France et politique française - Page 1350
-
LE RECONFINEMENT DE LA HONTE
-
« Service après-vente, bonjour ! » : contre l’islamisme, Omar Sy aux abonnés… évasifs !
Revenons sur le « séisme » de l’affaire Paty. Une vague de sidération a secoué le microcosme politico-médiatique à l’annonce de ce terrible assassinat. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’on tuait, en France, dans une école, au nom de l’islam. Rappelez-vous ! Le 19 mars 2012, le djihadiste Merah abattait froidement Arié et Gabriel, 5 et 3 ans, leur père, et Myriam, 8 ans, dans une école juive de Toulouse. Et ce 16 octobre 2020, le saint des saints de la République, l’école « laïque, gratuite et obligatoire », était atteint par le martyre de l’un de ses serviteurs. Pas de sanctuaire contre le terrorisme islamiste !
-
Mener les institutions de la République gaullienne jusqu'à la nouvelle Monarchie capétienne ?
Le 9 novembre 1970, il y a cinquante ans, s’éteignait, d’un coup, le général de Gaulle, foudroyé par une mort rapide qui ne s’annonça pas avant d’emporter celui qui avait tant résisté à l’adversité durant sa longue histoire. J’avais 8 ans, et je me souviens encore de ces émissions consacrées au général et les images d’un cercueil drapé de tricolore sortant de La Boisserie pour se rendre à l’église de Colombey-les-Deux-Églises. Baigné dans l’histoire de par mon entourage familial et ses traditions historiennes, je sentais confusément ces jours-là qu’une page venait de se tourner et que la nostalgie du Commandeur me suivrait longtemps, comme elle flotte encore dans l’air de France…
-
Islamisme: “70% des individus réputés dangereux issus des pays du Maghreb”
(…) Depuis vendredi, le pensionnaire de la place Beauvau a engagé un véritable marathon diplomatique sur les questions d’immigration et de sécurité avec l’Italie, la Tunisie et l’Algérie. Pour rappel, pas moins de 70% des individus réputés dangereux sont issus des pays du Maghreb et quelques-uns sont russes, originaires de Tchétchénie.Le ministre de l’Intérieur explique toutefois au Journal du dimanche qu’il n’est pas facile de convaincre les pays d’accueil, peu soucieux d’avoir à prendre en charge des islamistes.
-
Les fausses alternatives, par Aristide Renou.
Le débat public, en France, construit systématiquement de fausses oppositions qui empêchent de considérer, et encore plus d'adopter, une troisième voie, qui est presque systématiquement celle de l'intérêt national et du débat raisonnable.
C’est l’un des nombreux malheurs individuels qui découlent du malheur de la France que de se trouver de plus en plus souvent contraint d’approuver des choses que l’on désapprouve ; ou tout au moins sommé de les approuver avec une force à laquelle il est difficile de résister.
-
La droite française contre le racisme
Le nationalisme français traditionnel, tel qu'il fut notamment théorisé par Charles Maurras, a tout au long du XXe siècle rejeté vigoureusement le racisme. Parce que celui-ci est perçu, dans ce courant ce pensée, comme totalement étranger à ce qui a fait la France.
« Si le racialisme de Gobineau n’a pas fait école en France », écrit Pierre-André Taguieff, c'est notamment du fait « de l'incompatibilité du nationalisme français, incarné par l'Action française (fondée en juin 1899), avec toute forme de matérialisme biologique. »(1) Charles Maurras (ci-contre), en effet, traitait volontiers le comte de Gobineau, excellent littérateur mais également l'un des pères du racialisme, de « Rousseau gentillâtre » ou de « stupide et indigne Français », selon l'humeur mais avec une réelle constance. Selon le théoricien du « nationalisme intégral », la pensée de Gobineau était en ce domaine pénétrée de germanisme et d'esprit allemand. Comme Maurras l'écrira le 10 octobre 1926 dans son quotidien L’Action française : « Nous sommes des nationalistes. Nous ne sommes pas des nationalistes allemands. Nous n’avons aucune doctrine qui nous soit commune avec eux. Toutes les falsifications, tous les abus de textes peuvent êtres tentés : on ne fera pas de nous des racistes ou des gobinistes. »(2)
-
Bastia – Manifestation contre le confinement et pour la défense des commerçants jugés “non essentiels”
Corse – Vendredi soir, à Bastia, une manifestation contre le confinement et pour la défense des commerçants a animé les rues.
-
Attentat de Nice Les politiques au pied du mur, par Véronique Jacquier.
Face à la menace terroriste, hommes et femmes politiques sont conduits à répondre au défi civilisationnel qui se pose désormais en France.
« Aujourd’hui les mots ne suffisent plus. Il n’y a pas d’avenir ni de relèvement de la France si elle n’assume pas ses racines chrétiennes. » Ainsi parle le député européen François-Xavier Bellamy. Mais quelle forme pourrait prendre cette affirmation de notre identité ?
-
Environ 200 enquêtes ouvertes en France pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine en lien avec la décapitation de Samuel Paty
En France, près de 200 enquêtes ont été ouvertes au cours de la dernière semaine d’octobre pour apologie du terrorisme, menaces de mort, injures ou provocations à la haine en lien avec la décapitation du professeur le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
La Chancellerie, qui confirme ce chiffre avancé par France Info, précise qu’il est « à appréhender avec prudence, dans la mesure où il n’y a pas de point de comparaison nationale » et n’a pas souhaité actualiser ce bilan. « Ça explose! On a beaucoup de menaces qui visent des personnalités publiques, le Président de la République, le Premier ministre, plusieurs ministres, des députés, des enseignants », détaille une source judiciaire, qui y recense beaucoup d’allusions plus ou moins directes « à des menaces de décapitation ».
-
Emmanuel Macron découvre les vertus de la frontière !
Trop tard, certainement. Pour les malheureuses victimes des terroristes islamistes qui n’auraient jamais dû se trouver sur le territoire national. Trop peu, sans doute : 4.800. C’est le nombre de policiers, gendarmes et militaires qui vont être déployés à nos frontières, soit un doublement de l’effectif. Pour 2.913 kilomètres de frontières terrestres, cela semble peu, effectivement. Mais c’est toujours ça. C’est, en tout cas, l’annonce faite, ce jeudi 5 novembre, par Emmanuel Macron, alors qu’il était au Perthus, dans les Pyrénées-Orientales.