Le macronisme est un séparatisme. Certes, le chef de l’Etat assure vouloir unifier la France éclatée. Ainsi, ce mercredi, le conseil des ministres examinera le projet de loi “confortant les principes républicains“. Le texte, qui sera discuté par les députés en février 2021, prétendait initialement lutter contre le séparatisme islamiste. Depuis, cet objectif trop précis s’est dilué dans des considérations générales qui ont effacé la cible : le séparatisme islamiste n’est plus nommé expressément.
France et politique française - Page 1294
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Pourquoi le macronisme est un séparatisme
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Comment l'Etat profond a vendu la Sécu à Wall Street (video)
Les dettes de la Sécurité Sociale ont atteint des profondeurs abyssales avec un total de 136 milliards d’euros. La Cour des comptes vient de lancer une alerte, c’est tout le modèle social contributif français qui se retrouve mis en cause. Le double confinement est en train de l’achever avec le naufrage de la masse salariale, il faut donc emprunter et c’est pourquoi les cotisations sociales des Français se retrouvent à Wall Street ! Et pendant que l’ACOSS et la CADES font la manche sur les marchés financiers (le plafond est poussé à 70 milliards d’emprunts), les banques intermédiaires encaissent des commissions sur ces placements. On peut se demander ainsi si l’équilibre des comptes sociaux est un mythe mais à un moment, la dette se vengera, ce qui traduit l’échec cuisant du choix fait par Alain Juppé en 1996 de financer la dette sociale sur les marchés financiers. Ce sont les générations qui viennent qui paieront pour des dettes qu’elles n’ont pas contractées. Eloïse Benhammou, l'auteur de "Kleptocratie française", revient sur cette injustice et ce scandale d'Etat.
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Plus de deux millions de foyers bénéficiaires du RSA
Arnaud Raffard de Brienne
Pour la première fois depuis la création du dispositif en juin 2009, il y a onze ans, le cap des deux millions de foyers bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) vient d’être allègrement franchi. Ce seul minimum social – il en existe une dizaine -, remplaçant du Revenu minimum d’insertion (RMI), assure, sous certaines conditions plutôt larges et souples, un revenu forfaitaire, une sorte de revenu universel avant l’heure, aujourd’hui financé par les départements pour un montant supérieur à douze milliards d’euros par an. Cette ponction devenue insupportable pour les départements, une loi en cours d’examen prévoit une renationalisation du RSA dont l’État assurera le financement. A noter, on se demande bien pourquoi, c’est déjà le cas pour nos chers départements et territoires d’Outre-mer comme la Guyane et la dispendieuse Mayotte depuis 2019, et pour La Réunion depuis le début de cette année.
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Pacte sur la migration en Europe : ce n’est pas une vague, c’est un tsunami !
« Le plan organisé de submersion de l’Europe et des nations qui la composent » : c’est ainsi que le Rassemblement national désigne, à juste titre, le nouveau pacte européen sur la migration de septembre 2020. Un nouveau plan concocté par les instances européennes pour tenter de trouver une issue ou, plus vraisemblablement, une bouée de sauvetage face à l’arrivée croissante de populations à l’horizon 2022.
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“La peur de passer pour des fachos nous pousse à arrondir les angles” : une institutrice évoque la difficile intégration des élèves musulmans à l’école
Florence (*) est professeure des écoles depuis une vingtaine d’années en réseau d’éducation prioritaire, à Nîmes. À la suite de la mort de Samuel Paty, elle vient d’envoyer une lettre ouverte à ses collègues enseignants qui a fait réagir.
(…) « Notre relation à nos élèves et à leurs familles pour que Samuel Paty ne soit pas mort pour rien ? J’y pense depuis des jours et une foule de souvenirs de détails, de situations me reviennent à l’esprit. Face à la montée de l’idéologie islamiste, nous faisons trop souvent – et je m’inclus dans ce “nous” -, preuve d’un manque de lucidité, voire d’une attitude de déni coupable”.
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Goldnadel: «Halte aux fantasmes sur les contrôles au faciès».
Gilles-William Goldnadel. JOEL SAGET/AFP
En offrant de larges concessions à l’idéologie progressiste lors de son intervention sur le média «Brut», Emmanuel Macron tente un «en même temps» sur la question sécuritaire qui risque de mécontenter les deux camps, estime l’avocat et chroniqueur Gilles-William Goldnadel.
Où que l’on tourne le regard, l’interview donnée par le chef de l’État au média «Brut», et dans laquelle celui-ci, au grand dam des syndicats policiers, indique qu’il existerait un contrôle au faciès discriminant les non-blancs et que les jeunes de l’immigration incarneraient «une chance», constitue une erreur politique, intellectuelle et morale.
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«On tue des gens pour rien»: un médecin lance un cri d’alarme sur les mauvais usages des médicaments
L’usage injustifié ou non conforme de médicaments coûterait chaque année plus de 10 milliards d’euros à la France.
Pire, il serait responsable de centaines, voire de milliers de morts. C’est le terrible constat fait par le médecin et professeur Bernard Bégaud dans un livre-choc. Il livre son témoignage à Sputnik.
En matière de médicaments, «la France se distingue par une gabegie particulièrement marquée»: amère analyse que celle de Bernard Bégaud.
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Les préférences étrangères du président Macron
Elu en 2017 pour gouverner, Macron continue à communiquer. Une confusion qui explique le long entretien au média en ligne Brut, suivi d’échanges avec des jeunes sur le compte Snapchat du même média. Parmi les sujets abordés : l’immigration et le multiculturalisme.
Macron en a profité pour affirmer clairement sa vision de la France de demain : une France de la préférence étrangère. -
Marion Maréchal lance officiellement le Centre d’Analyse et de Prospective
Voici le communiqué officiel :
Après l’annonce médiatique de la création de ce projet en septembre dernier, Marion Maréchal, Directrice générale de l’ISSEP, lance officiellement le Centre d’Analyse et de Prospective (CAP) de l’école.
Le CAP a pour mission de débattre, d’analyser et de proposer afin d’éclairer le débat politique. Il est au service de tous les acteurs et décideurs investis dans la Cité en leur mettant à disposition des analyses opérationnelles sur les grands enjeux de société actuels et à venir.
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Une nation c'est aussi une allégeance ! (texte de 2016
Les historiens du futur verront d’un œil amusé cette querelle sur la déchéance de nationalité. Elle réveille en effet au sein de la pensée qualifiée « de gauche » d’infranchissables crevasses.
Il n'a pas été assez souligné que l'un des premiers hommes d'État à soutenir une telle mesure fut Jean-Pierre Chevènement. Cela est logique pour le républicain intransigeant qu'il a été. Pour lui, bon disciple de Rousseau, la nation étant un lien civique de droits et de devoirs, le refus d'allégeance vaut bannissement. C'est d'ailleurs le sens des articles 23-7 et 23-8 du code civil. Comment une application si parfaite d'une pensée classiquement républicaine, peut-elle avoir fait couler autant d'encre à gauche ?