Les bons esprits criaient ce 9 juin aux périls menaçant la république. Le fait, sans doute choquant pour la conscience civique mais minuscule en lui-même, que deux (2) citoyens, peut-être deux contribuables exaspérés par le calcul de leurs impôts, aient tenté la veille, à Tain-l'Hermitage, de gifler le chef de l'État, en arrive même à les effrayer.
La gauche mélenchoniste crie aux dangers de la violence d'extrême-droite. Edwy Plenel sonne le tocsin : "La catastrophe est en marche" écrit-il dans Mediapart, "Giflé par un homme poussant un cri de guerre royaliste, le président de la République a appelé à'relativiser cet incident' ajoutant : 'Tout va bien.'Non, tout va mal : ce geste exprime la violence d’extrême droite libérée par le cynisme et l’irresponsabilité du pouvoir macroniste."