
Beaucoup n’en croyaient pas leurs yeux ou leurs oreilles à la lecture ou à l’écoute du texte Castex, de ce dernier mardi, d’auto-attribution de tous les pouvoirs sur la plus élémentaire, la plus fondamentale des libertés, celle de se déplacer.
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Beaucoup n’en croyaient pas leurs yeux ou leurs oreilles à la lecture ou à l’écoute du texte Castex, de ce dernier mardi, d’auto-attribution de tous les pouvoirs sur la plus élémentaire, la plus fondamentale des libertés, celle de se déplacer.
L’idée vient tout droit d’Israël et a été importée en France par plusieurs députés de l’UDI. Mettre en place un passeport sanitaire pour permettre aux futurs vaccinés « d’avoir le droit de vivre normalement ». L’idée fait son chemin.
Année après année, la facture d’électricité devient de plus en plus lourde pour les Français. Un consommateur moyen (abonnement à 6 kVa, consommation de 2.267 Kwh) payait 332 euros en 2010 et règle désormais 481 euros en 2020, soit une augmentation de 44,6 % en dix ans à comparer avec une inflation à moins de 10 % sur la même période. Or les coûts de production ont peu augmenté, la France ayant la chance d’avoir un parc de centrales nucléaires conséquent, n’en déplaise aux écologistes.
Le projet de loi du premier ministre Castex, la voix de son (ou ses) maître, que le gouvernement voulait faire voter en procédure accélérée pour pérenniser l’état d’urgence sanitaire et transformer ainsi les non vaccinés en citoyens de seconde zone a du plomb dans l’aile, et ce grâce à la contestation populaire via Twitter.
Le parler beau d’Emmanuel Macron fait de mots façon grand siècle, un tantinet désuets, comme pour montrer son enracinement dans une langue française des plus classiques : « galimatias », « poudre de perlimpinpin », « croquignolesque »… « Mais oui, ma chère, je connais tout cela, voyez ma culture, voyez mon côté terroir, attendez, j’en ai d’autres, je consulte mon dictionnaire… » Bref, tout cet attirail et ces pincées de vieux françois saupoudrées ici et là laisseraient place, dès les micros débranchés, à un franc-parler de bistrot révélé par le livre d’Ava Djamshidi et Nathalie Shuck Madame la Présidente, dont le magazine Gala livre quelques extraits à ses lecteurs.
A la Une de cette édition, le rétropédalage partiel du gouvernement. Alors que le projet de loi de Jean Castex visant à institutionnaliser l’état d’urgence sanitaire à fait bondir un grand nombre de Français, le ministre de la Santé Olivier Véran s’est adonné à un nouvel exercice d’équilibriste. L’examen du texte est reporté mais reviendra sans doute quand on s’y attendra moins.
Également dans l’actualité, l’entretien d’Emmanuel Macron donné à l’hebdomadaire l’Express. Un entretien dans lequel le président de la République revient notamment sur le fameux privilège blanc.
Et puis, nous évoquerons l’offensive judiciaire contre les ralentisseurs. Une information judiciaire pour mise en danger de la vie d’autrui a été ouverte après la plainte de plusieurs associations de défense des automobilistes. Une première étape qui pourrait faire bouger les lignes.
https://www.tvlibertes.com/passeport-vaccinal-un-temps-de-repit-jt-du-mercredi-23-decembre-2020
Valeurs actuelles a eu accès aux archives en ligne des trois dernières années de travail du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), dissout début décembre en conseil des ministres à la suite de l’assassinat de Samuel Paty.
Philippe Rossi avec Nicolas Corato, fondateur du think tank Place de la République, auteur du livre "Grandes plaidoiries et grands procès - L'art de l'éloquence depuis le XVe siècle" (Hérédium) et Guillaume Bigot, politologue, auteur du livre "Populophobie - Pourquoi il faut remplacer la classe dirigeante française" (Plon).