
Notre classe politique est en émoi : elle vient de découvrir nos déficits publics et notre endettement. Et même M. Attal qui fut pourtant Premier ministre donne maintenant des conseils d’économies et de réformes à son successeur, qu’il n’a lui-même jamais engagées. Car voici ouvert le concours Lépine du déficit : chacun y va de sa solution miracle pour réduire notre dette et nos déficits. Pour la gauche la cause est entendue : il suffit d’augmenter les recettes, de « faire payer les riches » et taxer les superprofits. On connaît la chanson et ses résultats habituels ! Car pour réduire dettes et déficits il faut d’abord arrêter les dépenses nuisibles, au lieu d’augmenter les impôts et les taxes. Mais pour cela il faut disposer d’une ressource rare en France : le courage politique.