Jamais sans doute l’Etat n’a été plus étouffant que sous ce quinquennat. Il aura suffi, jeudi dernier, d’entendre l’interminable conférence de presse (plus de quatre heures !) d’Emmanuel Macron pour s’en convaincre. Dans les moindres détails de la vie des gens, le président-technocrate entend avoir son mot à dire. Ainsi s’est-il plaint ce jour-là : « On ne parle pas du tout du harcèlement des enfants à l’école ». Ce sujet est certes important. Mais il est bien d’autres thèmes qui sont occultés par le pouvoir, à commencer par sa propre omnipotence.
magouille et compagnie - Page 584
-
Les sociétés de conseil au secours de l’Etat impotent
-
L’étrange choix de Valérie Pécresse pour son ministère de la Francophonie
À la journaliste Leïla Kaddour qui lui demandait « quelle personnalité publique [elle aimerait] voir entrer dans son gouvernement », Valérie Pécresse a révélé quelques noms de son shadow cabinet [cabinet fantôme, NDLR]. Enfin, non, ce n’est pas exactement ça, a-t-elle rectifié un peu plus tard, sur Twitter : « Comme dans un questionnaire de Proust, [elle a] cité des personnalités de la société civile avec lesquelles [elle] pourrait travailler même si elles ne partagent pas [ses] idées. » Prêtez bien attention à ce « même si elles ne partagent pas [ses] idées », qui n’est pas anodin. Quelqu’un de son équipe a dû la mettre en garde. Mais trop tard.
-
J’ai couru de Lourdes à Paris pour protester contre les pertes de libertés !
-
Les Allemands sont-ils vraiment nos alliés ?
Pascal Perri
Il n’y aura ni relocalisations ni reconquête industrielle de la France sans une parfaite maîtrise des flux énergétiques en matière de quantité et de prix. La guerre en Ukraine rebat les cartes de la géopolitique des sources d’énergie. Nous mesurons tous à quel point il est essentiel de sortir des préventions idéologiques et de cultiver notre indépendance énergétique. Sans énergie accessible, pas d’économie, pas d’industrie et pas de souveraineté alimentaire.
-
« Corruption : le Sénat a craché le morceau ! » mon discours
-
Petites scènes d’une islamisation à bas bruit, ordinaire (février/mars 2022)
Il y a eu la soi-disant guerre contre le covid. Il y a l’invasion russe en Ukraine, le risque effectif d’extension du domaine et la guerre et un président de la République qui aime à s’exhiber en T-shirt façon commando et à détailler, à la minute près, la durée des entretiens téléphoniques qu’il a avec M.Poutine comme si leur durée était un gage d’efficacité. Pendant ce temps-là, l’islamisation à bas bruit continue.
-
I-Média n°387 – Les plus gros bobards de guerre (video)
L’image de la semaine
Emmanuel Macron, après avoir copié les photos de Kennedy et de Barack Obama, reprend les clichés de Volodymyr Zelensky. Jean-Yves Le Gallou revient sur le président-narcisse qui aimait se contempler.Les plus gros bobards de guerre
Lorsqu’il y a guerre, il y a bobard. Pire encore, pour qu’il y ait guerre, il doit y avoir bobard. Jean-Yves Le Gallou et Jules Blaiseau reviennent sur 5 bobards de guerre où les gouvernements et médias ont menti au monde entier pour justifier des bombardements, des invasions et des conflits. Koweït, Kosovo, Irak, Libye et Syrie : tant d’exemples qui nous invitent à traiter les informations en temps de guerre avec recul et prudence. -
Madagascar : un laboratoire de l’alibi climatique pour expliquer la famine.
Villageois malgaches attendant benoitement l’arrivée de l’aide alimentaire occidentale.
Comme on pouvait s’en douter, les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) anticipent une diminution des précipitations et une multiplication des épisodes de sécheresse en Afrique australe d’ici à la fin du siècle. Une plus grande irrégularité des pluies et la multiplication des événements extrêmes y sont déjà des phénomènes observés, donnant ainsi du grain à moudre à ceux qui voudraient que tout appauvrissement territorial, toute crise sociale ou toute progression de la misère dans ces pays soit la conséquence d’un changement climatique ou, évidemment, de violences guerrières…
-
Programme de Macron pour l’école : de la démagogie loin de la réalité du métier d’enseignant
Macron voudrait se mettre à dos le monde enseignant qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Lors de sa conférence de presse, définissant l'école comme « un chantier majeur », il a fait preuve d'une méconnaissance totale du travail des professeurs, qui ne les incitera guère à soutenir sa politique. Aurait-il acté qu'il a perdu le vote des personnels de l'Éducation nationale et qu'il ne vaut pas la peine de les ménager ? En tout cas, par ses propositions démagogiques, il risque fort d'en pousser un grand nombre, même parmi ceux qui votaient à gauche, à préférer Marine Le Pen ou Éric Zemmour.
-
Les va-t-en-guerre – Conflit russo-ukrainien
Kiev ne veut pas être « neutre »
Mauvaise nouvelle pour la paix, le gouvernement de Kiev, sur lequel pourtant l’étau russe semble se resserrer inexorablement, a rejeté la proposition du Kremlin d’une « neutralité » sur le modèle suédois ou autrichien, pays non membres de l’Otan et ne pouvant envoyer des troupes sur un terrain de guerre que dans le cadre de missions de l’ONU.