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À quelques encablures du scrutin du 9 juin, nous nous rapprochons d'une échéance qui risque de se révéler capitale.
Le résultat devra sans doute être évalué au niveau européen, où on peut espérer un basculement vers les diverses droites. Qu'elles soient cataloguées conservatrices ou étiquetées nationalistes, elles bénéficient toutes du rejet par les peuples de l'immigration incontrôlée, ressentie comme une invasion. Reléguant aussi les excès délirants de l'écologie politique elles sont dénoncées comme "populistes". Ce mot ne veut rien dire mais il convient aux logiciels surannés de nos commentateurs agréés.
« Surtout pas, ce site est tenu par des macronistes », « Ne passez pas par ce site, vous ne savez pas qui va prendre votre voix », « Attention au site Plan Procu. Sa neutralité ne peut être garantie, de même que le respect de vos consignes de vote »…
L’annonce surprise de la dissolution et la convocation d’élections législatives anticipées dans un si bref délai a pris tout le monde de court.
Législatives: le RN et ses alliés crédités de 37% des intentions de vote au premier tour (sondage Toluna Harris interactive pour Challenges, M6 et RTL)
La question de l’État obèse revient en permanence dans la campagne électorale et au RPF, nous dénonçons également ce gouffre financier du fonctionnement de l’État, guichet social impensable qui dispense des aides sans plus de contrôle que cela, avec une fraude massive et de l’argent qui part même à l’étranger. Nous avons déjà, entre autres, souligné le scandale des retraités centenaires algériens, qui continuent, une fois morts à toucher des pensions au Maghreb, alors que plus des deux tiers d’entre eux sont introuvables, l’expérience avait été menée sur un échantillon représentatif. En France métropolitaine, le train de vie de l’État est également ahurissant, avec les régions, créées voici quelques décennies, remaniées plus récemment à grands frais avec au final, un coût global plus élevé que celui des anciennes régions. Avec des systèmes informatiques de gestion qui n’étaient pas forcément les mêmes, des postes politiques qui sont renouvelés à chaque alternance et un total de 1781 élus, tous défrayés, avec logements, voitures de fonction et chauffeurs. Cette fonction publique territoriale représente 1,94 million d’agents, soit 34 % de l’emploi public, dont 71 % dans les régions, départements et communes. On peut ajouter un préfet de région, qui lui, est un fonctionnaire d’État, toutes ses équipes et tous les locaux attenants, chauffés, entretenus. Sans parler du train du vie et de l’utilité des sénateurs et de tout leur cortège d’avantages. Au final, la France est l’un des états les plus imposés du monde, pour des services publics de plus en plus restreints.
Certains des lecteurs de BV se sont peut-être étonnés de la disparition subite de mes chroniques de notre média préféré. Cela n’a rien à voir avec une éventuelle divergence éditoriale mais au fait qu’il m’a été demandé d’être candidat d’union nationale dans une circonscription de Vendée, ma petite et glorieuse patrie. Dans les circonstances cruciales que traverse la France, il m’a semblé impensable de refuser. À l’évidence, il ne s’agit pas de faire carrière (j’ai passé l’âge) mais de servir et de mettre au service de mes électeurs et de mon pays mon expérience et les faibles compétences que j’ai pu acquérir dans différentes responsabilités.
Voilà Attal en campagne et son bilan, qui n’a pas l’air d’être de lui, ce doit être celui du Rassemblement National, pardon, ce qu’aurait fait le Rassemblement National s’il avait été au pouvoir. « On a mené pendant sept ans le pays à la ruine, pour bien vous montrer ce qui se passerait si le RN était élu. Vous avez bien vu, les 1000 milliards de dettes, les ruines industrielles, la délinquance galopante et l’antisémitisme rampant, c’est ce qu’ils feront s’ils sont élus… votez pour nous, nous allons redresser tout cela, nous sommes les seuls à ne pas être des extrémistes ». Ce n’est pas vraiment ce qu’il raconte, mais ça y ressemble. L’homme du passif, flanqué de Philippe, son prédécesseur qui a ruiné et menti pendant la crise Covid, expliquent qu’ils vont remettre la France sur des rails. Il ne manque plus que Borne, expliquant que sa réforme des retraites, c’est la faute du RN. Et le même Attal de prendre ses distances d’avec Macron le honni pour demander qu’on le nomme, lui et personne d’autre, premier ministre… on croit rêver.
Sans polémiquer aucunement bien au contraire, je considère tout comme Bernard Germain cliquez ici, que dimanche 30 juin, dès le premier tour, il faut absolument voter en masse pour le Rassemblement des droites, soit pour le RN et ceux de Reconquête et des LR avec Éric Ciotti, qui le soutiennent, et ce nonobstant tous les élans de sympathie que l’on peut avoir pour Reconquête et ses électeurs.
Les agences internationales de notation Moody’s et Fitch avaient maintenu le AA de la France, nous en avions parlé au RPF, en expliquant que Macron les avait convaincues par sa capacité à lever l’impôt, entendre piocher dans nos comptes en banques et en gageant nos économies. Le tour de passe passe n’a pas trompé Standard and Poor’s, qui a abaissé la note de la France, sanctionnant ainsi la «détérioration de la position budgétaire» du pays. «Le déficit budgétaire de la France en 2023 a été nettement plus élevé que ce que nous avions prévu», a expliqué la société américaine, doutant de la capacité du tandem Le-Maire/Macron à faire revenir le déficit sous les 3% du PIB d’ici 2027.
L’extrême gauche a décidément des problèmes avec les frontières. Il y a celles qu’elle entend supprimer, nous livrant ainsi à « toute cette misère du monde », autrefois évoquée par Michel Rocard ; mais encore celles de la violence gratuite, dont elle semble pareillement vouloir s’affranchir.
La tête de liste Reconquête espère créer la surprise lors des élections européennes du dimanche 9 juin. « Cette triple frontière sera nécessaire pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins », dit-elle
Quelle est la proposition phare de votre programme ?
La « triple frontière », pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins. Une première frontière hors du territoire de l’Union, qui prendra la forme d’accords avec les pays de départ où nous ouvrirons des centres pour examiner les demandes d’asile. Une frontière européenne, avec la mise en place d’un blocus militaire naval en Méditerranée et le financement des murs demandés par les pays confrontés aux afflux de migrants. Une frontière nationale, basée sur la fin de la libre circulation des extra-Européens au sein de l’espace Schengen, la suppression de la directive sur le regroupement familial et la mise sous condition de l’aide au développement, réservée aux seuls pays qui accepteront de reprendre leurs ressortissants expulsés.