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France et politique française - Page 1500

  • Marion Maréchal : “Peut-on continuer avec cet Etat inapte à remplir ses missions fondamentales, alors qu’il prélève 50 % de la richesse nationale ?”

    Marion Maréchal : “Peut-on continuer avec cet Etat inapte à remplir ses missions fondamentales, alors qu’il prélève 50 % de la richesse nationale ?”

    De Marion Maréchal :

    Depuis mon lieu de confinement, j’observe avec attention et inquiétude ce que cette crise du coronavirus révèle de l’état de notre pays. Occultant totalement la pression migratoire aux portes de la Grèce ou le débat sur les retraites, cette pandémie ébranle nos certitudes et met en lumière nos multiples faiblesses. Au-delà des mesures immédiates qu’imposent l’extinction de cet incendie sanitaire, il sera aussi temps de nous pencher sur les solutions structurelles qui devront suivre ce drame.

    La France, le jour d’après

    J’assiste, heure après heure, au défilé des experts, politiciens, journalistes sur les plateaux de télévision.

    Je les entends constater et déplorer la désindustrialisation de la France devenue incapable de produire des masques et des respirateurs sur son territoire. La menace de dizaines de milliers de morts leur ouvre enfin les yeux sur les vertus de l’indépendance nationale. Cet objectif politique, recherché par toute grande nation, n’est pas un simple slogan réactionnaire mais la liberté de ne pas être soumis au bon vouloir de pays étrangers pour sa survie. La France, sixième puissance mondiale, se voit contrainte de quémander l’aide de la Chine pour recevoir en urgence 1 million de masques. Que serait-il advenu de cette précieuse livraison si les chinois n’étaient pas parvenus à endiguer l’épidémie sur leur sol ?

    Gouverner c’est prévoir. Exercer le pouvoir, c’est anticiper dans sa globalité et non se contenter d’appliquer à la lettre, et en dernière minute, les préconisations « des scientifiques », pour reprendre un élément de langage inlassablement déroulé par nos ministres depuis plusieurs jours. L’Elysée n’est pas l’académie des sciences, pas plus qu’il ne devrait être une chambre de commerce. Nos gouvernants apprennent, à leurs dépends, ce qu’est l’action politique, la vraie. Eux qui espéraient que l’économie, ouverte de préférence, puisse pacifiquement régenter le monde et organiser les sociétés redécouvrent que c’est la décision humaine et non les flux livrés à eux-mêmes qui font l’Histoire et le devenir d’une Nation.

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  • Les plaintes s’accumulent contre le gouvernement

    L’exécutif sur le banc des accusés. Ce n’est pas un secret, depuis le début de l’épidémie de coronavirus, le gouvernement est pointé du doigt pour sa mauvaise gestion de la crise sanitaire. Et certains Français ne comptent pas s’arrêter aux simples critiques… Près de 55 plaintes auraient d’ores et déjà été adressées à la Cour de justice de la République, seule instance capable de juger les ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions. Un nombre qui été multiplié par dix en seulement six semaines… Une majorité des plaintes vise le premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de la Santé, Olivier Véran. Une quinzaine vise également Nicole Belloubet accusée d’être à l’origine d’une gestion hasardeuse de la crise dans les prisons. Autres ministres dans le viseur : le ministre du Travail, Muriel Pénicaud, et le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

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  • Elisabeth Lévy : “Pourquoi il faut rouvrir les églises”

    Le Premier ministre a parlé d’une éventuelle réouverture des églises pour la Pentecôte, tandis que le ministre de l’Intérieur estimait – en grand théologien – qu’il n’y avait pas besoin de lieu de culte pour prier. Pendant ce temps, la communauté catho s’impatiente, obéissante mais pas soumise, sans brûler de voitures.
    Découvrez un extrait de cette tribune d’Elisabeth Lévy sur les ondes de Sud Radio.

    Encore une éventualité. Les cathos se rebiffent. En ont marre d’être traités « comme la dernière roue du carrosse de la nation française », dixit Monseigneur Lebrun, évêque de Rouen.

    Déjà, ils étaient furax quand la police est entrée dans une église parisienne le 19 avril. «Il faut arrêter ce cirque, sinon on va aboyer très fort !», a prévenu Monseigneur Michel Aupetit, archevêque de Paris. L’annonce d’Édouard Philippe le 28 avril, selon laquelle il n’y aura pas d’ouverture des lieux de culte avant le 2 juin a fait monter la tension. La Conférence des évêques de France a tenu des visioconférences de crise avec 73 parlementaires. Il en ressort que les pratiquants ne sont pas des citoyens de seconde zone, qui vaudraient moins que des consommateurs.

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  • Emmanuel Macron : entre enfilage de perles et calinothérapie

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    Ce lundi-là, c’était donc atelier « enfilage de perles » à l’Élysée. Alors qu’Édouard Philippe n’avait pas achevé son discours devant les sénateurs donnait une conférence impromptue au pied du grand escalier du palais. Comme une envie qui vous prend entre deux rendez-vous et la signature du courrier. Le Figaro, qui est toujours poli, parle de « cacophonie » au sommet de l’État. On va dire ça comme ça.

    Et Emmanuel Macron a pris la parole pour dire quoi ? Pour inviter les Français à aborder le  avec « beaucoup d’organisation », de « calme », de « pragmatisme et de bonne volonté ». Merci, on n’y avait pas pensé. Des fois qu’il leur prendrait l’envie, aux Français, d’aborder le déconfinement avec beaucoup de confusion, d’agitation, de poésie et de mauvaise volonté.

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  • Un non-confinement sous encadrement sanitaire serait plus efficace que le confinement contre le coronavirus

    06/05/2020 – INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    C’est ce que semble montrer une comparaison qui a été faite sur Dedefensa.org entre la Belgique et les Pays-Bas. Dès le 17 mars, la Belgique a adopté un confinement radical à la Française. Les Pays-Bas, quant à eux, ont appliqué un minimum de mesures sanitaires obligatoires. Les chiffres publiés par l’OMS permettent de comparer l’efficacité sanitaire des mesures adoptées.

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  • Des méfaits de l’autocensure sur l’esprit public

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    Des méfaits de l'autocensure sur l'esprit public 1.jpegNombre de journalistes - y compris dans nos rangs - estiment que l’on peut se jouer des lois liberticides muselant l'expression d'opinions réputées incorrectes en recourant à des formules convenues. Mais même en semi-clandestinité, la plume reste toujours serve. En la matière, appeler un chat autrement pourrait curieusement aboutir à le prendre pour une souris.

    Dans un papier publié sur le site libéral contrepoints.org, Patrick Smets, président du Parti libertarien belge, défend l'idée fort intéressante de la demi-mesure impossible en matière de liberté d'expression. Pour lui, « en matière de liberté d'expression, comme de peine de mort, il n'existe pas de juste milieu », ajoutant qu'en ce domaine, « être "contre la censure sauf pour les opinions abjectes", c'est être pour la censure ! » (19 janvier 2015).

    La liberté d’expression est illimitée par nature

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  • La Cour des comptes chiffre le coût de l’immigration à 6,6 milliards d’euros pour l’année 2019

    Dans son dernier rapport sur «l’entrée, le séjour et l’accueil des personnes étrangères» en France, la Cour des comptes chiffre le coût de l’immigration à 6,6 milliards d’euros en 2019. On y apprend également que l’octroi des premiers titres de séjour a augmenté de 38% depuis les années Sarkozy. 276.576 titres de séjours ont été délivrés en 2019.

    Autre enseignement de ce rapport, la Cour des comptes vient de montrer que les deux procédures (onéreuses) d’expulsions de personnes en situation irrégulière, départs aidés ou forcés, ont un résultat médiocre. Il n’y a que 15 % de reconduites à la frontière. La cour a repris les chiffres de 2018 et obtient le ratio de 15 % (30 276 départs pour 132 978 mesures prononcées). Et la Haute autorité de résumer la situation : « Ces chiffres ancrent l’idée d’une politique de départ peu efficace. »

    Le Figaro / Valeurs actuelles

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-cour-des-comptes-chiffre-le-cout-de-limmigration-a-66-milliards-deuros-pour-lannee-2019

  • Le freluquet savait, souhaitons que les familles des victimes du covid -19 n'oublient pas de lui présenter la note

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     Révélations très graves du Canard Enchainé : Emmanuel Macron savait les risques d'épidémie depuis décembre 2019, mais il n'a RIEN anticipé ! 
    Même pas la constitution d'un stock de masques préventif... 
    L'exécutif n'a pas été pris au dépourvu : il est en-dessous de tout !

  • Comment on peut euthanasier la démocratie

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    Le projet de loi approuvé au dernier Conseil des ministres proroge l’état d’urgence sanitaire instauré par la loi du 23 mars 2020, pour une durée de deux mois, soit jusqu’au 24 juillet. Cela commence à faire beaucoup et l’on se souvient que l’état d’urgence contre le terrorisme, très récent, avait été appliqué pendant deux ans à partir de novembre 2015. Le recours de plus en plus fréquent à cet état d’exception qui limite les droits et les libertés crée une morne habitude dans la population qui n’est évidemment pas compatible avec l’esprit collectif qui rend vivante une démocratie.

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  • Échec gouvernemental au Sénat

    6a00d8341c715453ef0263e9459c1b200b-320wiDans la partie feutrée qui l'oppose désormais, y compris en vue de l'horizon 2022, au président de la République, Édouard Philippe espérait un encouragement de la Chambre haute.

    Ce 4 avril en effet, le Sénat devait examiner le plan de déconfinement, voté en première lecture à l'Assemblée nationale le 28 avril, grâce aux soutiens du Modem et des macroniens, au total 368 voix contre 100 et 103 abstentions.

    On sait que le bicamérisme théorique de nos institutions ne fonctionne en fait qu'à sens unique. Le dernier mot appartient au Palais-Bourbon. Les sénateurs ne peuvent qu'amender, infléchir, conseiller, amadouer le gouvernement et son armada de technocrates. Leur avis, généralement mieux documenté que celui des députés, ne reste pas lettre morte. Mais faire chuter un ministère n'entre même pas dans le champ du possible.

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