notre pays  et sont évoquées également deslivraisons d’armes. Marine Le Pen avait réclamé de son côté  « une aide logistique et un soutien dans le domaine du renseignement », précisant que la lutte contre l’abjection terroriste « ne peut et ne doit se limiter à des discours et des déclarations d’intention ».

     Il convient aussi de  noter que le voudrait-elle, la France serait bien incapable d’intervenir  militairement en Irak, même a minima et de manière autre que symbolique, au vu de nos engagements opérationnels actuels en Afrique, mais surtout de l’état général de notre outil militaire.

     Bruno Gollnisch le rappelait déjà en 2003,  « notre pays consacre une part dérisoire du budget national à la défense. C’est à l’échelle d’une nation une imprudence comparable à celle d’un particulier qui ne consacrerait aucun budget ni à sa sécurité, ni à ses assurances.La défense est toujours trop chère lorsqu’on est dans une situation de paix ; en situation de crise, c’est évidemment un autre problème… ».

     Les coupes sombres opérées dans le budget de notre défense, la paupérisation de nos armées qui s’est accélérée de manière dramatique sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, ont été  poursuivies sous celui du tout aussi atlantiste  François Hollande.

     En ce sens les jérémiades d’un ex ministre de la Défense du même tonneau comme le centriste Hervé Morin, ou de l’actuel maire de Bordeaux et ex ministre des Affaires étrangèresAlain Juppé dénonçant sur son blog  le « génocide » des Chrétiens et « l’effacement honteux  de la France et de l’Europe sur la scène internationale » seraient risibles si la situation n’était pas aussi grave. Et que dire de la déclaration de Laurent Fabius, en déplacement ces dernières heures à Erbil ?

     Certes, après avoir rencontré  à Bagdad son homologue Hussein Chahristani,  le ministre des Affaires étrangères était dans son rôle quand il a dénoncé le « califat de la haine» établi par les djihadistes sur une partie du sol irakien et syrien et en soulignant que les combattants irakiens qui les affrontent ne menaient «pas simplement un combat pour eux-mêmes», mais «un combat pour les libertés qui nous concerne tous». Pour autant,  comment le croire quand il affirme dans le même temps que « la France ne laisse jamais tomber ses amis» !

     Exemple récent,  Bachar el Assad invité d’honneur de Nicolas Sarkozy lors des cérémonies du 14 juillet 2008, n’est certainement pas du même avis que M. Fabius,  lui dont le pays est justement toujours la proie du fanatisme islamo-terroriste encouragé, financé et largement suscité par les apprentis sorciers de l’axe atlantiste  Washington-Londres-Paris-Ankara et leurs alliés du Golfe.

     Le 29 juillet dans le long discours qu’il a prononcé à l’occasion de sa réélection, le président syrien ne s’est pas contenté de fustiger la traitrise du « frère » Recep Tayyip Erdogan. Le Premier ministre turc islamo-conservateur a d’ailleurs  été confortablement élu président ce  dimanche. Et ce dès le premier tour d’un scrutin disputé pour la première fois au suffrage universel direct, malgré les scandales financiers, les critiques sur la « dérive autoritaire » du régime.

     Bachar el Assad a logiquement remercié «  l‘Iran, la Chine, la Russie », « ces pays qui ont respecté les décisions du peuple syrien tout au long de trois longues années et ont justement défendu toutes les conventions de la Charte des Nations Unies  relatives au respect de la souveraineté des États et à la non-ingérence dans leurs affaires intérieures ».

     Mais il a surtout dénoncé l’aveuglement des occidentaux face à l’extrémisme islamiste et l’incapacité, même des chancelleries de la vieille Europe, à appréhender la nature de la résistance syrienne. «Celui qui cherche à prévoir le comportement et les réactions d’un peuple de vieille tradition, devrait disposer d’une  même profondeur historique et civilisationnelle pour comprendre où résident sa solidité et sa résistance, qualités qui  se manifestent clairement lors des grandes crises et à la faveur d’étapes historiques décisives  (…) » .

     Bref a-t-il affirmé, « un pays ne se définit pas uniquement par sa surface, sa démographie, ses finances ou son pétrole. Un pays est d’abord une civilisation, une culture, et un peuple conscient de son rôle historique  de sa  souveraineté, et de la nécessité de relever les défis du présent pour construire l’avenir ».

     Bachar el Assad, comme l’opposition nationale en France et  les analystes les plus lucides l’avaient annoncé, a également rappelé que l’«invasion de l’Irak»  (par l’armée américaine et ses supplétifs en 2003, NDLR), «(fut) le point de départ du sacre du confessionnalisme et de la partition. Nous étions réellement inquiets d’une telle évolution dangereuse et, à notre avis, inéluctable. C’est désormais une réalité que nous payons très cher ».

     Difficile de lui donner tort sur ce point.

    http://gollnisch.com/2014/08/11/realite-payons-tres-cher/

  • De la France enchaînée vers la France libérée

    Barack Obama a déclaré hier que  l’aviation américaine larguerait des vivres aux membres de la communauté religieuse yézidi,«apostats» réfugiés dans les montagnes irakiennes pour échapper aux couteaux des  fous d’allah, mais aussi pilonnerait les colonnes de djihadistes de l’Etat Islamique (EI) en route vers Erbil pour y chasser Kurdes et Chrétiens. Une manière pour le président américain d’avouer qu’il est dépassé par la sauvagerie sanglante du Frankenstein islamiste que Washington ne contrôle plus ( ?), que l’Oncle Sam a activement contribué à modeler en Irak par sa politique…Etats-Unis auxquels Paris et Bruxelles restent soumis, aux dépends de leurs intérêts. Si l’on voulait avoir de nouvelles preuves de l’état d’affaissement de notre pays sous la conduite de l’UMPS, deux événements très dissemblables ces derniers jours en sont d’ailleurs la triste illustration.

     Les mesures de rétorsions prises par l’UE et les Etats-Unis (pour une durée de trois mois) vis-à-vis de la Russie pour lui faire payer sa gestion de la crise ukrainienne  se sont soldées assez logiquement par un embargo en retour décrété par Moscou sur les produits européens et américains. En cette période de crise,  les agriculteurs français notamment  paieront aux prix fort cette volonté de complaire au maitre américain, a fortiori  si lesdites mesures sont étendues dans le temps.

     L’Europe de Bruxelles, création largement  américaine ou de ses agents d’influence  pour justement empêcher les Européens de défendre  leurs intérêts propres, montre une nouvelle fois sa pusillanimité atlantiste et sa nocivité.

     A travers la Russie, la France est aussi attaquée indirectement par Washington  puisque les Américains (comme Berlin)  pressent aussi  Paris de ne pas livrer le second bateau de guerre commandé par les Russes à nos arsenaux, alors même que Moscou est un client déjà très important. Mais il est vrai que le complexe militaro-industriel yankee rêve de voir la France  en finir avec sa performante industrie d’armement qui lui taille (encore) des croupières sur le marché  mondial.

     Dans un autre domaine, à Epinay-sur-Seine (Seine Saint-Denis),  une  famille africaine, sans moyen de locomotion n’a pas pu trouver dimanche un taxi pour emmener leur fils Zacharie à l’hôpital, car les chauffeurs de taxi refusent de se déplacer dans leur quartier dit  « sensible » où les racailles font la loi. Emmené finalement aux urgences tardivement, le garçonnet de dix ans est décédé. Peu importe que  les médecins auraient détecté lors de l’autopsie une grave maladie cardiaque à l’enfant et estimé qu’il n’aurait pas pu être sauvé. C’est un nombre sans cesse croissant d’habitants des quartiers pluriels qui sont aujourd’hui prisonniers de la loi des bandes, victimes aussi de la lâcheté de l’Etat qui recule, détourne les yeux, et consent sans le dire à l’extension sur notre sol  des zones de non droit.

     Une tiers-mondiation, une ghettoïsation qui est le fruit du laxisme  et d’une immigration massive défendue par la gauche et la droite au pouvoir qui  génère mécaniquement l’échec de l’assimilation et  son corollaire : une haine de beaucoup de « jeunes » vis-à-vis des symboles de l’Etat français.  Haine  qui n’est pas réductible comme veulent  s’en persuader les hypocrites ou les sots  à un urbanisme déshumanisé et au chômage. Comme le constate Xavier Raufer,  le  taux de pauvreté monétaire, c’est-à-dire de gens qui n’ont pas d’argent est de 19,5% dans la Creuse et de 18% en Seine-Saint-Denis ; les deux tiers des immeubles dégradés en France se trouvent dans la Creuse. Dégradations qui elles, ne sont pas le fait des saccages commis par leurs habitants.

     « Les pauvres sont-ils en Seine-Saint-Denis ? Non. La vraie misère est dans le Cantal et dans la Creuse !». Mais dans la Creuse et le Cantal,  les policiers, les pompiers, le samu, les taxis, les agents de l’EDF ne sont pas caillassés, victimes d’embuscade et traités de « sales Français »…

     Dans ces conditions est-il vraiment étonnant que les regards de nos compatriotes se tournent vers le Front National ? Il existe un moyen assez simple constate Bruno Gollnisch, de jauger de la progression des sympathies des Français vis-à-vis du programme défendu par l’opposition nationale. Il suffit d’écouter la multiplication des mâles déclarations des dirigeants de l’UMP…qu’ils ne mettent jamais en pratique lorsqu’ils sont au pouvoir.

     Un habitué du genre, le député filloniste et président du Conseil général des Alpes-Maritimes,  Eric Ciotti,  déclarait ces derniers jours sur RTL qu’«il faut aujourd’hui limiter les capacités d’attractivité de notre pays, notamment au plan social. Cela passe peut-être par des réformes constitutionnelles, il n’est pas logique que des étrangers aient les mêmes prestations sociales que les nationaux.».

    Autre cas d’espèce, le député UMP de la Drôme, Hervé Mariton, l’homme qui confessait il ya peu sa gêne de défiler contre le mariage homosexuel dans le même cortège que Bruno Gollnisch, Marion Maréchal-Le Pen et d’autres élus du FN. Mardi, M. Mariton est monté lui aussi au créneau sur ce thème en déclarant sur France Inter que « tout nouvel entrant en France, qu’il soit en situation régulière ou irrégulière, ne doit pas avoir accès aux aides sociales contributives avant un délai de plusieurs années ».

     Ce problème ne semble pas l’avoir effleuré quand il était membre de la majorité, mais ça c’était avant…que le FN devienne le premier parti de France aux élections européennes,avant le sondage Ifop publié le 31 juillet par Marianne  sur la présidentielle de 2017.

     Dans tous les cas de figure étudiés par l’Ifop , candidature de François Hollande (17%), d’Arnaud Montebourg (11%) ou de Manuel Valls(17%), la gauche serait éliminée au premier tour, et ce sont Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy  qui seraient qualifiés pour le second tour. La présidente du Front National arriverait première avec de 26 à 27% des voix , Nicolas Sarkozy, deuxième  récolterait 25 ou 26% des suffrages. Seuls Jean-Luc Mélenchon(11%) et François Bayrou (16%) dépasseraient la barre des 10%.

     Même à  trente-trois mois du premier tour de la présidentielle, cette enquête est prise au sérieux par les écuries euromondialistes, elle confirme le socle encourageant de soutien  dont dispose Marine et les idées nationales dans l’opinion. Rappelons encore qu’un sondage BVA pour Itélé et Le Parisien-Aujourd’hui en France paru début juillet relevait que65% des Français ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se présente à l’élection présidentielle de 2017.

     La rentrée s’annonce particulièrement tendue, les mois qui viennent très difficiles,  tous les voyants économiques et sociaux sont au rouge,    le Système ne nous fera pas de cadeaux, la bataille pour la France sera  fort  rude et compliquée.  Bruno Gollnisch y prendra toute sa part.

    http://gollnisch.com/2014/08/08/france-enchainee-vers-france-liberee/

  • Cour des comptes : quand Sarközy liquidait un cinquième du stock d’or de la France

    La cour des comptes ne peut cacher cet autre scandale.

    Entre décembre 2004 et septembre 2009, après que Nicolas Sarközy (alors ministre de l’économie) le lui a demandé, « la Banque de France se sépare d’un cinquième de son stock de métal fin (589 tonnes).

    Elle empoche, en cumulé, un pactole de 4,67 milliards.
    Mais le cours de l’or, lui, continue de s’apprécier ! Depuis trois ans, il a pris 94 %. Au final, si le programme n’avait pas été exécuté, la valeur des réserves en or de la Banque de France aurait atteint 19,4 milliards d’euros à fin 2010, quand celle des réinvestissements en devises s’élevait à seulement 9,2 milliards d’euros ! »

    Source et détails

    http://www.contre-info.com/