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France et politique française - Page 143

  • Tragédie française

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    Alexis Brezet, directeur de la rédaction du Figaro

    Lorsque les historiens se pencheront sur la dissolution, ils n’auront qu’un mot : désastre ! On ne saurait l’imaginer plus complet. Emmanuel Macron avait tout, ou presque : l’Élysée, et trois ans devant lui ; une majorité, relative, certes, mais une majorité tout de même ; un parti en ordre de marche ; un socle électoral étroit, mais étonnamment solide ; une image personnelle écornée, mais une autorité indiscutable. Il perd tout, fors l’Élysée. Il voulait unir le bloc central, diviser la gauche, isoler le RN : tous ses calculs se sont révélés faux. Au fond, son pari était que les Français, d’une élection à l’autre, changeraient d’avis : non seulement ils persistent, mais le niveau élevé atteint par la gauche LFI vient, si besoin était, ajouter une touche très inquiétante au tableau.

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  • L’un des candidats négocié avec le RN par Marion Maréchal élu dès le premier tour

    L’un des candidats négocié avec le RN par Marion Maréchal élu dès le premier tour

    Vu sur le Salon Beige

    Lors de son ralliement au RN, Marion Maréchal avait négocié plusieurs circonscriptions, parmi lesquelles la 3ème circonscription de l’Aisne, où Eddy Catserman a été élu dès le premier tour avec avec 57%. Il succède au député de la Nupes.

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  • Comment Emmanuel Macron attise la guerre civile

    La guerre civile ? Emmanuel Macron la promet s’il perd son pari, insensé, d’un « sursaut » autour de sa personne à l’issue des législatives. Dans un podcast du 21 juin pour le site « Génération do it yourself », le président prévient qu’une victoire du Nouveau Front Populaire ou du RN-Ciotti (LR), le 7 juillet, « mènerait à la guerre civile ». Quand, en 2016, j’ai publié « La guerre civile qui vient » chez mon ami aujourd’hui disparu Pierre-Guillaume de Roux, j’ai eu droit aux haussements d’épaule des médias et autres professionnels du déni.

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  • Coup de tonnerre : en deux ans, le nombre d’électeurs RN a triplé !

    © Geoffroy Antoine
    © Geoffroy Antoine
    Le RN a réuni ce 30 juin près de 34 % des voix. Bien mieux qu’au premier tour des législatives de 2022, puisqu’il il n’en avait alors remporté « que » 18,7 %. Mais plus que le pourcentage, plus que la projection de sièges (240 à 270), plus que le nombre significatifs de députés RN élus dès le premier tour (37), c’est la progression de la valeur absolue du nombre de votes exprimés qui est impressionnante : Près de 12 millions de voix en 2024, contre un peu plus de 4 en 2022. Le nombre d’électeurs du RN a été multiplié par trois en deux ans.

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  • La classe ouvrière dissoute ?

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    (suite de l'article "La profitabilité contre les travailleurs ?", publié en mai 2024)

    Pourquoi cette impuissance ouvrière aujourd’hui, alors que la France compte, selon l’INSEE (2021), environ 5,3 millions d’ouvriers (qualifiés et spécialisés), ce qui représente tout de même pas loin de 20 % de la population active française ? Une réponse qui n’évoquerait qu’une unique cause serait réductrice et, partant, fausse : mais s’il y a une conjonction de causes, certaines pèsent plus lourd dans la balance que d’autres. L’une des plus importantes est plus encore civilisationnelle que simplement sociale : c’est la transformation du producteur conscient et fier en consommateur désirant et servile, passant ainsi de l’exploitation à l’aliénation ou à l’asservissement consenti. Dans les années 1930, alors que la société de consommation n’avait pas totalement envahi l’espace social et l’imaginaire des Français, le maurrassien Thierry Maulnier (5) avait bien perçu et décrit cette nouvelle « civilisation » (n’est-ce pas plutôt la décivilisation ?) qui commençait à s’affirmer et sera vraiment hégémonique dès les années 1970-80 en France : « L’individu humain, considéré comme un instrument à produire, puis, de plus en plus, comme un instrument à consommer, a vu ses nuits et ses jours, son corps et son âme utilisés pour assurer la vie d’organismes géants, qui demandent à consommer de façon ininterrompue leur ration humaine. (…) Pour lui faire accepter son sacrifice, on a pu lui promettre, comme compensation à sa déchéance, un bonheur matériel d’ailleurs illusoire (…). Dans les calculs des économistes et des politiques, l’homme n’est plus considéré comme existence concrète, comme valeur spirituelle irréductible, mais (…) comme agent de la vie collective, comme outil ».

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  • Le croquemitaine de "l'extrême droite"

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    Faut-il coller sur les opinions de droite de conviction l'étiquette supposée infamante "d'extrême droite" ? Les politologues, les observateurs agréés, les psycho-sociologues et les politiciens de gauche voient, de toute évidence, dans les amalgames qu'ils cultivent, un instrument dialectique leur permettant d'éliminer leurs concurrents.

    De même s'apprêtent-ils à utiliser, savamment, pour le même usage des mots de rechange qui, en français, ne veulent rien dire comme "illibéralisme". À Moscou, aujourd'hui, on fait encore plus fort : "l'extrémisme" en lui-même tombe sous le coup du Code Pénal, le crime même pour lequel fut condamné Navalny.

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  • Articles, éditos… La propagande électorale continue dans les médias en ce dimanche d’élections malgré les règles fixées par l’ARCOM. Liste non exhaustive des articles publiés depuis 5h00 du matin.

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    La Tribune – Si le RN était au pouvoir : les scénarios du chaos (Publié le 30/06/2024 à 5h48)

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  • ENTRE COLLABORATION ET HAUTE TRAHISON (MACRON ET LES TURBINES ARABELLE)

  • Le Conseil d’Etat acte la disparition politique de LR

    Le Conseil d’Etat acte la disparition politique de LR

    C’est un peu comme certaines étoiles que l’on voit encore, en raison du temps de propagation de leur lumière, alors qu’elle sont déjà mortes. LR possède de nombreux sénateurs et élus locaux mais n’est plus suffisamment représentatif dans le paysage politique, si bien que le recours formulé par LR pour pouvoir participer au débat ce soir (25 juin)  sur TF1 a été rejeté par l’Arcom et le Conseil d’Etat dont voici les arguments :

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